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Brigham Young University
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ZEITSCHRIFT
FÜR
ÄGYPTISCHE SPRACHE
UND
ALTERTHUMSKUNDE
HERAUSGEGEBEN
VON
C. R. LEPSIUS
zu BERLIN
UNTER MITWIRKUNG
DER HERREN H. BRUGSCH, AD. ERMAN UND L. STERN.
EINUNDZWANZIGSTER JAHRGANG
1883
LEIPZIG
J. C. HINRICHS'SCHE BUCHHANDLUNG.
Inhalt.
Seite
Lettre ä M. le professeur Maspero sur la vocalisation des noms egyptiens, par E. Naville 1 — 11
Die Ceremonie des Lichtanzündens, von J. Dümichen, (Mit 2 Tafeln) 11 — 15
Die XXII. manethonische Dynastie, von L. Stern 15 — 26
Un chapitre de la chronique solaire, par E. Lefebure 27 — 33
Ein Fund thebanischer Ostraka, von A. Wiedemann 33 — 35
^^Hör; Status constructus Här, von Gr. Schack 36
Die tonlosen Formen in der ägyptischen Sprache, von A. Erraan 37 — 40
Über die Lage von Fithom (Sukkoth) und Raemses (Heroonpolis), von R. Lepsius 41 — 53
Die Bentreschstele, von A. Erman 54 — 60
Die Söhne Ramses III., von A. Erman 60 — 61
Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire, par G. Maspero. (Suite) . 62 — 79
Historisch -philologische Analekten, von J. Krall 79 — 84
Der ägyptische Feldzug des Assur-bani-pal, von F. Haupt 85 — 88
Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Fariser Zauberpapyrus, von A. Erraan.
(Mit 3 Tafeln) 89 — 109
Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville, par G. Maspero 110 — 123
Zum Funde von Der el bahari, von A. Wiedemann 123 — 126
Varia, par K. Piehl 127 — 135
Gesios und Isidoros, von G. Steindorff 137 — 158
Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten, von U. Wilcken 159 — 166
Erschienene Schriften S. 40. 88. 136. 166. 167
Zeitschrift
für
Ägyptische Sprache und Alterthumskunde
herausgegeben
von R. Lepsius
unter Mitwirkung der Herren H. Brugsch, Ad. Erman und L. Stern.
Einimdzwanzigster Jahrg. 1883. Erstes Heft.
Inhalt:
Lettre ä M. le professeur Maspero sur la vocalisation des noms egyptiens, par E. Naville. —
Die Ceremonie des Lichtanzündens, von J. Dümichen. (Mit 2 Tafeln). — Die XXII. manetho-
nische Dynastie, von L. Stern. — Un chapitre de la chronique solaire, par E. Lefebure. —
Ein Fund thebanischer Ostraka, von A. Wiedemann. — ^^Höi", Status constructus Här, von
Gr. Schack. — Die tonlosen Formen in der ägyptischen Sprache, von A. Erman. —
Erschienene Schriften.
Lettre ä M. le professeur Maspero sur la vocalisation des
noms Egyptiens.
Par
Edouard Naville.
Monsieur et tres-honore confrere,
Vous n'avez pas oublie nos conversations de l'hiver dernier ä Mohammeriah. Vous
vous etes rappele que tandis que les ouvriers cherchaient l'ouverture de la petite py-
ramide d'El KuUah, nous avons souvent discute la vocalisation des noms egyptiens que
vous avez adoptee dans vos travaux recents. J'ai le regret de dire qu'aujourd'hui en-
core je ne suis pas persuade, et je me ränge au nombre de ces personnes qui consi-
derent votre Systeme de transcription sinon comme capricieux, du moins comme pre-
sentant encore trop d'arbitraire.
II y a un point cependant sur lequel nous sommes tombes d'accord, c'est l'inten-
tion de porter ce sujet devant le tribunal de nos confreres, et de les nantir de nos
arguments dans les deux sens. Vous avez pris les devants, et j'en suis bien aise, car
quoique vous n'ayez pas fait un traite sur la matiere comme vous le dites vous meme,
vous avez cependant touche ä plusieurs questions capitales qu'il importe d'examiner
avec soin, et qui empecheront la discussion de s'egarer.
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 1
Lettre ä M. le professeur Maspero sur la vocalisation des noms egyptiens, [I. Heft
Et d'abord examinons la lettre ^ a que vous transcrivez ou plutöt que vous vo-
calisez par t ä la fin des mots, ce qui donne ä la plupart des pharaons des noms finls-
sant par rt. Votre raisonnement, soit dans Farticle de la Zeitschrift, soit dejä dans le
memoire sur la stele de Boulaq que vous avez presente au Congres de Florence, est
celui-ci: en copte comme en grec la lettre correspondant ä 1' .. o final est un h; or
la prononciation l de 1' yj sous les Ptolemees est un fait indiscutable. Dejä meme ä
partir de la XII" dynastie la valeur t de V , n est bien etablie. Si donc nous tran-
scrivons par rt tous les noms finissant par le nom du dieu , nous aurons ainsi
la prononciation des contemporains de Manethon, c'est ä dire teile qu'elle etait ä une
epoque determinee.
Je commence par oü vous finissez, par les transcriptions grecques des noms egyp-
tiens. Sur ce point, il me semble que vous passez sous silence deux considerations
qui me paraissent d'uue grande importance. Quand un Grec transcrivait un nom egyp-
tien, il faisait d'un mot invariable un mot susceptible de flexions. II fallait que la
forme grecque du nom put se decliner, et par consequent qu'elle eüt une terminaison
non egyptienne mais grecque, qui lui permit de subir les divers changements qui con-
stituent les cas, chose absolument inconnue en egyptien. Quelle que füt la lettre finale
du nom, il fallait, qu'on me passe Fexpression, l'habiller ä la grecque. Or les termi-
naisons grecques par excellence pour les noms masculins sont les finales en rjg, ij et 05.
Qu'on prenne les listes royales, ou Celles qui ont ete faites d'apres les papyrus, et l'on
verra a quel point ces trois finales, surtout les deux premieres i^g et ig predominent sur
toutes les autres, quelles que soient du reste les lettres egyptiennes auxqueUes on les
a adaptees. Les exemples abondent de mots egyptiens termines par des consonnes
qu'il eüt ete impossible de decliner, et qu'on a grecises par l'addition de l'une de ces
terminaisons.
][ ]j ^^~. . PaToiV>]$
'ApTToxpaVrjs
|'J^=^ Souxos
Ss^opTcco-t;
^Efl-oyx'S
AA/\AftA i_l LA
De meme pour les noms termines par des voyelles qui n'etaient pas des finales
grecques:
. Avoußtg
P
D
1PTP'
AAAAA^
A
1 D !P
111 '""'S
1883.] par E. Naville. 3
II est donc h mon sens tres-hasarde de vouloir retrouver la prononciation d'une
lettre egyptienne d'apres la transcription grecqvie non du commencement ou du milieu
d'uu mot, mais de la finale, c'est a dire de la partie ä laquelle il fallait absolument
donner une tournure conforme aux lois de la langue grecque.
En outre la plupart de ces transcriptions ont ete faites dans le grec de la xoivi]
^laXEXTog, c'est ä dire dans un laugage tres voisin du dialecte ionien, dans lequel ä une
epoque dejä fort reculee, l'ä long, l'ä etymologique qui s'est maintenu chez les Doriens
et souvent aussi dans le latln, cet ä a ete remplace par un *]. Quel est l'helleniste
qui affirmerait qu'Herodote pronon9ait Vyj t, et que pour lui dejä le roi que nous avons
toujours appele Menes ou Mena etait le roi Minis ou Mini? Et non seulement chez
Herodote, mais dans le grec tel qu'on le parlait en Orient, l'equivalent habituel de l'ä,
surtout ä la fin des mots^ est un i^. A cet egard, il est fort instructif d'etudier les
transcriptions d'autres langues que l'egyptien, en particulier Celles de l'ancien perse.
L'Hellene n'etait pas difi'erent en Perse de ce qu'il etait en Egypte; les exigences de
sa langue etaient les memes, dans un pays comme dans l'autre; partout il cherchait
a donner aux noms etrangers un son qui ne jurät pas trop avec ceux auxquels il etait
habitue. M. Spiegel me parait etre dans le vrai lorsque parlant de la maniere dont
les noms perses sont rendus en grec, il fait la remarque suivante: „la transcription des
voyelles en grec me parait peu süre. En particulier, il ne faut tenir aucun compte des
finales, car souvent les Grecs les ont abregees, ou ils ont ajoute des lettres, ou bien
ils y ont adapte des terminaisons grecques"i). II n'est pas necessaire de citer beau-
coup d'exemples. Voici quelques finales en ä:
Tigrä Tiyprig
Khsatrapävä "^cnpanric,
Khshayärsa S£/!§>]5
Artakhsaträ 'ApTa^ip^rji;
Auramazdä 'Qpofxaaßi^i;
Ces exemples me paraissent assez concluants; il serait aise d'en ajouter d'autres,
en particulier des mots oü l'ä est devenu un e ou. un rj quoiqu'il fut place au com-
mencement ou au milieu du mot.
Mäda
MTjdta
Parsa
HipaK;
Indafräna
'IvTa.<i>ipvrig
Essayons maintenant de vocaliser d'apres le principe que vous adoptez pour les
mots egyptiens. Les raisons qui vous fönt transcrire « par i sont absolument les
memes pour la lettre TTY ä de l'ancien perse; vous devez donc vocaliser Tic/ri, Khsa-
yarsi, Artakhsitri, Auramazdi, Indafrini, Midi, la Medie, et Pirsi, la Perse, comme vous
lisez le roi Mini. Je suis convaincu que si l'on recherchait ailleurs, on pourrait trou-
ver encore d'autres preuves que dans leurs transcriptions les Grecs ont obei bien plu-
^) Spiegel, die altpersischen Keilinschriften. 2te Aufl. p. 162.
Lettre a M. le professeur Maspero sur la vocalisation des noms egyptiens, [I. Heft
tot aux lois de leur langue et aux exigences de leur oreille qu'au desir de reproduire
le plus exactement possible le mot etranger. Le latin parait faire exception pour les
finales en »55, mais en revanche on trouve
Maa-aavdaa-Yig Massinissa
roXoVo-i^g Gulussa.
Je reviens ä l'Egypte et ä lettre o. Vous admettez que cette lettre, quoique
ayant le son t dans la finale, s'est pourtant prononcee ä au commencement et au mi-
lieu des mots, et vous en donnez comme preuve le mot 'Aixovpua-mS-TJp (J I |*
I AAAAA^ I T III I
Permettez-moi de vous faire observer que ce mot est un argument decisif en faveur
de la prononciation Ammon Rä. u 1 4= m | ^'^^t point un seul mot, ce sont
trois mots parfaitement distincts et independants en egyptien, le nom du dieu et Fun
de ses titres; la meme inscription peut parier d'^l'^^'w^A ou <i'ü;:^^'^'^ 1 ,, | indifferemment.
Les Grecs ont prefere repeter toute Fexpression comme ils Fentendaient ; ils n'ont pas
separe le nom d'Ammon Rä de son titre, ils en ont fait un seul mot, II en est re-
sulte que ce nom d'Ammon Rä est reste avec sa forme et sa prononciation egyptienne
Sans qu'on ait eu ä lui adapter une terminaison grecque. C'est comme lorsque nous
disons Achmed- Effendi ou Arahi-pacha. Parceque nous ne traduisons pas ces deux
titres, que nous les laissons tels quels, cela ne veut pas dire qu'en arabe les dernieres
syllabes des mots Achmed et Arahi se trouvent au milieu d'un mot et doivent etre
considerees comme telles. Supposons que les Grecs eussent traduit l... |i le nom
d'Ammon restant isole, l'on aurait supprime le et l'on aurait transcrit ''Ajujucdv. Si
n AAA/wv I I s'est prononce Amon Rä suten neteru^ il n'y a aucune raison pour que
1 O I T III I f\ | ' """" ' j cq A y^ '=^__^ O • ' n
dans une phrase analogue / a/^ww | l O _^j_i ne se soit pas prononce aussi Rä.
Non, a bien ete partout Rä, au commencement, au milieu et ä la fin, et les
noms des pharaons ne finissaient pas en ri.
Si cette preuve n'est pas süffisante, passons ä l'hebreu. Nous connaissons dans
la Bible trois noms dans lesquels se trouve la syllabe egyptienne , ce sont ceux
de Ramses, Potiphera, et Hophra; qu'on prenne Fun ou Fautre, Ramses ou Hophra,
au commencement comme ä la fin, est transcrit par 5''^ c'est ä dire par un ä avec
une aspiration indiquee par Fs. En verite je ne saurais pas admettre que dans les
trois cas on ait mis un ä long pour representer une lettre qui devait etre prononcee ä
dans Ramses, et i dans Potipheri et Hophri. En hebreu la necessite de la declinaison
n'existait pas, et la finale est restee ce qu'elle etait en egyptien rä »n.
Pour justifier la vocalisation t, vous ajoutez: „quant ä la prononciation ■« de Vrj en
Egypte des Fepoque ptolemaique, je ne pense pas qu'on la conteste". Cette affirma-
tion aussi categorique n'est-elle pas un peu risquee? Que deviennent alors tous les noms
propres de la traduction des Septante? Voilä certes une oeuvre qui date des Ptolemees,
dans laquelle se trouvert des transcriptions par centaines, et oü habituellement Y-rj cor-
respond au son e .. ou . . A vous entendre, les traducteurs des livres hebreux pro-
non^aient PaxifA. Rachil, Mamaarj Manassi, 'la-parjkiTrig Israilitis, Rouhin, Sim, Jerusalim^
etc. Je ne suppose pas que vous alliez jusque la; mais vous conviendrez que cela
constitue une exception grave ä la regle sur laquelle vous vous appuyez. Et en copte?
1883.] par E. Naville. 5
Peut-on dire que Th s'est prononce t? je ne le pense pas; je crois avec M""' Stern que
cette voyelle s'est prononcee e o\i oe, et qu'elle est une deviation de Tancien son a.
Cette deviation se continuant nous amene non pas ä un i mais k un e, 1'h est un e
allonge, et non pas un i. La meme deviation s'est produite dans bien d'autres langues,
et nous en avons un exemple frappant dans la notre; facere est devenu faire, mater
m^re, civitas cite. Du latin au franpais la distance n'est guere plus grande que de
l'egyptien au copte. Je crois qu'ici les egyptologues ne se sont pas toujours places ä
un point de vue exact. On cherche trop ä retrouver tels quels en copte les mots et
les formes de l'ancien egyptien. II semble que le copte ne soit qu'une transcription
en lettres grecques de la langue des pharaons, et Ton passe trop facilement sur ce qui
separe ces idiomes, et sur les modifications graves qui ont signale la transition de l'une
a l'autre. En realite, jugeant la question comme nous le ferions pour des langues
europeennes, le copte est une langue differente de l'egyptien; les formes verbales ne
sont plus les memes, l'ecriture a ete changee, le Systeme des voyelles est tout autre.
Le copte renferme un nombre considerable de mots, meme de prepositions et de par-
ticules, totalement etrangers ä la langue ancienne. En voilä certes assez pour separer
une langue d'une autre. L'italien, le fran^ais ou l'espagnol ne sont pas plus separes
du latin, et nous devons rechercher l'ancien egyptien dans le copte comme nous re-
chercherions le latin dans l'une de ces langues Vivantes. Ce n'est pas une raison par-
ceque nous disons cite pour que les anciens aient dit civitas, ce n'est pas non plus
une raison parceque les coptes ont dit Ph Re pour que les anciens n'aient pas dit Rä.
Voyez combien souvent le son d a pour correspondant lui e, surtout lorsqu'il est
suivi d'une aspiree. Je reviens aux Septante dont les transcriptions sont fort interes-
santes, parceque les traducteurs ont presque toujours laisse aux noms propres une forme
invariable, et qu'ils ne les ont pas grecises par une terminaison. S'agit-il d'une finale
en äh n^ , c'est-ä-dire de Va suivi d'une aspiree douce, le grec laisse Ya
^T-1
Asßßwpa
nn"-a
BaXKci
nnb?
Tofxöppa
Mais lorsque l'ä est suivi d'une aspiration forte, le T,, l'une de ces gutturales semiti-
ques inconnues aux Grecs, on voit alors ä quel point ces sons repugnaient ä leur gosier,
par la gaucherie qu'ils mettent ä les transcrire; cette finale tj, le ach allemand, est rendue
par un s; cela faisait des noms qui finissaient d'une maniere abrupte et heurtee.
ou meme avec un s
n^
NWE
n'i;»
MavcüE
niP,
Kaprje
^'"yf.
Zapi
nps
^axEs
rrip
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^'^l
Zeßsi
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'9(rrii
6
Lettre ä M. le professeur Maspero sur la vocalisation des noms egyptiens, [I. Heft
L'h, dites-vous, repond en copte ä l'hieroglyphe - fl. Cela est vrai dans un
grand nombre de rnots, mais combien aussi oü 1' a a ete transcrit par *^, ot ou w.
^1
/vvwv\
AAAAA^
AAAAAA
'f
J\
(oa|
(»fiie
OT&e
AAAAAA X
^1
X
r-vr-i
I .
n&ig
Ä^ig dans Td>ige
n«k. avec nHOT
Mft. optatif
Plusieurs de ceux que vous citez ont une forme en h et une en &.*);
AAAAAA
HHIT IIHOT
^-J
oyd^k oir».ek£i OTrH&
et quand meme il n'y aurait pas de forme en «^ et que I'h correspondrait seul ä 1' q
de Fanden mot, cela n'entrainerait pas une prononciation i; car la modification du son
e se continuant, I'h devient ee ou e.
oth£i oreefii oveb.
AVHi Mcei jue
^) Quant au mot Moone, Moom, il y a eu transposition de la voyelle et le
AAAA/\A Ci
1 se retrouve dans l'oo ou r&.is. du copte, et non dans la terminaison e ou i.
1883.] par E. Naville. 7
Ainsi ce qui est result^ de cette attenuation graduelle du son a, c'est le son e;
ce n'est pas IV que je ne saurais oü placer. Parce que les Grecs ont dans certains
cas prononee I't; t, on ne peut pas conclure de la que les coptes ont eu la meme pro-
nonciation, cela nie parait aller ä l'encontre de l'origine et de l'etymologie des mots
cites plus haut.
Un dernier argument: si o = h = 6, nous devons retrouver la meme equation en
sens inverse. Si les Grecs ont prononee t Vyj final, et que le correspondant de cet t
seit V a, dans les rares mots grecs transcrits en egyptien, nous devons retrouver
r D pour Vi final BepsviKi^ Bereniki, 'kpaivo-q Arsino'L II n'en est point ainsi, Bejdevwtj'
s'ecrit (j ü S "^^ ß* 'Apa-ivorj (] ~^^ lg\ . Le correspondant de l'rj c'est
r '^. qui souvent repond ä l'o), ^^^ -Jf) ' /] I] ^^ ^ ? Moö-xuüv, et aux deux a de
KKsoTTUTpa () JT) '^^ '^, . Je ne pense pas qu'il faille admettre aussi pour
r ^^^ la prononciation t.
Reprenons maintenant en detail quelques-unes de vos transcriptious, mais aupara-
vänt j'ai une remarque ä faire.
Plusieurs mots egyptiens ä trois consonnes, en particulier ceux dont la derniere
lettre est un <c::> ont perdu en copte cette lettre finale qui a ete remplacee par un
e ou un i; il en est resulte dans la premiere syllabe un allongement qui n'existait pas
dans l'ancienne langue; ainsi:
1
noTTTe noTF'l-
\r* lycone ujconi lyoon ujon
1 A/\AAAA
KCJTC KO)'^ KÄ^T KOT
T no-yqe ä cöte de noqpi
on pourrait y ajouter les deux mots suivants commen^ant par une voyelle:
^§\ " I Ovat dans OuVijuot/oyjg
(1 (üue
Evidemment les anciens n'ont pas dit x^^^p. Cette prononciation repondrait ä
une orthographe ®^^ ^ ou ®T ^k ^ que nous n'avons jamais rencontree.
Nous pouvons peut etre retrouver l'origine de cet to, non dans l'egyptien, mais dans
le grec.
Dans un nom comme IT vN , ce qui devait frapper un Grec dont l'oreille
etait attentive aux voyelles, c'etait l'e tres bref au commencement du mot, et Vv\ de
la fin, c'etaient ces deux sons qui donnaient au mot sa physionomie. S'agissait-il de
mettre une terminaison grecque ä la finale v\ , impossible de l'adapter ä cette lettre
>5\ , aussi fallait-il rejeter cette voyelle sur une syllabe precedente avant IV <::z> ; le
son ^ ne se perdait pas , et IT ^ devenait Srj'^wpis , Vrj provenant de la chüte
8 Lettre a M. le professeur Maspero sur Ja vocalisation des noms egyptiens, [I. Heft
de r ^w^A . Je crois conime vous que la forme complete du nom d'Aju£va></)ts est (]
v\ comme nous avons O vi- . II s'est passe la meme chose que pour le nom
de STj'^oupis; 1' \^ final a ete rejete en arriere apres le fi de ; l'oi) a ete allonge
par le fait de la chüte de t, et cela a donne 'k^xivwipig transcription parfaitement regu-
liere de [1 "^^^ "^ % .
II y aurait une etude interessante ä faire sur la chüte frequente, au moins dans
l'ecriture, si non dans la prononciation, de la lettre ^^^ , (S , ä la fin des mots. En
voici un exemple curieux, c'est le nom d'^^^T. Les variantes du Li vre des Morts
nous donnent ^ T ^ (2 J) (Londres ISoO), ^ I^ (Paris Neb-Qed), ^ I j
(Paris 111,1), .^sia T I I (Leps. Königsbuch), Unneferu. Je ne m'arrete pas ä la na-
/W^ftAA
ture grammaticale de cette voyelle, en particulier ä la question de savoir si c'est un
pluriel. Cet V^ ayant son importance pour la prononciation du mot n'a pas ete per-
du; il a ete rejete en arriere cette fois entre la premiere et la seconde consonne, et
nous avons les transcriptious ^Ovvo^jpts Qi"Ovv<j)^pic,, de meme pour 'Sss»^ T T T ou '^^^^ 1
v\ (Königsb.), ^Lz^zKvo^pic,. Et ce qui prouve bien que 1'^ n'est pas une voyelle ra-
dicale de T , c'est que lorsque nous trouvons ce mot au singulier, sans cet v^ fi-
nal, comme dans o T U ' ^* transcription est "^B^spx^pyfi et non l^o<^epx^pfic, ou '^o^pLx^pri(;.
Le mot 1 se pronon^ait donc nefer, ^^ A V neferu. La reine O I I 1 Rane-
feru se serait appelee en grec Vctvo^pic, ou Vo-vwi^pic,. Si donc nous voulons parier de la
reine I I I , enterree ä Deir el Bahari, appelons-la comme les Egyptiens neferu^ ou
comme les Grecs Nofris, mais non pas Nofrwu, parce qu'ä mon sens, ce n'est ni de
l'egyptien ni du grec; c'est une orthographe hybride qui n'a pas de raison d'etre.
De meme pour le roi Bi'vwS-pts; ä lire ce nom, il y a une probabilite qu'en egyp-
tien il doit se terminer par ^, et en efiet, tandis que la liste d'Abydos Fecrit ^ ^:^
nAAAAAA, dans Celle de Sakkarah nous trouvons ^^^ | ^- Je suis loin de vou-
loir poser ici une regle absolue. Rien n'est plus capricieux que la vocalisation des
noms etrangers, surtout dans la bouche du peuple. Le vulgaire ne s'inquiete pas des
principes et des lois de la philologie, et d'ailleurs combien de causes qui influent sur
la transcription et qui la fönt devier des lois de la grammaire. C'est bien ici que
l'analogie, cette cause si puissante de modification, doit se faire sentir plus que par-
tout ailleurs. Teile terminaison est devenue familiere et s'adapte indifferemment ä tous
les mots, qu'elle soit motivee ou non. La deux racines difierentes sont transcrites de
meme parce qu'elles ont une assonance dont on a pris l'habitude. Le roi Perse Khsha-
ydrsd s'appellera en grec ^ip^rig; apres lui son successeur s'appellera 'ApTu^ip^rig quoi-
que l'original Artakhsatrd soit forme d'une maniere toute difierente. II faut, comme vous
le dites fort bien, examiner chaque cas en particulier et ne pas trop vouloir consulter
la logique. II y a cependant certains phenomenes qui sans etre assez frequents pour
constituer une loi, se retrouvent assez souvent pour creer au moins une probabilite.
De ce nombre est celui que je viens d'indiquer, c'est que l'o, l'w ou Vov d'un nom grec
1) II est inutile d'insister sur l'equivalence d'^§\ et o dans beaucoup de noms tels que
.^so [1 I ''Of 1/0? et .^sa f "Ovvocp^tg.
AAAftA\ 1 I A/WW\
1883.] par E. Naville. 9
indique souvent une finale egyptieune eu y\ . J'aurais pu en citer d'autres exemples:
^——■'o i*^ Mentu ou MenOu donne des noms en jutüv^tj; ou jucov^yjg 1 V^ ^" X'-'^^'^'^S
ou X"'*'""']?? U V Avcußts; et ceci m amene ä une transcnption impoi'tante, celle
de la racine n\\\ qiie vous Hsez mos dans Ahmos, Touthmos, etc.
Nous connaissons le mot |[] ' v ^ Qwi veut dire Venfant; ce mot, ainsi que l'a
etabli M"^ Lauth, est Torigine du nom de Moise^ Mttwrjs si c'est dans l'egyptien qu'il
faut la chercher. Yoyons maiutenant les composes et d'abord h n • En etudiant ä Li-
verpool le papyrus fuueraire dit papyrus Mayer C, jai trouve que le defunt s'appelait
1^ n ^ °^^ 1^ P V ^ ' -^<^'*"*^* ou Aahmesu "Ajjuva-i;. Supposons maintenant la chüte
de 1' Y^ qui est tombe peut-etre de Tecriture avant de tomber de la prononciation, et
Ton aura pour transcription "A/jao-t; tandis que celle d' Aahmesu serait ^Ajucuo-i;;. Nous au-
rons de meme ^^ et ^^^ (Lieblein, Dict.), ^fllet^P^,|ftjet|
fllP^" °iftiP ^* °i(llP^* -^^""^ ^^ ''°°' ^^ ?(tlP^^' P'^'' ^^ ^^'* ^^ ^^ ''^^""
plication de 1' 1, l'accent a du changer: il a du se porter sur mes; la finale ^\ etant
plus ou moins muette est tombee, et a ete remplacee par la finale grecque habituelle
en >;5, ce qui donne Pajusa-ö-yjg , tandis que n\\\ ou n] ' V ^^e'^^aient etre transcrits
Paju'x>a-t5 ou Pa'juao-tg.
Je dois convenir qu'il y a un exemple qui m'embarrasse , c'est celui de .5^ fü •
Je n'ai pour ce qui me concerne jamais trouve J^ fn [l y^ qui devrait correspondre ä
TovS-ix'jjtrig. Je crois quil y a ici Tun de ces cas d'analogie qui se presentent frequem-
ment; on avait transcrit "A/acfo-tg , on a transcrit de meme TouS-juwo-tg que motivait aussi
l'assonance avec le nom precedent A|usW'(J)tg. Jusqu'ä ce que j'aie trouve 5^ Ol ' y^ je
ne vois pas d'autre explication a donner.
II resulte de ce qui vieut d'etre dit que je ne transcrirais pas fö <=> X^P^'' ^^
^eperu par Khoprt. Chose curieuse, nous avons l'equivalent grec de ^ ou ^
■a. dans un mot cite par Suidas comme incorrect, lSs^ip(Tw^pL(; ovcfxa ovk svypciu[j.a-cv
(Parthey sub voce). Sous les Ptolemees dejä, le ® du verbe D est devenu un crsn
dont l'equivalent est un a- ('Apa-a<f)»]g), a-'Mc^pLg est donc la transcription reguliere de
<5> ^ °^^ S ^ ®* ^® ^^^ entier serait A ^ % • Si d' apres ce que dit Suidas,
il y a une correction ä faire, il faut lire >';(|)3/:'x'6!5 qui serait l'equivalent de | '^^^ .
Le verbe u a subi une autre modification; outre le changement du ® en oizi,
!'<=> final est tombe et le mot est reduit ä ^~"^^~' dont la transcription grecque est o-cj),
aa(p, ffov^ que nous retrouvons dans MiacL^pig r"^ W O . Eien d'etonnant ä ce que
I'aaa^/vn de i^;^^ ait disparu devant le a-. Nous avons ainsi la transcription du prenom
de Touthmosis III Men-xeper-ra Miaa^pic,. Cette transcription devait exister, car ce
prenom se rencontre si souvent sur des scarabees et d'autres monuments que les Grecs
devaient certainement l'avou- adapte ä leur langue. Pline l'a abrege tout en conser-
vant mieux les voyelles, et en a fait Mespheres ou Mesp)hres^)^ dont il dit qu'il eleva
^) M'' Lauth (Chron. p. 155) a bien reconnu Touthmosis III Aam Mesphres, mais il con-
sidere ce nom comme venant de m M 3) 1^ '^ qui, je crois, n'a jamais ete trouve. Si M/-
(Tet<p§ig, Mesphres, est l'equivalent de _.,.^1^ ö , il est naturel de conclure que MtrcboayuovBu-
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 18S3. 2
10 Lettre u M. le professeur Maspero sur la vocalisation des noms egyptiens, [I. Heft
les deux obelisques qui se trouvent devant le temple de Cesar ä Alexandrie. Les in-
scriptions de ces deux obelisques, connues sous le nom d'aiguilles de Cleopätre, nous
apprennent que c'est bien a Heliopolis et par Men-j(^eper-ra qu'ils ont d'abord ete
dresses.
Le nom de MiVa(|)/:ts nous euseigne qu'il faut Wvq Men.-j(eper-ra et rxow. Ra men x^-
per; c'est souvent en quoi les mots grecs nous sont utiles, c'est lorsqu'ils nous mon-
trent l'ordre dans lequel doivent etre lus les mots egyptiens; ainsi OuVijuap>]g nous in-
dique qu'il faut lire User ma ra. Je n'hesite pas ä conserver la lecture User et non
Usir; le mot | ' V^ •> une rame, est reste en copte ocp fiocep, et W d'Oüo-i provient de
la chüte du <— > . Je crois avoir retrouve le mot "f 1 . dans un autre nom Pauwo-ts
que Goar lit Pavcuo-tj, 1 k__/i ^^ ^ user^ et non User n ra, comme on a lu sou-
vent le nom du roi de la V*^ dynastie.
Examinons pour finir le nom du roi Mena que vous lisez Mini, je suppose parce-
que Manethon transcrit M>fv>55, car pour Herodote il ne nous donne que l'accusatif M^va
et le datif Mt^vi. Je ne reviens pas ä la question de la prononciation de l'i^ en grec.
Cette fois ci votre i final correspoud non ä o mais ä (I qui a du se prononcer i
ici et ailleurs, car toutes les finales en li (1 vous les lisez egalement $i ou ti. II m'est
impossible de ne pas croire que Ton a dit non pas Mini, mais Mena, et je m'appuie
pour cela sur Diodore de Sicile. Quand il ecrivait son histoire, il n'en etait plus
comme du temps d'Herodote; on ne transcrivait plus indistinctement en '/jg tous les
noms etrangers finissant en a; on avait vu apparaitre tous les noms romains en a
auxquels on avait conserve leur physionomie en leur donnant une terminaison as: XvX-
Xag, Kivvag, MepöXac,; on s'etait habitue ä ces finales, si bien que Diodore rencontrant
un nom egyptien, Mena, termine par un a, le transcrit comme un nom latin Mi^vag acc.
«t^lllllll IS
Mrjvav comme ISaaLxa;. Si ü ne s'est pas prononce Mena, impossible de se rendre
AAAAftA 1
compte de la transcription de Diodore. Voilä pour la finale; et quant ä la syllabe
■ I M'B ' II ", .lUUfÜiJL ±
, si la ville que Mena a appelee de son nom "~ I est devenue Mifjupig, en copte
Meqe, pourquoi dans celui du roi serait-ce Min?
En voilä bien long, et je me suis laisse entrainer au-delä des bornes que cette
lettre devait avoir ä l'origine. En resume, je ne crois pas que le Systeme de vocali-
sation que vous adoptez dans vos travaux recents repose sur une saine methode. Je
ne parle pas de l'inconvenient qu'il presente pour les egyptologues ; c'etait un avantage
immense que d' avoir un Systeme de transcription generalement reconnu, et qui permet-
tait de reconstruire ä peu pres, les mots hieroglyphiques. Ce qui me frappe, c'est la
confusion inextricable que les noms egyptiens vont presenter ä ceux qui ne sont pas
des inities. Comment quelqu'un qui n'est pas du metier peut-il savoir que Soqnounri
est le meme roi que M"" de Rouge a appele Rasqenen, que Mini est le roi Menes, et
ainsi de suite. Vous voulez prononcer comme les contemporains de Manethon; fort
bien; ces contemporains etaient ou egyptiens ou grecs, ils parlaient l'une ou l'autre de
ces langues, mais non pas un idiome dans lequel les voyelles grecques ont ete entees
sur les consonnes egyptiennes. Je ne sais pas si jamais j'ecrirai une histoire d'Egypte,
mais s'il m'arrivait d'entreprendre cette täche ardue, je crois que j'imiterais ce qui s'est
a-ig n'est qu'une corruption de MiTct(p^ig Toxj^fxwiTtg , c'est ä dire des deux cartouches de Touth-
mosis III.
1883.] par E. Naville. H
fait pour l'histoire grecque ou romaine. La il y a des noms qui ont pris uue tournure
franfaise, taudis que d'autres out conserve leur aspect primitif; nous disons Virgile,
Quinte Curce, Neron, Claude, et Ennius, Sempronius, Regulus, Fabius. II eu est de meme
en egyptien: il y a certaines transcriptions grecques qui sont devenues monnaie cou-
rante, et qui sont plus coiiformes que l'original aux articulations de notre langue; je
ne vois aucun inconvenient a les employer, et a dire Ramses, Touthmosis, Cheops, Apries,
Äfesphres, du moment que requivalent egyptien est connu. La ou cette transcription
n'existe pas, ou si Ton veut plus d'exactitude, je m'en tiendrais ä la valeur stricte des
lettres, et je dirais Ouahabra, Men-jeper-ra, Usermaj'a, Raneferu, et non Ouahbrt, Men-
khoprire, Ousirmari, Ranofri. Je ne crois pas qu'il soit prudent d'essayer de recon-
stituer une prononciation qui s'appuie sur des faits linguistiques isoles, mais qui ne
tient pas un compte süffisant de Tensemble des causes qui ont ameue les Grecs a
transcrire comme ils Tont fait.
Je pose la plume, car comme vous Tavez fort bien dit, il faudrait ecrire un traite
sur la matiere; vous vous joindrez ä moi, je l'espere, pour prier nos savants collegues
de nous faire part de leurs opinions sur cet important sujet.
Geneve, Decembre 1882.
Die Ceremonie des Lichtanzündens.
Von
Johannes Dümichen.
(Mit 2 Tafeln).
In dem vorangegangenen Hefte dieser Zeitschrift hat unser verehrter College Ad.
Erman die in dem Grabe des Hapiefa in Siut angebrachte grofse Inschrift behandelt, in
der uns die von dem hohen Verstorbenen mit grofser Ängstlichkeit über die nach seinem
Tode an den verschiedenen Gedenktagen zu veranstaltende Todtenfeier abgeschlossenen
Verträge überliefert sind. In diesen Verträgen sind von besonderer Wichtigkeit die von
Hapiefa getroffenen Anordnungen bezüglich der Ceremonie des Lichtanzündens, wie
Erman die Gruppe I <ci jjl .\\ zweifellos richtig überträgt. Auch darin theile ich seine
Ansicht, dafs unter dem für dieses Lichtanzünden bei der Todtenstatue des Hapiefa zu
liefernden, /^^^ ^^ o ^ 1 1 Kamht genannten Gegenstand, wohl der Docht der Lampe
ZU verstehen ist. Das Wort /'^^ ^^ ß ^5- kommt am häufigsten vor in der Bedeu-
tung „sehen, ausschauen" und würde es durchaus im Geiste der ägypt. Sprache sein,
wenn man dasselbe Wort, welches durch das Auge determinirt sehen bedeutete, unter
Beigabe eines andern Bestimmungszeichens auch auf den das Sehen bewirkenden Ge-
genstand, den Docht angewendet hätte. Le Page Renouf hat ja wohl zuerst darauf
aufmerksam gemacht, dafs das betreffende Wort durch die Haarlocke determinirt, unter
12 Die Ceremonie des Lichtanzündens, [I. Heft
der Schreibung ^ ^^^ § V ^ ^ "^^ ^'^^ m>^ 9. Yh ' ^"^ Bezeichnung der beiden
Schläfen und dann ebenso geschrieben, /i^ ^^^ v^ für den an den Schläfen herab-
hängenden Haarzopf ^ gebraucht wird. Im Laboratorium von Edfu (cf. Temp. Insch. I 52
1.3) heifst es von einem der heihgen Oele: jt\^ T ^TT^ <o <cr=>^ <.= Kl • ri^3,s
Tua-Oel in seiner Beschaffenheit, welches man legt auf die Locke ihres Haares". Die
Vergleichung eines Lampendochtes mit einem Zopf scheint mir durchaus nicht unge-
schickt, wozu ich noch bemerken möchte, dafs sich zuweilen das Wort Flamme,
anstatt durch M und N , auch durch jl determinirt findet, offenbar ein Band, ein oben
dünner aiislaufender Zeugstreifen und nicht eine Flamme. Auch erinnere ich mich
deutlich in irgend einem Grabe eine Darstellung gesehen zu haben, in welcher die vier
Todtengenien Amset Hapi Tuamutf und Kehsenvf abgebildet waren, ein jeder in der er-
hobenen Hand das Zeichen li tragend, dasselbe über je ein Kästchen haltend g=^ , wohl
den Behälter darstellend, in welchem das Oel sich befand. Ein langer beigegebener
Text handelte lediglich von dem Anzünden der Flamme, durch welche der Verstor-
bene wieder auflebt und die ihn vor allen Gefahren auf seiner unterirdischen Wande-
rung schützte. Ich weifs ganz bestimmt, dafs ich diesen wichtigen Text auch voll-
ständig kopirt habe, doch die vielen hundert Texte, die ich an den verschiedenen
Denkmälerstätten Aegyptens und des alten Aethiopenreiches im Verlaufe der letzten
zwanzig Jahre auf meinen ägyptischen Reisen kopirt oder im Abdruck genommen habe,
befinden sich gegenwärtig gerade in keiner musterhaften Ordnung und so weifs ich
denn im Augenblick nicht, in welcher von meinen Mappen derselbe verborgen liegen
mag. Ein ganz ähnlicher Zusammenhang scheint mir in den beiden Worten T 1 I f]
jabes „die Bartlocke" und T J ' ^ jlfa^^s „Lampe, Licht" vorzuliegen. Das alles
scheint mir für Erman's Annahme zu sprechen, obgleich es ja auch nicht unmöglich
wäre, dafs der das Lichtanzünden besorgende Priester dabei ein besonders vorge-
schriebenes Kopftuch hätte trageji müssen, wie Maspero geneigt ist anzunehmen, doch
schwer würde bei dieser Annahme zu erklären sein die eine Stelle in Vertrag V, wo es
doch deutlich heifst:
„Vertrag, abgeschlossen von dem Oberpropheten Hapiefa wegen der Kemht^ man
zündet an die Flamme damit dem Gotte."
Die vertragsmäfsig übernommene Verpflichtung einen oder mehrere Dochte zu lie-
fern, besagt also wohl, dafs die betreffende Person mit der der Vertrag abgeschlossen,
für die Beleuchtung an den vorgeschriebenen Todtenfesttagen Sorge zu tragen habe.
Was es nun mit diesem in den Grabräumen an verschiedenen Festtagen vorschrifts-
mäfsig zu veranstaltenden Lichtanzünden, für welches der Gegenstand Kemht zu
liefern war, für ein Bewenden hatte, darüber giebt eine Thürinschrift in einem der
vielen Räume des Petamenapgrabes einigen Aufschlufs. Ich habe es fertig gebracht,
in dem wegen seiner Pestluft so berüchtigten Petamenapgrabe mehrere Monate täglich
etwa acht Stunden mit dem Kopiren seiner Inschriften zu verbringen. Die ersten Tage
mufste ich die Arbeit fortwährend unterbrechen, da die entsetzliche Luft mich in den
Zustand eines an der Seekrankheit Leidenden versetzte, schliefslich aber gelang es
mir den Ekel zu überwinden und mich an jene scheufsliche Luft zu gewöhnen. —
Ich empfehle meinen verehrten Collegen für ähnliche Arbeiten eine von mir für das
Bet7r/</r z/tr Zr/y,sT/ir /lü- Jrry. .ipr. /f9S3.
Tafl
£c/7^fae z/fr Zef/^ir/n: /ff7'.fr<y.-ipj: /(9S3.
Tf/fir.
Schacht von Kavis .
I
Durchschnitt des Schachtes
mit Kammer vonJX aiiS.
Schacht von ZiturnerXiraus .
iDunlcle KamTUferJOC
ohne Inschriften.
Durchschnitt votv-XVH nachXJC.
^chachtvon Zimn\er XK'aus.
^ lie Sarkophaghalle k
DvirchscKnitt von Xa und XXD
üilUiiHliiiiiiiiiliuiUiUldUniiiullilliiiiiiiiiiw^^^^ „^"^
Massiver Kern in Gestalt eines Riesensarkophages
unter welchem Halle N^XOI liegt.
Durchschnitt vonHE^aus nach der Gerichtshalle IX
TE DES PETAMENAPGRABES.
H 1 1 1 1 1 1-
^ '»5 SOMeter
H i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i
1883.] von J. Dümichen. 13
Petamenapgrab erfundene Vorrichtung. Frische Orangenschalen in Form eines Futterals
an der Nase befestigt, durch einen Draht oder Faden hinter den Ohren zusammenge-
bunden. Alle halbe Stunden die Orangenschalen durch frische ersetzt, da hat man
immer den angenehmen erquickenden Duft, der entschieden die ringsum herrschende
Pestluft weniger bemerkbar macht. — Ein anderer Übelstand in dem Petamenapgrabe
sind die Milliarden von Fledermäusen, die dort ihre Wohnstätte aufgeschlagen haben
und mit denen man beim Arbeiten in seinen Räumen unausgesetzt zu kämpfen hat.
Ich versuchte zuerst durch angezündetes Holz dieselben in dem Räume, in dem ich
zu arbeiten beabsichtigte, auszuräuchern, das ging auch, der Rauch blieb aber nun,
da keine Ventilation nach aufsen vorhanden, in dem Räume; das beste also w^ar je-
desmal in dem betreflfenden Räume durch die Araber ein paar tausend von den lästigen
Bewohnern des Petamenapgrabes, das wohl mit Recht den Namen „Fledermausschlofs"
fährt, todtschlagen zu lassen; selbstverständlich waren am andern Tage wieder ebenso-
viel vorhanden, also dann wieder einfach vor der Arbeit ein Viertelstündchen auf Tod-
schlagen von Fledermäusen zu verwenden. Für das Verständnifs der durch das Todten-
buch und andere füneräre Texte uns überlieferten Beschreibung der höchst komplicir-
ten oft recht wunderlichen Grabceremonien der alten Aegypter, da sind von ganz un-
schätzbarem Werthe die zumeist durch Beiscabe von bildlichen Darstellungen herrlich-
ster Ausführung erläuterten Inschriften, mit denen sämmtliche Wandflächen der vielen
in mehreren Stockwerken übereinander aus dem Felsen gehöhlten Räume dieses gröfs-
ten aller altägypt. Gräber geschmückt sind. Es war die höchste Zeit die lehrreichen
Darstellungen und Inschriften dieses Grabes durch Kopiren für die Wissenschaft zu
retten. Ein grofser Theil derselben, namentlich in den vorderen Sälen war leider, als
ich mich an die Arbeit des Kopirens machte, bereits vernichtet durch das vom Plün-
dern der Thebanischen Nekropolis sich seit Decennien nährende Gesindel von Schej-
abd-el-Qurna. Die riesigen Wandflächen z. B. in dem vordersten Pfeilersaal (16 M. 25
auf den beiden Langseiten), sind so zerhackt durch Herausschlagen einzelner Figuren,
die dann an die Theben besuchenden Fremden von den Qurnabe wohnern verkauft wor-
den, dafs nur noch einige Zeilen hier und da von den diese beiden Wände bedecken-
den Texten erhalten sind. Das Gefährlichste aber ist", dafs sämmtliche acht Pfeüer
rechts und links in diesem Saale nach und nach herausgeschlagen worden, so dafs
die nun keine Stütze mehr habende Decke einzustürzen droht, was dann einen so
riesigen Einsturz geben wird, dafs es schwer halten dürfte, diesen Trümmerhaufen ein-
gestürzter Felsblöcke wieder hinwegzuräumen oder durch denselben sich einen Einarano:
zu bahnen zu den dahinter liegenden Felsenräumen. Wer von unsern Colleo^en dann
gerade, wenn dieser Fall des Einsturzes der Decke des vordersten Saales einmal ein-
treten wird, sich in den untern Räumen befinden sollte, der könnte dann nur gleich
sich in den hinter der dritten Treppenhalle gelegenen Gerichtssaal des Osiris begeben,
um dort sein Sündeubekenntnifs vor dem Herrn der Unterwelt abzulegen und nach-
her seine Wanderung in dem Gefilde von Alu anzutreten. Ein höchst ehrenvoller Le-
bensabschlufs zwar für einen Aegyptologen, indessen bin ich doch froh, dafs während
meines dreimonatlichen Aufenthaltes in den Räumen des Petamenapgrabes sich dieses
täghch drohende Ereignifs des Deckeneinsturzes im vordersten Saale nicht ereignet hat.
Ob ich jemals dazu kommen werde die auf Kosten meiner Gesundheit und in oft-
mals recht gefährlicher Situation gemachte reiche Inschriftensammlung des Petamenap-
14 Die Ceremonie des Liclitanzündens, [I. Heft
grabes zu veröffentlichen, ich weifs es nicht, jedenfalls aber werden, sollte es einmal
dazu kommen, noch Jahre bis dahin vergehen. Ich veröffentliche defshalb heute den
auf das in der Siutinschrift erwähnte Lichtanzünden Bezug habenden Text des Pe-
tamenapgrabes (s. Taf. I). Zur Orientirung über den Platz, an welchem die betref-
fende Inschrift angebracht ist, gebe ich auf Taf. II, nach Nummern bezeichnet, die
Aufeinanderfolge der obern und unteren Räume; die des Souterrain I, in welches man
sich durch den Schacht im Zimmer XII hinabläfst, sind durch rothe und die Räume,
deren letzter der Sarkophagraum, in die man durch den Schacht vom ersten Souterrain aus
und zwar in Zimmer XIX sich hinabläfst, durch violette Farbe bezeichnet. An der
schmalen Vorderwand von Zimmer XII, über und zu beiden Seiten der Thür, durch welche
man von Zimmer V aus nach XII eintritt, daselbst befindet sich die betreffende In-
schrift vom Lichtanzünden. An der hinteren Ecke in diesem Zimmer XII ist am
Fufsboden der Schacht angebracht, durch welchen man in die nach der Bestattung
jedenfalls unzugänglich gewesenen Räume XVII, XVIII, XIX und XX im Souterrain I
gelangt, und wiederum in dem hintersten dieser Räume des Souterrain I ist in No. XIX
am Fufsboden der Schacht ausgehöhlt, welcher in die beiden Räume XXI und XXII
des untersten Souterrain hinabführt. Hier ist an der Rückwand von XXI, etwa auf |-
der Wandhöhe, unter der Decke der Eingang zu der gewölbten Halle XXII angebracht,
in welcher der heute verschwundene Sarkophag ehedem seinen Platz hatte. Dieser
Raum hat sieben Nischen auf jeder Seite, die eine besondere Bedeutung und Verwen-
dung haben mufsten, wie in ähnlicher Weise in der ersten oberen Treppenhalle No. VI
sieben solcher Nischen angebracht sind. Dafs nach erfolgter Bestattung nur die obern
Räume des Grabes für die Todtenpriester und Angehörigen des Verstorbenen zugäng-
lich gewesen, ergeben die Inschriften und ebenso der Umstand, dafs in die Räume
XVII — XX des Souterrain I, wie nach XXI und XXII des untersten Souterrain, nicht
wie oben nach dem hinten liegenden Gerichtssaal No. IX bequeme Treppen hinabfüh-
ren, sondern nur tief gehende Schachte ausgehöhlt sind, die an ihren oberen Enden
im Fufsboden der Zimmer XII und XXI, nachdem die Beisetzung stattgefunden, durch
einpassende Platten sorgfältig verschlossen wurden.
Die an den vorgeschriebenen Festen vor der Statue des Verstorbenen auszufüh-
rende Ceremonie des Lichtanzündens I ^ )j| . .\l oder wie sie im Petamenapgrabe
genannt wird: 1 |J| „Lichtmachen" sollte wohl symbolisch das Wiedererwachen
der Lebensflamme in dem Verstorbenen zum Ausdruck bringen. Was man mit dem
unten im Sarkophag Ruhenden vorgehend sich dachte, wurde oben vor der den Ver-
storbenen repräsentireuden Statue vorgenommen, deshalb wurde passend grade dasje-
nige obere Zimmer, von welchem aus der Schacht in die unteren Räume führt, in
deren letzterem der Sarkophag seinen Platz hatte, für dieses Flammenanzünden bestimmt.
„Die Flamme für Deinen Ka, o Osiris Chejitament, die Flamme für Deinen Ka, o Obercherheb
Petamenap ", beginnt die die Ceremonie des Lichtanzündens behandelnde Inschrift und
weiter heifst es dann in ihr: „Es kommt das Auge dieses des Horus (offenbar hier
eine Bezeichnung für die Flamme), es erscheint die erhabene vor Dir, schützend ist sie
(die Flamme) in Deinem Innern und glänzend an Deinem Haupte. — Sie wählt aus
ihren Schutz für Dich, sie macht niederfallen Dir Deine Feinde alle, es sind Deine
Feinde gefallen Dir. Es ist die Flamme im Schützen Dich, sie wählt aus ihren Schutz
1883.] von J. Dümichen. 15
fiir Dich'*. Ebenso ist auch in den vertikalen Zeilen zu beiden Seiten v^iederholt von
der magischen Kraft dieser in dem Verstorbenen neu auflebenden, ihn vor allen Ge-
fahren schützenden Flamme die Rede. „Mächtig ist der Horus" heifst es L. 6 „der da
vertheidigte den Vater in eigener Person, o handelt (bezieht sich auf die vier Todten-
genien Amset Hapi Tuamutf und Kebsenuf von denen als vier Flammen dem Petamenap
zuführend im Vorhergehenden die Rede ist) „ebenso an eurem Vater, rüstet aus für
ihn die Flamme des Osiris. Das Horusauge (die Flamme) ist im Schützen Dich, es
wählt aus seinen Schutz für Dich, es fällt Dir die Feinde alle, es sind die Feinde ge-
fallen Dir. O Osiris, dargebracht werden Dir die Opferbrode" vind L. 11: „Auf ihren
Händen ein Leuchten gleich der Herrlichkeit des Tages. Es bewirkt, dafs mächtig ist
die Seele (des Petamenap) unter den Gestirnen, den Achomsek. Wenn man zurüstet
ihm diese Flamme, dann wird er nicht untergehen ewiglich, es wird sein Geist leben
immerdar. Es macht gedeihen diese Flamme diesen Seligen gleichwie den Osiris-Chen-
tatnent, so dafs er schaut die Götter, die Seligen und die Todten. Sein Zustand ist
der des Chentament, so wie er sein soll." Und in Bezug auf die vorn an Zimmer XH
anstofsende erste Treppenhalle No. VI, in welche man von dem Uj ^a- Zimmer
No. V aus eintritt, und woselbst die sieben UU Ari als sieben Nischen ange-
bracht sind, mit den zugehörigen Texten aus Todtenbuch Kapitel 147, da ist von
Wichtigkeit für das Verständnifs dieser Treppenhalle die Stelle des Textes 1. 13 — 17,
wo es heifst: „Wenn ausgeführt worden ihm das Kapitel von diesen Flammen, eine
jede lasse man dann umkreisen seine Statue in einer jeden Nische von den sieben
Nischen. Geprüft von dem Osiris, ist er der Gottheit gleich, er ist mächtig unter den
Göttern immer und ewiglich, er tritt ein durch die Pforte, nicht wird er zurückge-
wiesen."
Die XXn. manethonische Dynastie.
Von
Ludwig Stern.
In einem Aufsatze, der im vorigen Sommer in der Allgemeinen Zeitung erschienen
ist, habe ich einige neue und, wie ich hoffe, der Beachtung nicht unwürdige Bemer-
kungen über die Geschichte der xxii. manethonischen Dynastie der ägyptischen Könige
veröffentlicht. Der Wunsch, die darin aufgestellten Sätze durch die den Fachgenossen
gebührenden Beweise zu bekräftigen, diene mir zur Entschuldigung, wenn ich das dort
Gesagte hier in gedrängter Form zum Theil wiederhole.
1. Die Herstellung der Dynastie, welche wir der von Lepsius 1856 herausgege-
benen Abhandlung „über die xxii. ägyptische Königsdynastie" verdanken, ist kaum der
Verbesserung fähig, da die von ihm ermittelte Reihenfolge der Könige jede Prüfung zu
bestehen scheint.
] 6 Die XXII. manethonische Dynastie, [I. Heft
1. Rä-hz-j(pr Sqsqnq I. 6. Rä-hz-xpr Tkryfll.
2. Rä-s^m-j[pr Uqsqrkn I. 7. Rä-us-mä ßqsqnq III.
3. — T'kruf I. 8. Rä-us-mä Pemäi
4. Rä-us-mä TJqsqrkn IL 9. Rä-äq-ipr Sqsqnq IV.
5. Rä-s^m-^pr Sqsqnq IL
Dafs die Dynastie der Bubastiten 9 Herrscher umfafst, ist Manethos Angabe; des-
gleichen, dafs 1. Sesonchis, 2. Osorchön und 6. Takelöthis heifsen. Die beiden ersten
sind durch ihre thebaischen Bauten wohl bekannt. Die von Lepsius p. 267 erklärte
Apisstele des Priesters Hr-psn liefert weiter zwei Nachfolger, Takelöthis I. und Osor-
chön II., die man als 3. und 4. zu bezeichnen berechtigt ist, falls man nicht den
Sohn Osorchons I., den Oberpriester des Ammon Ämn-mr Sqsqnq (Leps. Auswahl,
Taf. XV.), der die bekannte Statue des Nils im Britischen Museum gestiftet hat, vor
oder nach Takelöthis I. als König Sesonchis IL einschalten will. Dafür spricht nicht
so sehr der Umstand, dafs ihm auf dem erwähnten Denkmal das königliche Namens-
schild gegeben wird (Prinzen haben es oft genug), als dafs er wie die übrigen Herr-
scher des Hauses den königlichen Beinamen Amn-mi^ (M*.iÄ.MOTrn) führt, der ihm wäh-
rend der Regierung seines Vaters oder seines Bruders als „erstem Herrn des Landes,
der allen Streitkräften Aegyptens vorsteht", d. h. als Prinz -Regent, aus irgend einem
Grunde zukam. Wo der Platz Sesonchis IL in der Dynastie nun auch sei, so darf
man ihn nicht für den Sohn Osorchons IL halten, der zwar Sqsqnq heifst, aber Ober-
priester von Memphis war und von späten Enkeln nur als solcher bezeichnet wird,
was befremdlich wäre, falls er den Thron bestiegen hätte. Das Thronschild dieses
Königs, welches uns nur durch die Inschrift eines Scarabaeus (Lepsius p. 274) erhal-
ten ist, lautet q W m ; da aber die Dynastie in der Wahl ihrer amtlichen Namen sich
so erfindungsarm erweist, dafs darin zwei Rä-hz-jpr und drei Rä-us-mä vorkommen,
so neige ich mich der Annahme zu, dafs dieses Schild q ^ m Rä-sj(m-j(pr zu lesen
ist und A'on dem Osorchons I. nicht abweicht — um so mehr, da auch sj(m ein Name
des Sistrums ist (vergl. Brugsch, Wb. 7, 1108). Takelöthis L, der vermuthlich ein
wenig bedeutender König war, ist uns aus der Stele des Hr-psn bekannt geworden,
möglicherweise auch als Grofsvater eines Namaruth aus der Inschrift einer Holzstele
in Turin und Rom; beide Male wird er aber ohne sein Thronschild genannt, das uns
auch von anderer Seite nicht überliefert ist. Die genaueste Untersuchung hat mich
nämlich nicht überzeugen können, dafs die ihm nach der fast verwischten Aufschrift
eines Lederstreifen in Berlin (No. 6965)^) zugetheilten Schilder (©/j li'^^~"'1?f J ^^^
nj^^JoJ^^ I :>== j ihm auch wirklich zukommen. Ich meine, dafs diese Schilder
vielmehr (g^§^?J|T] ""^ QM??!^^] ^'^ ^^^^^ ^i"^' "°^ ^^^^^ Unter-
stützung bei Mariette (Karnak p. 10), der sie uns fast genau so, mit dem Zusätze 17,
^) Dieser Lederstx-eifen wurde mit einem gleichen (No. 6965), den Namen Bä-sy-m-Ypr
tragenden von Passalaqua auf der Brust einer Mumie gefunden. Wollte und könnte man daraus
schliefsen, dafs der in Rede stehende Takelöthis nach Osorchön I. regiert hätte, so würde man
zu der weitern Annahme genöthigt, dafs der Grofsvater der Königin Karmämä, der in Kar-
nak (LD. III. 256, a; Ros. MR. 149, 3) den Beinamen ^^ hat, nicht Osorchön IL, sondern Osor-
chön I. wäre; der Gemahl der Karmämä würde dann Takelöthis I. sein.
1883.] von L. Stern. 17
als die thebaischen Namensschilder Takelothis IL, des Gemahls der Mr-mut Kqrmämä,
der Enkelin Osorchons II. , kennen lehrt. Das Zeichen i — - im Namen Tkrt oder
T'kruf ist eine Variante für (1 , welches seinerseits alle Vocale und hier das u oder w
vertritt; die Schreibung -^i^n )i [1 findet sich seltener, ebenso ist ^ und ^ ^ <::r:>
ungewöhnlich (Rev. archeol. 1863. II. 11). Die letzten drei Dynasten sind durch einen
aus den Apisstelen gewonnenen Stammbaum unverrückbar an ihre Stelle gesetzt.
2. Die 9 Herrscher der xxii. Dynastie haben nach Manetho 120 Jahre regiert —
oder 116, wenn man seinen Posten mehr vertrauen will als seinen Summen. Die Glaub-
würdigkeit beider Zahlen ist aber von vorn herein erschüttert, da die Inschriften als
Summe der höchsten Daten der einzelnen Könige (Sesonchis I. 21, Osorchon II. 23,
Takelothis II. 15, Sesonchis III. 52, Pemai 2, Sesonchis IV. 37) schon 150 Jahre erge-
ben, wobei Osorchon I., Takelothis I. und Sesonchis II. noch gar nicht in Betracht
kommen. Für jene 120 oder 116 haben daher Bunsen vmd Goodwin (ÄZ. 1868 p. 28)
150, Lepsius 176 und Lauth (Chronol. p. 204) sogar 196 Jahre schreiben wollen. Und
das Letzte wäre das Allergeringste, was ims genügen könnte: denn die eingangs er-
wähnte Stele des Hr-psn ergiebt, dafs dieser im 37. Jahre des letzten Königs der"
Dynastie lebende Priester im neunten Gliede von dem ersten Sesonchis abstammte. '^
Da die Dynastie somit 10 Menschenalter umfafst, so wollte Lieblein (Eevue archeol.
1868. IL p. 273 und recherches p. 138) ihre Dauer auf 300 Jahre bemessen. Aber
30 Jahre für die Generation scheint zu hoch gegriffen; dürften wir nach der Analogie
der ältesten europäischen Dynastieen rechnen, so würden wir für jene genealogische
Folge kaum mehr als 250 Jahre bedürfen; im neuen und alten Orient scheinen aber
wenig über 200 Jahre auszureichen. Ich kann mich nicht entschliefsen die Zahlen Ma-
nethos zu corrigieren; das Werk dieses Ordners der ägyptischen Geschichte ist ims
leider zu fragmentarisch und verderbt überliefert, als dafs es gelingen könnte, das Sy-
stem desselben im Einzelnen, seine Rechnungsweise imd dergl. noch wieder zu erken-
nen. Dafs es in der langen Dauer des Pharaonenreiches Zeiten gegeben hat, in denen
Nebendynastieen bestanden haben, in denen Herrscher verschiedener Häuser und selbst
verschiedenen Stammes neben und durch einander regiert haben, scheint vmleugbar;
aber für die manethonische Chronologie läfst sich diese Annahme mit einiger Sicher-
heit nicht verwerthen. Vielmehr meine ich, dafs der dürftige Auszug des alten Ge-
schichtswerkes dergleichen in seinen Zahlen bereits in Berechnung gebracht hat. Wie
wollte man sonst, um nur ein Beispiel anzuführen, die 43 Jahre verstehen, die es den
16 Königen der xi. Dynastie verleiht? wenn die Herrschaft derselben nicht zum gröfs-
tenTheile mit in die der Heracleopoliten eingerechnet wäre? kommen doch höchste Daten
wie 50, 46 und 8 darin vor. So finde ich denn auch die Chronologie der xxii. Dy-
nastie haltbar, falls wir ihre 120 Jahre mit den 89 Jahren der xxiii. Dynastie, auf
welche die 6 des Bocchoris folgen, zusammenziehen. Und das empfängt durch den
Umstand Bestätigung, dafs der Apissarcophag aus dem 6. Jahre des Bocchoris in dem-
selben Gemache beigesetzt war, in welchem der aus dem 37. Jahre Sesonchis IV. stand.
Bleibt uns also nach Manethos Rechnung Sesonchis I. auf 930 v. Chr. , so Bocchoris
auf 721 und Sabakon auf 715.
3. Was die xxii. Dynastie in einem mehr als 200 jährigen Zeiträume gewirkt und
geschaffen hat, ist nicht eben bedeutend. Ein wie gewaltiger Feldherr auch Seson-
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 3
28 Die XXII. manethonische Dynastie, [I. Heft
chis I. war, der mit einem aus Aegypten, Libyen, Trogodytice und Aethiopien ge-
sammelten Heere Rehabeam von Juda besiegte, sein Sohn Osorchon I., falls er der
Zerach der Heiligen Schrift ist (2 Parall. 14, 8 ff.), scheiterte schon gegen Assa von
Juda, und keiner der übrigen Könige der Dynastie hat sich, so viel wir wissen, in
o-lücklichen Kriegen bewährt. Auch in den Werken des Friedens überragt Sesonchis I.
die Nachfolger; er scheint jener Sa'auxts zu sein, den Diodor, irrthümlich wie ich glaube,
als 2, Gesetzgeber der Aegypter nennt, und vielleicht auch, wenn man den Abfall des
Anlauts hier annehmen darf, derselbe wie "AavxLc,, der nach Herodot die östlichen Pro-
pyläen des Tempels des Hephaestos errichtete und der nun nicht länger der Spsskaf
der V. Dynastie sein kann — anderer Sagen, die sich an diese beiden Namen knüpfen,
hier zu geschweigen. Dafs Sesonchis I. die Bubastitenhalle in Karnak gebaut hat, ist
allgemein bekannt, weniger, dafs er auch einen Tempel des Phtha in Memphis anlegte —
^"^ n '^ ""^^ 1^ { (Champ. not. 2, 143). Auch unter den Trümmern des von Ram-
ses HI. in Tell-el-yehüdi gegründeten Tempels scheint sein Name gefunden worden zu
sein (ÄZ. 1872 p. 122); es geht nämlich aus der Mittheilung Birchs hierüber nicht her-
vor, ob mit dem dort vorkommenden Sasanq der Palastname | !|| deutlich oder nur
vermuthungsweise verbunden ist; im letztern Falle würde ich diesen König für Seson-
chis I. halten. Von den übrigen Bubastiten sind nur geringe Denkmäler erhalten ge-
blieben, sei es dafs ihr Geist auf grofsartige Bauten nicht gerichtet war, sei es dafs
ihre Regierungen zu unruhige waren. Eine Inschrift in Karnak (LD. HI. 256, a) aus der
Regierung Takelothis H. und aus dem Pontificate seines Sohnes Osorchon scheint
wichtige Aufschlüsse über die politischen Verhältnisse jener Zeit enthalten zu haben;
aber sie ist unheilbar zerstört. Nur in einer Stelle haben die ersten Vertreter unserer
Wissenschaft eine Andeutung über eine grofse Landes calamität, die von Himmelser-
scheinungen begleitet war, zu erkennen vermocht (ÄZ. 1868 p. 25, p. 29, p. 49). An
äma pt äkä nsn äa ( ^"^^ für '""''^ ? ] JP^' m ta pn „nicht Kennen des Himmels und des
Mondes oder des Mondhimmels, grofses Grauen war in diesem Lande", heifst es in
dieser Inschrift des Oberpriesters Osorchon. Das war im 15. Jahre \\
«V . ö n cq O /f ^^ . , "^~~^ ^ /wwv\ 1 ^ ^~ >-
_^ K^ M) 1 I 1 j „unter der Majestät seines würdigen Herrn Vaters, des göttlichen
Fürsten von Theben", d. h. unter Takelothis II., dem der Beiname 1 [ T? wie ich ge-
zeigt habe, allein gebührt.
4. Die bubastidische Dynastie scheint für die Befestigung ihrer Macht eifrig be-
müht gewesen zu sein. Wie Osorchon I. durch seine Vermählung mit der Erbtoch-
ter des letzten Königs der xxi. Dynastie i) seine Anwartschaft auf den Thron sei-
nes Vaters verstärkte, so wurde es auch Brauch, die wichtigsten Ämter im Reiche,
namentlich die militärischen, Prinzen des königlichen Hauses vorzubehalten. Auch die
Pflege der Culte lag ganz in den Händen der Dynastie; die Oberpriester des Phtha in
Memphis und die des Ammon in Theben wurden in der Regel aus der königlichen
FamiHe gewählt. Die erstem, T I ^.^ G 2 genannt, gehören zwar in den ersten Zei-
ten der Dynastie einem Geschlechte an, welches mit dem königlichen näher nicht ver-
') Ihren Namen Rä-kq-mät für denselben wie Kqrämät oder Kqrmämat zu halten, scheint
ibir nicht zulässig. Auch halte ich nicht sie, sondern die Tochter Psusennes I. Rä-mä-kq für die
1
(LD. III. 248, ^r. 250, &), deren Sarg man in Deir-el-bahri gefunden hat.
1883.] von L. Stern. 19
wandt zu sein scheint, obwohl die Namen Sasaqn, Uasarkn, T'krut in ihm üblich
sind (Lieblein, dict. 1027; ÄZ. 1878 p. 39); aber seit Osorchon IL scheint die hohe
priesterliche Würde ganz bei der Dynastie gewesen zu sein; wenigstens werden sein
Sohn Sgsanq, dessen Sohn T'kriif und des letztern drei Enkel Pf-tu-hast^ T'krut und
Hr-sa-äst als Sempriester des Phtha genannt (Lieblein, dict. 1011 — 13). In Oberägypten
hatte der Oberpriester des thebaischen Ammon oder Min | y if flcr^ oder ^^ in
noch wichtigerer Stellung das Ansehen des Königshauses zu wahren. Die Prinzen,
welche dieses Amt verwalteten, sind Awput unter Sesonchis L, Scisqnq unter Osor-
chon L, Namarut' unter Osorchon II. und Uasar-kn unter Takelothis II. Auch unter
Sesonchis III. bekleidete ein Prinz diese Würde, wie aus einer sogleich zu erwähnen-
den Stele hervorgeht. Daneben werden nur zwei Pallades (fuat) des Ammon erwähnt,
die Prinzessin Mkt-n-us^t (LD. III. 256, d) und Kqrmämä, die Gemahlin Takelothis IL
5. Die j^inzen des Hauses Sesonchis nehmen mitunter einen Titel an, der gegen
das Ende der xxi. Dynastie aufgekommen zu sein scheint. In Deir-el-bahri ist der
Sarg eines Prinzen Zt-pth-äuf-änj gefunden, der bald als I <=. und bald als
1 (T) bezeichnet wird, d. h. „königlicher Sohn des Landesherrn" oder „des Sonnen-
geborenen" (Maspero, V. Oricatalisten-Congrefs III. 21). Unter Sesonchis I. lebt ein
mr-mnf haut Zt-hr-äfänx^ der ebenfalls I e/ (ti 1 ^^eifst (Mariette, mon. div. 63, a).
Einen andern Sq-n-ramssu,, den Obersten Nqmqruf, nennt ein Denkmal in Miramar (Rei-
nisch, Taf. xxxi.); er ist vielleicht jener Nqmqruf der Enkel des TO A ^ ur-äa mä-
tä(?) Pari'rsns. dessen Titel I '^^'^^ [j] I (doch wohl so geschrieben") ^ .^ i Bs ntunpi
^^ • ' Tio 1-^^^ _ *= ^ c^j\m IUI
MTK^MicmpH iioirpo n^oTiT nniMd.Toi THpoT lautet (Lepsius,Kb.784 — 5). Unser Museum be-
sitzt seit 1875 eine leider unvollständige hieratische Opferstele (No. 7344) aus dem 28. Jahre
Sesonchis ra., ^f felffliaM^I?! ] oder „ ^ f MMT I ? Cl Ttl° I
I I m , auf welcher dieser König in Begleitung des -t^ ^^ <r-'=-^ 1 o ^ W opfernd
dargestellt wird. In der Inschrift wird nun der prinzliche Oberpriester des Ammon
schlechthin ] y [1 ;;:^~^ 1 11 1 1 '^= ''^ fli ' ' ^ Jf genannt , ohne dafs sein
I A A^A'^A^ l O IT AAAAAA 1 I I T AAAAAA _Z3r © I III I I ^
Name hinzugefügt wäre. Aus allem können wir also soviel mit Bestimmtheit schlie-
fsen, dafs m] ' 1 r^ioyvriroc, in dieser Zeit einfach ein Ehrenname des Königs war.'^
Brugsch's Annahme, dafs die als sq-n-rämssu bezeichneten Nachkommen der Raraessi-
den seien (ÄZ. 1875 p. 160ff.), hat keinen Grund. Vorbereitet war die Sitte dieser Benen-
nung allerdings schon in der xx. Dynastie, indem bekanntlich alle Söhne Ramses III. den
Vornamen Rämss haben (LD. III. 214). Und noch früher hatten sich König Siphthas
sowohl wie sein Major domus Bai diesen Namen beigelegt.
6. Die Familie der Bubastiten bietet uns häufigst die Namen Sqsqnq oder Sqsqq,
Uqsqrkn, T'krut und Nqmqrut^), welche vor der Zeit der xx. Dynastie in Aegypten
unbekannt waren; ihr fremdländischer Klang wurde längst empfunden und hat die
1) Die verschiedenen Schreibweisen der Namen nöthigen zu diesen Aussprachen. Darüber
dafs J^T^T sa und X] ua lauten, kann wohl ebenso wenig Zweifel obwalten wie über den
Werth von ^ ma oder T ^a. In einer hieratischen Inschrift, welche ChampoUion (not. 2,
242) aus dem Tempel des Chons mittheilt, wird der Name Osorchons IL ausdrücklich 4» / *^
Ü^ (J Uasqrkn geschrieben.
3*
20 Die XXII. manetbonische Dynastie, [I. Heft
meisten an Sargon, Tiglath-pilesar und Nimrod denken lassen. Birch, Mariette, Lep-
sius haben daher die Dynastie für eine semitischen Ursprungs gehalten; Maspero nennt
sie eine syrische, und Brugsch hat die Idee am weitesten verfolgt, indem er das Haus
,CL aaaaaa "\
Sesonchis für ein assyrisches und seine Ahnen, welehe den Titel nv ^=^ ft tiiO^ Ser en
mät führten, für „Grofskönige von Assyrien" erklärte^). Bedenken sind hiergegen laut
\ geworden, aber ein triftiger Gegenbeweis ist nicht erbracht. Und doch giebt es einen
solchen. Der Begründer der Dynastie war, wie die Stammtafel des mehrerwähnten
\yjHr-psn lehrt, der Sohn eines Namaruf, des Sohnes Sasqnq, des Sohnes Pafut, des Sohnes
\ Nb?isä, des Sohnes Mauasn; jeder dieser Vorfahren wird als | ^ f^ ö ^^^''""* ur-äq.
„göttlicher Vater, Grofsfürst" bezeichnet. Der Letztgenannte war der Sohn des Ahn-
herrn des ganzen Geschlechts, des Ij | ^^ J^^^^~^^^ "^'^^ Bmuuaua, der
also etwa um 1100 v. Chr. gelebt hat. Er war noch nicht „göttlicher Vater und Grofs-
fürst", sondern wird nur als T'kn bezeichnet. J^7^?^, dessen Femininum ftofffff''^ auf
einem Sarcophage in Wien als Frauenname vorkommt, ist hier ein Appellativum, näm-
lich ohne Zweifel der Völkername, der, wie bekannt, bald i x ^'^ I i und bald 'rffr'
'^^^^ I , selten aber auch Ä ^^ ' Thä geschrieben wird. Das Volk der Thehenen
tritt mächtiger zuerst unter Sethos I. gegen Aegypten auf; dieser König sowohl wie sein
Sohn Ramses IL bestanden siegreiche Kämpfe gegen dasselbe, wie die Darstellungen
in Karnak (Rosell. MR. 54 — 6; Champ. not. 2, 98 ff.) für jenen, die in Beit-el-walli
(Ros. MR. 6Q) und in Ibsambul (ib. 83; LD. III. 176, cd) für diesen bezeugen. Die
Abbildungen der Fremdlinge sind sehr characteristisch : darnach tragen sie ein langes,
vorn geöffnetes Gewand aus buntem Stoff (in einem Falle ist es mit der Blume des
Südlandes W^ verziert), dafs die Arme frei läfst und über der linken Schulter durch
ein breites Band und um die Taille durch Schnüre zusammengehalten wird, und eine
Haartracht von vielfach verknoteten Flechten mit einem starken Zopfe an der rechten
Seite. Das ist der Typus, welcher auch die Tmhu in jenen berühmten Darstellungen
der vier im ägyptischen Reiche wohnenden Volksstämme in Bibän-el-mulük von den
Aegypteru, Negern und Asiaten unterscheidet; das ist derselbe Typus, welchen die von
Menephthes und Ramses III. bekämpften Mäsauqsa und Rhu zeigen ; die erstem wären
nach Brugsch die von Herodot erwähnten Maxyen, welche nach diesem Gewährsmanne
gleichfalls das Haar auf der rechten Seite wachsen lassen und den Körper mit Röthel
bemalen. Heute zweifelt wohl niemand mehr, dafs unter diesen verschiedenen Namen
libysche Völkerschaften zu verstehen sind 2). Die Wohnsitze der einzelnen abzugrän-
^) „A chaldaean origin has long been recognized for tbe xxii. bubastite dynastie", sagt
der Assyriologe Haigh (ÄZ. 1877 p. 38). Die Möglichkeit, dafs Thn „Libyer" bezeichne, hat
schon Krall (das manetbonische Geschichtswerk p. 74) angedeutet.
2) Die Sariana, T'ursa und die übrigen Seevölker, die man mehrfach für Libyer gehal-
ten hat, sind von denselben nach Typus und Tracht sehr verschieden. Sie werden in Medinet-
Habu neben die Chittiter und Amoriter gestellt, während die Mäsauqsa und Ebu unter den
Kuschiten und andern africanischen Völkern stehen. (LD. III. 208, a. J; Rosell. MR. 142 — 3).
Darnach wären jene zweifelhaften Völker eher in Asien oder allenfalls in Europa zu suchen.
Licht in diese dunkle Frage kann nur die Archäologie bringen. Inghirami, monumenti etruschi III.
tav. 20, giebt die Abbildung einer getriebenen Silberschale 'de' primi secoli di Roma' (p. 288),
auf der unter andern Krieger mit gehörntem Helm und rundem Schild, den Sartana ähnlich,
1883.] von L. Stern. 21
zen ist schwer, wo nicht zur Zeit unmöglich: mir scheint, der Ausdruck T'mku be-
zeichne die libyschen Bewohner des westlichen Deltas, T'hnu die Libyägyptier, aber
auch überhaupt die Bewohner der libyschen Wüste, namentlich die an der oberägypti-
schen Grenze; die Mänauasa möchte ich mit Chabas in der Marmarica und die Rbu^
die die Griechen mit dem libyschen Namen bekannt gemacht haben, in Cyrene suchen.
Sind alle diese aber Libyer, so ist auch die xxii. Dynastie nicht semitischen, nicht
syrischen oder assyrischen Ursprungs, sondern sie ist eine libysche.
7. Das libysche Geschlecht, aus dem der Bubastite Sesonchis hervorgegangen ist,
war ein hochangesehenes und in Aegypten seit den Zeiten der xx. Dynastie ansäfsiges;
schon fünf seiner Ahnen hatten eine priesterliche Würde (^ntr-ät^ und eine hohe bür-
gerliche Stellung (ur-äa) inne. Man wird mir Recht geben, wenn ich TO A nicht sr-äa
lese, wie bisher geschah, sondern ur-äa (Grofsfürst). Dieser Name blieb der Sprache
erhalten, auch Ptolemaeus Lagi nennt sich ur-äa ^ und im Koptischen ist oTporppo die
allgemeine Bezeichnung für „König" geworden (Kopt. Gramm, p. 92). Dafs die Vor-
fahren des Sesonchis bereits Macht und Einflufs besafsen, darüber hat uns die merk-
würdige abydener Stele (Mar. Abyd. 11. 36) aus der Zeit vermuthlich des letzten oder
vorletzten Königs der xxi. Dynastie noch deutlich belehrt. (Vergl. Naville, inscription
historique de Pinodjem III. p. 13). Nach derselben stellte der Grofsvater des Seson-
chis Sqsanq T«T»T TtT^T ^^, "^"^ | in Abydos für seinen früh verstorbenen Sohn Na-
mqrtit <=>A % ^ | mit Strenge den Todtenciüt wieder her, den man in seiner Ab-
wesenheit vernachlässigt hatte i). Vater und Sohn werden da beide f^ | c/ fn ' » Gr^'ofs-
fürst der Fürsten" no-ypo nnio-ypwoT und aufserdem m | >/-%::^ ( i „Grofsfürst der Mä"
genannt. Mä ist, wie das gewöhnliche Determinativ | zeigt, ein Gentile; die fehler-
hafte Edition ^ Aci:^:^ , welche man einige Male findet, hat Brugsch verleitet, das
Wort aus einem assyrischen mdt (Länder) zu erklären. Da dasselbe zuerst in Verbin-
dung mit den als Libyern erkannten Häuptlingen auftritt, so sind wir befugt, Mä fiir
eine Bezeichnung der in Aegypten ansäfsigen „Libyer" zu halten. Jeder Zweifel daran
schwindet, wenn wir bedenken, dafs ein Enkel und ein Urenkel Osorchons IL, Tkräf
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und Ptubqst einmal ra A ^ ] ^ i (Lieblein, dict. 1011) und das andere Mal "^=5 A
^^^^^^^ J^'i'^T '?T I T^'i'^T I yr ' C^"^^^- 1012. 1013) heifsen. Das war schon De Rouge nicht
entgangen (Rev. arch. 1863, IL 114; Mel. d'archeol. I. 87). Möglich, dafs Mäsquqsq
aus Mä und Sqiiqsa zusammengesetzt ist, also etwa „Stamm des Schauascha" be-
zeichnet; möghch aber auch, dafs Mä ein verschiedenes Wort ist, welches allerdings
dargestellt sind. Aber das schwerfällige Binnenvolk der Etrusker kann man jenen kühnen See-
fahrern nicht an die Seite setzen, wie Herr Prof. E. Curtius urtheilt, der das Verständnifs der
schwierigen Frage kürzlich am meisten gefördert hat. Vergl. Sitzungsberichte der Berl. Acade-
mie 1882 p. 949 ff.
1) Ich kenne die Gründe nicht, welche Brugsch (Geschichte p. 656) bewegen, diesen Na-
maruth in einer kopflosen Granitstatue des Museums in Florenz wieder zu erkennen. Der mir
vorliegende Papierabdruck von den Inschriften dieses Denkmals, welchen die Sammlung des
Herr n Ge heimen -Raths Lepsius enthält, läfst mich die unzweifelhaften Gruppen erkennen:
j^^^^V-^^^TT m I T<T«T T»T«T f| 1 . Die Statue stellte also einen ur-äa Sqsqnq dar.
22 Die XXII. manethonische Dynastie, [I. Heft
«ine Bedeutung wie „Stamm, Clan" gehabt haben mag. Die Tausende von Libyern,
welche seit den Kämpfen Menephthes und Ramses III. Eingang in Unterägypten ge-
funden hatten, mufsten auf die öffentlichen Verhältnisse den entschiedensten Einflufs
ausüben. So sehr sich die Einwandrer der Religion, Sprache und Sitte der Aegypter
annahmen, bildeten sie doch gewissermafsen eine Kaste, in jenen unruhigen Zeiten die
wichtigste von allen : sie machten den Kriegerstand aus und werden daher regelmäfsig
mit dem militärischen Federputz auf dem Kopfe dargestellt. Sie scheinen streng orga-
nisiert gewesen zu sein und bildeten ohne Zweifel die Hauptstützen des Thrones der
Bubastiten, deren erster aus ihnen hervorgegangen war. Aus dem Regimente der liby-
schen Häuptlinge entwickelte sich aber am Ende der xxii. Dynastie eine unheilvolle
Vielherrschaft, welche das ganze untere und mittlere Aegypten zerrifs, während sich des
obern der Aethiope bemächtigt hatte. Als der König Pänchi von Tanape oder Noph
in jener Zeit aufs neue Unterwerfung forderte, traten ihm an 20 libysche Machthaber
entgegen: 4 Könige, 4 ^ |^ der Mä, 3 ^ , 2 [|| oder^| der Mä, 4 |% der
Mä und 2 *^U^ 5 deren Gesammtheit als |l ö ] \j| 1 bezeichnet zu werden scheint
(Mar. mon. div. 1,11). Die vier Könige waren Namaruf in Hermopolis, Uasarkn in
Bubastis, Auput in T'nt-rm (Clysma?) und Pf-tu-hast in Heracleopolis magna, während
der Libyer Taf-n^t als ur n ämnt^ hä-iir n mä und sm n pth in Sais und Memphis
herrschte; der ur-äa n mä Akqma hatte seinen Sitz in Sebennys, Zt-ämn-äfänji[ von
gleicher Würde in Mendes, die andern Häuptlinge in andern Städten. Diese Viel-
herrschaft scheint sich nach der äthiopischen Zeit wiederholt zu haben, bis ihr Psam-
metich ein Ende machte.
8. Die Hauptstadt der xxn. Dynastie ist Bubastis, Pr-bst oder nDa-^e, gewesen,
deren Trümmerhügel eine Viertelstunde von der heutigen, von Syrern vor etwa 60 Jah-
ren gegründeten, Handelsstadt Zaqäziq^) als Tell-Basta den Reisenden bekannt sind,
in nicht ferner Zeit aber wohl ganz verschwunden sein werden, da sie von den Fel-
lahen immer mehr abgetragen werden, um als Düngererde verwerthet zu werden. Bei
solchen Ausgrabungen ist man in den letzten Jahren auf ein weites Gebiet gestofsen,
welches eine Fülle von Bronzekatzen ergeben hat. Dieselben fand man stets unter
thierischen Knochen und Knöchelchen, welche nun zu vielen Millionen aufgeworfen da-
^lieo-en. Ich habe in dieser Stätte den Katzenfriedhof des alten Bubastis erkannt, von
dem Herodot 2, 67 spricht : dnäryonai ds ol aliXovpoi dnoS-avovTeg eg Ipdg o-W/otg, IvS-ct S-dnronat
raptx^vB-ivrei;, iv BovßdaTt TröXt.. Die Katze war das heilige Thier der Bast, und es ist
wahrscheinlich, wie schon Deveria bemerkt hat (Rev. arch. 1863. II. 11), dafs die in der
xxn. Dynastie üblichen Namen Pmä und Tamät auf die Verehrung derselben (kopt.
EMoir) hindeuten. Die Königsnamen, welche man auf den zahlreichen dort ausgegra-
1) Der Name Zaqäziq ist eine Verkürzung aus vJi^LäJt jj^ „Vater der Karpfen", da der
Ort wie mir ein Einwohner auf meine Frage erklärte, den Namen wegen seines Reichthums an
diesen Fischen empfangen hat. Dafs ^^liiJii! eine Karpfenart bezeichnet, hat uns der verehrte
Prof. Fleischer gelehrt (ÄZ. 1868 p. 55. 83); darnach ist der koptische Ausdruck ^qoirp (Gramm.
§ 152) zu verstehen und ÄZ. 1876 p. 129 sehr viel zu berichtigen. Das arabische ^ßj (formi-
carum species) hat mit ^3 ja; nichts zu schaffen; es scheint vielmehr dem koptischen ■sck'xik
S. <Tnvlu£g, B. J^4ÄJi (ÄZ. 1876 p. 83) entlehnt zu sein.
1883.] von L. Stern. 23
benen kleinern Alterthümern findet, gehören, soviel mir bekannt geworden, fast aus-
nahmslos der XXII. bis xxvi. Dynastie an; unter andern Gegenständen habe ich einen
Thoncylinder mit dem Namen Osorchons II. von dort mitgebracht i). Dafs der Cult
der Bast besonders unter jenen Dynastieen blühte, ist unbestreitbar; der Umstand, dafs
die Könige der xxii. und der erste der xxiii. Dynastie sich Sa-bast nennen, weist auch
dem König Pänchi II. Mr-ämn Sci-bast in einem Tempel am Gebel Barkai (LD. V. 14, a)
sein Zeitalter an. Dafs mit der Bast in dieser Bezeichnung die Isis wechselt, geht
auch wieder aus den oben angeführten Titeln Sesonchis III. hervor. Wenn wir aber
überall in Unterägypten den Cult der weiblichen Gottheit vorherrschen sehen, möge
sie nun Bast, Isis oder Neith 2) heifsen, so werden wir an jene libysche Athene erin-
nert, von der uns Herodot erzählt.
9. In Mittelägypten war Heracleopolis magna ein Mittelpunct der libyschen Macht,
die Hauptstadt des Nomos Am oder Atf--(nt 1 S)o>^I^^, welche man für das koptische
gHHc (j*,UPi erklären mufs, obwohl die Aussprache der hieroglyphischen Gruppe unbe-
kannt ist. Eine in Ahnäs-el-medineh gefundene 10 zeilige Inschrift (Mar. mon. div. 21, a)
läfst über die Lage von Sutn-re-nn(?) keinen Zweifel mehr. Die Gottheiten der alten
Stadt waren i ' > '^ i oder 'Apaa(pYjg, jene Form des Chnum, welche die Griechen dem He-
racles, aber auch dem Dionysos gleichsetzten (Plut. de Is. 39) , und (^ Hathor. Prie-
ster und Priesterinnen der dortigen Culte giengen, wie die Stele des Hr-psn beweist,
aus den vornehmsten libyschen Häusern hervor. Osorchons H. Sohn Namaruf^ der
Oberpriester des Ammon von Theben, war zugleich, wie auch seine Nachkommen,,
Priester des Arsaphes und „erster General der Truppen in Heracleopolis" iM\\ 1 ^ *
/w^^^. Daraus darf man schliefsen, dafs der Ort ein Hauptbollwerk der libyschen
Herrschaft war. Es ist nämlich nicht zufällig, dafs der Oberbefehlshaber der Streit-
kräfte seinen Sitz an der Grenze zwischen Ober- und Unterägypten hat. Im Louvre
befindet sich die Statue eines Hr Sohnes des Psmfk, der General und Fürst von
Heracleopolis war (Pierret, inscr. 2, 14). Zu Pänchis Zeit war Pf-tu-bctst König
daselbst.
10. Ich denke, das Neue und Fremdartige, welches mit der xxii. Dynastie in die
Geschichte Aegyptens eintritt, beschränkt sich nicht auf die Namen ihrer Herrscher.
Die gesicherte Erkenntnifs, dafs diese Könige libyschen Ursprungs sind, betrachte ich'^
als einen erhöhten Standpunct, welcher der Forschung merkwürdige Fernsichten zurück
und vorwärts gestattet. Wenden wir zunächst den Blick auf die Zeiten der ix. und
1) Einer der in Teil Basta gefundenen und von mir mitgebrachten thonernen SistrumgrifFe
(No. 8182 im berliner Museum) trägt auf der einen Seite den Namen Sabakons (oaU i? auf
der andern den Psammetichs I. ( 8 T ■ö' 1 •
^) Der Cult der Neith kommt in alter Zeit nur selten vor. Die NtVou^^i? der vi. Dynastie
Manethos scheint mir (trotz der, übrigens auch nichts weniger als correcten, Verdolmetschung
ApoUodors) irrthümlich aus dem, oder der, an ihrer Stelle stehenden Ntr-kq-rä (40. der Tafel
Sethos) entstanden zu sein; die apocryphe Notiz, welche sie als Erbauerin der dritten Pyramide
bezeichnet (schon Eusebius fügt hinzu XsyeTctt), kann nicht manethonisch sein. Ebenso wenig kann
der König ( ^~^ [ ,^\\ i des Turiner Papyrus, fragm. 43, diese mythische Königin bezeichnen,
wie 1847 De Rouge zuerst behauptet hat.
24 I^iö XXII. manethonische Dynastie, [I. Heft
X. Dynastie in Heracleopolis , Zeiten, soviel wir ahnen können, der Gewaltthätigkeit
und der Barbarei, und erwägen die eigenthümliche Wichtigkeit, welche Heracleopolis
unter den Herrschern der xxii. Dynastie wieder empfieng, so dürfen wir gewifs der
Vermuthung Raum geben, dafs auch Achthoes 6 davcTüTog und seine Nachfolger dem
rauhen Kriegervolke der Libyer angehörten. An eine Fremdherrschaft in jener Zeit
hat schon Krall vordem gedacht (ÄZ. 1879 p. 36. 64. 1880 p. 121); was läge aber näher
als dieselbe für eine libysche zu halten? berichtet doch die Sage von libyschen Ein-
fällen schon unter dem ersten Könige der iii. Dynastie, und hat man doch auf einem
Denkmale der xi. Dynastie (Mar. mon. div. 49) libysche Hundenamen erkannt (Transact.
of the Soc. of Bibl. archeol. V. 127). Sehen wir den Niedergang der Cultur wieder unter
der XIV. Dynastie, so scheint der Einfall der Hyksos zu seiner Erklärung allein nicht
auszureichen. Ich zweifele gar nicht, dafs die Xoiten dem Volke der T'mku, welches
ich im westlichen Delta ansäfsig vermuthe, entstammten; die Stelen, welche aus jener
Zeit (vorausgesetzt, dafs die Mariette'sche Ordnung derselben sich bewährt) in Abydos
erhalten geblieben sind, widerstreiten dieser Annahme durchaus nicht. Auf einer der-
selben (No. 862) kommt ein Ätf-äir( vor, der ausdrücklich als s=3^^^^ fi | bezeich-
net wird, während eine andere (No. 871) allerdings einem Neger gehört. Auch der
Cult der Bast ist in so frühen Zeiten nachweisbar; die Stele 893 gehört einem "^^^
j>v , der ein Sohn Ttas war; demselben Namen Sa-bast begegnen wir auf No. 998.
Ohne das chronologische Verhältnifs erkläi"en zu können, glaube ich, dafs sich lange
Zeit die Themehen im Westen und die Hyksos im Osten die Herrschaft über Aegyp-
ten einander streitig gemacht haben. Nicht selten treten in jener Epoche Sclaven auf,
welche dem asiatischen Volke angehören, ja der Ausdruck ] ^. „Asiatin" (Mar. Abyd.
No. 823. 881) ist mit y „Sclavin" gradezu synonym. Als die Könige der Thebais
endlich wieder die Oberhand gewannen, hatte der Eroberer von Auaris nicht nur die
Hyksos, sondern auch die Libyer zu überwinden. Ein sehr beachtenswerthes Denkmal
im Museum zu Büläq (Mar. mon. div. 52, d) zeigt uns König Amosis als Sieger über
drei gefesselte Feinde, deren einer durch den Kinnbart und die lange Seitenlocke als
Libyer deutlich gekennzeichnet ist^). Erst nach den blutigen Kriegen unter der xix.
und XX. Dynastie hat das Geschick für die libysche Herrschaft entschieden.
11. Können wir somit, um die Stellung der Libyer im alten Aegypten zu erklä-
ren, vielfach, wiewohl mit allem Vorbehalt, an die Geschichte der altern Zeiten an-
knüpfen, so ist der Faden unserer Betrachtung durch die äthiopische Herrschaft noch
nicht abgerissen. Es sind meist libysche Statthalter, welche Asarhaddon nach der Be-
siegung Taharkas einsetzt; und die Libyer haben ohne Zweifel in der Dodecarchie die
Hauptrolle gespielt. Psmfk und Nku sind, wie schon Lepsius (1. 1. p. 291) hervorge-
hoben hat, libysche Namen; aber die Themehen der xxvi. Dynastie waren bereits so
ganz zu Aegyptern geworden, dafs sie eine Blüte des Reichs herbeiführen konnten, welche
an die glänzendsten Zeiten der alten Geschichte erinnert. Auch während und nach der
Zeit der Perser standen die Libyer in der vordersten Reihe; und es ist gewifs nicht
^) Die Inschrift eines Sphinx, welche Burton (exe. hier. 61) veröffentlicht hat, giebt Ame-
nophis III. den Horusnamen he mnta fr t'hmi' (Zerschmetterer der asiatischen Menta und Über-
winder der libyschen Thehenen). Einen ähnlichen Namen legte sich Menephthes bei (Mar. Earn.
54, 49).
1883.] von L. Stern. 25
Ton ungefölir, dafs die Bauten iu den Oasen der libyschen Wüste meist aus jener
Zeit herrühren. Auch das ist längst bemerkt worden (Brugsch , Geographie I. 293),
dafs der Hauptgott in jenen Tempeln der widderköpfige Chnum war, den die Sage zu
dem Vater des Chnum -Dionysos, des hochverehrten Arsaphes von Heracleopolis, ge-
macht hat (Diod. 3, 72). Wer möchte leugnen, das Xabbgsa, Naifäurt^ Ilakr (der letz-
tere Name kommt schon in älterer Zeit vor. Mar. Abyd. No. 1283) unägyptisch wie
ihre Namen gewesen seien? dafs die fremdartigen Personennamen auf den Denkmälern
seit der xxn. und xxvi. Dynastie häufig und häufiger werden? dafs die Pflege der heili-
gen ägyptischen Sprache immer mehr vernachlässigt und ihre Kenntnifs nur mit ge-
lehrter Künstlichkeit erhalten wird? Die Einführung einer neuen Schriftsprache in der
XXVI. Dynastie, des Demotischeu, war doch gewifs auch eine Folge der grofsen Um-
wälzungen, welche sich in der Geschichte des Landes vollzogen hatten.
12. Meine Untersuchung hat, wenn ich nicht sehr irre, ergeben, dafs die dynas-
tischen Namen, welche dem Ursprünge der xxii. Dynastie nachzuforschen oftmals an-
geregt haben, ihre Erklärung nur aus der Sprache der alten Libyer empfangen kön-
nen. Aber wir wissen kaum etwas über diese Sj^rache und können nur annehmen,
dafs sie die Mutter der heutigen "Wüstendialecte der Berbern ist, als deren vollkom-
DQensten ich das uns durch Barth bekannt gewordene Temaschirht der Aueliumiiden er-
wähne. Sgsgnq, Sgsgq oder auch SgSgqn, ;:t"c oder p'iri", ist vermuthlich eine Ablei-.
tung von Sflso, welches gleichfalls als Name des Königs, vielleicht incorrect, vorkommt.
Aus der seltsamen Inschrift einer Opferstele aus dem 12. Jahre des Königs Apries (im
berliner Museum No. 7780) führe ich an, dafs darin Psammetich II. als ^^
TtTtT TtTtT 3 bezeichnet wird; das legt die Frage nahe, ob nicht Sgsg ein Gottesname
sein könnte? Ugsgr-kii zerlegt sich in Ugsgr (Osiris?) und kn (s'iwTon Diener?), wel-
ches letztere auch in Mäsa-kii, dem Namen eines libyschen Häuptlings, erscheint.
Mäsa-hi enthält oftenbar denselben Stamm wie Mäsa-sar, der Name eines andern
Häuptlings, und manche von den Alten überlieferte libysche Personennamen, wie MaV-
o-rj5, Maa-actyrig, Massinissa u. a., und mag immerhin an das heutige libysche messt (Gott)
erinnern. Der Name einer libyschen Göttin Sghtäfäit oder Sghff ist uns in dem Eigen-
namen LLI FD ^ ^^ UÜr^ erhalten, den eine Statue der Sammlunsj Posuo aus
der Zeit der xxvi. Dynastie liefert (Rev. egypt. IL 64). Der Name Bkt-urnr „die
Dienerin Umr's* (LD.HI. 202,^) enthält wohl ebenfalls eine ausländische Gottheit, aber
es ist zweifelhaft, ob sie eine libysche ist. TX'-räf ist vermuthlich wie Na^na-ruf gebildet,
hat aber mit Tiglath-(pilesar) nichts zu thun, weil dies kein Name, sondern nur die
Hälfte eines Namens ist (ÄZ. 1877 p. 39); der erste Theil T'k- scheint der zweite in
Psm-fk zu sein, zu dem Ebers das Femininum Ta-sm-fk belegt hat (ÄZ. 1881 p. 68).
Libysche Häuptlinge sind Täf oder Tfä (Lieblein, dict. 362), dessen Name auch
Ttä (ib. 82) geschrieben wird^), ferner 3/«r-aii<, Za-mär und Zaut-mär. Za \. scheint
'' ■ (ist
^) In der Inschrift Menephthes scheint ^^ (Brugsch, Geogr. 11. Taf. 25; Mar. Kam. 52, 13)
und nicht (*^. \\ (Dum. Hist. I. 2, 13) die richtige Lesart zu sein, weshalb man auf eine Ver-
"gleichung des libyschen B«ttc? von Cyrene (ÄZ. 1868 p. 39) verzichten mufs. Das Zeichen \\,
für welches ich den Lautwerth a und e aus der spätem Zeit nachgewiesen habe, umschreibe ich.
wo es wirklich vocalische Bedeutung hat, mit ä, da es dem (1 d am nächsten kommt und in
Zeitschr. f. Aegypt. Spr. Jahrg. 1333. 4
26 Die XXII. manethonische Dynastie, von L. Stern. [I. Heft
in dem mit Götternamen zusammengesetzten Namen ein Subst. gen. comm. , z. B. Za-
äsärf., Za-ämnf.\ ebenso wie .^^^ (Diener, Dienerin? Sohn, Tochter?), welches seit der
libyschen Epoche in den Eigennamen so unendlich häufig ist, z. B. Zt-äsär äuf-änj(^
oder äus-änj(^ je nachdem es auf einen Mann oder auf eine Frau bezogen wird. Es
fehlt aber bisweilen auch der Zusatz eqon^S, ecoitsS (lebend) in Zusammensetzungen
dieser Art, wie in Zt-jnsu (ChampolHon not. 2, 241. 243) oder Zt-h' (ibid. 241). Na-
men dieser Art werden von allen Götternamen abgeleitet; ,^^| f] „ (J ^. i -steT-Hci m-
.wtüo-y (Liebl. dict. 1077) ist eine seltene Abweichung der Bildung. Die beträchtliche
Zahl der libyschen Eigennamen von den Denkmälern zu sammeln, kann ich hier nicht
beabsichtigen, da der Gegenstand eine eigene Untersuchung erheischt. Die spätere
ägyptische Sprache entfaltet einen Reichthum von Wörtern, die der altern zu mangeln
scheinen. Während sich die Sprache der xix. und xx. Dynastie aus der semitischen
bereicherte, flofs der der letzten Dynastieen manches aus der libyschen zu; und von
diesen scheint in der demotischen und in der koptischen vieles haften geblieben zu
sein. Als Beispiel erwähne ich das Wort^aZ, z.B. in P-jal-;(nsu, aber auch allein
stehend A5\ T oder 1 ^ (ein Sohn des Psmfk und daher kein Choriter^)
oder Syrer); dasselbe ist im Demotischen sehr üblich und auch im Koptischen s5cA<V-o:
gAA-o, ÄeA-iyipi:£p-u}ipe in der Bedeutung „Knabe" noch deutlich erkennbar. Die in-
nere Pluralbildung, welche im Koptischen weit vorschreitet, ist eine merkwürdige Eigen-
thümlichkeit der libyschen Sprache. Wer sich in dieser mehr gefördert hat, wird, was
ich hier nur andeuten kann, bestimmter erkennen und namentlich an zahlreichen Wör-
tern des unterägyptischen Dialects erweisen können 2). Wenn sich die koptische Sprache
in drei vollkommen geschiedene Mundarten trennt, so ofienbaren sich doch darin ohne
Zweifel die geschichtlichen Vorgänge, welche den Buschmür Jahrhunderte lang dem
Einflüsse der Semiten, Boheirä und Mittelägypten aber dem der Libyer aussetzten,
während der Sahid, durch die Stürme der Völkerwanderungen, welche den Norden
heimsuchten, weniger berührt, seine Sprache reiner und alterthümlicher erhielt.
der That gleichfalls alle Vocale zu vertreten scheint, unter ihnen auch (1 (I .
Man vergleiche
Mar. Abyd. No. 871)
u. s.w. Aber w als i und [l [1 als i zu bezeichnen, scheint mir nach wie vor grundlos, da in
diesem Falle i der einzige Vocal wäre, dessen Länge und Kürze die hieroglyphische Schrift
unterschiede, während er im Koptischen der einzige ist, dessen Quantität unbezeichnet bleibt.
Am correctesten würde man \\ durch "transcribieren z. B. bk", um genau die Schrift und nicht
eine unsichere und wechselnde Aussprache auszudrücken. Ich beabsichtige auf diese Frage ein-
gehender zurückzukommen.
1) In dem palestinäischen Volke 2<^r der ägyptischen Texte erkenne ich die a'^nn die Cho-
riter (Gen. 14, 6), welche auf dem Gebirge Seir im Süden wohnten, bis sie von dort durch die
Kinder Esaus vertrieben wurden (Deut. 2, 12. 22).
2) Manche ägyptische "Wörter stehen libyschen vermuthlich durch Urverwandtschaft der
Sprachen nahe, z.B. Md.uj'x (Ohr), temasch. t-emdsug; viele andere sind aber entlehnt, z.B.
AAo-y (Knabe), temasch. ron, rüri; 't-*^opT (Bart), t-dmart, u.a.m. Wieder andere Wörter ver-
danken libysche Sprachen der ägyptischen, wie vermuthlich t-ellegent im Dialect der Oase Si-
wah (v. Minutoli, Reise p. 317) dem koptischen A*>KeiiT:<V*.KiiT (sartago) entspricht.
1
1883.] Ün chapitre de la chronique solaire, par E. Lefebure. 27
Un chapitre de la chi-onique solaire.
Par
E. Lefebure.
La legende dont la traduction suit occupe uue partie de Tun des papyrus de Turin
fac-similes par M. Rossi et publies par M. Pleyte, a Leide, de 1869 ä 1876 (pl. 31, 77
et 131—138).
L'ecriture du papyrus presente le type de la bonne epoque, et M. Pleyte le croit
de la XX* dynastie. Lecriture du verso semble dun autre scribe que celle du recto:
de plus, le commencement et la fin du recto manquent, tandisque que le verso, qui
n'a. pas son commencement non plus, a conserve sa fin, comme lindique la formule:
c'est bien fiui, heureusement. Les deux cötes contiennent chacun quatre pages entie-
res et une moitie de page: c'est leur derniere page qui est fragmentee.
Le papyrus est une collectiou de formules magiques ayant pour but de conjurer
Teffet de la morsure des serpents: la legende etudiee ici en forme de beaucoup la par-
tie la plus considerable, car eUe occupe presque tout le recto, depuis la 12® ligne de
la 1"® page jusquä la 5* ligne de la 4® page: eile ne presente pas de lacunes reelles.
Le fac-simile parait suffisamment exact, bienque quelques mots soient peut-etre
moins distincts dans la publication qu'ils ne l'etaient sur la copie de M. Rossi, suivant
M. Pleyte (p. 180). II y a lieu d"accorder, pour les passages difficiles, une certaine
confiance aux lectures de M. Pleyte, qui avait sous les yeux la copie de M. Rossi, et
dont la sagacite de dechifirement a ete d"aiUeurs remarquee par M. Chabas.
M. Pleyte a transcrit et traduit les textes publies par lui, mais pour etre mene ä
bonne fin ce travail ne pouvait etre que sommaire, en egard au nombre et ä Tetat des
papyrus. L'essai de M. Pleyte donne ä peu pres Timpression que produit une premiere
lecture, et sous ce rapport son utilite est grande: il epargne bien des tätonnements qui
seraient inevitables en presence de textes hieratiques, pour la plupart fragmentes, dont
il faudrait determiner la nature et le sens.
Teile quelle est, neanmoins, cette sorte d'ebauche ne saurait dispenser d'etudes
plus completes, ce que Ion comprendra saus peine si Ton compare pour le Conte du
jardin des fleurs par exemple la traduction de M. Chabas ä celle de M. Pleyte.
La legende du papyrus magique demandait aussi ä etre interpretee de nouveau,
car le vrai sens en avait echappe au savant editeur.
n.
Planche CXXXI.
Ligne 12. 13. Chapitre du dieu divin, existant par lui-meme,
anteur du ciel, de la terre, de l'air vital, du feu,
des dieux, des hommes, des fauves, des troupeaux,
des reptiles, des oiseaux et des poissons,
le roi des hommes et des dienx reunis,
28 TJn chapitre de la chronique solaire, [I. Heft
Liffiie 14. dont les siecles sont les annees,
aux nombreux noms qui ne sont pas connus,
et que ne connaissent pas les dieux.
Or, Isis etait une femme
habile (en) paroles: son coeur etait degoüte
Planche CXXXII,!- du monde des hommes, eile preferait le monde des dieux,
eile estimait (mieux) le monde des esprits.
Ne pouvait-elle pas, au ciel et sur la terre, de meme que Ra,
posseder la terre et (etre) deesse,
pensait-elle en son coeur,
Ligne 2. par le moyen du nom du dieu auguste?
Or, Ra venait chaque jour
ä la tete de ses nochers,
installe sur le tröne du double horizon.
Le dieu avait vieilli; la bouche lui gouttait,
Ligne 3. la salive lui coulait vers la terre,
et ce qu'il bavait tombait sur le sol.
Isis petrit cela dans sa main:
avec de la terre et ce qui etait dessus,
Ligne 4. eile en composa un serpent sacre;
eile le fit en forme de dard.
II ne marcha pas dresse devant eile:
eile le laissa couche sur la route
par laquelle le dieu grand passait,
Ligne 5. suivant le desir de son coeur, dans son double royaume.
Le dieu auguste parut au dehors,
les dieux compagnons de (ce) pharaon, V. S. F., a sa suite:
il se trainait, comme chaque jour.
Le serpent sacre le mordit:
la flamme de vie sortie de lui-meme
Ligne 6. dompta celui qui reside dans la (foret de) cedres.
Le dieu divin ouvrit la bouche,
et le cri de sa Majeste V. S. F. monta jusqu'au ciel.
Son cycle divin de (dire) : „qu'est-ce que c'est? "
et ses dieux de (dire): „quoi donc?"
Ligne 7. II ne trouva pas (la possibilite) de repondre sur cela.
Ses mächoires claquaient,
tous ses membres frissonnaient;
le venin s'emparait de sa chair
Ligne 8. comme le Nil s'empare de son domaine.
1883.] par E. Lefebure. 29
Le dieu grand raffermit son coeur;
il cria a ses compagnons:
„Allons! ä moi! enfants de mes membres,
dieux sortis de moi!
Expliquez eela a Khepra.
Ligne 9. Quelque chose de douloureux m'a transperce:
mon coeur a per^u cela, et mes yeux ne l'ont pas vu,
ma main ne l'a pas cause;
je n'ai connaissance de personne qui me lait fait.
Je n'ai pas senti de douleur comme celle-lä:
Ligne 10. il n'y a pas de mal au-dessus.
Je suis le chef, fils du chef,
Temanation issue de Dieu;
je suis le grand, fils du grand;
mon pere a medite mon nom;
je suis le myrionyme,
le multiforme;
Ligne 11. mon etre existe en chaque dieu.
Acclame par Tum et Horus les Nomenclateurs,
mon nom a ete dit par mon pere et ma mere,
(puis) il a ete cache dans mon sein par qui m'a engendre,
Ligne 12. afin de ne pas laisser etre le maitre Tenchanteur qui m'enchanterait.
J'etais sorti dehors pour voir ce que j'ai cree,
jallais par les deux royaumes que j'ai faits,
Ligne 13. quand quelque chose (m')a pique que je ne connais pas.
Est-ce du feu?
Est-ce de Teau?
Mon coeur est un brasier,
mes chairs trembleut,
Ligne 14. tous mes membres eprouvent les effets d'un frisson terrible.
Qu'on m'amene les fils des dieux,
aux paroles bienfaisantes,
qui connaissent leur bouche,
et dont l'influence atteint le ciel.
Planche CXXXIII, 1 , Chaque fils divin vint a lui en se lamentant;
Isis vint avec ses sortileffes,
sa bouche (pleine) de souffles de vie,
ses formules pour detruire les maux,
Ligne 2. et ses paroles vivifiant les gosiers morts.
Elle dit: „qu'est-ce que c'est, pere divin?
Quoi donc? Un serpent a repandu les maux en toi,
un que tu as cree a dresse sa tete contre toi!
30 Un chapitre de la cbronique solaire, [I. Heft
Ligne 3. Oh! il sera renverse par des charmes efficaces
je le ferai reculer ä la vue de tes rayons".
Le dieu saint ouvrit la bouche:
^Moi, je passais sur le cliemin:
j'allais par les deux royaumes de ma terre,
Ligne 4. selon le desir de mon coeur, pour voir ce que j'ai cree:
je fus pique par un serpent, sans l'avoir vu.
Est-ce du feu?
Est-ce de l'eau?
Je suis plus froid que l'eau,
je suis plus brülant que le feu.
Ligne 5. Tous mes membres sont en sueur,
je suis tremblant, mon oeil est sans force,
je ne distingue plus le ciel,
l'eau monte ä ma face comme dans la saison de l'ete'*.
Ligne 6. Isis dit ä Ra:
„Oh! dis moi ton nom, pere divin.
Celui-la vivra, qui sera delivre par son nom".
„J'ai fait le ciel et la terre, arrange les montagnes
et cree les etres qui sont dessus;
Ligne 7. j'ai fait l'eau, produit le grand abime,
et fait le Taureau-de-sa-mere,
auteur de la jouissance;
j'ai fait le ciel, et voile les deux horizons;
Ligne 8. j'ai place l'äme des dieux dedans;
je suis celui qui, s'il ouvre les yeux, produit la lumiere,
et qui, s'il ferme les yeux, produit les tenebres;
l'eau du Nil monte quand il l'ordonne,
Ligne 9. et les dieux ne connaissent pas son nom;
je fais les heures, et produis les jours;
j'envoie les fetes de l'annee, et cree les inondations,
je produis le feu vivant
Ligne 10. pour purifier les maisons;
\ je suis Khepra le matin, ßa ä midi,
et Tum le soir".
Le venin n'etait pas chasse: il progressait,
Ligne 11. et le dieu grand ne marchait plus.
Isis dit ä Ra:
„ce n'est pas ton nom l'enumeration que tu m'as faite:
oh! dis-le moi, et le venin sortira.
Celui-la vivra, dont le nom sera revele".
Ligne 12. Le venin brülait comme du feu:
il etait plus fort que flamme et que fournaise.
La Majeste de Ra dit:
1883.]
par E. Lefebure,
31
^je consens ä etre foiiille par Isis,
(et ä ce que) mon nom passe de mon sein dans son sein".
Ligne 13. Le dieu se cacha pour les dieux:
large etait la place daus la barque des millions d'annees.
Quand vint le moment de la sortie du coeur,
eile dit a (son) fils Horus:
„qu'il s'engage par iin serment divin
Ligne 14. (ä) livrer ses deux yeux".
Le dieu grand, son nom lui fut enleve,
et Isis, la grande magicienne, (dit):
,,coulez poisons, sortez de Ra!
PL XXI. LXXVII, 1 . Oeil d'Horus, sors du dieu! Resplendis liors de sa beuche!
Moi, j'agis.
Moi, j'envoie tomber sur la terre le venin dompte,
car le nom du dieu grand lui a ete enleve.
Ra, qu'il vive!
Que le venin meure, au contraire"!
Ligne 2. Un tel, fils dune teile, quil vive!
Que le venin meure, au contraire"!
(C'est) ce qu'a dit Isis, la grande, la regente des dieux,
Celle qui connait Ra (par) son propre nom.
Paroles ä dire sur
Liarne 3. une image de Tum et d'Horus les Nomenclateurs.
sur une representation d'Isis,
et sur une image d'Horus.
Ecrit ä mettre dans (une dissolution) avalee par la personne. On
Ligne 4. le fait pareillement sur un morceau de vrai Iin mis ä son cou. C'est
un remede efficace. On fait une potion avec de la biere ou du vin
(pour etre) bue par la personne que le mal (tient). C'est la
Ligne 5. destruction du venin, parfaitement, et pour toujours.
HI.
Cette legende reflete avec une fidelite remarquable les differents aspects du deve-
loppement religieux, indiquant ainsi, dans sa mesure, que les mythes Egyptiens ont
obei aux memes lois que ceux des autres peuples.
Le vieux fond naturaliste saccuse dans le nom et le role de la divinite principale,
Ra, c'est ä dire le Soleil. De plus, les titres de Ra revelent une tendance prononcee
ä etablir l'unite dans le polytheisme, puisque le dieu est represente comme le createvu:
des choses et meme des dieux; mais cette unite est pantheistique : Ra existe en chaque
dieu, et cree par voie d'emanation, comme le montre la naissance du serpent tire de
sa salive par Isis. Le dernier episode repose sur une aUegorie symbolisant l'eflfet per-
32 Un chapitre de la chronique solaire, [I. Heft
nicieux de la chaleur solaire, preuve que les phenomenes physiques avaient conserve
en partie leur signification, au dernier temps de la croissance des mythes.
C'est bien ä une periode de ce genre que nous reporte l'idee toute evhemeriste
de la legende, qui change en une simple femme Isis, l'une des priucipales figures du
pantheon. Tandisqu' Horus, au moins dans son röle et sa forme de Nomenclateur,
reste encore dieu, Isis n'est plus qu'une sorte d'Eve, qui cherche avec l'aide du ser-
pent a obtenir la divinisation en s'emparant de la science supreme.
IV.
Les monuments et les papyrus ne nous ont conserve qu'un petit nombre de le-
gendes. Le Livre des Morts en contient deux ou trois, qui sont plutot effleurees que
racontees; les textes du Mythe d'Horus et de la Destruction des hommes, publies par
M. Naville, sont plus precis; les recueils de magie, comme le papyrus Harris, prennent
quelquefois aussi une allure narrative, mais on peut dire qu'en geueral les compositions
religieuses sont plus riches d'allusions que de faits, ce qui les rend fort obscures: on
ne reussira bien ä les comprendre, que si l'on parvient ä connaitre suffisamment le
vaste cycle de fables qui leur servait de support. Plutarque a donne jusqu'ä un cer-
tain point la clef de ce qui concerne Osiris, mais l'existence d'une histoire de Ra
n'etait pas meme soup^onnee, quand le recit de la Destruction des hommes a divulgue,
il y a quelques annees, un des episodes de la chronique solaire.
La legende qu'on vient de lire est un morceau du meme genre, ä peu pres du
meme temps, tire peut-etre du meme livre, et se rapportant, par un heureux hasard,
ä une meme periode de la vie du dieu supreme, c'est ä dire ä la fin de son regne
terrestre.
Les deux incidents se relient d'autant plus etroitement qu'ils ont trait aux causes
qui determinent le dieu ä quitter la terre. La destruction des hommes decide entiere-
ment Ra, que le repentir ronge et qui reconnait que son mal vient d'avoir ete avec
eux, car leur massacre, dit-il, est la cause de ma faiblesse; mais au moment de son
depart il n'oublie pas l'aventure du serpent, il admoneste severement le dieu de la terre,
Seb, Tengage ä veiller sur ses reptiles, et l'avertit que des psylles les charmeront ä
l'avenir. Voici le passage (pl. c, 1. 56 ä 62):
Ligne 56. La Majeste de ce dieu dit a Thoth: „crie un: viens ä moi! ä la Ma-
jeste de Seb, en disant: viens vite, sur le champ". La Majeste de Seb
vint, et la Majeste de ce dieu lui dit: „sois reprimande
Ligne 57. pour tes serpents qui sont en toi, car ils m'ont fait craindre pour mon
existence. Connais donc leur bien: va-t'en vers le Heu oü est mon
pere Nun, et dis-lui: garde
Ligne 58. les reptiles de la terre et de l'eau. Fais aussi un ecriteau pour chacun
des trous oü sont les serpents, savoir: defense absolue de nuire. Qu'ils
sachent que je m'eloigne,
Ligne 59. mais que je luirai sur eux. Or leur soin concerne leur pere, car tu es
un pere pour cette terre, ä jamais. Qu'on preune donc garde ä cela.
1883.] par E. Lefebure. 33
Ligne 60. Des enchanteurs les charmeront, avec mon propre charme magique. Je
ni'en depouillerai, mais ce ne sera pas pour ceux que j'en aurai prives,
par la grandeur de
Ligne 61. l'Ancien! Je les designerai ä ton fils Osiris: leurs enfants periront, et
le coeur de leurs chefs sera decourage. Ceux-lä (seuls) prospereront
qui feront ce
Ligne 62. qu'ils voudront sur la terre entiere, en charmant les reptiles".
Ce souci des reptiles n'est pas justifie par le recit du massacre de Thumanite, et
il ne trouve son explication que dans un fait anterieur, c'est ä dire dans l'evenement
que rapporte le papyrus magique de Turin.
On remarquera que les deux textes, avec une irreverence qui les date, en quelque
Sorte, fönt du Soleil une espece de vieux roi de comedie, bafoue par les hommes et
trompe par une femme. Les aventures sont complaisamment detaillees, surtout dans
la derniere legende, qui confine ainsi au conte, en laissant voir par quelle degradation
de nuances les mythes primitifs ont passe pour devenir des romans comme ceux de
Bata, du prince predestine, de Setna et de Rampsinit.
On peut esperer que de nouvelles recherches reveleront, parmi les textes publies
QU inedits, d'autres documents de meme nature: il y a dans ces ecrits une source d'in-
formations qui n'est pas ä dedaigner, car ils fönt suivre la marche totale des mythes,
de leur point de depart a leur point d'arrivee. L'histoire des religions en tirera cer-
tainement profit.
Ein Fund thebanischer Ostraka.
Von
A. Wiedemann.
Mehrfach wurden im Verlaufe der beiden letzten Winter von den Arabern in Theben
meist stark fragmentirte Ostraka mit hieratischen Inschriften zum Kaufe angeboten. Da
sich auf mehreren Exemplaren der Vorname Ramses II fand, so hielt ich es für ange-
zeigt, diese Stücke näher zu untersuchen. Nach längeren Nachforschungen gelang es
denn auch den Fundort der Scherben, welchen die Araber geflissentlich geheim hiel-
ten, in Mitten der Ziegelruinen hinter dem Ramesseum aufzufinden und durch eigenes
Suchen in den Besitz einer gröfsern Zahl dieser Ostraka zu gelangen. Dieselben stell-
ten sich als Bruchstücke von mittelgrofsen, rundlichen Töpfen aus auffallend dünnem,
hellgrauem gebrannten Thon heraus, während sich an der gleichen Stelle neben diesen
Fragmenten Griffe von gröfsern Thongefäfsen aus demselben Materiale, aber mit dickern
Wandungen fanden. Letztere trugen aufgestempelt die Zeichen o \\ y^ f|i P ? welche
in einen länglichen Ring eingeschlossen waren, ähnlich wie dies bei den ungebrannten
Nilziegeln in den thebanischen Ruinen der Fall zu sein pflegt. Interessanter als diese
Griffe waren die zuerst erwähnten Ostraka, unter welchen sich neben unzähligen un-
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 5
34 Ei" Fund thebanischer Ostraka, [I. Heft
beschriebenen Bruchstücken mehrere Hundert mit Inschriften bedeckte fanden. Keine
einzige der beschriebenen Scherben war vollständig erhalten, doch stellte sich bald
heraus, dafs sie alle etwa die gleiche Inschrift trugen und dafs sich diese aus einer
Zusammenstellung der Fragmente wiedergewinnen liefs. Die so wiederhergestellte In-
schrift möchte ich mir, da sie kulturhistorisches Interesse darzubieten scheint, erlau-
ben, hier zu besprechen. Sie lautet;
2 |. nnr^ |}U I
„Im Jahre 1. Guter Wein von dem grofsen, bewässerten Terrain des Tempels
des Ramses II in Theben. Der Vorsteher der Weingartenarbeiter Tutmes^.
Die Varianten, welche die verschiedenen Exemplare darbieten, sind verhältnifsmä-
fsig unbedeutende. Zunächst wechselt die Jahresangabe zwischen den Jahren 1 — 13,
wozu einmal das Datum des Jahres 17 kommt. Leider wird nirgends die Kartouche
des gemeinten Herrschers hinzugefügt, so dafs eine vollständig sichere Feststellung der
Daten nicht möglich ist, doch läfst sich eine solche wenigstens annäherungsweise ge-
winnen. An Ramses II zu denken, ist nicht möglich, da in dessen erstem Jahre das
Ramesseum noch nicht stand, auch weist ja der Zusatz •¥• |i I nicht mit Sicherheit auf
einen noch lebenden Herrscher hin. Dagegen zeigt der paläographische Charakter der
Schriftzüge auf den Ostracis, welcher zwischen dem der altern Theile der Select Papyri
und dem des Papyrus Abbott etwa in der Mitte steht, dafs ihre Entstehungszeit in die
Zeit der Ramessiden fällt. Hier können ihrer Regierungsdauer nach, aufser event.
Mereneptah, nur Ramses III wnd YieWeichit Ramses IV, von welchem wenigstens ein Utes
Regierungsjahr (cf. Pleyte und Rossi, Pap. de Turin pl. 49 — 50) belegt ist, in Betracht
kommen. Da die Scherben auch nicht den wohlbekannten Schriftcharakter der Epoche
des Merejieptah zeigen, so liegt es wohl am nächsten, sie der Zeit Ramses III zuzuweisen.
Der hinter dem Datum genannte Wein wird auf fast allen Exemplaren als „der
gute" bezeichnet, nur eine Vase scheint nach der angewandten Adjektivform T T zu
schliefsen, eine besonders gute Sorte enthalten zu haben, doch unterscheidet sich das
verwendete Gefäfs in keiner Weise von den für den andern Wein gebräuchlichen. Das
Gebiet, von welchem der Wein stammt, heifst „das grofse bewässerte Terrain" und
nur ausnahmsweise lautet der Satz kürzer „Guter Wein des Tempels des Ramses^.
Der Name des Weingartens erinnert an die Darstellungen derartiger Anlagen in the-
banischen Gräbern (cf. Wilkinson M. a. C. II p. 148), wo wir grofse Wasseranlagen in
Verbindung mit den Weingärten stehn sehn, so dafs man auf eine reichliche Bewässe-
rung derselben grofses Gewicht gelegt zu haben scheint. — In dem Namen des Tem-
pels wechselt mit dem Vornamen Ramses II der Nachname Ra-mes-su oder auch i2a-
mes-su-meri-Amen. Dafs unter diesem Namen das Ramesseum zu verstehen ist, macht
der Fundort des Ostraka unzweifelhaft. Derselbe zeigt zugleich, dafs die aus der Zeit
Ramses II stammenden Ziegelanlagen hinter diesem Tempel in der That zu ihm gehör-
ten und die Nebenräume des Gebäudes, in unserm Falle den Weinkeller, enthielten.
Schwieriger ist das Verständnifs der ersten Worte der zweiten Zeile. Dafs wir in Pa-
Amen den gewöhnlichen Namen von Theben zu sehn haben, steht wohl fest; dagegen
ist es unklar, ob der Zusatz ka en Kam-t auf diese Stadt oder auf den Gott Amon zu
1883.] von A. Wiedemann.
beziehen ist, da das ka kein Determinativ erhält. Im erstem Falle hätte man darin
eine Bezeichnung der Hauptstadt zu erkennen, in welcher sich das Land gleichsam
personifizirte, doch scheint es wahrscheinlicher, dafs man es hier nur mit einem Titel
des thebanischen Amon zu thun hat.
Auf die Bezeichnung des Tempels folgt der Name eines Beamten, welcher als der
Vorsteher der Weingartenarbeiter bezeichnet wird. Es war dies jedenfalls ein niederer
Angestellter des Tempels, denn wir finden unter den zahllosen Angehörigen des Beam-
tenstandes, von denen uns Gräber und Todteustelen erhalten geblieben sind, kaum einen,
welcher diesen Titel trug; ein Zeichen, dafs diese Leute zum Volke gehörten und wohl
in den Massengräbern der Nekropole ihre Ruhestätte fanden. Die auf unsern Ostracis
genannten Namen derselben sind aufser dem erwähnten Tutmes, von welchem bei wei-
tem der gröfste Theil der Inschriften ausgestellt worden ist, ein jl v\ [] Va , ein
'^(1I1<2Q=^. ein ^1K OT -r ^, ein •--•^f ^ „nd ein Y'^,
welcher letztere Name sonst für weibliche Personen vorkommt.
Die Bedeutung der Texte ist klar. Wir haben in ihnen, um uns eines modernen
Ausdruckes zu bedienen, Weinetiquetten zu sehn, durch welche das Alter des in den
einzelnen Krügen aufbewahrten Weines bezeichnet werden sollte. Notizen über die
AbHeferung des betreffenden Weines als einer Naturalsteuer kann man in ihnen nicht
sehn wollen, da dann eine Hinzufügung des genauen Datums erforderlich gewesen wäre,
wie dies in den Einnahmelisten regelmäfsig geschieht, eine einfache Jahresangabe aber
nicht genügt hätte. Wohl aber war diese genügend, wenn es sich um- darum han-
delte, das Alter des Weines selbst zu bestimmen. Bei diesem konnten einige Tao-e
Differenz, welche von der jeweiligen Erndte und Presse abhängig waren, keinen Un-
terschied bedingen.
Es ist bereits öfters darauf hingewiesen worden, dafs die ägyptischen Denkmäler
das zuweilen geleugnete Bestehen einer Weinkultur in Aegypten im vollsten Maafse
beweisen. So können wir denn auch zu der Notiz des Athenaeus (I. 33 f.) volles Zu-
trauen hegen, die uns berichtet, dafs der Wein der Thebais und besonders von Kop-
tos sich vor allen andern Weinen als leicht und gesund auszeichne. L^nsere Inschrif-
ten zeigen uns, dafs hier schon zur Zeit der 20ten Dynastie eine ausgedehnte Wein-
kultur stattfand, denn die auffallend grofse Zahl derartiger Krüge, welche in dem einen
thebanischen Tempel aufgehäuft war, gestattet einen Rückschlufs auf einen ungemein
grofsen Umfang des Weinbaues in der damaligen Zeit. Dann zeigen uns die Texte,
dafs die Sitte, das Alter des Weines durch Etiquetten an den Krügen zu bezeichnen,
welche für die römische Kaiserzeit durch zahlreiche Stellen des Horaz, Petronius u. a.
belegt wird, bereits eine altägyptische war und hier im 12ten Jahrhundert v. Chr. aus-
geübt ward. Eine Thatsache, welche zeigt, wie verfeinert der Luxus selbst in solchen
Details schon zur Zeit der thebanischen Dyuastieen war. Nach dieser Richtung hin schei-
nen unsere Ostraka für die Kulturgeschichte nicht ohne Interesse zu sein. Vielleicht,
dafs spätere Funde ähnlicher Texte aus andern Tempeln weitere Einblicke in die ägyp-
tische Weinkultur ermöglichen. In diesem Sinne möchte ich auf den besprochenen
thebanischen Ostrakonfund hingewiesen haben.
3ß ^ Hör', Status constructus Här, von Gr. Schack. [I. Heft
Hör*, Status constructus Har.
Vou
Gr. Sch^-ck.
Die pag. 127 des vorigen Jahrgangs der Zeitschrift gegebenen Beispiele können
leicht durch solche aus dem Assyrischen vermehrt werden. Eine Liste ägyptischer
Namen aus den Annalen des Assurbanipal (Cyl. A. Col. I 92 — 111) die Waldemar
Schmidt (Syriens og Aegyptens gamle Historie pag. 935 ff.) wiedergiebt, bietet fol-
gende Beispiele:
1. Här A^ tiT tET? t:TT I tu -T< ÄS <ls^ tT^ I
Xar - si - ia - e - SU Ip - ti - jar - ti - e - su.
In beiden Fällen steht der Status constructus wohl wegen der nachfolgenden Ap-
position wie im Hebräischen.
2. Hör ^y Vf M -II ^TTT ^TA -ITT --I< -II ;^TIT --T "==11 ^
Pi - sa = an - hu - ru Na = aj - ti - hu - ru - na - si - ni
Der letzte Name dürfte „-fför beschützt (Br. Wb. VI p. 694) die Bäume" bedeu-
ten. Wäre ^-^»-^ ^=/] ein Substantiv, würden wir vielleicht auch eine Veränderung die-
ses Wortes erwarten dürfen, es ist aber genau so wiedergegeben, wie m ►— ^"^ f-^
MTT'^^ Tap-na-ax-ti ^^^]^-
Für die absolute Form Osii'i giebt derselbe Text ein Beispiel in dem Namen
.t|T V- <T- -TU
hu - si - ri
Für die absolute Form Aman in
sS -^T -r 4-
JI
u ~ na - mu - nu ^^ ^
Conf. "liaN Nä ('paSJ ns) Nahum 3, 8.
Endlich für den Status constructus Mente in
^T -T -T< T- -T4i tl?
ma = an - ti - m% - an -jt - e T^^ y> rs/f ^^ T ^
Hier scheint das ^- nach Analogie des hebräischen ä den status constructus be-
dingt zu haben, wie überhaupt alle Beispiele darauf hinzuweisen scheinen, dafs die
Anwendung des status constructus im Aegyptischen nicht allzusehr von der im He-
bräischen abwich.
1883.] Die tonlosen Formen in der ägyptischen Sprache, von A. Erman. 37
Die tonlosen Formen in der ägyptischen Sprache.
Von
Adolf Erman.
In den letzten Jahren sind mehrfach, u. a. in dem vorstehenden Aufsatze des Herrn
Grafen Schack, die eigenthümlichen verkürzten Formen besprochen worden, die sich im
Koptischen und in den griechischen Transcriptionen der alten ägyptischen Eigennamen
vorfinden. Die bisherigen Besprechungen derselben scheinen mir den Kern der Sache
nicht ganz zu trefien und ich benutze daher diese Gelegenheit, um meine eigene Ansicht
über dieses wichtige Phaenomen kurz darzulegen. Ich mufs mich dabei auf das mir
ganz fremde Gebiet der Phonetik wagen und bitte die Kenner desselben um Nachsicht
für etwaige Irrthümer; die allgemeine Richtigkeit meiner Auffassung der verkürzten
Formen dürfte von Sachkundigen wohl zugegeben werden.
Wir sind gewohnt uns die Sprache als aus einzelnen selbstständigen „Worten"
zusammengesetzt zu denken, die eine ihrem grammatischen Werthe entsprechende feste
Form haben. Für unsere Anschauung besteht z. B. der Satz „wenn du zu mir
kommst, werde ich es dir geben" aus 10 von einander getrennten Worten, die
auch in anderem Zusammenhang z. B. in dem Satze „ich komme nicht; kommst
du denn je zu mir?" in der gleichen Trennung und in der gleichen Form auftreten.
Aber das ist eine Fiction, von der die gesprochene lebende Sprache nichts weifs;
diese spricht vielmehr meistens eine gröfsere Anzahl von Sylben als ein Ganzes, un-
bekümmert darum ob nach der grammatischen Theorie diese Sylben ein, zwei oder
mehr Worte ausmachen. Den ersten Satz theilen wir dreimal: wennduzumirkommst
werdeichsdir geben, ebenso den zweiten: ichkommenicht kommstdudennje
zumir. Man hat diese Lautcomplexe trefiend als „Sprachtakte" bezeichnet, ein jeder
derselben wird durch einen Hauptaccent zusammengehalten; je nachdem nun ein Wort
in einem solchen Sprachtakte an stark betonter, schwach betonter oder tonloser Stelle
steht, ändert sich auch seine Form. Unsere Beispiele haben gesprochen etwa folgen-
den Laut:
1111 i
wenndezümerkommst werdichsder geben
1 1 1 1 i
ichkommenicht kommstdudennje zümir
Einmal heifst es also du, mir, zu denn du mir zu stehen an stark betonter Stelle,
das anderemal de, mer, zu denn sie stehen an tonloser Stelle. Es ist natürlich nicht
ganz der Willkür des Sprechenden überlassen, in welche Takte er seinen Satz zerlegen
will; oft ist an eine abweichende Zerlegung auch ein abweichender Sinn geknüpft i).
^) Diese Sprachtakte fallen wohl meist mit syntactischen Gruppen zusammen, obgleich,
wenigstens im Deutschen, bei langen Takten auch eine Zerreissung derselben vorkommt, vgl.
die von Sievers (Phonetik S. 185) angeführten Beispiele;
woseidihrge — wesen?
erbesuchtedie — Vorlesungen
nachKonstanti — nopel.
38 Die tonlosen Formen in dei- ägyptischen Sprache, [I. Heft
In den meisten Schriftsprachen ist von dieser wichtigen Erscheinung der ge-
sprochenen Sprache nichts zu sehen; man hat auf Grund grammatischer Überlegung
eine conventionelle Worttrennung eingeführt und hat sich gewöhnt ein jedes Wort stets
so zu schreiben wie es an der Tonstelle eines Sprachtaktes lautet. Desto interessanter
ist eine Sprache, die wie das Koptische dieser Schematisirung nicht anheim gefallen
ist. Der Kopte schreibt noch «.cÄicneiujHpe „sie gebar diesen Sohn" als ein Ganzes,
wie er es als ein Ganzes sprach; wäre seine Sprache frühzeitig von Grammatikern
gemafsregelt worden, so hätte er ohne Zweifel «^cMice n\i u|Hpc schreiben müssen.
Abweichend von anderen Sprachen und für das Koptische characteristisch ist aber da-
bei die streng geregelte Abgrenzung der Takte, die noch weniger als in unsern Spra-
chen im Belieben des Einzelneu steht und besonders die gewaltige Wirkung die der
Accent in ihnen ausübt.
Was für den Kopten einen Sprachtakt bildete, läfst sich leicht aus der Setzung
derjenigen Partikeln ersehen, die wie •z^.e an zweiter Stelle des Satzes^) stehen müs-
sen ; es heifst z. B. :
oirn s'oAV -Ä-e n£i*»ne (Zoega 353, 6)
epujd^n necnHT -^e "xne ng^AAo (Z. 349, 5)
nc^«.qp CTm^vcic "^e R^htc (Z. 350, 28)
e^-yx! noTTO) -a-e maiojitchc (Exodus 18, 6)
neiKeg^ojfii ■2k.e on ittynHpe (Z. 351, 7)
eTte TeqcS'innKOTK •a.e (Z. 351, 4)
also ein Hülfsverb und ein nominales Subject, das Verbum und ein unmittelbar fol-
gendes Object, das Demonstrativ und sein Substantiv, die Praeposition und das fol-
gende Nomen u. s. w.
Sehr abweichend von unserer Art der Betonung ist die Stellung des Hauptaccen-
tes in den Sprachtakten des Koptischen: er steht hier stets auf der Tonsylbe^)
des letzten Wortes. Die Sylben die vor dieser Tonsylbe liegen sind ton-
los und müssen, wenn sie nicht schon kurz sind, verkürzt werden. In
nTKoirnos' üptoAie (Z. 350, 35) liegt der Hauptaccent auf dem nos*; von den davor lie-
genden Sylben ütok imd ov kann nur noch ütok eine Verkürzung erleiden, da der un-
bestimmte Artikel, der ja stets tonlos ist, bereits aus ot*. verkürzt ist.
Beispiele liefert jede Zeile eines koptischen Textes und in jedem Abschnitt von
Sterns Werk begegnet man Fällen die hierher gehören. Ich will nur an einiges erin-
nern; solche Wortverbindungen mit ihren lautlichen Folgen finden sich beim:
Genetiv: £oirMice „Geburtstag" (^ooif)
coTngwp „ Orion " (ciot)
*Te (Hand) in g^iTÄTn-xoeic (vgl. TooTq)
*'xe (Kopf) in ^i-s-MnKes.^ (vgl. "^tojq),
Nomen und Adjectiv: eiepo „Strom" (eioop)
pÄinigipe „schlechtes Jahr" (poMne)
^g^ooTTT „Knabe" (tgnpe)
■xiTnoTTTM „süfse Olive" (-xoeiT).
1) Ich glaube, sie schliefsen sich enklitisch dem ersten Takte an (ebenso ne und Te).
2) Der Ton des mehrsylbigen Wortes ruht im Koptischen auf der Penultima. Die Aus-
nahmen erklären sich wohl aus Verstümmelung älterer Formen, so sicher eqcAcwA aus eq-
cAcwÄt (vgl. Stern § 356 a. E.).
1883.] von A. Erman. 39
Nomen und Apposition: o-s-cepoireni.&pe „Osiris Onnophris" (Mel. d'arch. eg. et ass.
III, T. 5) (oifcipe)
Zehner und Einer: ÄüiToire „elf" (aiht)
Praeposition und Nomen: giiTe-irnoT „in der Stunde" (^oirit für neuägyipt. m^uri)
ÜT^A.-yei'Jk „dem David" (mit Suff. u*^q)
Genetivexponent und Genetiv: ^oTrlm^ iiTeTinoirTe „in Gottes Geist" (mit Suff. iiT*.tj)
Pron. pers. abs. und ein Prädicat: d^iifoiriyHpe u^hm „ich bin ein Jüngling" (ähok)
ÜTKniM „wer bist du?" (ütok)
Verbum und Subject: o-yn-oiroirno-y nnv „eine Stunde kommt" (o-»on)
nc-:£en&eib>T „ mein Vater sprach " (vgl. ncs.ik.q)
Verbum und Object: d.qne'X'^Ä.iMwiiioit efco<V „er trieb Teufel aus" (noir«)
ÄwqcAcAnecnHir „er tröstete die Brüder" (coAcA)
Derartige durch tonlose Stellung reducirte Formen sind ferner die Nominalpraefixe
wie Mivr, s'in u. s. w. , die bestimmten und unbestimmten Artikel, das Demonstrativ nei,
das Relativ exe, die Conjunction ■s.e, die Negationen, die sämmtlichen Hülfsverba u. a. m.
Man sieht es ist völlig einerlei, was für ein syntactisches Verhältnifs zwischen so
verbundenen Worten besteht; mag' es ein Objects verhältnifs sein oder ein genetivisches
oder ein appositionelles — die Tonlosigkeit wirkt stets in gleicher Weise. Die Verkür-
zung ist ein rein phonetischer Procefs, der mit der Syntax gar nichts zu schaffen hat.
Ob man ciot ng^rooTre „Morgenstern" in zwei Theilen spricht oder coTHTooire in einem,
ob man B. c^oi no-yqi „Wohlgeruch" sagt oder S. c^no-s-qe, an dem Verhältnifs zwischen
Nomen regens und Nomen rectum, zwischen Nomen und Adjectiv wird dadurch nichts
geändert. Ich kann meinem Freund Stern nicht beistimmen, der (§ 498) ^) diesen „status
constructus " der Formen sogar beim Verbum für den Ausdruck eines genetivischen Ver-
hältnisses erklärt. Für mich hat ÄcXvcnujHpe mit co-yng^wp nichts weiter gemeinsam, als
dafs sie je in einem Lautcomplex gesprochen wurden; darum bleibt das eine doch ein
Objectsverhältnifs und das andere ein genetivisches. — Dafs übrigens der „status con-
structus" der semitischen Sprachen ursprünglich auch nur ein Fall dieser Tonlosigkeit
war, leuchtet ein.
Dasselbe Betonuugsgesetz haben nun die Aegypter der griechischen Zeit auch bei
der Aussprache altägyptischer Namen beobachtet; es heifst z. B.
«.uo-yn: AjusvE/av;; pn: PajU£o-o-?]g
Xwvaigi X£va3-u)v3- gtop: Apfxaxii u. s. w. 2).
Ich zweifle nicht, dafs diese Verkürzung der tonlosen Worte auch in alter Zeit
schon in gleichem Umfang in der ägyptischen Sprache Gebrauch war und verweise
für das Neuägyptische auf meine Grammatik § 39. 155 und für das Altägyptische zu-
nächst auf den Unterschied den die Inschrift des Und zwischen ^^^ ^ und y^^unu
1) Er identificirt an dieser Stelle die Anknüpfung des Objects mit und ohne ii mit dem
Genetive mit und ohne ii und schliefst daraus auf einen besonderen nominalen Character des
koptischen Verbums. Aber die Identification ist irrig, denn das ii des Objects ist die alte
Praeposition m, wie Xcuoq zeigt, hat also nichts mit dem Genetivexponenten ii zu thun.
2) Ich komme auf diese so überaus wichtigen Umschreibungen im nächsten Hefte zurück
und bemerke für jetzt nur, dafs wo vor dem alten o ein kurzes e stehen würde, dies zu a wird.
Also re,' (tonlos für q i re,' pn) mufs ra pe. werden; ebenso im Koptischen. Dafs hör in
tonloser Form nicht her sondern har giebt, dürfte an dem r liegen.
40 Erschienene Schriften. [I. Heft 1883.]
und ][ene macht. Auch dafs sich an tonloser Stelle zuweilen im Koptischen besonders
alterthümliche Formen erhalten haben (z.B. mc „lieben" tonlos noch Aiepe) spricht für
das hohe Alter der Erscheinung.
Das Dargelegte hat übrigens für uns auch eine praktische Seite ; es zeigt uns, wie
die „Worttrennung" beim Druck koptischer Texte zu gestalten ist. Ich glaube wir dür-
fen nicht auseinanderreifsen, was in der Sprache ein Ganzes bildete; es ist unrichtig
«wCMc iij^Hpe oder £Äi nei -xiotoMe zu trennen, denn die Formen 'äTc, gn, nei für Mice,
g^oTix, IIA.I erklären sich eben nur aus ihrer Unselbstständigkeit. Am consequentesten
wäre also so zu theilen:
ngAAo'Ä.e eq-o^MiHTF ^Mneq^HT Xvneqoirwttj eno-s.q efeoA. eTfee«eqno<S'ne<3''^e nes&q ÄcJ-nicTe-ye
ennoTTe seii'^nd.'S.eKnei&.noT efeo'A e.n eicto MMoq CKTMei e£ioA (Zoega S. 342)
und wenn man einen so gedruckten Text mit den Zeichen des Halbvocals versieht, so
dürfte es auch Anfangern leicht sein, ihn zu lesen. Wem indefs dies zu schwer lesbar
scheint, der mag zwischen die hauptsächlichsten Elemente einer Gruppe kleine Binde-
striche setzen und etwa so drucken:
npAAo-'^e eq-o^MiiHiP ^Äi-neqg^HT MneqoTOJUj eno-xq e&oA. eT£ie-neqno<S'ne<3'-"^e ne<:&&.q -se-
■^nicTcire ennoTPTe os.e-H'^nö^'xeK-iieiÄ.noT e&oA. Ä.n eicw MMoq CKTMei efioA.
Auch das Trennungszeichen das in manchen alten sahidischen Handschriften i) ge-
bräuchlich ist, könnte man verwenden und CTfce ' neqnoa'neö" -^e ncsd.q -^e'-^-nicTeTe
schreiben.
1) Sie verwenden dies zuweilen auch im Innern der Gruppen um das Lesen zu erleich-
tern, z. B. g^en'oeiK. Ich hoffe auf diese Frage nächstens ausführlicher zurückzukommen.
Erschienene Schriften.
Ed. Naville, Inscr. historique de Pinodjem III grand pretre d'Ammon ä Thebes, traduite et commentee.
Paris, Maisonneuve. 1883. 4°. 20 pp. (Mit 1 Tafel).
G. Maspero, Les chants d'amour da papyrus de Turin et du pap. Harris no. 500. (Extr. du Journal Asia-
tique, janvier 1883. p. 5 — 47).
H. Brugsch, Thesaurus inscript. Aegyptiacarum. Erste Abtheilung: Astronomische und astrologische Inschrif-
ten der altägyptischen Denkmäler; gesammelt, verglichen, übertragen, ihrer Bedeutung nach erklärt und
autographirt von H. B. Leipzig, Hinrichs. 1883. kl. fol. p. 1 — 194.
Const. Rodenbach, La coudee, etalon lineaire des Egyptiens. Bruxelles. 1883. 4°. 68 pp, 1 pl.
Joh. Dümichen, Geschichte des alten Aegyptens. Dritte Lieferung: (Allgemeine Geschichte von W. Oncken.
60. Abth.) Berlin, Grote. 1882. S. 197 — 322. mit 9 Tafeln und 11 Holzschnitten.
Ludw. V. Sybel, Kritik des ägyptischen Ornaments. Archäol. Studie. Mit 2 lithograph. Tafeln. Marburg.
1883. 8°. 41 pp.
P. Bortolotti, Del primitivo Cubito Egizio e dei suoi geometrici rapporti colle altre unitk di misura e di
peso egiziane e straniere, fasc. III. Modena. 1882. 4°. p. 379 — 456.
Fran?. Chabas. Choix de textes egyptiens. Traductions inedites de Fr. Cb. publiees par P. J. de Horrack.
Paris, Klincksieck. 1883. gr. 8°. 77 pp. (avec une Photographie de l'auteur).
G. Evans, An essay on Assyriology, published by the Hibbert trustees. London. Williams & Norgate. 1883.
8. 75 pp.
Leipzig, J. C. Hinrichs'sche Buchhandlung. — Verantwortl. Redacteur Dr. R. Lepsius, Berlin, Kleiststrasse 1. (W.)
Buchdruckerei der Königl. Ä.kadeinie der Wissenschaften in Berlin (G. Vogt).
u
Zeitschrift
für
Ägyptisclie Sprache und Alterthumskunde
herausgegeben
von R. Lepsius
unter Mitwirkung der Herren H. Brugsch, Ad. Erman und L. Stern.
Einundzwanzigster Jahrg. 1883. Zweites Heft.
Inhalt:
Über die Lage von Pithom (Sukkoth) und ßaemses (Heroonpolis), von R. Lepsius. —
Die Bentreschstele, von A. Erman. — Die Söhne Ramses III., von A. Erman. — Notes sur
quelques points de Grammaire et d'Histoire, par G. Masperö. (Suite). — Historisch -philologische
Analekten, von J. Krall. — Der ägyptische Feldzug des Assur-bani-pal, von P. Haupt. —
Erschienene Schriften.
Über die Lage von Pithom (Sukkoth) und Eaemses
(Heroonpolis).
Von
R. Lepsius.
Ich theile hier zunächst den Auszug aus einem Briefe meines gelehrten Freundes
Edouard Naville mit, welcher sich mit der Lage dieser Städte nach neuesten eige-
nen Ausgrabungen an Ort und Stelle beschäftigt und mehrere neue Inschriften an der
Ruinenstätte von Mas;i(;ütah, die ich für die des alten Ramses halte, aufgefunden hat.
Ich habe meine Ansicht über diese ganze Gegend von Gosen und der Landschaft Raem-
ses, welche eine Erweiterung von Gosen nach der östlichen Wüste hin bildete, im We-
sentlichen in meiner „Chronologie der Aegypter" ausgesprochen. Es sind aber seitdem
noch einige neue Inschriften und Erörterungen hinzugetreten, welche in Betracht ge-
zogen werden sollen, obgleich sie den Standpunkt der Frage nicht wesentlich verän-
dern dürften. Herr Naville schreibt mir:
Malagny, 23 Avril.
Voici plus de quinze jours que je suis revenu d'Egypte, oü comme vous le savez,
eher Monsieur, j'avais ete envoye par l'Egypt Exploration Fund, une societe qui s'est
fondee en Angleterre, et qui, suivant en cela l'exemple que les AUemands ont donne ä
Zeitscbr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 6
42 Über die Lage von Pithom (Sukkoth) und Raemses (Heroonpolis) , [II. Heft
Olympie, a obtenu raiitorisation de faire des fouilles ä condition que les monuments
iraient au Musee de Boulaq. Le but de la societe est d'arriver ä faire de grandes fouil-
les ä San; mais il va de soi que Ton ne pouvait pas commencer par lä, le travail serait
trop considerable et trop coüteux pour un premier essai. Aussi, apres reflexion, et
apres en avoir confere avec Maspero, nous a-t-il paru preferable de commencer par
Teil el Maschuta, ou, comme on le nomme d'habitude, Ramses. Pour cela j'ai d'abord
ete ä Ismailiah pour examiner les monuments qui ont ete trouves ä Teil el Maschuta
par un Ingenieur fran^ais M""" Paponnot, et qui ont ete publies en partie par Maspero
dans la Revue Archeologique, puis pour prendre les arrangements necessaires ä mon
etablissement dans un desert absolu oü il n'y a pas moyen de trouver des ouvriers. A
ce dernier point de vue j'ai eu la bonne fortune de rencontrer d'emblee un ingenieur
fran^ais M'^ Jaillon qui a travaille au canal d'eau douce, qui m'a fourni le nombre d'hom-
mes necessaires ainsi que les outils, et qui a bien voulu prendre ä forfait toute l'entre-
prise du terrassement. De cette fapon les Arabes travaillant ä la täche y ont mis beau-
coup plus de zele que d'habitude, et en six semaines nous avons remue 18000 metre»
cubes de sable. La vue des monuments decouverts precedemment m'avait des l'abord
donne ä croire que Teil el Maschuta ne devait pas etre Ramses, mais tres-probable-
ment Pithom. En effet, quoique le nom de la ville ne se trouve pas sur les monuments
dTsmailiah, il est aise de voir que le temple etait dedie ä ^'~' et Ntt-tt la divinite
d'Heliopolis. C'est ^ wr-n- qui parait dans presque toutes les inscriptions dedicatoires et
en particulier dans Celle du naos monolithe en gres rouge ä linterieur duquel est un
sphinx. C'est donc avec cette idee que je me suis mis ä l'oeuvre, avec l'esperance de
determiner d'une maniere certaine l'emplacement d'une des villes de l'Exode. Le resultat
a justifie mes previsions.
L'apparence de la localite a change depuis 1866 qui si je ne me trompe est l'epo-
que oü vous lavez visitee. Le canal qui l'arrosait alors, c'etait le canal de l'ouadi qui
passait au sud du Köm. Ce canal est maintenant abandonne et a ete remplace par
rismailiah, beaucoup plus large, qui passe au Nord ä environ 200 metres du Köm.
Entre le monolithe et Tancien canal de l'ouadi se voient les ruines d'un village euro-
peen compose jadis de la villa Paponnot et de bureaux et d'habitations d'employes au
creusement du canal. Vous vous rappelez le mur d'enceinte, qui a une epaisseur de 7
metres dont on voit clairement deux faces, et dont les deux autres se retrouvent plus
difficilement mais existent cependant. L'espace entier qui est enferme par l'enceinte,
est d'une surface d' environ 4 hectares. Je me suis mis ä fouiller d'abord pres du mono-
lithe, entre ce monument et Tenceinte, puis en divers endroits de l'espace enclos, afin
de determiner la nature des constructions qui s'y trouvaient.
Voici en peu de mots les principaux resultats auxquels je suis arrive. Et d'abord
les noms.
Le temple s'appelle y\ ou nl • Pi Tum ou Ha neter Tum. Le nom du
dieu est ecrit ou ideographiquement ou phonetiquement. Quand je dis le temple, il se-
rait plus vrai de dire ledifice qui s'elevait dans l'enceinte et dont le temple ne faisait
qu'une petite partie.
La ville et la region qui l'entourait se nommait (^ | v^
^K © 5 que M'' Brugsch a identifie avec Succoth.
V — ^^
1883.] von R. Lepsius. 43
Le pa^'s en general s'appelait -c2>- ou C^E) ■■ dont M""- Brufjsch fait avec
raison le nonie d'Heroopolis, mais qu'il place trop au midi.
Enfin sur une stele de Ptolemee Philadelphe j'ai trouve le uom du uome ^^^T.
Voilä pour les noms hieroglyphiques. Deux inscriptions romaines m'ont appris que le noni
latin etait ero ou ero Castra; l'une d'elles meme porte le nora d'Eroopolis inacheve.
II ressort douc des divers textes que j'ai trouves que Pithom, Succoth et Heroopolis
etaient la meme localite, et cela nous donne un point fixe pour la geographie de cette
partie du Delta. II suffit de jeter un regard sur la carte de M"^' Brugsch, pour voir
Jes modifications profondes que cela y apportera. La votre eher Monsieur, etait beau-
coup plus dans le vrai en plapant Ero tout pres de Maschuta, ä Magfar.
Les dieux de Fendroit sont
^•iif^:™ii:^v-
o
L'edifice construit dans l'interieur de l'enceinte differe de l'apparence ordinaire des
temples d'Egypte. J'avais cru que cette enceinte formait la limite d'un Tifxevog au centre
duquel serait le temple. II n'en est rien; le temple proprement dit occupait un petit es-
pace pres du monolithe, separe du reste par des murs epais en briques crues. Tout autour
je suis arrive dans des chambres rectangulaires, couvrant un espace considerable, sans
communication entre elles, sans portes, construites en murs de briques epais de plusi-
eurs metres, et auxquelles on n'avait acces que par en haut. Ces chambres qui occu-
paient la plus grande partie du tsjuevo;, ne peuvent avoir ete que des greniers ou des
magasins. II y en a que j'ai fouillees jusqu'au fond, il y en a d'autres oü je n'ai fait
que decouvrir le sommet des murs, de maniere ä pouvoir en faire le plan. Le genre
de construction m'a paru repondre tout-ä-fait ä ce que nous savons de Pithom qui
devait etre ä la fois un magasin et une forteresse.
Les monuments que j'ai trouves sont en petit nombre, heureusement qu'ils ont des
inscriptions tres-categoriques. On voit que la ville a ete souvent ravagee, et en dernier
lieu par les Romains qui ont detruit les monuments pour faire leur camp; ils allaient
jusqu'ä mettre des statues dans leurs murs de briques cuites; ils ont cependant respecte
les monuments qui sont aujourd'hui ä Ismailiah, sans doute parce qu'ils servaient d'or-
nement ä l'entree de leur camp.
On ne trouve rien d'anterieur ä Ramses II. C'est lui qui a fait construire Pithom,
et qui y avait fait amener des materiaux qui n'ont pas ete mis en ouvrage. Apres lui les
souverains qui paraissent avoir le plus fait ä Pithom, sont les Bubastites, Sheshonql"- et
Osorkon II; malheureusement, comme plus tard les Ptolemees, ils ont construit en mau-
vaise pierre de Toura qui ne se conserve absolument pas. J'ai trouve de tres-beaux
fragments d'un pilier eleve par Ne^tharheb et qui etait entierement dore.
La trouvaille historique la plus importante c'est la grande stele de Ptolemee Phila-
delphe. Quatre ou cinq jours avant mon depart on trouva les pieds d'une statue de
femme sur la base desquels etaient graves deux cartouches qui au premier abord me
causerent un grand embarras. Le lendemain j'en eus l'explication ; dans le temple meme,
nous decouvrimes une grande stele en granit noir, absolument intacte, haute d'un metre
et quart, et portant 28 hgnes de texte dont malheureusement la plupart sont gravees
6*
44
über die Lage von Pithom (Sukkoth) und Raemses (Heroonpolis),
[IL Heft
avec une grande negligence. Sur cette stele je vis les deux cartouches de la veille, ce
sont tous deux ceux de la reine Arsinoe Philadelphe, femme et soeur du roi. Le haut
de la stele est occupe par deux scenes d'adoration; on y voit le roi faisant des offrandes
aux dieux de l'endroit au nombre desquels est Arsinoe sa femme. Je suis occupe main-
tenant ä dechifirer cette stele dont, sauf les deux premieres et les cinq dernieres lignes,
la lecture est fort difficile. Cette stele raconte les travaux que fit le roi pour faire
arriver les vaisseaux de la mer, eile raconte aussi la fondation de la ville d' Arsinoe au
nom de sa soeur; il y a plusieurs dates, beaucoup de noms geographiques, des renseig-
nements sur ce qui venait sur les vaisseaux; bref, plus je l'etudie, plus je trouve que
c'est un document historique tres-important. Nous pourrons je l'espere arriver ä fixer
l'emplacement d' Arsinoe. II serait bien possible qu'elle eüt ete beaucoup plus pres d'He-
roopolis qu'on ne la place generalement. Voici les cartouches d' Arsinoe; je crois que
c'est la premiere fois qu'une reine s'attribue ainsi deux cartouches.
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Stele
En dehors de l'enceinte pres du canal se trouvent les restes d'une ville d'epoque
romaine oü les fouilles n'ont rien produit de saillant. Du reste ce devait etre une ville
de garnison, pas tres-etendue et de peu d'importance.
Tels sont, eher Monsieur, les principaux resultats auxquels je suis arrive dans cette
campagne. Cela m'a convaincu toujours plus de la necessite de faire des fouilles dans
le Delta oü il y a encore tant de choses enfouies, et qui jusqu'ä present a ete si ne-
glige. J'espere etre bientot en mesure de faire la publication des principaux textes de-
couverts et en particulier de la stele de Philadelphe, qui je le crois apportera des donnees
nouvelles pour la reconstruction de la geographie du Delta. Je n'ai pas encore eu le
temps d'etudier les textes grecs ou latins qui nous en j^arlent, mais j'attirerai votre at-
tention sur une consequence qui m'a frappe des l'abord. Si, comme M"^- Brugsch l'etablit,
^ est le nom egyptien de Succoth, le premier campement des Israelites, cela me
parait trancher la question du passage de la mer; il n'est plus guere possible d'admettre
qu'ils soient retournes au Nord jusqu'au lac Serbonis.
Pardon eher Monsieur de cette longue lettre. Si vous desirez faire usage pour la
Zeltschrift de tont ce qui concerne les fouilles de Pithom, je n'ai aucune objection ä ce
que cela soit public.
Edouard Naville.
Ich habe mich gefreut, dafs Naville gerade diese Gegend zum Anfange seiner in-
teressanten Nachgrabungen für den Egypt Exploration Fund gevrählt hat. Dieser hatte
sich zuerst für San entschieden; doch ist Masxütah ein viel übersichtHcheres Feld, und
nimmt sowohl für die Topographie und Geschichte dieses durch den Kanalbau von
1883.] von R. Lepsius.- ' '' 45
Ramessu II. neu geschaffenen Fruchtlandes, als für die an Gosen sich anschliefsenden
alttestamentlichen Fragen ein hohes Interesse in Anspruch. Als ich im April 1866
jene Gegend bereiste, wurde der neuste Kanal, den Ismael Pascha graben liefs, und der
vom ungetheilten Nile ausgeht, gerade gebaut und sollte bis zum August nach Ismai-
lieh gelangen. Der damals funktionirende Kanal war aber selbst neu, ging von Zaga-
zig, wenig nördlich vom alten Bubastis aus, wie schon der alte zu Herodots Zeit, der
oberhalb Bubastis vom Pelusischen Nilarm abgezweigt war, und liefs Teil el kebir rechts,
Mas^utah aber links liegen. Der Distrikt, der vor dem Wadi Tumilät, östlich von dem
Pelusischen Arme lag, war niedrig und fruchtbar. In dieser für Viehhirten ausgezeich-
neten Gegend, welche Gosen hiefs, gab der Pharao dem Jakob Land für seine Familie
und für seine Herden. Aber das Wadi Tumilät selber war noch unbewässert und un-
bewohnbare Wüste.
Da wurden unter dem Könige Ramessu II., dem Sesostns des Herodot, während
seiner langen Regierung viele Tempel, neue Städte und Kanäle angelegt, unter andern
auch die Städte Pithom und Raemses, und der Kanal im Thale Tumilät; die Städte,
wie der Exodus (1, 11) und die Monumente, der Kanal, wie Strabon (p. 38) und
Plinius (H. N. VI, 29, § 165) berichten. Ramessu IL hatte den Kanal keineswegs bis
zum Rothen Meere geführt^) (dies gelang erst dem Darius), sondern nur bis zu den
Krokodil- Seen. Durch diesen Kanal gewann er durch die Bewässerung des Wadi Tumilät
ein ganz neues fruchtbares Land der nackten Wüste ab. Dieser Landstrich war es,
den der König nach sich „das Land Raemses" nannte, ganz berechtigt, weil er es
neu geschaffen hatte. Die LXX bezeugen diese Lage, da sie (Genes. 46, 28) Heroon-
polis nach der yvj 'FansaaTJ legen. Am Eingange dieses Thaies lag das fruchtbare Go-
sen, wo die Israeliten angesiedelt waren. Was Wunder, wenn diese auch vorzugsweise
angewiesen wurden, die durch die Erweiterung ihres eigenen Districtes nothwendig
gewordenen Vorrathsstädte Pithom und Raemses zu bauen.
Von Pithom wissen wir, dafs es am Eingange des Wadi Tiimilät lag,
einerseits durch Herodot (2, 158), welcher den etwas oberhalb Bubastis abgehenden
Kanal bei Patumos anfangen läfst, andrerseits durch das Itinerarium Antonini.
Dem von Pelusium Kommenden war nach ihm entfernt
vofi Nordost nach Südicest:
Von Daphno
nach Tacasarta 18 mp. von West nach Ost:
nach Thoum^) (Pithom) . . 24 „ , nach Hero 24 mp., nach Serapiu 18 mp.
nach Vico Judaeorum^) . . 12 „
nach Scenas veteranorum . . 12 „
nach Heliu 22 „
Folglich lag Pithom am Eingange des Thaies, da sich die Wege von Pelusium nach
Hehopolis und von Heliopolis nach Hero imd Serapiu daselbst kreuzten, und zwar,
wenn man mit der Mehrzahl der Handschriften von Tacasarta nach Thoum 24 statt
^) S. meine Geschichte des Kanals in meiner „Chronologie" Th. I, p. 351 if.
^) Thoum heifst der Ort auch in der Notitia imperii; es lag in dieser festen Stadt, welche
die LXX (Exod. 1, 11) eine T^öXtg o%vsu nennen, die erste Pannonische Kohorte in Augustamnica.
^) Verschieden von castra Judaeorum.
46 Über die Lage von Pithom (Sukkoth) und Raemses (Heroonpolis), [II. Heft
14 mp. liest, an der südlichen Seite des Eingangs bei den von mir an Ort und Stelle con-
statirten ausgedehnten alten Resten von Teil Abu Solimän; und ebenso, w^enn man von
Vico ludaeorum aus zählt. Hero aber lag in der Nähe von Mas;\;ütah oder war mit
ihm identisch. Über Ptolemaeus s. m. Chronologie p. 348.
Die Stadt Raemses mufste offenbar in der Landschaft Raemses liegen.
Der Name kommt später nicht mehr vor. Raemses hatte ohne Zweifel schon ursprüng-
lich neben seinem officiellen Namen noch einen Profan -Namen, den man später allein
angewendet haben wird. Da wir im Wadi Tumilät die Ruinen einer wirklichen Stadt fin-
den, die nach allen Überresten von Ramessu II. gegründet war und von ihm einen
Tempel erhalten hatte, so ist nichts natürlicher als diese Stadt für Raemses zu halten.
Dazu kommt eine Überlegung, die ich glaube für eine wichtige Bestätigung des Gesagten
nehmen zu können. Wir lesen in der Genesis, dafs Pithom und Raemses Vorrathsstädte
sein sollten, ohne Zweifel um die viele Frucht, welche das neue Terrain erzeugte, für den
Landesherrn unterzubringen. Ich meine, es ist eins der wichtigsten Resultate der Navil-
le'schen Nachgrabungen, dafs er die Mauern dieser Vorrathshäuser, die von unten keinen
Eingang, sondern nur von oben hatten, noch gefunden hat. Die Stadt mufste aber auch,
wegen der weit in die Wüste vorgeschobenen Lage derselben, und wegen des Tempels,
nicht blofs ein offener Flecken, sondern sie mufste befestigt sein; und als eine durch
eine starke Mauer nach allen vier Seiten eingeschlossene Stadt erweist sie sich. Eben-
so wird Pithom, unter dem Namen ßekut (s. unten) als feste Stadt bezeichnet, z. B. Pap.
Anast. V, 19, 7. 8 wo ^^ 1 S ^^ y ^^ ^ ^ „die Befestigung von
Oeku'^ erwähnt wird. Diese Befestigungen mufsten auch später in Ptolemäischer Zeit
noch immer wohl beachtet sein; daher werden die beiden Städte auch von den LXX
TtoXug 6x^9^^ genannt, „feste Städte". Das wichtigste Monument aber, was schon in
der Description de l'Egypte, und dann besser von Wilkinson publicirt und 1866 sehr
genau von mir betrachtet worden war, besteht in einer kolossalen Gruppe von rothem
Granit, 2™60 breit, 1™60 hoch und 1™ dick. Jetzt ist eine zweite identische Gruppe
gefunden, und beide waren am Eingange des Tempels aufgestellt. Diese doppelte Gruppe
stellt zwei Götter dar, die in jener Gegend viel verehrt wurden, den Ra Hör der beiden
Horizonte, den Diskus auf dem Haupte, auf der rechten vornehmeren Seite vom Beschauer,
und den Tum-;i(eper mit dem Diskus, auf welchem ein fliegender Skarabäus dargestellt
ist, auf der linken; zwischen beiden aber den König Ramessu II. , über der gefältelten
Kopfbedeckung noch die doppelte Königskrone tragend. Ramses ist hier, wie überall,
yvo er zwischen Göttern thront, als ein Gott angesehn, und dieselbe Gruppe dieser
drei Götter mufs auch als Kultusbild in der Cella des Tempels gestanden haben.
Diese Darstellung erinnert sogleich an ein entsprechendes Kultusbild in dem grofsen
Felsentempel von Abusimbel^), wo Ramessu II. in der Cella sitzt zwischen den Göt-
tern: Ra Hör der beiden Horizonte, Amen Ra Herr des Himmels und Ptah Herr der
') So lautet die Aussprache an Ort und Stelle. Sie ist hergenommen von einem alten
Bilde, welches oberhalb der Felsentempel an der Flufsbiegung von Abusimbel ziemlich hoch am
Felsen dem Schiffer von ferne gerade entgegensteht, und seiner Kleidung wegen von den Bootsleu-
ten für einen Mann mit einem Kornmafse vor sich, welchem die Schürze ähnelt, gehalten wurde. Ib-
sambul versteht dort niemand, und die künstliche Erklärung von Brugsch, Gesch. p. 544, hat
keine Berechtigung.
1883.] von R. Lepsius. 47
Wahrheit, und zwar mit beiden königliehen Namensschildern, als zweiter Gott neben Ra^).
Hier heifst Ra „residirend in Pa-Ramessu-Miamun der Stadt"; also dies war
der Name der zugehörigen Stadt, ein „Ramessopolis" oder kürzer ein „Ramses" in
Nubien. Der göttliche König, welcher auf den Wänden des Tempels mehrmals von
dem menschlichen Könige angebetet wird, und dann meistens die Attribute des Ra
annimmt, trägt den Kriegshelm und wird hier nicht ausdrücklich als thronender Gott
bezeichnet, aufser durch seinen Sitz unter den Göttern und durch den Altar, der vor
allen vier Göttern noch immer aus dem Felsen geschnitten steht. Die Lage der Nu-
bischen Stadt Ramses ist nicht bekannt; sie war in dieser ärmlichen Gegend ohne
Zweifel klein, bestand vielleicht nur aus einigen Häusern in der Nähe der beiden Fel-
sentempel und trug nur wegen des hochberühmten Erbauers seinen Namen unter den
Städten der andern Nubischen Felsentempel Heliopolis, Diospolis und Hephaistupolis,
welche den drei gröfsten Göttern jener Zeit geweiht waren und die Namen der be-
rühmten ägyptischen Städte angenommen hatten.
Einer nun von den in Mas^ütah gefundenen Hauptgöttern mufs doch der zuge-
hörigen Stadt den Namen gegeben haben. Dafs dies nicht Tum war, geht dar-
aus hervor, dafs es schon in grofser Nähe ein anderes Pa-Tum gab, welches, wie
wir unfehlbar wissen, am Anfange des Thaies Tumilät lag. Ebenso gab es bereits
ein Pa-Ra, das war das bekannte HeliopoHs. Zwei Städte in Unterägypten in sol-
cher Nähe konnten nicht denselben Namen führen. Es mufste also der dritte Gott
des Tempels, Ramses, der Stadt ihren Namen Pa-Ramses gegeben haben. Ebenso war
es in Nubien, wo in den 4 Felsentempeln der eponyme Gott immer einer der in der
Cella dargestellten Götter war, Ra in Pa-Ra (Heliopolis, Derr), Amen in Pa-Amen
(Diospohs), Ptah in Pa-Ptah (Hephaistupolis), und so auch Ramses in Pa-Ramessu-
Miamun (Abusimbel). Dafs die Stadt Raemses ihren Namen von keinem andern als
Ramessu 11. hatte, geht, wenn es überhaupt noch bezweifelt werden könnte, aus dem
Zusätze Miamun, der bekanntlich nur Ramessu H. angehörte, deutlich hervor. Diese
Duplicität der Namen in Nubien und in Aegypten mufs uns wie bei den Doppelstädten
in Ober- und Unterägypten auch immer veranlassen, zu fragen ob der in Rede ste-
hende Name dem Norden oder dem Süden angehört.
So kommt in Abusimbel, welches selbst Pa-Ramses hiefs, am Felsen links neben
dem Tempel auf einer grofsen Stele der Name Pa-Ramses vor, wo er ohne Zweifel
nicht das südliche, sondern das nördliche Pa-Ramses bezeichnet, weil der Inhalt dieser
ganzen Inschrift sich auf den Norden bezieht, und hier nur ein Exemplar derselben
eingemeifselt worden ist (s. unten).
Wenn Jakob den Joseph, ihn zu sehen, nach Gosen einladen läfst, welches in
Arabien, d. h. zwischen dem Pelusischen Arme und der Wüste lag, schreiben die LXX
Bv y^ rsjEju 'ApaßiUi^), und weiterhin 3): xaS-' ''Hpwwv nokiv Eig yr^v 'Fansaarj. Zu Jakobs
Zeit gab es weder ein Heroonpolis noch ein Land Ramses ; es wurden aber die spätem
Benennungen anticipirt, denn bei Heroonpolis (Hero) fand später der Eintritt in Aegyp-
ten statt und dieses lag in dem Lande Ramses, d. h. im Wadi Tumilät, welches sich
an das davorliegende Gosen anschlofs.
1) Denkmäler III, 190.
2) Gen. 45, 10. 46,34.
3) Gen. 46, 28.
48 Über die Lage von Pithom (Sukkoth) und Raemses (Heroonpolis) , [II. Heft
Diesen Ansichten, die ich im Wesentlichen, aber mehr oder weniger vollständig, schon
in dem ersten Theile meiner Chronologie (1849) ausgesprochen habe (p. 349. 357) und
welche bisher von den Gelehrten allgemein angenommen worden waren, so dafs sogar
auf den neueren Karten der Ort, der früher Mas^ütah, noch früher Abu Keseb hiefs,
Ramses genannt wird, sind nun neuerdings von zwei wichtigen Stimmen andere Auf-
fassungen entgegengestellt worden, welche freilich unter sich wieder bedeutend von ein-
ander abweichen. Beide beachten die Stellen der Griechen und Römer nicht.
Zunächst meint Naville, wie aus der obigen Mittheilung hervorgeht, dafs an dem
Orte, wo ich Ramses zu finden glaube, Pithom gelegen habe. Sein Grund ist der, dafs
er in den in Mas^ütah gefundenen Texten viele mal den Namen der Stadt J n,^ oder
Yj\ Ha-Tum oder Pi-Tu)n, niemals Pa-Ramses gefunden habe. Der Name der Stadt
' |_ _i ^ 11 ir |_ _j 54'
Pa-Tum war oder lyi ; und diese Nachbarstadt des Tum welcher der Gott
des ganzen Nomos war (s. unten) kann ja sehr wohl auf einigen Denkmälern, zu denen
aber die bis jetzt bekannten (die beiden Götter- Gruppen, die Sphinx und die grofse
Stele) nicht gehören, erwähnt worden sein. Es wird von dem Zusammenhange in
welchem diese Stadt auf den noch nicht publicirten Denkmälern vorkommt, abhängen,
ob er überhaupt Schlüsse auf die Lage der Stadt zuläfst. Die oben genannten Stellen
von Herodot und dem Itinerarium Antonini stehen aber der Annahme, dafs die Stadt
Pa-Tum das heutige Ma^ütah gewesen sein könnte, geradeswegs entgegen. Die
Erklärung der Monumente, wird davon ausgehen müssen.
Noch abweichender ist die Ansicht von Brugsch. Er hält Pithom^ Pa-Tum^ für
die Hauptstadt des Sethroitischen Nomos xuid. Raemses für einen von Ramses II. neu
gegebenen Namen von Tanis. Er hat diese Ansicht, welche eng zusammenhängt mit
seiner Konstruktion des Wegs der ausziehenden Israeliten von Tanis aus nach Nordosten
zu dem Sirbonis-See, in den letzten Jahren mit grofser Energie festgehalten und viel
Gewicht darauf gelegt. Hier ist es nicht meine Absicht Alles im Einzelnen zu verfolgen,
was über diese Sache von seiner und andrer Seite gesagt worden ist. Ich will nur
einige Punkte berühren, die mir wichtig scheinen und über Pa-Ramses handeln.
Nach Herodot lag Patumos (Pa-Tum, Pi-thom) ein wenig oberhalb Bubastis in
Arabien, das heifst östlich vom Pelusischen Nil- Arme, am Eingange des Wadi Tumilät.
Der Sethroitische Nomos aber lag viel nördlicher und gehörte zum Delta. Mit Herodot
stimmt das Itinerarium Antonini vollkommen überein. Wer also Pithom sehr viel mehr
nach Norden rücken will, mufs sich mit diesen beiden unwiderleglichen Quellen vor-
her abfinden, die nach meiner Meinimg ein vollständiges Veto einlegen.
Was nun i^amses^) betrifft, so hiefs dieses eig^niXich. Pa-Ramessu Mi-Amen, wurde
aber verkürzt zu Pa-Ramses, dann zu Ramses. Es kommt in verschiedenen Inschriften
und Papyrus vor, die alle schon von Andern angeführt worden sind.
Im 21. Jahre des Königs 2) wurde ilim von zwei Gesandten des Königs der Cheta
ein Bündnifs vorgelegt und von ihm bestätigt an einem Tage, wo er sich in Pa-Ra-
messu-Miamun befand und den Göttern Amen-Ra seinem Vater, dem Hör em ^u (Ra),
dem Atmu Herrn der beiden Länder von An, dem Amen des Ramses Miamun, dem
1) Das fl von "^—^ ist bekanntlich das Hebräische 5>. Die Hebräische Umschrift ist
daher richtiger als die unsrige, die eigentlich B^amessu sein müfste.
2) Denkm. Abth. III, 146 und sonst.
1883.] von R. Lepsius. 49
Ptah des Ramses Miamun, und dem Set dem starken, dem Sohn der Nut, opferte. Das
ist alles sehr verständlich. Ramses nimmt die beiden Überbringer des Vertrags an der
von Syrien her beginnenden Grenze seines Reichs, in dem von ihm selbst gebauten
und natürlich mit einem Palaste versehenen Raemses an, und opfert dabei dem obersten
Gotte Aegyptens Amen Ra, der als Gott der Landesresidenz Theben voranstehen mufste,
dann den beiden mitthronenden Göttern des Ortes (indem er selbstverständlich seine eigene
göttliche Person des Ortes übergeht) dem Ra Har em j(u und dem Tum^ denen der
Tempel nächst ihm selbst erbaut war i), dann seinen beiden persönlichen Göttern, dem
Amen des Ramses Miamun und dem Ptah des Ramses Miamun, denen er (nicht in Pa-
Ramses) besondere eigenthümliche Kultus-Dienste (s. unten) gestiftet hatte 2); und end-
lich, um der Cheta willen, ihrem gemeinschaftlichen Gotte Set. Von einer besondern
Hofhaltung in Tanis hören wir nichts. Wenn man die beiden Überbringer des Vertrags
durch eine officielle Feier, wovon in der Einleitung der Inschrift nichts steht, hätte
ehren wollen, so würde man sie nach Memphis eingeladen haben. Man hielt es aber
für angemessener die beiden fremden Gesandten an der Grenze des Reichs, in dem von
dem Könige selbst neu gebauten Raemses zu empfangen.
In einer grofsen Inschrift von AbusimbeP), welche wohl in Memphis abgefafst ist,
preist Ptah den König, und sagt 1. 16: „Du hast eine edle Heimath gebaut um die
Grenzen*) des Landes zu verstärken, die Stadt des Ramses Miamun; sie steht fest auf
der Erde wie die vier Pfeiler des Himmels; du. hast darin grofse Fruchthäuser (?) ge-
baut." Die Stadt lag also hiernach an einer Grenze des Reichs, wie Mas;\;ütah. Die-
selbe Inschrift findet sich merkwürdiger Weise, wie Naville nachgewiesen, noch ein
zweitesmal, aber auf Ramses HI. übertragen^). Hier wird nur statt Pa-Ramses Mi Amun
eine von Ramses HI. benannte Stadt Pa-Ramses hik An an die Stelle gesetzt.
In Abydos ist eine merkwürdige Inschrift^), in welcher die Handlungen des Kö-
nigs Ramses H. in seinem ersten Jahre nach dem Tode seines Vaters geschildert wer-
den. Während Sethos I. noch lebte, residirte der Sohn wohl in Memphis, als Statthalter
für seinen Vater, der selbst in Theben residirte. Er machte damals, noch in jungen
Jahren, seine erste Fahrt nach Theben und ordnete namentlich Alles an, was seinem
Vater zur Ehre gereichte. Auf der Rückreise wollte er zuerst nach seiner neugebau-
ten Stadt Pa-Ramessu Miamun reisen, ohne Zweifel um das angefangene Werk zu för-
^) Der Tempel von Abusimbel war, aufser dem Ramses, vornehmlich dem Ra und dem
Amen gebaut.
2) Denn sie finden sich auch in Nubien, z. B. in Pa-Ptah (G'erf Hussein), in Theben und
sonst erwähnt (s. unten).
3) Denkm. HI, 194. Übersetzt von E. Naville, Records, XII, p. 81.
*) Vs, ist zu lesen nach der Inschrift von Ramses III. bei Dum. Hist. Inschr. pl. XI.
Aus dieser letzteren Inschrift, welche im Wesentlichen nur eine Kopie der unsrigen ist, ergiebt
sich, dafs solche Kompositionen bis auf wenige Züge nur als poetische Machwerke angesehen
wurden und daher bei ähnlichen Gelegenheiten als berühmt gewordene Gedichte ein zweitesmal und
öfter angewendet werden konnten. Es ist gar nicht unmöglich, dafs sich Ramses III. durch
irgend eine neue Zuthat zur Stadt oder zum Tempel für berechtigt hielt, nun dieselbe Stadt Pa-
Ramses hik An statt Pa-Ramses Miamun zu nennen (s. unten über ßeküf).
^) Dum. Hist. Inschr. (I) pl. XI. Vergl. die vorige Note.
^) Maspero, l'inscr. dedicat. du temple d' Abydos. 1867. Mariette, Abydos I pl. 6 ff. 1869.
Zeitschr. i. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 7
5Q Über die Lage von Pithom (Sukkoth) und Raemses (Heroonpolis), [II. Heft
dem. Doch unterbricht er seine Reise und kehrt zunächst nach Abydos ein, wo er
die Arbeiten seines Vaters inspicirt und Alles anordnet, was in der Inschrift gesagt
wird. Wenn nun Pa-Ramses nicht eine besondere Stadt, sondern ein neu angelegtes
Quartier in Tanis gewesen wäre, wo der König seine Hofhaltung gehabt hätte, so würde
ohne allen Zweifel Tanis, als Hauptort für das neue Quartier, hier genannt worden sein.
In San (Tanis) ist eine Statue gefunden worden, auf welcher ein gewisser hoher
Beamter unter vielen andern Propheten-Titeln auch gegen Ende den eines „Propheten
des Amen-Rames(es) von Pa-Ramses trägt i). Wir lernen daraus, dafs in Pa-Ramses,
wo es auch gelegen gewesen, auch ein Dienst des „Amen des Ramses", den wir schon
kennen, eingerichtet war, aber nichts weiter. Amen-Rames ist nur ein Fehler und Mi
Amun, das meist dabei steht, ist ausgelassen.
In dem Lobgedichte des Pentaur heifst es nach der Übersetzung von Brugsch^):
^Im Jahre V öffnete sich dem Könige die Feste Chetam des Landes Zar und
Schrecken erfafste alle Feinde, welche herbeikamen, um sich zu beugen vor dem Kö-
nige. Und es schritten einher seine Krieger auf dem Wüstenpfade und zogen weiter
auf den Strafsen des Nordens. (Hier ist also der König bereits in Syrien.) Viele
Tage nach diesem, da war der König in Ramses Miamun's Stadt, welche gelegen ist in
Zahi. Nachdem der König abwärts gezogen, erreichte er und gelangte zur Höhe
von Kadesch." Diese Verbindung der einzelnen Stücke des Papyrus ist nicht wohl
möglich. Nachdem des Königs Marsch in Syrien schon gemeldet ist, soll nochmals
ein Aufbruch von Raemses gleich nach Kadesch (am Orontes) erfolgt sein. Dazu
kommt, dafs das vermuthete Raemses hier ohne "- -", welches niemals vor dem Namen
fehlen konnte, geschrieben ist. Die Stelle ist also zu übergehen.
In dem Papyrus Anastasi III, 1, 12 wird eine übertrieben poetische Beschreibung
von der Stadt Pa-Ramessu Miamun gegeben, und ist von Brugsch^), nicht selten sehr
kühn über die Lücken hinweg, übersetzt worden. Wenn er gleich im Anfange 2, 1
liest: „[Hier ist der Sitz] des Hofes ^, so ist unter „Hof" nicht die „staatliche Hofhal-
tung" zu verstehen, sondern ;^e7inu ist die Heimath, ein Heim, das er für sich selber
gebaut hat, und in welches er jetzt einzieht. Alles was er dann von dem Reichthum
an Fischen, Vögeln, Pflanzen, von den „Speichern voll Getreide und Durra, die bis
zum Himmel hinaufreichen" u. s. w. sagt, bezieht sich auf die phantastisch geschilderte
Stadt, welcher lauter schöne Dinge an dem festlichen Tage (zu Lande und zu Wasser
auf dem neuen Kanal also unter Umständen auch vom Meere) zugeführt werden, wo
sich die Jünglinge und die Frauen schmücken und Alles schmaust und sich freut.
Aber nichts findet sich von einer Hofhaltung, nichts von Tanis.
Die Inschrift in Silsilis*) Denkm. 175, 6 verstehe ich so: „Vorsteher der Bauten
1) Brugscb, Dict. Geogr. p. 418.
2) Geschichte p. 502; Text bei Rouge, Recueil de travaux, vol. I livr. 1 pl. III.
3) Geschichte p. 547 ff.
*) Brugscb, Zeitschr. 1876 p. 69: „Eine neue Ramses- Stadt", vergleicht hiermit die Stelle
eines Leydener Papyrus (II. Abth. I, 349. pl. 156. lin. 7) wo es heifst: „Die Aperu welche her-
beischaffen [p-Ra] dem Ra des Ramses Miamun". Das fragliche Wort übersetzen Chabas
und Brugscb durch „Stein". Das kann dies weder der Form nach sein, noch weil es Femini-
num, der Stein, einer, cone, aber stets Masculinum ist. Dafs athu auch mit (1 czzzi „Stein"
<Denkm. III, 13, a. b. Leydener Pap. II, I, 348 pl. 148, VI, 6) verbunden wird, wie auch mit
1883.] von R. Lepsius. 51
aller Monumente seiner Majestät, Oberster der Mät'ai, Ortsvorsteher des Tempels des
ßamses Miamun in der Stadt Pi-neb-äm, Ortsvorsteher des Rä des Ramses Miamun im
Südtheile von Memphis, Hui", d. h. Ortsvorsteher des Tempels des Rä des Ramses
Miamim (nicht von der „Stadt der Sonne des Ramses Miamun^, die Brugsch Dict.
Geogr. p. 435 lesen wiU und die es überhaupt nicht giebt). Ein Rä des Ramses wird neben
dem Amen des Ramses und dem Ptah des Ramses, an verschiedenen Orten erwähnt, z. B.
auch in Abusimbel. Zu den dreien kommt auch noch ein Set des Ramses. Diese vier
besondern Formen der bekannten Götter waren wahrscheinlich in den altberühmten
Städten, in Theben der Amen, in Memphis der Ptah, in Heliopolis der Rä, und endlich Set
wohl in Tanis von Ramses gegründet worden. Diese Götter werden alle vier hinter einan-
der in einem Papyrus von Leyden^) aufgeführt, und dazu alle Götter und Göttinnen von
Pa-Ramses Miamun, die auf den folgenden Blättern verschiedene mal erwähnt werden.
Das sind ungefähr die Stellen, wo man bisher den Namen der von Ramessu II.
selbst gegründeten und seinen Namen führenden Ramses -Stadt fand oder zu finden
glaubte. Manches mag mir entgangen sein, anderes habe ich als unwichtig absichtlich
übergangen. Ich finde aber nirgends einen Grund, warum der feste Platz mit den
Vorrathshäusern und mit einem Tempel in welchem Ramses II., Ra und Tum die
Hauptgottheiten waren, nicht die auf den Monumenten und im Alten Testament ge-
nannte Stadt Raemses gewesen sein sollte, welche mit der fest gelegten benachbarten
Stadt Pithom, in der gleichnamigen Gegend Raemses, gleichzeitig gebaut worden ist 2).
Naville hat aber auch den Ort Heroonpolis oder Hero gefunden 3). Nach dem Itine-
rarium Antonini lag es 24 Römische Meilen östlich von Thoicm (Pithom), nach Sera-
piu hin, und nach Strabo in dem „Winkel des Meerbusens," d. h. am Landungsplatze vom
Busen her. Eine Inschrift trug die Worte: LOCPO | POLIS | ERG | CASTRA
das ist: L0(?) Eropolis(?) Ero castra, eine andre meldete AB ERG IN CLVSMA
MIVIIII (MI statt MP); eine dritte enthielt das Wort HPGY. Es wird dies also der
profane Name von Ramses gewesen sein. Damit stimmt es gut, dafs die LXX aus
'Hp'jü'cuv TtöKii; die Grenz-Station machen, wo Jakob in Aegypten eintrat.
Es ist klar, dafs Hero abgekürzt ist aus ^llp-xiwv ttoXi;. Dies war also die profane
Bezeichnung von Ramses, und mufste so alt sein wie diese letztere Bezeichnung selbst
nach der Gottheit des Tempels, die der Ort als feierlichen Namen führte. Jede
gröfsere Stadt hatte wie wohl allgemein anerkannt diese zwei Bezeichnungen. Wel-
ches war nun die hieroglyphische Bezeichnung für 'Hpwwv ttoKl;. Wir finden
öfters unmittelbar hinter Pa-Ramessu als erweiternde Bezeichnung derselben Stadt
^lll lllllllj AAAAAA n I
f5 ^ U 1 , „Denkmäler'-, (Pap. Anastasi V, 25, lin. 1. pl. CXIX. und Pap. Harris pl. 79, lin. 10,
WO Chabas, Recherches pour Thistoire de la XIX. dyn, p. 74. 100, i ' i statt (( liest), ändert
an der Sache nichts. Mir scheint, dafs p-Ra, vor dem das folgende /wwv\ zu setzen vergessen
worden war, auszuscheiden ist. Der Gegenstand, den die Aperu herbeischaffen, bleibt dunkel.
1) II. Abth. I, 568. pl. 171.
2) Ich berichtige hier einen Irrthum, den ich in der Äcademij, 17. März 1883, p. 194 und
sonst finde, dafs auf einem von mir aus Mas-^ütah nach Berlin eingebrachten grofsen Ziegel von
der Umfassungsmauer der Stadt der Name des Ramses II. eingeprägt wäre. Ich habe dies nir-
gends gesagt, und es ist kein Name darauf.
3) Athenaeum No. 2893. April 1883. p. 451. Ich setzte es ein wenig mehr nach Osten.
7*
52 Über die Lage von Pithom (Sukkoth und Raemses (Heroonpolis), [II. Heft
den Namen '^^^ C^^ V^ w=i] ^ nertu. „die srrolse der Starken"^). Ja dieser Name
kommt auch allein mit dem Determinativ der Stadt vor, z. B. Pap. Anastas. III, 3, lin. 2
pl. LXXVI. Von diesem Ausdrucke mag der Name ^Upwwv tioKlc, übersetzt sein 2).
Auch von Pithom, so scheint es nach Brugsch's Untersuchungen und Naville's
Bestätigung, kennen wir den Profannamen: ^ehüt, das Seküt (Sukkoth, 2oxx"^'(^) des
Exodus. Wir finden öfters den Ausdruck Pa-Tum.. . enti ßeküt. Hier wird enti meist als
Genitiv gefafst; das ist soweit ich weifs, in der alten Thebanischen Zeit nie der Fall 3).
In den Stellen von enti Beküt wird enti heifsen „welches (ist)" ßeküt. Der Profanname
wird hier öfters zugesetzt zur Unterscheidung von andern Pa-Tum, welches andre Tem-
pelstätten, nicht Städte, sind. Der Name ßeküt ist ohne Zweifel nicht ägyptisch,
sondern israelitisch, daher er als Determinativ fast immer Q^ hat, sehr selten und viel-
leicht nur in den Listen @ . In andern Stellen hat es zu näherer Bezeichnung den
Zusatz [ '^ ^ TS' 'T^ (Br. Dict. geogr. p. 1045): „Pa-Atum am Thore des
Ostens." Dals dieses Pi-thom als das des Menephthes bezeichnet wird*), kann ver-
schieden ausgelegt werden'^). Von diesem V\\hom-Seküt, einer nach ihrer Ausdehnung
viel gröfseren und bequemer gelegenen Stadt als Ramses, hören wir im Exodus, dafs
sich die Einwohner von (der Landschaft) Ramses daselbst vor dem Auszuge zusam-
men fanden; dazu lag es für ganz Gosen und Ramses sehr passend.
In den Listen wird dieses Pa-Tum als Hauptstadt des Nomos ^^"y genannt
<ry ^ , ^ ■ ^1
im Gegensatz zu ^^yp , dem Nomos Metelite s Ci) welcher im Westen von dem west-
— ^] —
liebsten Nilarme lag^). Tum war der Gott dieses östlichen Nomos, daher er daselbst
nicht allein der Stadt Pithom seinen Namen gab, sondern auch sonst im Nomos, na-
mentlich in Ramses hoch geehrt wurde. Diesem Nomos entsprach daher wohl der
vo'juo; 'Apaßia^, da Herodot Patumos eine Wpaßir] -nokic, nennt, und die LXX ganz Gosen
zu Arabien rechnen. Doch dehnte sich der Begrijff des ägyptischen Arabiens, zu Zei-
ten mehr oder weniger, auf die ganze Strecke zwischen dem östhchen Nilarme und
der Wüste aus. Zu Ptolemaeus Zeit war nicht mehr Pithom^ sondern, wenn richtig
gelesen wird, Phakusa die Hauptstadt des vo'juos 'kpaßiac,. Dieses wird jetzt an die Stelle
des heutigen Ortes Faqus gesetzt. Wenn aber dabei nicht irgend ein andrer Irrthiun
sein Spiel treibt, so kann das nicht richtig sein; denn Strabon (p. 805) sagt: -^ d\ dpxri
rijs ^iwpvxog TT]5 Budidova-rig £ig rrjv ''EpvS'pdv dno xw^xrii; apx^T<^i- ^aKovaYjg. Der Ort Faqüs liegt
aber viel zu weit unterhalb der Gegend, wo der Kanal sich in alter Zeit, und noch
viel mehr, wo er sich später nach Wadi Tumilät abzweigte, und sich nach dem Niveau
1) Inschrift von Abydos, Mariette, Abydos I, VI lin. 29, cf. Brugsch, Dict. geogr. p. 416,
welcher diesen Beisatz, wie mir scheint nicht richtig, auf den König statt auf die Stadt bezieht.
2) Ganz ähnlich trennte sich der Name Masr el kahira in Masr, welches die gewöhnliche
arabische und altsemitische Bezeichnung blieb, und el Kahira, die siegreiche, welches im Le-
vantinischen Munde il Cairo und somit ein Masculinum wurde.
3) Auch die von Erman, Neuägypt. Gramm. § 45, angeführten Beispiele sind relativisch zu fassen.
4) Pap. Anast. 6. pl. 118.
^) Es ist nicht zu verwundern, wenn eine neue Zuthat dieses Königs seine Schmeichler
vermocht hätte, das Pithom des Ramses Miamun ihm zuzueignen. S. p. 49 Note 4.
^) Es mag da zu suchen sein, wo jetzt an einem von dem westlichsten Nilarme abgezweigten
alten Kanäle auch ein westliches Ramses, neben einem alten Teil liegt, wenn dieser Name nicht
etwa ein wunderlicher Zufall ist.
1883.1 von R. Lepsius.
^S
des Nils abzweigen mufste. Von Faqüs aus gingen aber Separat-Kanäle nach Osten
ab, mit denen Strabon den grofsen östlichen Kanal verwechselt haben wird. Bei Belhes
trifit der spätere Kanal auf einen abgezweigten Theil des alten Pelusischen Arms, von
dem aus er nach Wadi Tumilät weiter flofs und bei Teil Abu Solimäu, d. h. beim alten
Pithom, den Herodotischen Kanal, dessen Dämme Linant verzeichnet hat, schneidet i).
Dort, also nicht weit von Patumos, würden wir die spätere Hauptstadt Phakusae suchen
müssen, wenn die Nachricht des Strabon bestehen soll. Leider wissen wir den alten
Namen von Belbes nicht, wenn es nicht selbst Phakusae war. Linant legt, gegen di©
Angaben der Alten, Pharbaethus an die Stelle von Belbes.
Wiederholen wir also die Ergebnisse, wie wir sie nach dem Gesagten nachgewie-
sen zu haben glauben imd im AVesentlichen schon 1849 aufgestellt hatten.
Gosen lag an der stets wasserreichen Stelle westlich von dem ursprünglich der
Wüste angehörigen Wadi Tumilat, welches zu dem ägyptischen Arabien, d. h. zu dem
Theile Aegyptens gehörte, der zwischen dem östlichsten Nilarm und der arabischen Wüste
lag. Das Wadi Tumilät wurde durch Ramses II. bewässert und zu einer fruchtbaren
Gegend gemacht durch den Kanal, den er zu dem Birket Timsah führte. Er nannte
es daher „die Gegend Ramses" nach sich selbst, und schlofs es an Gosen an, zu dem
es dann gerechnet wurde. Diese ganze Provinz nannte er ^^^f , dessen Aussprache
noch dunkel ist. Für das Wadi Tumilät liefs er zwei Städte bauen. Die eine legte
er an den westlichen Eingang des Thaies an die südliche Ecke, unmittelbar nördlich
von dem vorbeigeführten Kanäle (der von Teil el kibir weit entfernt blieb), an den
heutigen Teil Abu Solimän ; er nannte sie nach der Hauptgottheit des Tempels und des
ganzen Nomos Pa-Tum (Pithom, Patumos), sonst aber mit dem Israelitischen Namen
^eküt (Sukkoth) und machte sie zur Hauptstadt des Nomos. Die andre Stadt legte er
gegen Ende des fruchtbar gewordenen Thaies und gab ihr seinen eigenen Namen Pa-
Ranues Miamua (Raemses). Die Stadt stand auf der Nordseite des hart vorbeifliefsen-
den Kanals, da wo jetzt Masiütah liegt. Es war eine Grenzfestung (;roXt5 6x^9^^ mit
einer 7 Meter breiten Mauer ringsum, und mit vielen Fruchthallen einer „Yorrathsstadt",
deren Wände noch erhalten sind. Sich selbst stellte Ramses II. in zwei Granitgruppen,
denen eine dritte in der Cella des Tempels entsprechen mufste, auf, als eponymen Gott
der Stadt, zwischen die Götter der beiden Nachbarstädte, Tum den Gott von Patumos-
Pithom, das mit Ramses zugleich gebaut wurde, und Ra den Gott von Heliopohs-On, dem
ältesten und höchsten Gotte des ganzen Landes, ganz in Übereinstimmung mit dem Ver-
fahren bei der Gründimg des zweiten Pa-Ramses-Miamun in Abusimbel. Unser nördliches
Pa-Ramses erhielt den Beinamen Änextu, „die grofse der Starken", welcher von den
Griechen 'Hptücuv TToXtg übersetzt wurde, später 'Hpou, Römisch danach Hero genannt 2).
*) Linant, Memoires sur les principaux travaux d'utilite publique etc. Atlas, pl. III. Es
ist dies die beste Karte für die heutige und die alte Kanalisirung Aegyptens.
2) Ich bemerke noch nachträglich, dafs Brugsch in der Vorrede zu dem Suppelment seines
Dict. geogr. p. VIII so spät noch aufmerksam geworden ist auf die Stellen bei Herodot und im
Itinerar. Antonini und die Schwierigkeit fühlt, sie mit seinen Annahmen zu verbinden. Er nimmt
diese aber nicht zurück, sondern sagt nur, wenn man lieber diesen Stellen folgen wollte, so
würde man für „Patum an der Pforte des Ostens" sogleich an das heutige Ras el wadi bei den
Ruinen von Teil Reqdbeh neben einem alten See zu denken haben. Dies ist aber ebensowenig
möglich, denn dieser Ort liegt etwa 1 7 mp. in das Wadi Tumilät hinein, lag also weder in der
l^ähe des Anfangs des abgezweigten Kanals, noch auf dem Wege von Daphne nach Heliopolis.
Die Bentreschstele, [II. Heft
52
Die Bentreschstele*
Von
Adolf Erman.
Der Königsname der in Lepsius Königsbuch die No. 519 trägt und den wir ge-
wöhnt sind als Ramses XII. zu bezeichnen, findet sich nur auf einem Denkmale, der
allbekannten Bentreschstele, die zuerst von Rosellini (Mon. stör. T. II p. 48) in Karnak
bemerkt wurde und später durch Prisse in die Pariser Bibliotheque nationale gelangt
ist. Es sind indefs schon längst Zweifel an der Existenz dieses Ramses XII. aufge-
taucht, da seine Namen Usr-maät-Rä stp-n-Rä und Mri-Ämn Rämss, genau denen Ram-
ses II. gleichen. So hat Herr Geheimrath Lepsius in seinen CoUectaneen bemerkt,
dieser angebliche Ramses XII. sei mit Ramses 11. identisch und zu streichen; Reiniseh
hat in seiner Chrestomathie die Bentreschstele unter Dyn. 19. eingereiht und Victor
Floigl bemerkt ebenfalls (Gesch. des Semit. Alterth. S. 50) der fragliche König könne
nur Ramses II. oder Ramses III. sein.
Ich schliefse mich dieser Ansicht an, auch für mich ist der König der Bentresch-
stele nur Ramses II. Denn dafs neben Ramses II. noch ein zweiter König ganz gleiche
Namen geführt habe, dafs dieser König ebenfalls ein grofser Eroberer gewesen sei, dafs
er zudem wie jener eine selten lange Regierung (über 33 Jahre) geführt habe und dafs
trotz alledem von diesem sonderbaren Doppelgänger nur ein einziges Denkmal^) er-
halten sein soll — wer vermag das zu glauben?
Aber darin weiche ich von meinen Vorgängern ab, dafs ich die Bentreschstele
nicht für ein gleichzeitiges Denkmal Ramses 11. zu halten vermag, sie ist nach meiner
Überzeugung in weit späterer Zeit errichtet. Sie erzählt uns nicht Geschichte sondern
eine Legende, die sich an den berühmten Namen des zweiten Ramses angeschlossen hat.
Dafs die Erzählung der Bentreschstele unter die Legenden gehört, hat schon Wie-
demann (Gesch. Aeg. von Psammet. I bis auf Alex. S. 66) dargelegt; von allen Unwahr-
scheinlichkeiten die sie enthält, genügt es eine anzuführen: die Reise von Aegypten
bis zum Lande Rechten dauert ein Jahr und fünf Monate. Und diese Reisedauer ist
keine einmalige, zufällige, sie wird in vier Fällen so gerechnet 2). Danach mufs Rechten
mindestens in der Mongolei oder in Hinterindien liegen und doch begrüfsen seine Ab-
gesandten den ägyptischen König in Mesopotamien. Es ist also ein sagenhaftes Land
und in der That ist es auch allen anderen Texten unbekannt.
Ist aber die wunderbare Geschichte, die in diesem Lande gespielt haben soll, eine
leere Legende, so kann auch die Inschrift die diese Legende berichtet nicht den an-
^) In dem grofsen Funde von Der el bahrt befindet sich ein Sarg, anscheinend der 20ten
Dynastie angehörig, der die Schilder (©"fP^^ j mid f ^ f[i "7" i) ^ J trägt. Maspero
(Verh. Orient. Congr. Berlin, III. 1 S. 19) will darin den angeblichen „Ramses XII." sehen. Ich
glaube es ist auch dies Ramses IL, nur ist der ursprüngliche Sarg, weil er beschädigt war,
durch einen neuen ersetzt worden. Liegen doch mehrere jener Königsmumien jetzt in Särgen
beliebiger Privatleute, Ramses I. z. B. in einem Frauensarg der 20ten Dynastie.
r ^ n c ^ r\
2) Das unsinnige \ 1 1 (Z. 6) ist in -^ ^ fl zu verbessern.
^ ^ I O III I O III
1883.] von A. Erman. 55
geblichen Wvindern gleichzeitig sein. Eine Inschrift darf die ärgsten Unwahrheiten zu
Ehren des Königs oder eines Gottes verkünden, solange diese Unwahrheiten nur allge-
meine Behauptungen sind, aber unmöglich kann sie eine Geschichte mit allen Details
erzählen, von der jedermann weifs dafs sie erlogen ist. Sie kann ungestraft berichten,
dafs die fernsten Völker zum Könige Gesandte schicken und dafs seine Götter alle
Dämonen vertreiben, aber sie darf nicht erzählen an den imd den Tagen seien zu Seiner
Majestät Boten aus Bechten gekommen und in dem und dem Jahre sei der Gott Chons
aus Bechten zurückgekehrt.
Unsere Stele ist also ein Werk aus späterer Zeit, man hat eine Sage, die geeignet
schien den Ruhm des Gottes ^^^^^ 1 ^K "=s>- ' T © ^^ vermehren, in seinem
Heiligthum niedergeschrieben. Sie zeigte ja dafs dieser etwas obscure Gott schon zu
Kamses II. Zeit in hoher Verehrung gestanden hatte, sie bewies seine Macht den Dä-
monen gegenüber und sie lehrte wie uneigennützig und gehorsam er sich gegen den
grofsen 1 / T I n ^^ benehmen pflegte.
Ich will nicht leugnen, dafs dieser Legende nicht irgend ein historischer Kern zu
Grunde liegen mag, aber in der uns vorliegenden Gestalt ist davon nichts zu merken.
Dafür beginnt sie gleich mit einem argen historischen Schnitzer, sie setzt vor die Na-
men Ramses H. die Titulatur ^^^^ ^ "^ L. S ^1 Q Q ' Q n^.^IP''^^
III die nicht diesem sondern Thutmosis IV. i) gehört.
^ 3 III III ^ ^
Eine Königin (0^1 ist mir unter Ramses 11. nicht bekannt, hingegen heifst eine
T ochter Thutmosis I II. so (Leps. Königsb. 351): vielleicht liegt eine Confusion mit der
Iq^^ — °^^|iöö] Tochter des Chetakönigs und Gemahlin Ramses II. vor. Auch die
Bnt-ri könnte aus einer Reminiscenz an die bekannte Bnt-än6ä entstanden sein. Ein
1 Hj^ „Ä. ^ ist wirklich in der Zeit Ramses 11. auf einer Leydener Stele nachweis-
bar (Liebl. 884) ; der Name des Priesters 1 — ^ | J| ^ aber sieht in dieser
Schreibung (hä für m hat ebenso Z. 5 der Bentreschstele vgl. Neuägypt. Gr. § 112) sehr
spät aus.
Es bleibt noch zu ermitteln in welcher Zeit die Bentreschstele errichtet 2) ist; es
sind ihre sprachhchen und orthographischen Eigenthümlichkeiten die uns dabei leiten
müssen. Die Inschriften der 20ten Dynastie imd die wenigen hieroglyphischen Texte,
die uns aus der einundzwanzigsten und zweiundzwanzigsten erhalten sind, stehen (ich
spreche natürlich nur von solchen nicht religiösen Inhalts) ganz unter dem Einflufs der
gleichzeitigen hieratischen Handschriften. Man hat in der Sprache mit den alten Traditio-
nen gebrochen und schreibt auch in den officiellen hieroglyphischen Inschriften reines
Neuägyptisch: jedes Substantiv das den Artikel haben mufs, erhält ihn auch; das Demon-
*) Man könnte danach wohl vermuthen, dafs in der ursprünglichen Gestalt der Legende
gar nicht von Ramses II. die Rede gewesen wäre, sondern von Thutmosis IV. , dessen Klriegs-
züge nach Naharina ja inschriftlich bezeugt sind. Die Errichter der Bentreschstele hätten dann
anstatt seiner den ihnen bekannteren Ramses II. eingesetzt, ohne zu bedenken, dafs auch die
Titulatur des Königs demgemäfs zu ändern war. Doch sprechen die hohen Jahreszahlen gegen
diese Annahme.
2) Von einer „Fälschung" spreche ich absichtlich nicht; die wurde wohl in anderem Ton
gehalten sein.
56 Die Bentreschstele, [II. Heft
strativ ist nicht mehren oder gax pu, sondern pai; beim Verbum treten die Hülfsverbabil-
dungen (tuf-, mtuf-, auf hr- u. s.w.) in den Vordergrund. Und ebenso richtet sich die
Orthographie mehr und mehr nach der hieratischen, man schreibt wie dort ^ "^ ^ ,
/ (1 ^^^ ^'^'ww , ^ ^ (Fem. von ki) und gewöhnt sich sogar aus dieser Quelle geradezu
Unrichtiges an wie z.B. das häufige ^^,11 a^^)- Das Bestreben nach möglichster
Raumersparnifs, das die Orthographie der spätesten Zeit beherrscht, kennt man noch
nicht; man schreibt noch <=> , -j- , "-^ ^^^ « nicht wie später -^^^ , "¥", *-j^
und man zwängt noch nicht mehr Zeichen in einer hieroglyphischen Zeile übereinander
als man auch in einer hieratischen übereinander setzen würde. Die Inschriften der 21ten
und 22ten Dynastie (Brugsch, Reise nach der grofsen Oase T. 22; Naville, Insc. bist, de
Pinotjemlll. ; Mar. Abyd. II, 36 und der in diesem Hefte von Maspero publicirte Text)
gehen übrigens in dieser Raumersparnifs etwas weiter als die der zwanzigsten und haben
schon Schreibungen wie f| i U y)^ 't) i rJ ^ ^^^ ^ ' jedoch hat dies auf den allgemeinen
Character ihrer Orthographie keinen Einflufs.
Es fragt sich nun ob die Bentreschstele in Sprache und Orthographie diesen In-
schriften gleicht 2); wir werden insbesondere gut thun, sie mit den Inschriften der 21ten
und 22ten Dynastie zu vergleichen, da diese im Inhalt mancherlei Analoges haben. Sie
zeigen ebenso wie die Bentreschstele ein directes Eingreifen der Götter in die Geschicke
der Menschen und sie gebrauchen denselben Ausdruck für diese Aufserung des gött-
' liehen Willens: y^ <:=^ . Der Gedanke liegt also nah — Ed. Meyer weist mich darauf
hin — die Bentreschstele für ein Product der 21ten oder 22ten Dynastie zu erklären.
Dem kann jedoch nicht sein: die Differenzen zwischen ihr und jenen Texten sind
denn doch ungleich gröfser und schwerwiegender als die Analogien.
Zunächst im Satzbau. Jene haben den gewöhnlichen der neuägyptischen Texte und
dafs sie einen etwas ausgiebigeren Gebrauch von der Partikel ähän machen, liegt an
ihrem Inhalt; der Verkehr zwischen dem König und dem Herrscher mufs ja mit be-
sonderer Emphase erzählt werden. Hingegen unsere Stele macht von den zusammen-
gesetzten Verbalformen so gut wie gar keinen Gebrauch, sie verwendet in ihrer langen
historischen Erzählung fast ausschliefslich die alten Formen ^ '^^ ^^ und ^ ^^v ^^l^^.
Und wie verwendet sie sie! Ich kenne keinen ägyptischen Text der einen so monoto-
nen Satzbau darböte. Von 55 erzählenden Sätzen beginnen 22, sage zweiundzwanzig,
mit ähän „siehe". Dazu kommt dafs dies ähän oft genug falsch construirt ist; es ist
alte Regel (und die Texte der 21ten und 22ten Dynastie beobachten sie noch genau),
EL /wvw\ . . U D ^vww\
dafs auf ähän ^ ^^^ jc_ folgen mufs hier finden wir v a ^^ ^.^ u. a. m.
Die Artikel vermeidet die Bentreschstele fast ganz; der unbestimmte findet sich
gar nicht, der possessive einmal in ^ 1 1/ (Z. 20) und zweimal verkappt in der An-
1) Es ist dies eine falsche Umschreibung von 11 ^ , wie man im späteren Hiera-
tisch Cwohl nur der Analogie von zu Liebe) für \ ^ schreibt. Ebenso schreibt man
^ ° ^1 ' U ^ Sil
"^ ""^^^^U^ (Orb. 3, 8) für ^ ^^^U=/] u.a.m.
2) Dafs die Stele aus der 19ten Dynastie stamme, wird niemand behaupten, der ihre Sprache
und Schreibung mit der der Texte jener grofsen Epoche vergleicht — ganz abgesehen von ihrem
unsinnigen Inhalt.
1883.J von A. Erman. 57
rede ^ j (Z. 13. 14) die sonst ^K^ [1 (1 ^ T heifst. Der bestimmte Artikel steht im
Titel des Gottes ^^s^P^|, in ^^^^ (Z.21.22)^^| (Z. 25) und stets
in ^kK^ ra ^■"^■^^ j ^^^.^ . Alle anderen Substantive sind artikellos, respective mit Pos-
sessivsuffixen versehen. Ebenso vrenig kennt die Inschrift das Demonstrativ pai, sie
gebraucht dafür pn und selbst das uralte pu (Z. 21).
Die Inschrift will also, abweichend von den historischen Texten der 20 — 22ten Dy-
nastie, ALTÄGYPTISCH Sein Und schon dadurch wird es unwahrscheinlich dafs sie aus
dieser Zeit stamme; erst seit der 26ten Dynastie sucht man ja wieder die alte Sprache
in den Inschriften nachzuahmen.
Geradezu unmöglich wird es aber, sie in voräthiopische Zeit zu setzen wenn man ihre
Orthographie betrachtet, die ganz barbarisch ist. Sie vertauscht o und <-^=-3 :
® n° ® fl o Q n <-"'=^ ® ®
— ^ 1 o für J o, -^^ für ^ (Z. 5), 2^.=^ für ^^^^^ (Z. 13) was memes
Wissens erst in sehr später Zeit vorkommt. Sie schreibt den weibl. Genetivexponenten
„ t statt ^ ; sie setzt ö für /wwv\ ^ (^ fiir i^^,^ (Z. 21) und D ist ihr gleichbedeutend
mit /^^. Ihr Schreiber sprach r und ä und äu schon e, vgl.:
i] <2 "^ ö 1 ° „damit dieser Gott werde« für <=> ^j (Z. 23)
Jjlil^^=^.=.-°m "^^'^ Tribut den ihm der Fürst gegeben hatte« für |lg\ (Z. 27).
Die Präpositionen '^s,^ und ^'*'vv^^ waren ihm schon in it zusammengefallen, denn er
^r>^^ zu Bjtn^ (Z. 24) und „er kehrte heim aw^m in
im Jahre 33". Auch das für ■'7=f* deutet auf späte Zeit.
Manche Worte mifshandelt er in unglaublicher Weise. Die alte Interjection
^v -0 — fl, die im neuen Reich ü ^v. ^^f geschrieben wird, mufs sich folgende Schrei-
bungen gefallen lassen:
(Z. 8. 21) ^ ^ (Z. 10) (] ^ (Z. 9) (j ^ (Z. 12) (] ^ ^ (Z. 20. 25) .
Für « schreibt er meist R ; für " (Z.26. 27) steht „ (Z. 16.28) oder
A (Z. 13. 20); ^ die alte Schreibung des Infinitivs rdat, ist ihm gar zur stereo-
typen Form für rda geworden und er schreibt ungenirt ^ ^^=^ für rdaf und
<^ für rdanf (Z. 17. 27; vgl. auch Z. 5. 10. 15. 23. 26).
Anderes mag aus falscher Umschreibung der hieratischen Vorlage zu erklären sein,
so ^ 1 1^*^ (^- 11) mit 1 I für ^ , (j ^ ^ "1 (Z. 9) für äau, T ^ (Z. 11),
□□^ (Z.l), J^ ^ {ü (Z.ll für ^?) oder flT^^||^ (Z. 2). Auch ganz
Unbegreifliches findet sich, so das ^Z^ in (j v^ ^^^ ^^ *==* ^"^ CZ. 25) und f a
Endlich macht sich in der Bentreschstele schon ganz das Streben nach Raumer-
sparnifs geltend, dafs für die Hieroglyphenschrift der spätesten Zeit so characteristisch
ist. Durch Fortlassung der auslautenden Consonanten, der Femininalendung und aller
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 8
58 Die Bentreschstele, [IL Heft
entbehrlichen Determinative wird der Text auf ein Minimum von Zeichen reducirt, von
denen dann noch in sehr unschöner Weise mehrere übereinander gesetzt werden. Daher
rühren Schreibungen wie ^s>- und ■<2>- (Z. 22 u. 20 für <^) , ^^^^^ |j "^^=» (Z. 6 für
ly (Z. 14. 22. 25. 26 für ty ^y^) -^ (Z. 8 für ■^"^) u. s. w. Wo eine Inschrift
der 19ten oder 20ten Dynastie 8 ^^^n K ffi ^ J^A/v^^^<=>^T^_^ schrei-
ben würde, setzt die Bentreschstele fi '^^^ All ü? ^ (|-c2>-T (Z. 22), sie prefst also
den Text auf die Hälfte des Raumes zusammen den er in guter Schrift einnehmen würde.
Man vergleiche ferner Stellen wie.fi m^^m (Z. 26) flfl 8^^S^^ (Z. 23) J S^
Jj^(Z.24)oder5f^,^(Z.5).
Wir müssen sehr tief heruntergehen, um überhaupt auf den erhaltenen Denk-
mälern Analoga für eine solche wüste Orthographie zvi finden — bis zu den Stelen
der ersten Ptolemäerzeit. Man vergleiche z. B. die sogenannte Satrapenstele Pto-
lemaeus I. (Aegypt. Zeitschr. 1871 p. Ifi".). Sprachlich gleicht sie unserer Inschrift
genau, es ist das gleiche barbarische archaisirende Idiom und die Orthogra-
phie ist erst recht dieselbe. Schreibt die Bentreschstele für ämmä (1 ^ ^^f '^^^
ijt^, so schreibt die Satrapenstele dafür iJ y)^ •=%^ und <c=>.=^^i). Setzt die eine
11 QA für <czr> und <cz> für [I Q(\ , so setzt die andere ebenfalls <=z> und (I ^ für (1 Q|\ .
und wenn jene die Praeposition hnä k schreibt, so schreibt sie diese sogar ß /www .
Ähnlich verhält es sich mit dem Dekret von Canopus — es hat auch (I v\ •'^^ ^ ^ 9Ö
und <=^'='^^üüyA (Can. 35. 36) für ämmä^ X fl für hnä und steht sprachlich auf
derselben Stufe der Barbarei 2),
Es unterliegt daher für mich keinem Zweifel, dafs die Bentreschstele diesen Texten
zeitlich nahe steht; sie wird in der persischen oder in der ersten griechischen Zeit er-
richtet sein. Und dies Urtheil, das wir auf Grund der philologischen Kriterien fällen,
wird bestätigt durch die Stelle wo unser Denkmal aufgefunden worden ist. Rosel-
lini fand es in Karnak in den Ruinen eines kleinen ptolemäisch -römischen Gebäudes,
das etwa beim Chonstempel gelegen haben mufs und das heut verschwunden zu sein
scheint 3). Es dürfte das Tempelchen des X'>^^'^ pO' ^''^ ^X""" ''^ üast gewesen sein.
^) Die Mendesstele bietet sogar das sinnlose ^^f (Z. 22) das auch die Bentreschstele
hat; daneben auch -<s:::^ -^^ • -^^^® diese Schreibungen erklären sich daraus, dafs man das alte
ämmä in spätester Zeit emdi las, dem demotischen mdi und dem B. Mo'i entsprechend.
2) Die Schriftspielereien, die in den Texten der späteren Ptolemäerzeit vorherrschen, fehlen
in diesen älteren noch fast ganz und wenn die Satrapenstele schon *^^^ und ^^, *^^v vS. bietet,
so hat das neben dem allgemeinen Character ihrer Orthographie noch nicht viel zu sagen. An-
dere Texte, wie das Canopusdecret, die Stele von Neapel und die Wiener Stelen des Anmhr,
vermeiden sie noch ganz.
3) Rosell. Mon. stör. Vol. II p. 48/. Seine Angaben sind leider etwas unklar; sie klingen
1883.] von A. Erman. 59
Ob sich aus der Technik der Stele, aus der Form der Sonnenscheibe 1) und dem
Stil der Darstellungen eine genauere Datirung des Monuments ergiebt, bleibt noch zu
imtersuchen. Es ist noch manches an ihm auffällig; so die Überschrift über dem Priester:
„der Name des Propheten... X^^-^ä-ntr-nhf^ — eine in älterer Zeit unerhörte Form
der Beischrift. Man übersehe auch nicht, dafs der König nicht seine „Fürsten" zur
Berathung rufen läfst, sondern die . """^^ 4-.^ ^. die in den Ptolemäerin— '
Schriften eine so grofse Rolle spielt (Mendesstele Z. 24. 25. Canopus Z. 34), Mir ist
wenigstens nicht erinnerlich, dafs sie in älterer Zeit vorkäme 2).
Alles wohl erwogen, gelangt man zu folgendem Resultat. Es gab eine Legende,
die (etwa im Stil des Sallier I, 1 — 3 oder des Harris 500 Verso Iff.) erzählte, wie
Ramses 11. die Tochter eines Königs heirathete, der noch weit hinter Naharina regierte.
Unter anderm ereignete es sich dabei auch, dafs die jüngere Tochter dieses Königs
besessen war und dafs Ramses ihr seinen Gott Chons schickte, um sie zu heilen. Da
der betreflfende Gott X^^^'^-p(^-^^-^'>'-''^-^<^st nicht vor dem Ende der zwanzigsten Dy-"^
nastie^) nachweisbar ist und die Bentreschgeschichte wie oben bemerkt Analogien zu
Texten der 21ten und 22ten Dynastie bietet, so wird diese Legende etwa aus der Zeit
der Pinodjem oder der libyschen Herrscher stammen. Ebensogut wie in der zwanzig-
sten Dynastie Thutmosis HI. schon ein Held der Sage war*), konnte Ramses H. es
in der einundzwanzigsten auch bereits sein.
Diese Legende, die ursprünglich gewifs nur aus der „Lust zu fabuliren" entsprungen
war, hat dann in späterer Zeit der Priesterschaft des Gottes j^?WM-pa-a;*-«:j^r-m- ZJasi als
ein werthvolles Dokument gegolten für das hohe Ansehen, das ihr Gott schon zur Zeit
des grofsen Ramses genofs. Sie haben sie daher (etwa im vierten Jahrh. v. Chr.) auf
einer Stele in seinem Heiligthume niedergeschrieben; natürlich mufste dabei die
vulgäre Sprache in die klassische, heilige 'geändert werden, die man damals für alle
Inschriften anwandte. Was sonst in der Geschichte profan scheinen konnte wird man
fortgelassen oder verbessert haben. Da der König (wie ja immer in solchen Mährchen)
nur mit seinen Namen genannt war, mufste man seine Titulatur hinzufügen; dabei ist
dann der kleine Mifsgriff passirt, dafs man anstatt der Titel Ramses H. die Thutmosis IV.
genommen hat.
Der ganze Vorgang findet sich in der Legendenentstehung anderer Zeiten und
Völker mutatis mutandis wieder; eine ursprüngHch rein profane frei erdichtete Geschichte
steigt allmählig, um einiger Stellen willen die sie enthält und die sich ad majorem dei
gloriam verwerthen lassen, zum Range einer religiösen Urkunde auf. Dann gilt auch
fast als ob das Gebäude in römischer Zeit aus ptolemäischen Trümmern errichtet sei. Auf den
Plänen von Mariette und Dümichen findet es sich nicht.
1) Ganz die gleiche Form mit Verknüpfung der Uräusschlangen durch eine Art Borte zeigen
die sehr späten Stelen, dieKossi unlängst publicirt hat: atti della Re. Acad. di Torino XV. p. 843 ff.
2) Wenn die ^t nt pr-änj( wie mir wahrscheinlich ist, in dem r;:?i r:£S (Gen. 41, 45) steckt,
so beweist dies noch nichts für ihr hohes Alter, denn der betreffende Vers gehört Wellhausens
Elohisten an, der nach Ed. Meyer um 750 v. Chr. verfafst ist.
^) Abbott Sa, 10. Dafs ein Gott in dessen Namen der neuägypt. Artikel vorkommt, ganz
jung sein mufs, ist ohnehin klar. In den älteren Beinamen der Götter vermeidet man auch im
neuen Reiche immer den Artikel, es sind eben feste Appellativa geworden.
*) Vgl. die Erzählung Harr. 500 Verso.
60 Die Söhne Ramses III. , [IL Heft
das Fabelhafte was in ihr steht als unantastbare Wahrheit: auch die Priester des Gottes
Chons werden sich keinen Zweifel daran erlaubt haben, dafs man zum Lande Bechten
ein Jahr und vier Monate reiste.
Die Söhne Kamses HI.
Von
Adolf Erman.
Wir geben uns keiner Täuschung hin, wenn wir Ramses II. als einen der gröfsten
Könige Aegyptens ansehen, denn den Aegyptern selbst ist er als solcher erschienen.
Er galt den späteren Herrschern als ein Vorbild, insbesondere haben die Nachkommen
des Setnacht, die Könige der 20ten Dynastie sich bestrebt ihm nachzuleben. Das lehren
schon die Vornamen die sie bei ihrer Thronbesteigung annehmen und die alle dem
Rä-usr-maät, stp-n-Rä nachgebildet sind. Man vergleiche:
Setnacht: Rä-usr-j^äu, stp-n-Rä^ mrl Amn.
Ramses III. : Rä-usr-maät, mrl Amn.
Ramses IV. : Rä-usr-maät^ stp-n-Amn.
Ramses V. : Rä-usr-maät^ sj(pr-n-Rä.
Ramses VI. : Rä-nb-maät, mrl- Amn.
Ramses VII. : Rä-usr-maät, stp-n-Rä., mrt-Amn.
Ramses VIII. : Rä-usr-maät, ju-n-Amn.
Ramses IX.: Rä-nfr-ka, stp-n-Rä.
Ramses X.: Rä-jpr-maät, stp-n-Rä^).
Ich erinnere ferner an die Inschrift in der Ramses IV. betet um ein Leben von
66 Jahren gleich dem Ramses' II. (Mar. Abyd. 11, 35) und an die Art wie Ramses III.
eine Stele seines berühmten Vorgängers kopirt (vgl. Naville in Trans, soc. bibl. arch.
Vn, Ip. 119ff.).
Es läfst sich nun nachweisen dafs Ramses III. diese Nachahmung planmäfsig be-
trieben hat: er hat alle seine Söhne nach den Söhnen Ramses II. benannt und er hat
ihnen dieselben Würden verliehen, die die gleichnamigen Söhne seines Vorgängers be-
kleideten. Wie in ihm selbst das Königthum des grofsen Ramses nach langen Jahren
des Unglücks wieder lebendig geworden war, so sollte auch um ihn her die Familie
und der Hof des berühmten Königs wieder auferstehen. Wieder sollte ein JJ^ä-m-Ma«i
in Memphis hoher Priester sein und ein Mrl-Atm in Heliopolis.
Die folgende Übersicht stützt sich, soweit nichts anders bemerkt ist, für die Söhne
Ramses II. auf die Liste LD. III, 168, für die Kinder Ramses III. auf LD. III, 214a.
^) Über den sogenannten Ramses XII. vergl. den vorstehenden Aufsatz. Auch spätere
Könige nahmen den Namen Ramses IL an, vgl. Lepsius Königsb. 588. 609. 610.661. Auch ande-
ren berühmten Herrschern ahmt man so nach, z. B. Thutmosis III. (1. 1. 560. 618), Usertasen I.
(1. 1. 673) und dem alten Assa (1. 1. 630).
1883.] von A. Erman. 61
1 — 3.) Die Namen die die drei ältesten Söhne Ramses III. (R. IV., R. VI. und
R. VII.) als Prinzen führten sind unbekannt.
4.) '^^'''^ (der spätere R. VIIL). Vgl. den Sohn Ramses II. St-kr-^psf
(Leps. Königsb. 426 c?.).
5.) ^ ® ^ ^ «^^ war ^ 2n i ^ f ""^^ i L^ • ^S^- ^^^ dritten Sohn
R. II. Pa-rä-hr-unmf, der auch _ZIS '='^\ P=m ' ^H) ^ /\ f ^^^^^^ V
J ^^-^ war.
6.) /wwvA . Vgl. den fünften Sohn R. II. Mn^-hr-j(ps-f.
7.) (n \ ^ H ^^^ ^^^ ^^ ?v^ ^'^'^ w yi ^' ^' Oberpriester von Heliopolis i).
Vgl. den sechszehnten Sohn R. II. i^ (I [1 v^ der, wie aus der Inschrift
seiner Statuette (Berliner Museum no. 1290a.) ersichtlich ist, auch
m^ f_j, O I war.
8.) fn ' [' -,^ " / 'P war 1 1 ^v aaaaaa J^ und könnte mit dem späteren
R. IX. identisch sein. — Vgl. den vierten Sohn R. II. S ^.^ t , den
allbekannten I ^^^'"'^''^ o (Lepsius, Königsb. 4296.; Brugsch, Gesch.
S. 561 f.), dessen Grab Mariette im Serapeum fand und von dessen Zau-
berkünsten der Setnaroman und ein Papyrus des Louvre berichten. Vgl.
über ihn Revillout, le roman de Setna, avant-propos.
9.) ^fllPPfl"^^^^--. vielleicht mit R. V. oder R. X. identisch. — Vgl.
den ältesten Sohn R. II. [1
10.) M "^^ WW " ' vielleicht mit R. X. identisch. — Vgl. den sechsten
s^n R.ii.n^'ti^y.
Es sind uns demnach von sieben Söhnen Ramses III. die Namen bekannt, und
diese sieben Namen finden sich alle auch bei Söhnen Ramses 11.; in drei Fällen sind
uns die Ämter der gleichnamigen Prinzen bekannt und in diesen dreien sind sie
identisch. Aegyptologen die über gröfseres Material verfügen als ich, werden wahr-
scheinlich diese Beobachtung leicht erweitern können.
*) Brugsch nimmt an (Geschichte S. 625), dafs auch dieser Sohn Ramses III. einmal zur
Herrschaft gekommen sei und schreibt ihm das Schild ^^ ( [ fecsä^^b.!!!] 1 zu. Doch würde
wohl auch dieser Sohn sich bei der Thronbesteigung wie seine Brüder Ramses genannt und
das mrl Äim nur als Zunamen bewahrt haben.
62 Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire, [II. Heft
Notes sur quelques points de Grammaire et d^Histoire.
Par
G. Maspero.
(Suite).
§ XXX. Le Musee de Boulaq possede une stele provenant d'Abydos et que Ma-
riette a publiee, une fois en fac-simile (^Aby dos T. 11, Tpl. 57, b), mais en renversant la
stele de droite ä gauche, une autre fois en notice {Catalogue General, p. 282, no. 1057).
„Cette stele, dit-il, appartient comme les deux suivantes (no. 1057, 1058) ä la XVIII®
„dynastie et vraisemblablement au regne d'Amenophis II, dont les personnages represen-
„tes ont exactement le profil tel qu'il se montre sur le pylone VIII de Karnak. II est
y^porte-flahellum ä la droite du roi, scrihe royal, gencral d''inf anter ie, prince de Koush, gou-
„verneur des pays du Sud, premier propkete d^Ammon; il est directeur des Greniers de Pha-
„raoti, Veclaire et le sage de Rä(?), le che/ ^^ T" J] c^e« Mercenaires du Pharaon. L'his-
„toire a certainement ä compter avec un personuage de cette importance." Le fac-
simile public porte visiblement ^^^ •¥* j| , le style et les formules me paraissaient etre
de la XX® dynastie; mais comme le texte imprime et le manuscrit de Mariette portai-
ent ^^ nr N[ j® preferai attendre d'avoir vu le texte original avant de rien publier ä
ce sujet.
L'original est expose dans le Grand Vestibüle du Musee, sous le no. 331: il porte
tres nettement />^ \ <^' *^® crois que nous avons ici un monument unique jusqu'ä
present du Pionkh, fils de Hrihor. Pionkh figure dans un des monuments de son pere avec
[l]^'^^[l^\\]-¥-''^[^|] j] (Lepsius, Denkm. 111,211a). L'ensemble des
titres de la stele de Boulaq nous indique une epoque posterieure: Pionkh y e^i premier
propkete d'' Amnion, ce qui pourrait etre l'indice du pouvoir souverain, si les autres ti-
tres de Fils royal de Koush, et de General des mercenaires du roi ne marquaient la pre-
sence d'un personnage superieur dans Tetat. L'inscription effacee du cercueil de Ram-
ses II, trouve a Deir el Bahari, nous donne une date de Hrihor prophete d'Ammon,
mais l'inscription qui la surcharge donne la date d'un roi, que les autres pi'oces-
verbaux ecrits au meme moment sur les cercueils de Ramses 1" et de Seti 1®'' nom-
ment Siamon et qui n'est autre que HriJior-Siamon. La date est de l'an VII. Ne peut-on
pas conclure de ces differences de protocole, qu'entre le moment oü fut decore le mo-
nument reproduit par Lepsius, et le moment oü fut gravee la stele d'Abydos, Hrihor
depuis longtemps affermi dans la royaute avait remis sa dignite de grand-pretre ä l'heri-
tier presomptif (ßls royal de KousK) Pionkh. La stele d'Abydos serait donc des dernie-
res annees du regne de Hrihor.
§ XXXI. La transcription Hrihor de <=> N^ est prouvee ä l'epoque grecque pour
la premiere syllabe <=> par les transcriptions grecques 4>pt7ri7jcre. Xr-JjO^'> ^pi-Hvx(^v(ng
fu-^^topo etc. Pour d'autres exemples voir Brugsch, Sammlung demotisch-griechischer
Eigennamen, 1851, p. 13 et 39.
1883.] par G. Maspero. 63
§ XXXII. Je lis dans le Supplement au Dict. Hier, de Brugsch, p. 39 : (1 1 v\ ,
äb-mer^ das Grab Es ist eine mir erwiesene, aber unerklärliche Thatsache. dafs
nicht nur als Sinn-, sondern geradezu als Lautvariante diesem Worte gegenüberstehen,
eine der folgenden Gruppen : T ^^^^ J\^ ■, T \\ m- ^ -, J %- /\ CD , welche allein
nur äbmer oder äh-mu (nicht se-mer) ausgesprochen werden dürften, und wie das Deut-
zeichen der Pyramide beweist, die Bedeutung von „Pyramide, Grabdenkmal in Gestalt
„einer Pyramide, Grabdenkmal, Grab" haben.
11 y a longtemps dejä que de Rouge avait indique dans sa Chrestomathie (T. I,
p. 93,7n 11) la valeur mei' du signe t dans ¥ ^^^^ mer, douleur et dans le titre
I ' T ^sv " ^ — ^ /Ml ^"^^' "^^ lecture mer pour le sens de tombeau avait ete adoptee par M.
Chabas et par moi dans nos memoires sur le Papyrus Abbott: les textes de l'epoque
des pyramides nous en fournissent une preuve nouvelle.
Le tombeau de Pepi II renferme une priere frequente dans les papyrus d'epoque
greco-romaine et par laquelle le defunt s'adressant aux dieux d'Heliopolis les prie l'un
apres l'autre de vouloir bien faire fleurir son nom. Chaque verset de cette priere ren-
ferme le mot en question ecrit indifferemment t 1^ ^^ ou ^\ T<r:^ /\ . Exemple:
(B^hI (®5'-^I ^*^' ^^^s une autre section, je trouve 1^ /\ tout court, sans le syl-
La Variante T J 1^ /_\ est donc une inadvertance du scribe qui aura ecrit derriere
T le J qui le complete dans d'autres mots.
Le meme texte nous permet de faire une autre modification au Lexique. On con-
sidere d'ordinaire le n du groupe n comme un determinatif sans valeur phoneti-
que: M. Brugsch dans son Dict. G. p. 264 sqq. avait introduit la lecture mens, au moins
pour le nom geographique (1 (]©, oiais dans le Supplement au Dict. Hier., il pa-
rait revenir ä la lecture men: r\ eigentlich Ort, wo man bleibt von der Wurzel
r""^ /wwvA cLi i ""i I 1
"TT^ mauere, stare (s. Lex. 640). Cfr. Dict. geo. 264 wegen der Gleichung f1 ^ men-t
und ijo. Zu vergl. unten Q y |y n -. a-www ^ 11 IV'^^ men-qeb und rl [v c::: {men)-
(^qeV). Les variantes de la meme priere dont Brugsch a donne un fragment dans Far-
ticle cite du Dict. Geo., p. 264 sqq., nous donnent <cr> 6 ^ Z^P V """"^ '. "^^^^^^
knl et /wwv^ ^<-^ . 1 ^ <::::> v\ ijl , qui confirment la lecture mens
ou plutot monsit.
Le nom de la ville ^^ jj fj fj' ' ' est lu Romen, Roman (p. 1089, 1195, 1242 etc.)
et identifie, autant que j'en puis juger, avec Peluse, nepcMo-yn, iwo.li, ou avec une lo-
calite du nom de «jU, Roynmaneh, sur la route de aJLiJs Tineh par Färamah par ^^h *
QatUh. M. Brugsch (p. 1195) considere que le nom signifie porte, entree des stations,
et prend J] rij] comm e determinatif. Si, comme l'indique la Variante que je viens de
citer le groupe r] a la valeur mons, mens, la lecture Romensou, Romens\it'\ou , ne
Aww^ dl
64 Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire, [IL Heft
preterait plus au rapprochement avec nepcMOTn et, par consequent, l'identification avec
Peluse tomberait d'elle-meme.
§ XXXTTI. L'inscription d'Ouna renferme un nom geographique (1. 29) que de
Rouge (Sur les monuments p. 125) avait lu avec doute ®^^ r-^^ Taxeha; dans le tra-
vail de M. Erman (Zeits. 1882, p. 18) le nom est eerit ^ )\ l^rry '^^"^ ^^ ^o^ transcrit.
L' original porte tres nettement ßi^^^^t::^^, et le signe de la tete a une barbe poin-
tue qui la fait ressembler plutot ä la tete caracteristique des Asiatiques qu'au syllabi-
que ordinaire ® . Ce signe occupe entre ii et ^^^ ba la position qu'un syllabique
ordinaire occupe entre ses deux elements alphabetiques : ne peut-on pas admettre une
valeur dialectale Tiha, du signe ^, qui ne differerait de la valeur ordinaire que par la
Substitution du 5 au p? Les exemples de cette mutation ne manquent pas en Egyptien:
I J c=s> A ä cote de I A j etc. Cependant les variantes phonetiques que j'ai sig-
nalees il y a longtemps {Alelanges cC Archeologie Egypt. et Ass. 1873, t. II p. 140) au tom-
beau de Kamses V, donnent une combinaison analogue ä celle du texte d'Ouna,
^^^^=®^ (Champollion Not. manus.^ t. II, p. 568), qui pourrait nous amener ä
lire le groupe, non pas Tiba^ mais Topba. Ce serait peut-etre une tentative pour ren-
dre par la combinaison bp, le son 6 = a, que les Egyptiens de la XVIII* dynastie ont
transcritj^, J^.
De tonte fa^on, je ne sais oü placer la localite nommee dans l'inscription d'Ouna.
§ XXXIV. D'un certain nombre de variantes , il semble resulter que Ii est le syl-
labique en i final du o ordinaire, et n'a, par consequent, d'autre valeur que la valeur
fo'^). Le plus clair des exemples j'ai reunis jusqu'ä present ä l'appui de cette assertion
se trouve dans la pyramide de Pepi II. L'auteur de la priere invoque les Dieux de la
grande neuvaine d'Helipolis: d^^lPpA^ P(] PfloaPI) \
p ;^ p n — ] p [18^^ p d"-] p T^— c ■^Al " ^
öMUnii"^] P ^ P ^ P 111Q"-] P pn^n^ P flD^^^.
/ i ! Z_i 1 i:^ U f\N\N^ U /w\/<Ar\ • ^' -■ avww 1 I I 1 £^ U /www I U I— I /wvw% a^a^aa I ci a
I etc. Dans d'autres passages du meme texte, le pronom absolu est ecrit simplement
AAAAAA
M AAAAAA jl ^^^^ i Lg 11 gg^ (Jone place de la meme fapon dans [1 ^'^"^ A 1' que le
1 Ci AWV/W^ DU I i^ U AVWVA
^^ dans ®^^ 1 le Iq] dans ' Iq] ÖA • c'est-ä-dire de la meme fapon que sont places
d'ordinaire les syllabiques renfermant, outre la consonne premiere, la voyelle caracteris-
tique du mot. La voyelle qui accompagne h est [1 avec ce son t que j'ai eu occasion
de lui attribuer ailleurs: le pronom H^''^'^ j' ^ Variante (j '"""'^ Il 1' se prononpait donc
antisen. Si cette lecture est exacte, nous devons retrouver II en Variante de o, par-
^) Ich erlaube mir zu der obigen unzweifelhaft richtigen Bemerkung des Herrn Maspero hin-
zuzufügen, dafs ich diesen Lautwerth des Zeichens A schon seit längerer Zeit in meinen Vor-
lesungen angegeben habe; ursprünglich ist Ä wohl das Silbenzeichen für^(|. Ich bemerke
bei dieser Gelegenheit noch , dafs JB^ das Silbenzeichen für <cr> ^§\ ist (die Endung ^^^ vi>
AAAA/V\
ru entspricht also der Endung \>nu) sowie dafs ^^-j wohl für s=3 ^\ steht und nicht mit
{= j) ^V/ i^ßiitisch ist. Die richtige Lesung des .^^ war übrigens S. Birch schon 1859 be-
kannt. Ad. Erman.
1883.]
par G. Maspero.
65
.l\,c.l\l\
Nous avous en effet
poiir
pour fj^^, ^] pour ^^(] (Cfr. Zeitschr. 1882,
tout oü Ton avait un son ti ecrit
p. 181).
§ XXXV. J"ai public au no. XVllh, de ces Etudes (Zeits. 1881, p. 118), les tex-
tes d'un tron^on de colonne aujourd'hui depose au Musee de Boulaq (Grand Vestibüle,
no. 445), et qui donne pour la guerre de Menephtha contre les peuples de la mer, la
date de Tan V. J'ai eu, depuis, la bonne fortuue de mettre la main sur un autre mo-
nument egalement date de la meme guerre. C'est une grande stele en granit rose de
deux metres de haut, mutilee en bas et sur les cötes: eile a ete fendue en deux dans
le sens de la longueur, et un tiers environ manque ä chaque ligne. En attendant que
je puisse la faire transporter au Musee, et en donner une reproduction entierement ex-
acte, en voici le texte publie d'apres un estampage que j'en ai pris il y a tantöt huit mois.
La face principale represente, sous le disque solaire aux ailes eployees, deux di-
vinites adossees, Toum ä gauche, et Ammon-Kä, roi des dieux h droite sont debout.
Le cöte de Toum a plus qu'a moitie disparu, mais Ammon remet la Khopesh ä Me-
nephtha qui s'avance vers lui, trainant sept petites figures de prisonniers ranges sur
rois registres. Yoici, ligne ä ligne, ce qui reste de l'inscription de cette face:
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883.
ßg Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire, [IL Heft
L'important ici est la date: eile est plus complete que la date du texte public pre-
cedemment, sans qu'il soit possible de decider si la mention du troisieme mois de Sho-
mou, le 3, s'applique au jour meme de la bataille ou au jour d'une fete triomphale ce-
lebree a l'occasion de la victoire. Le texte n'est que la paraphrase de quelques idees
toujours les memes qu'on trouve dans les textes de guerre: description des ravages
commis, destruction des recoltes et des citernes; les tribus des Robou sont disperses
sur la montagne comme les rats, les Egyptiens fondent au milieu d'eux comme les vau-
tours, aucune des fleches ne manque le but etc. Sur les tranches, les cartoviches et la
legende de Menephtah; sur la seconde face, au-dessous d'une representation analogue
ä Celle de l'autre face, mais renfermant Harmakhis et Soutkhou^):
1- m^m wi^^TJwi^r i'^.n'i-^^^
:mL^\A.^u^iiK (m^^T.imA^n
(sie)
(Ü 6S
,y~~^C^ III
>i — a null
7. M"^ \^
11
1
rr?^,
1) Alle Zeilen dieser Inschrift haben im Original am Anfang noch eine Lücke von dieser Gröfse
iiiililiili
iiiiiMmm
1883.] par G. Maspero. 67
!«■ iiiiiiiiiiiiiiii^?"m:irii:^sr^r;j^^:ii
-• llllllllllllllll=^&.TJ^^r, '.Tfrlffifflllil
Miiiiiimiimmlllll n n 1 1 Ti mMM:
C'est, comrne on voit, une redaction tres-abregee du recit de la bataille public par
Dümichen (iK^^ in*. I pl. I — VI), et Mariette {Karnak^ pl. 52 — 55). Les debris de la
lio-ne 8 permetteut de completer en partie la ligne 49 du grand texte: malheureusement
la pierre a souffert demere le mot Jv'^ — ^" ®* J® ^^ ^^^^ P*^ ^^^^ ^^^ signes
qui suivent et que j'ai reproduits aussi exactement qu'il m'a ete possible. La liste des
tues et blesses permet de verifier Fexactitude de un ou deux nombres douteux ä Karnak.
Voici le second monument de cette guerre que la B*'' Egjpte nous livre: la partie
du pays qui avait eu le plus a craindre de l'invasion etait naturellem ent celle qui de-
vait marquer le plus de joie de la victoire. Je ne doute pas que les ruines du Delta
ue nous rendent d'autres documents du meme genre, des que nous pourrons les explo-
rer serieusement.
§ XXXVI. Je lis dans une note du memoire de M. Brugsch sur Die altägyptische
Völkertafel (Congres des Orientalistes de Berlin, 2® partie, T. I p. QQ): „Die Lage von
y^Pun würde ohne Discussion in der unwiderleglichsten Art geographisch bestimmt sein,
„wenn wir zu folgender Stelle eines altäg. Textes einen klassischen Commentar auffin-
„den könnten. In einer Inschrift zu Edfu (vergl. Zeitsch. 1870, Taf. II. Lin. 43) wird
.„von Ptolemäus XI. Alexander berichtet ? \ D -^^ V VSt^ ^-^ 0^1 "^^^^
I 1 uär-fr Pun-tt snf ur ssp-f bqt nm-nfja m su(tn) „er floh nach dem Lande Pun und
„sein älterer Bruder er übernahm Aegypten. Er trat zum zweiten Male als König auf."
„Dieser Bruder ist Ptolemäus X. Soter II (anno 89 vor Chr.)."
De tous les passages d'epoque ptolemaique que je connais il resulte que pour les
Egyptiens des derniers temps, Pount et la Terre-Divine etaient des noms generiques
appliques aux comptoirs grecs des cotes de la Mer -Rouge et aux pays avec lesquels
ces comptoirs faisaient trafic. On pourrait donc supposer que Ptolemee XI se sauva
dans ces comptoirs, si les historiens de l'epoque classique ne nous defendaient formel-
lement d'accepter cette hypothese. La Cleopätre d'Antoine envoya ses enfants dans
rinde, nous dit Plutarque, c'est-ä-dire, probablement dans ces regions lointaines de son
royaume, et voulut les suivre: mais eile est, ä notre connaissance, la seule des Ptole-
mees qui ait agi de la sorte. Ptolemee Soter II, fut oblige par les intrigues de sa mere,
de quitter Alexandrie la dixieme annee de son regne, vers 107 av. J. C, et de se re-
iugier en Chypre, pendant que son frere Ptolemee Alexandre I le remplapait sur le
tröne d'Egypte. II regna ä Chypre de 107 ä 89 epoque ä laquelle il fut rappele par
les Alexandrins: son second regne dura huit aus de 89 ä 81.
9*
ß8 Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire, [II. Heft
C'est ä ce retour de Soter II qua le texte egyptien place la fuite d' Alexandre I au
pays de Poun. Le fragment de Porphyre indique une direction tout-a-fait differente:
„Les chefs des troupes revoltees contre lui emdiw^avTsg, i^yovfxivov Hvppov (Tvppov?) cvyyi-
^vou? rwv ßaaiXiwv, xarsvaujua^^T^o-av avTov, nai (pBvysiv T^vdyKaa-av ^trci yvvaiKoc, xai S-vyarpog rrjg Av-
„xi'a; dg ttoXlv Mvpav oSsv sig KvTrpov jUEraTn^dvfcrag, xal xa.TaTrdk^ixriSug vko vavctpxov ^aipiov, S'vy^a-
„K3i." (Fragm. H. Gr., III, p. 722). La mention du pays de Poun comme lieu de refuge
d'Alexandre I®"" est donc une erreur de riiistoriographe egyptien du temple d'Edfou. Elle
peut s'expliquer de deux manieres. 1°- Ou le scribe ayant entendu dire qu' Alexandre I
s'etait refugie ä l'etranger, sans bien savoir oü, aura pris le nom de Poun, comme de-
signation generale d'un pays lointain. 2°- Ou bien le nom du pays oü on lui aura dit
que le roi s'etait refugie, rappelait ä son oreille le nom de Pount, de la meme maniere
que le terme Siti, mal lu Sinkti -wwva , rappelait le terme Scyihes aux drogmans d'He-
rodote. Or, je ne vois qu'un seul pays sur la Mediterranee dont le nom ressemble au
nom de Poun: c'est la Phenicie. Les possessions egyptiennes des cötes de la Phenicie
servaient perpetuellement de refuge aux bannis; et Soter II lui-meme pendant son exil
avait fait campagne en faveur de la ville de Ptolemais, vers l'an 103. Soit qu' Alexan-
dre I®'' ait reellement songe ä se refugier en Phenicie, soit qu'au moment oü il partit
pour la Lycie, on ait cru en Haute-Egypte qu'il partait pour la Phenicie je pense que
l'assonance de Phenicie avec Poun est assez forte pour avoir decide l'historiographe
d'Edfou ä orthographier Poun, le nom du pays mediterraneen oü on lui disait que s'etait
refugie Alexandre I.
Ceci n'est qu'une hypothese; mais de quelque maniere qu'on envisage la question,
on ne saurait meconnaitre l'erreur du scribe egyptien. Si Pount est, dans ce passage, les
cötes de la Mer Rouge, le scribe se trompe, car Ptolemee Alexandre I ne s'etait jamais
refugie dans ces parages: si Pount est une designation de la Phenicie, le scribe se trompe
encore, car jamais les Egyptiens de l'epoque classique n'ont donne ä la Phenicie le nom
de pays de Pount.
§ XXXVII. Tout le monde admet que les figurines funeraires sont des effigies du
mort destinees ä le remplacer aux corvees de l'autre monde. Quand on appelait le
mort ä son tour d'inscription sur les registres de Thot, les figurines devaient repondre
^v ^^ y\ w^ md-k-ui, „me voici!" et faire ä sa place les travaux exiges.
C'est lä un fait qu'il n'est plus besoin de demontrer; mais il n'en est pas moins
curieux de relever sur les oushabti toutes les formules qui viennent ä l'appui de la de-
monstration. Parmi les personnages dont le corps a ete trouve ä Deir el-Bahari, l'un
des plus enigmatiques est \e Füs rot/al de Ramses, d^""^ pi'ophete d'Ammon, T'otptah-Afonkh.
Beaucoup de ses oushabti portent, au lieu de la formule initiale du Chapitre VI, l'une
des mentions suivantes:
l"' i) X 1 T (sie), avec les variantes -o — QÖA, ^ — " v^, -^— ^,
pour le mot de la fin, qui place tout au bas de la ligne, a du le plus etre ecourte
par le scribe;
i g ft im:^::^ avec les variantes gl a /a^ ' Q ' a®. Q m ,
y\'^*^^Pyi
i\\ 7\
1883.] par G. Maspero. 69
Dans le premier cas Toushabti dit: „Je suis Totptah-afonkh^ me voici!" dans le
second: „Je suis le serviteur de rAmenti", „le serviteur du Tiaou", „le serviteur", „ce
„servitcur": dans le dernier il ne prend pas la parole et la figurine porte, comme eti-
quette, ces mots: „Serviteur d'Osiris".
Les oushabti etaient donc en realite les remplapants du mort. Le dogme funeraire
n'^tait lä, comme en beaucoup d'autres choses qu'une reproduction d'une coutume de
vie civile. Dans la vie courante, TEgyptien riebe devait tant de joumees de corvee
par an au roi et a son seigneur, mais envoyait ses domestiques ä sa place. Apres la
mort, les oushabti etaient ses domestiques pour les jours oü Osiris l'appelait ä la cor-
vee dans les champs d'Aiilou; ils devaient faire pour lui tout ce que fait „un individu
.„ä sa corvee" vÄ <=> ^ ■. ou „ä ses devoirs". Cfr. ^^ ^m. vassaux corveables.
§ XXXVllI. Brugsch a indique dans son Dictionnaire Hieroglypbique (Supplement,
p. 127 — 128) un verbe (1 X Q^ dont le sens lutter, combattre^ ne saurait etre revoque
en doute. Les textes des Pyramides semblent indiquer que ce verbe est une forme
phonetique du groupe f\£\ dont la lecture est encore inconnue. Voici en effet, mises
au-dessus Tune de l'autre la version que Teti et Pepi II donnent de la meme formule:
Teti: A .:rrP6 ^ |\ =^^ l\ .^Ji f 'f^ ^ |\ l^^
lA ^:zi::^J^ .^^ A J^ "^zz::^ W^
II y a entre iJ x Q^ et .= — d ö ^^^ le meme rapport qu"entre [1 '^ csxzi Q7\ et
^ et quentre les formes des autres mots oü le v= — d initial echange avec (I ^^ . En
tout cas, la lecture nouvelle .= — o x ^^ pour Q^ est a noter, qu'on y voit Texpression
communement employee de Q^, ou simplement une des valeurs dont ce signe est sus-
ceptible, lorsqu"il a le sens lütter^ combattre.
§ XXXIX. Le Musee de Boulaq a fait, dans ces derniers temps Tacquisition d'un
petit vase en terre cuite, de cette forme ^ J > portant, inscrit sur la panse le mot
zl] (5 ^ en hieratique. Le vegetal ainsi %Jl^^^i^ nomme etait employe dans certaines
preparations medicales du papyrus Ebers. II est assez probable que le vase provient
dune officine de pharmacien oü il servait ä contenir la plante en question.
Jai rapporte 1 an dernier de Thebes la plus jolie momie de femme que j aie vue
jusquä present. Elle est ä fond blanc, avec figures coloriees, d'un dessin tres-pur et
tres-delicat. Les legendes nous apprennent un nom. 1 X V M "^^^^ I «w^^vM MiU
A/VW/V\
signe vh porte au front n'est pas l'uraeus, mais la coifftire <i=?. caracteristique des trou-
pes libyennes*).
Achete a Thebes, en Mars 1883 un scarabee, dont le plat porte deux cartouches
Le nom figure sous la forme [o'^^^^f] 1 au Königsbuch, no. 852
la forme ( © era | au no. 796: peut-etre Tassociation de ce nom de
Thoutmos III pourra-t-elle servir ä classer le Pharaon qiü le portait.
^) In diesem Titel ms n Masauasa hat man also wohl das allen libyschen Sprachen ge-
meinsame alte Wort mess „Herr" zu sehen. Ad. Erman.
70
Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire,
[II. Heft
Achete, en novembre 1882, une empreiute en cire, provenant d'un rouleau de pa-
pyrus detruit, avec cartouches. C'etait le sceau du roi Amasis mis sur un document
d'etat. On voit encore au dos du morceau de cire la trace des fils sur lesquels il etait
appose et qui liaient le rouleau.
A ce propos, un marchand d'antiquites de Paris a en vente un certain nombre de
bagues egyptiennes, quelques unes en or, dont voici les legendes:
1
B
mm
G
^
D
^t
P
SCZK
Os
Ö
§ XL. Les cercueils de la princesse "-^ 4 ^ «Ai <1^® possede le Musee n'avai-
ent pas ete originairement faits pour cette princesse. Ils avaient ete ornes au nom de
la princesse Isimkheb: plus tard le nom de Isimkheb a ete recouvert, partout oü il se
presentait, de peinture rouge sur laquelle a ete trace ä la couleur le nom de Nsikhon-
sou. La peinture rouge est tombee en partie et le nom primitif reparait en plusieurs
endroits.
Y a-t-il lä Usurpation? En d'autres termes, la momie d'Isimkheb a-t-elle ete ar-
rachee de ce cercueil pour etre remplacee par celle de Nsikhonsou? Evidemment non:
la momie d'Isimkheb possede encore ses deux cercueils qui sont plus fins de travail
que les deux cercueils attribues ä Nsikhonsou. II n'y a donc pas eu Usurpation vio-
lente, mais appropriation pour l'usage d'une princesse d'objets faits pour une autre prin-
cesse. Un des papyrus de Boulaq nous a conserve la plainte d'une famille qui apres
avoir prepare un cercueil pour un de ses membres avait ete amenee ä le donner ä un
autre. II est assez probable que le cas de Nsikhonsou et d'Isimkheb est analogue ä
celui des gens du papyrus de Boulaq. Deux cercueils prepares pour Isimkheb de son
vivant ont pu etre donnes de son consentement ou autrement ä Nsikhonsou morte
avant eile.
Cette premiere singularite expliquee, les cercueils de Nsikhonsou nous reservaient
une autre surprise. Ils etaient occupes chacun par une momie, et dans les premiers
temps, j'etais dispose ä croire que ce dedoublement etait le fait des Arabes qui avaient
trouve et devalise la cachette. Le 11 Janvier 1883, en mettant en place les objets pro-
venant de Deir el Bahari, je procedai ä l'examen des deux momies avec M. VassaUi et
Emile Brugsch. La premiere enveloppe enlevee, nous trouvämes une large robe de
toile fine au bas de laquelle etait ecrite ä l'encre en grands hieroglyphes la legende
suivante :
1
Dsr — ^lllVI^ — ^^ml® ul^ — ^ + a'^i
o
• O 1 1 1 D ^ 1 AAft/vv\ I A I ^ I A^AA^^ -iir'^ o ® \\ L AA/^^^lA T i-L ^ I 1 1 1 1 1 1
„Transport fait de la dame Nsikhonsou en Fan VI." Le ^ est fort petit mais fort di-
stinct: il avait ete passe par le scribe et a ete intercale apres coup entre le nom d'Am-
mon et la lettre ^^^ • Je reviendrai sur la date de l'an VI.
Restait ä savoir qui etait 1' autre momie. La premiere enveloppe denouee, nou&
trouvämes tracee sur un canevas de toile grossiere une figure d'Osiris portant en une
colonne verticale la legende suivante: ^p=^"^^^^/^ "-^ II -t" i Iw. En
^=^
1883.]
par G. Maspero.
71
resume les deux cercueils usurpes sur Isimkheb renfermaient deux momies de femme,
portant toutes deux le meme nom et le meme titre. J'ajouterai pour en finir avec les
particularites de ces deux momies, que sous leur premiere enveloppe de bandelettes,
elles portent l'une et l'autre une enveloppe de roseaux fort legers formant natte et sous
laquelle se trouve le dernier vetement du cadavre.
La date de Tan VI que j'ai relevee sur la momie no. I nous rappelle immediate-
ment la date de Tan V qui se trouve sur la tablette Rogers publiee en 1879 (Recueil,
T. II, p. 13) et qui est au nom de Nsikhonsou. Elle rappelle egalement une date de
l'an V attribuee ä Fenterrement d'une Nsikhonsou par Tinscription hieratique du puits de
Deir el Bahari (Zeitsckr. 1882, p. 134). On serait tente a priori de rattacher aux memes
evenements la date ecrite sur la momie et les deux dates ecrites sur les deux autres
documents. Mais alors d'oü vient la difference des chiffres? En examinant de pres l'in-
scription de la momie qui est en grands hieroglyphes, on remarquera que les deux pre-
miers traits du nombre six, se confondent l'un dans l'autre; l'encre du premier trait se
mele ä Teuere du second de maniere ä ne former qu'un, si bien que la date se compose
presque en apparence de quatre traits minces et d'un gros trait im ■ . Y a-t-il la une
correction du scribe qui, ayant ecrit sia; par erreur, aura reuni deux traits de maniere
ä ramener le chiffre ä cinq? Faut il voir dans cette reunion des deux traits un effet
du hasard, l'etoffe ayant bu l'enere et reuni accidentellement les traits? II est plus pru-
dent d'admettre, que les six traits sont legitimes, et par consequent, que nous avons deux
dates difierentes: l'ime celle de l'an V se rapportant a la momie no. 2, l'autre celle de
l'an VI ä la momie no. I. Les deux Nsikhonsou seront mortes ä quelques mois d'in-
tervalle, et l'on ne se sera pas donne la peine de faire ä la seconde un cercueil qui lui
appartint: eile fut mise dans Tun des cercueils de la momie enterree en l'an V, et la
date de l'an VI, tracee sur son maillot, aura servi ä la distinguer de sa devanciere.
Les dates de l'an V et de l'an VI ainsi degagees ä quel souverain peut-on les rap-
porter? J'ai admis (Zeitsch. 1882, p. 134) qu' elles rentraient dans le regne du grand-
pretre Pinot'em I", mais c'est une erreur. Outre la tablette de bois vendue par Rogers-
Bey au Musee du Louvre, la Nsikhonsou de l'an V possedait dans son mobilier fune-
raire un papyrus et une grande tablette en bois, renfermant tous deux copie d'un meme
decret rendu par Ammon-Rä en faveur de la defunte. Entre autres passages curieux,
ce decret renferme le suivant: (j*2Vir m U^^lj®' ^T V\ aI öA
1 2Ü Ci 1^ 1 ■^ ^ 1 AAA^^^ 1 I iü X £^ -/ J U ^ I Sil
logues oü Nsikhonsou est toujours mise en rapport avec Painotmou, fils d'Isimkheb,
c'est-ä-dire avec Pinotem III. D'autres passages du meme document nous permettent
d'aller plus loin encore, et nous donnent une enumeration de la famille de Nsikhonsou,
importante pour la Classification des momies de Deir el Bahari. II est dit: ^.
A/WW\ r\ f\
\11
I I iJiJN
■„IL AAAAAA
-B^T T
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(2
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§
AA/VW\ r\ /\
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Jl III A/vv\AA ' ""' ' V T A/VVW\ I " XJ. I /VWNAA '
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krri^ipjri^^
I I I
72 Notes sur quelques poiuts de Grammaire et d'Histoire, [IL Heft
y ^ Jf \d ^^^' ® V"^^ loin, en abrege: Vf
ö I © @v A D
ö (2
^ , Pinotem est enumere avec ses femmes, avec ses enfants, avec ses freres, avec
III '
les enfants de Nsikhonsou, avec les freres de Nsikhonsou, sans qu'on indique expresse-
ment dans laquelle des categories enoncees on ränge cette derniere. II est toutefois
possible d'arriver par elimination a savoir qui eile etait par rapport ä Pinotem. Sa
mere, nommee dans la tablette Rogers est Tonthonthouti : eile n'etait donc pas la soeur
de mere de Pinotem, ce que prouverait d'ailleurs au besoin la mention qui est faite de
ses freres en dehors des freres de Pinotem. N'etant pas la soeur maternelle de Pino-
tem, ni sa mere, eile ne peut gueres etre que sa femme ou sa fiUe: la maniere dont
le texte parle d'elle prouve qu'elle etait sa femme. Le dieu Ammon lui donne tous les
Privileges des justes pour la recompenser de ne jamais avoir rien fait ou dit contra
Pinotem, fils disimkheb, ce qui ne peut avoir sa raison d'etre que si eile etait lega-
lement et religieusement tenue de lui vouloir tout le bien possible. Les epouses de Pi-
notem seraient en ce cas les autres femmes du barem pontifical et les enfants de Pi-
notem, les enfants qu'il avait eu de ces autres epouses. La genealogie de cette partie
de la famille s'etablirait donc comme il suit.
X Tonthonthouti Menkhoprirt Isimkheb
Nsikhonsou Pi7iotem III
I . .1 I . . ^, I .
Ataoui^ Nsitanibashrou^ Masahirti, T apanofri
Cette Nsikhonsou serait la Nsikhonsou no. 2, celle dont l'enterrement eut lieu en
l'an V de Pinotem III. Je crois retrouver une trace de la Nsikhonsou no. I, celle dont
le maillot porte la date de l'an VI, dans les debris d'une grande inscription gravee sur
le pylone d' Armais, entrevue par Champollion (iV^oiic^«, T. II, p. 178 — 179) et entiere-
ment deblayee Fan dernier. „Voici dit Champollion ce qu'il est possible de tirer de
„ce texte si mutile. II y est principalement question d'une epouse d'Ammon «== , de
sa mere et de ses enfants, pour dons pieux ä Ammon-Rä, Mouth et Chons. L. 1 ^\.
souvent mentionnee
L.2j
o
ä propos de constructions et de dons d'argent etc., L. 3 fi "^^^m •'^- ^ ^Ik 1 I i ' a1 '
Grands dons faits par Hontho, fille de Ise L. 8 \ ^^yyyy> L. 9 T i
^ ' I o III I I i;ä^ null 6 1 <c=>
1883.]
par G. Maspero.
73
L. 10 ■ Le nom de sa mere
AAA/VAA
r I I
<^ C) IQ I I O ^ («c) O ^ 1
-/-i Ci — « — /^^^^^^ I I ■ awa/\a ci I
vp_ ." Ici s'arrete l'extrait donne par Champollion. On doit regretter qu'il ne soitpas
plus long, car toute la partie du pylone sur laquelle etait grave le commencement de
l'inscription a ete detruite, et des einquante lignes vues par Champollion, il ne reste
plus que les debris de vingt sept lignes, coupees au milieu par une lacune de plus de
1™50. Je supprime les debris des huit premieres lignes dont il ne reste plus que quelques
lettres, et je marque la grande lacune du milieu par un double trait de Separation || :
L
L. 10. PI
(1
& Q
V
L. 11
•KlföV^
I w
11
ii I I
L. 12.
L. 13.
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L. 20.
III
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Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883.
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74
Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire,
[II. Heft
L. 22
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L. 24.
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L'inscription s'arrete sur le mot '^'^'^^
^ (2 III
II Importe avant tout de determiner la place de cette Nsikhonsovi dans la famille.
Elle a pour pere ~?F| ^^ H F (1. 13), qui est appele fils d'Isimkheb (1. 14, 15 — 16, etc.)
et par consequent est frere de Pinotem III. Elle est la niece d'une Honttooui II, fille
d'Isimkheb (1. 7, 9, 14 etc.). Cette Honttooui avait une fille nommee Isimkheb comme
sa grand-mere (1. 15 — 16), et ä la ligne 14 — 15 il est question d'une Isimkheb, fille
de Nsibinibdid. Si Isimkheb , fille de Nsibinibdid est la meme que l'Isimkheb, fille de
Honttooui II, Honttooui II et Nsibinibdid auraient ete non-seulement frere et soeur
mais mari et femme, et la Nsikhonsou de l'inscription aurait ete soeur d'Isimkheb IL
Admettant cette hypothese, on peut dresser pour les personnages ci-dessus enonces le
tableau genealogique suivant:
1883.] par G. Maspero. 75
Menhhoprirt Isimkheh I
Pinotem III
IVxMnihrfirf „
._ Unpffoon'i TI
Nsikhonsou II
Isimkheh II
Le role que joue cette Nsikhonsou dans rinscription est des plus eflfaces. Elle est
mentionnee incidemment a la date de l'an VI, le 19 du 3^"® niois de Shomou, comme
ayant repu k uue epoque indeterminee une part de la fortune de son pere Nsibinibdid.
Honttooui au coutraire est le personnage principal: le dieu Ammon regle sa fortune et
Celle de sa fille Isimkheb II, tant ce qui leur revient du cote d'Isimkheb I, mere de
Honttooui' que ce qui leur revient de Nsibinibdid. Si je comprends bien le sens ge-
neral du texte, cette insistance du dieu ä regier la fortune des deux femmes ne peut
gueres provenir que de ce fait qu'elles etaient seules ä recueillir tous les biens enume-
res, en d'autres termes que les autres proprietaires de la succession Nsibinibdid le pere,
et Nsikhonsou II la soeur etaient raorts. La Nsikhonsou dout la momie porte une
date de l'an VI serait en ce cas identique ä la Nsikhonsou de l'inscription dont on
reglait la succession ä une date de Tan VI.
Voila en resume ce que j'ai pu trouver sur les deux Nsikhonsou. Ces documents
nouveaux nous permettent de classer surement quatre des momies de la trouvaille: 1°*
Isimhhehl, femme de Menkhopriri; 2°- Nsikhonsou I , femme de Pinotem III; d°- Nsita-
nibashrou, fille de Nsikhonsou I: A'^- NsikJionsou II , petite-fille d'Isimkheb I. L'identite
de style nous force ä ranger dans la meme serie le grand-pretre Pinotem de la trou-
vaille, oü j'avais d'abord reconnu Pinotem I: il est evidemment Pinotem III, le fils
d'Isimkheb I, et c'est ä lui, non ä Pinotem I, qu'il faut rapporter la date de l'an XVI
que j'ai citee ailleurs (Zeitschr. 1882, p. 134).
Certains indices sembleraient prouver qu'il eut pour successeur immediat dans la
Serie des grands-pretres, Ouapout, fils de Sheshonk I.
§ XLI. La question de savoir si Hrihor a succede directement ä Ramses XIII a
ete agitee ä plusieurs reprises, la derniere fois par M. Lepsius dans la Zeitschrift.
L'examen du temple de Khons, que j'ai fait ä deux reprises en 1882 et en 1883, me
permet de donner de nouvelles preuves ä l'appui de la succession directe de Hrihor et
de Ramses XIII.
La salle qui precede immediatement la partie du temple decoree par les premiers
Ramessides de la XX* dynastie, et qui n'a ete deblayee entierement que par Mariette,
est ornee de tableaux oü Ramses XIII et Hrihor jouent tous les deux un role impor-
tant. Dans quels rapports sont-ils Tun vis-ä-vis de l'autre? Sans reprendre ceux des
tableaux qui ont ete dejä decrits ou copies par Champollion et par Lepsius, voici ce
que m'a donne l'etude des tableaux inferieurs.
Les deux principaux se trouvent ä droite et a gauche de la porte qui conduit au
sanctuaire des premiers Ramessides de la XX* dynastie. A droite, la grande barque
d'Ammon arrive portee par les pretres et suivie de deux barques plus petites. C'est,
dit l'inscription le dieu Ammon -Rä qui vient visiter le temple de Khonsou pour voir
sonflkf^Uiyü— 1-1S|^ • 1^^ri^-:>r '. La
10*
76
Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire,
[II. Heft
barque est precedee du premier prophete d'Ammon Hrihor, qui l'encense en marchant
I 41 ^^ l/ww
[^=]ik1^VP?MIII
nnii.°
Le dieu, sensible ä cette politesse, repond au grand
Ä. 2 r Jöötv n D Ji © 3-9 l^
ä reculons.
pretre par le discours suivant: \\\ ^ [1 awwv kz^ ^lM T [ (wF) ^ ü J|]
l'v^^ I n J] I ^:z:7 _ y ^^ ^. II me semble qu'il est diracile de marquer plus exac
tement la coexistence de Ramses XIII et de Hrihor. C'est Hrihor qui fait l'offrande
de Fencens au dieu et c'est ä Ramses XIH que sont adresses les remerciments du dieu:
„O mon fils Ramses XIII, je vois ce monument que tu m'as fait, la recompense en est
toute vie etc." Cette maniere de parier indique bien que Hrihor n'agit qu'au nom de
son souverain Ramses XIII.
A gauche de la porte, en pendant ä ce premier tableau, on voit la barque d'Am-
mon et les deux autres barques, posees sur leurs Supports en forme de naos. Le grand-
pretre Hrihor leur fait Toffrande de l'encens
1 -csr>-
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A^AAAA
I AAAAAA AA/\AftA
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Ammon
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WM
fl © 3
I I i I
' Pj III- Unefoisde
plus, Ammon repond aux otfrandes de Hrihor par des remerciments ä l'adresse de
Ramses XIII.
La maniere dont sont disposes les autres tableaux confirme les indications fournies
par ces deux lä. Quand le grand-pretre fait l'ofirande, le nom du roi est derriere lui.
Par exemple, au troisieme tableau analyse par Champollion (Notices, T. H, p. 236). Au-
dessus de Hrihor, onlit: 1"^ § ß Ä^lli I ü ^ 1 9 ® ° Q — 1 ^ I ^ ' ^^
I (g^ii
4S- Derriere son dos en une seule colonne verticale: -^" 1
C^w^l ^ ^, (liMAsniM f
, et cette derniere formule in-
dique bien un roi vivant encore, car on la trouve derriere le roi Ramses XIH dans
trois tableaux voisins oü ce roi figure et joue le role principal.
Les dedicaces des colonnes sont connues: Celles du soubassement ont ete moins
etudiees. La plus longue commence ä droite de la porte qui conduit au sanctuaire et
ne finit qu'ä la porte qui conduit ä la salle hypostyle. | V '^ e/ O ""^ 1 ^ 4^7) ^^
(5^11
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s.
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f-ö"
1883.] par G. Maspero. 77
p1°sib^.'^:^@¥ (Aifiisni] i^i v '- ™^°" ''-
scription parle de monuments qui faits ä Khonsou par le grand-pretre Hrihor auraient
ete faits egalement au meme dieu par le roi Ramses XIII. Les deux inscriptions qui
bordeut le soubassement de l'autre moitie de la salle, sont au nom de Hrihor seul, mais
de Hrihor premier prophete d'Ammon.
En resume, rexamen de la salle laisse limpression d'un monument construit par
Hrihor et Ramses XIH contemporains. A dire le vrai, Hrihor y joue un plus grand
röle que Ramses. Cest encore uu sujet, mais un sujet aussi puissant, sinon plus puis-
sant que son maitre. Ramses XIII regna vingt sept ans au moins, comme le prouve la
Stele d'Abydos, decouverte et publice par Mariette. II est evident que Hrihor eüt le
pouvoir reel pendant la partie de ce long regne qui coüncida avec son pontificat. D'autre
part, on ne voit jamais son nom associe au nom d'aucun autre souveraiu. II me parait
donc resulter du temoignage des monuments connus jusqu'ä present 1°- que Hrihor fut
grand-pretre en meme temps que Ramses XIH etait roi; 2°- que apres Ramses XHI
aucun Ramses ne regna plus ä Thebes; 3"- que la domination sur Thebes passa direc-
tement des mains de Ramses XHI ä Celles de Hrihor ^).
§ XLII.. L'etat de la momie de la reine Honttimihou nous a obliges ä la derouler
pour sauver les objets qu'elle renfermait. Le corps a ete trouve enveloppe dans une
toile ecrite de pres de six metres de long, dont M. Naville tirera des lepons nouvelles
pour son edition du Todtenbuch. La genealogie de la reine y est indiquee de la sorte:
""^^^ ö ^;Ji^ 3ZZIC Jl] . Je ne crois pas avoir rencontre ailleurs cette reine l"'^"^ '^CCCC^. ^ — ^ rlf-
§ XLIH. Le 16 Fevrier 1883, nous avons deblaye pres de Deir el Bahari, une
grande tombe qui ne renfermait qu'un grand sarcophage en calcaire blanc compact,
forme de cinq dalles reunies par des queues d'aronde. U portait trace ä Tencre verdjltre
sur trois des cotes le nom d'une reine jusqu'ä present inconnue. A la tete la legende
est ^orite4o^^^;mq^^^^. . gauohe, ^^^S^f^
^^^Np-n:^. • Le style est de la XI^ dynastie.
§ XLIV. ün voyageur anglais, M. Finlay, a trouve cette annee-ci dans les ruines
d'El-Kab, un fragment de statue en granit gris dont l'inscription n'est gueres qu'un
duplicata de l'inscription que porte la statue en albätre d'Ahmos Pennekhab, conservee
au Musee du Louvre. yi
1 °- Sur les deux montants du siege, ä droite : ^ ^lA ^V X ""^"-^ ö * J
2°- Sur la face droite du siege de cette seconde statue, Ahmos Pennekhab a grave
l'inscription relative ä ses campagnes, en neuf lignes horizontales qui sont completees
par trois lignes verticales sur la face posterieure du siege: l D "^"^^ j^, Q ,^^j
^) Siehe meine Antwort auf diesen Fall in der Zeitschrift 1882 p. 157. Lepsius.
73 Notes sur quelques points de Grammaire et d'Histoire, [II. Heft
gfll^^g'f '"1A¥ 1^ — ^ o "TP f^^
AAA/\AA
"^^^ ^^ ^ ö ' vir ' • J'imagine qu'il n'y a pas besoin de traduire ce
texte: je releverai seulement la Variante Nahanina pour Naharina.
3°- Sur la face de gauche, le texte relatif aux recompenses mais fort mutile et se
terminant par trois lignes verticales sur la face posterieure du siege: l^^^lyfj] fl I
^^5^ T^ I 000^^^ * '^^^'•^J y I ^^^' ^^"^®^5 ^^^ *^^i^ lignes verticales sont intactes:
irf:äßöi^;;:?^r?iVii^i"Sr:M(iiH]
O D
«=-€> I I I e;llll
de ce dernier mot n'est pas un vase, mais un fer de Lache Qz] fort nettement dessine.
§ XLV. En parcourant la berge du Nil ä Kom-Ombo, j'ai trouve:
1°- Un bloc en gres ayant servi de dessus ä une porte, avec l'inscription suivante:
...engende f j f |^ (^^] » ^ (] ^ :^ ^ i]
meme legende ^ f § ( ^k^M'" ! A f S 1 T E ^
2° Un montant de porte en calcaire blanc, encore debout ä sa place antique et
portant la legende:
'l\ß7 W^ ^°' Un bloc de gres portant le cartouche f ©ijfi;^© 1 en tres-
^ ^ grandes lettres.
" ö 4,°- Une Sorte d'architrave en gres representant ä gauche le dieu
( O ; f Pifrri] Sevek assis le 1 et la "T ä la main, et devant lui un roi debout, lui offrant
U' I 1=5=11 les deux vases de vin: manquent les tetes des deux personnages. Devant
■— ~f^ ^ ^ le dieu, en une colonne verticale A n ^g ^ •, devant le roi, A
A'.'A^ (s,c; ooo'^-^ j - 1 . f^ _o <3y£> ^-=- o D 1
*:-=-^ K.^ ir y äK derriere le roi v-r<»S?^T" \/ \l •> en une colonne verti-
AP . n II #=v Q 1 IM ^^::=7 i §
Y A Y cale. ötyle de la XIX* dynastie.
Ce sont lä les seuls debris que j'aie jusqu'ä present retrouves du vieux temple. La
porte d'Amenophis est ä deux metres en contre-bas du dallage des chambres ptolemaü-
ques et romaines situees au bord de la riviere: eile avait donc ete enterree lors de la
construction de l'edifice actuel, comme probablement tout ce qui subsistait encore de
l'ancien edifice.
1883] par G. Maspero. 79
J'ajouterai que la porte de Thoutmos III, situee du cöte de terra et qui avait ete
vue en place par Champollion et Lepsius s'est ecroulee il y a quelques annees.
Assouan, le 11 Mars 1883. G. Maspero.
Historisch - philologische Analekten.
Von
J. Krall.
I. 'O(T00%U)V.
Wir lesen in den Tomoi zum zweiten Könige der XXIII. Dynastie; 'Oaopx<^, ov 'Upa- -^
xkia AiyvnTioL naXavai (in der 'indoffig des Africanus) oder Osorthon, quem Aegyptii Her-
culem nuncupaverunt (beim armenischen Euseb, bei Synkellos sxaXBaav^. Jeder der Zu-
sätze der Tomoi ist für die Manetho- Kritik von wesentlicher Bedeutung, es sei daher
gestattet auch diese wenig beachtete Bemerkung einer näheren Erörterung zu unter-
ziehen. Es wird sich zeigen, dafs sie trotz ihrer Unscheinbarkeit über die Entwicke-
lung der Tomoi einiges Licht verbreitet.
Über den Unterschied in der Fassung der beiden sK^oaei; — aaXovjt bei Africanus, exa-
Xza-av, nuncupaverunt bei Euseb — braucht man kein Wort zu verlieren. Was Africanus im
dritten Jahrhunderte noch passieren liefs wird von Eusebios im vierten, nach dem defi-
nitiven Siege des Christenthums gestrichen. Die Verehrung des Herakles durch die
Aegypter gehörte eben der Vergangenheit an, Aegypten war zu einem der Hauptheerde'
der neuen Lehre geworden. Wichtiger ist dagegen die Erwähnung des Herakles in
unserer SteUe.
Es kann vor allem durch die griechische Beischrift des in den Wiener Studien für
classische Philologie, Band III publicirten demotischen Papyrus No. 26 unserer ägypti-
schen Sammlung als ausgemacht gelten, dafs die Aegypter den Herakles der griechi-
schen Mythologie ihrem Gotte Chonsu gleichgesetzt haben, was Brugsch schon aus der
Stelle: rov 'HpaKXiJv (/)acrt xard ttjv AiyvTTTiwv didksxTov Xwm XiyscrSraL (Etym. magn. s. v. XuJvEg) '
geschlossen hatte. Anderseits wissen wir aus einer Stelle des Pseudo-Eratosthenes, dafs
2eju oder 2>3ju der Name des ägyptischen Herakles war. Diesem wie schon Revillout mit
Recht bemerkt hat (Aegypt. Zeitschr. 1880 p. 140 Anm. 2) volksthümlichen Namen steht
eine demotische Gruppe gegenüber, mit der sich Brugsch in seiner lettre ä M. le V®
de Rouge vom Jahre 1850 (p. 48) beschäftigt hat, ohne zu einem bestimmten Ergeb-
nisse zu gelangen. Die fragliche Gruppe entspricht einem hieroglyphischen T , Ne-
phötes. Von den beiden Formen des Gottes Chonsu, welche auf der bekannten von
Rouge 1858 behandelten Stele erscheinen, wurde sonach die mächtigere, an welche sich
der König stets wendet, und die der anderen Heilkraft verleiht, dem griechischen He-
rakles gleichgesetzt. Das Demotische hat für das Auge diese Form T erhalten, es
ist aber kein Zweifel, dafs die Gruppe in der Ptolemäerzeit S>]ju (in Zusammengesetzun-
gen, sonst wohl Scf/i) cf. -soai vis, robur, fortitudo) ausgesprochen wurde. So schreibt
manQ;fi^3 (==4'vwwv^) ""^ ^V^^ch oTpo:ppo aus.
^) Ahnlich bei 'J2oo?, 'Ao und ^ Aij.ij.üüu, "Afxtv, vgl. unsere Note über UQTCi7i\j.To in den Wiener
Studien für classische Philologie 1882 p. 164 fl.
gO Historisch -philologische Analekten, [II. Heft
Kehren wir nun zu den Tomoi zurück, so ist es klar, dafs der Autor, der den Zusatz
zu 'Oaopx'J^v — denn so wird wegen des 'Oaop^m'^) bei Eusebius zu lesen sein — machte,
den Namen einfach in Ocop = | ' <=> und Xcdv = I J'} d.h. nach den vorausgehenden
Erörterungen = Herakles zerlegte. Die Monumente zeigen uns dagegen, dafs 'Oo-o/ox"J1' die
ganz correcte Transscription des Königsnamens (-fl.:^^!! ist. Nun wird doch wohl
Niemand b ehaupten wollen, dafs der Autor, dem in einem Königsverzeichnisse der Name
( >^,^]^ J vorlag, und den er 'Oaopx^v transscribirte, auch die Anmerkung, welche viel-
mehr eine hieroglyphische Form | ' <rr> 1 Jv voraussetzt, hinzugefügt haben könne.
Man mufs vielmehr annehmen, dafs wir es mit zwei Autoren zu thun haben. Dem zweiten
lag nicht die hieroglyphische Form des Namens, sondern nur die griechische Transscrip-
tion vor, deren letzter Bestandtheil ihn an Chonsu = Herakles erinnerte und in deren
erstem er als willkommene Bestätigung seiner Annahme ein | I <=:=> zu erkennen glaubte.
Denn was wufste ein Schriftsteller des ersten oder zweiten Jahrhunderts unserer Zeit-
rechnung vom libyschen Namen -ip ) 'S !
Ahnlich steht es mit der Königsliste des Pseudo-Eratosthenes. Auch hier haben
wir zwei Autoren zu unterscheiden. Von dem einen rühren die Namen und die Zahlen,
von dem anderen die Erklärungen her. Beiden war das Aegyptische der ersten Jahr-
hunderte unserer Zeitrechnung geläufig. Nur kannte der zweite Autor die hieroglyphi-
schen Urformen nicht, sondern nur die griechischen Transscriptionen seines Vorgängers.
Wir stehen ja in den Jahrhunderten da man das Aegyptische mit griechischen Lettern
zu schreiben begann. Will man die wunderlichen Erklärungen unserer Liste, oder wie
sich der griechische Text ausdrückt, die Übersetzungen der Königsnamen erfassen, so
mufs man von den Transscriptionen, nicht von den hieroglyphischen Vorbildern ausge-
hen. Wenn daher zum elften Könige der Liste angemerkt wird: 'o sanv vioc, «o'prjg, so
hat man nicht von der hieroglyphischen Urform ( k n I auszugehen, sondern von der
Transscription Stpiog — die Tomoi haben SoJ/jig — welche in 2t ^^uiog und , xop*] zerlegt
wurde. Andere glaubten klüger zu sein und merkten an (oJg $1 erepoi) dßderxavTog. Was
sie' dabei im Auge hatten ist nicht leicht zu sagen. 'Aßdaauvroi; als Name ist, wie der
Iudex zum C. I. Gr. erweist, kein seltener Name und wird in den lexicis als „Neidlos"
erklärt. To dßda-y.avrov ist dann das Amulet, welches vor bösem Zauber, welcher Neid zur
Ursache hat, schützen soll [cf. Stephanus s. v.]. Anderseits lesen wir in einem Pariser
Papyros (No. 18 quatuor) 1. 8, daTvd^zTai as ttoXKu o Trarrfp aov 'ßpiojv.... 1. 13 aal rd dßa'a-aavTa
aov ^pznrdpLa [Papyrus du Louvre, edd. Brunet de Presle p. 422] , die letzten Worte dieser
Stelle wurden vom Herausgeber sachgemäfs richtig übersetzt: „et les charmants petits
nourissons" [cf. die Anmerkung auf p. 425]. Die sTepct dachten sonach entweder an
Y , Y Talisman und ipi Auge, Blick, beziehungsweise an Bildungen nach Art des
Namen '—^ J ^^^^^ «der den bösen Blick bannt" oder aber sie setzten statt des einen
1) Die Varianten der Königsnamen in den uns erhaltenen iaSoTsig gehen oft auf Verschrei-
bungen zurück. Manche rühren jedoch einfach davon her, dafs die Verfasser der Tomoi aus
verschiedenen Theiien Aegyptens stammten, beziehungsweise verschiedenen Quellen folgten. Für
den auch sonst in den beiden ixBoa-cig nachweisbaren Wechsel von 7, und -S- vergleiche den frei-
lich seltenen Übergang sah. ö* in boh. t, ■» so S. ecS'toig, Kas = B. e-e^wig, Stern, K. Gr. § 24.
1883.] von J. Krall. 81
Kosewortes „Sohn der Pupille" (man vergleiche unser „Augapfel") ein anderes nämlich
'Aßda-navTog.
Das praktische Bedürfnifs führte die alexandrinischen Chronographen dazu, Kö-
nigsverzeichnisse — deren technische Bezeichnung ovofxoLTa gewesen zu sein scheint — mit
Hinzufügung der Regierungszahlen anzufertigen. Ursprünglich mag die Reihe gar nicht
in Gruppen abgetheilt gewesen sein, wie denn noch Josephus keine Dynastieabtheilun-
gen kennt. Auch in der pseudo-eratosthenischen Liste kommen keine Abtheilungen vor.
Ob bei Abfassung dieser Tafeln Manetho direct benutzt worden ist läfst sich, so viel
ich sehe, positiv gar nicht erweisen. Eine starke Einwirkung anderer Autoren, vor allem
des Ptolemaeos von Mendes wird sich nicht abstreiten lassen. Ptolemaeos giebt ja zu-
erst den richtigen Namen des Vertreibers der Hyksos "Afxtjüa-K; — ih Übereinstimmung mit
den Tomoi, während Manetho vielmehr Thutmosis gegeben zu haben scheint. Dafs die
Tomoi, wie sie uns bei Africanus und Eusebios vorliegen auf Manetho zurückgeführt
werden, ist gar nicht befremdend. Derartige Fälschungen waren in der damaligen Zeit
auf der Tagesordnung. Es kann nach dem Gesagten nicht auffallend erscheinen, dafs
in den Tomoi sehr viel richtiges enthalten ist, denn sie repraesentiren das chronogra-
phische Wissen einer Zeit, welche über reichlichere Mittel verfügte, als uns zu Gebote
stehen. Was sich aus ihnen und den übrigen classischen und monumentalen erhaltenen
Quellen für die chronographische Fixirung der uns bekannten Könige gewinnen läfst,
hat Lepsius gethan. Auch heute halten wir von einigen Detailfragen abgesehen bei
der „ägyptischen Chronologie" und dem „Königsbuche".
Wie die pseudo-eratosthenische Liste mit „Übersetzungen" so wurden auch die
Tomoi mit Zusätzen mannigfacher Art versehen. Einen derselben haben wir eben be-
sprochen. Der Versuch alexandrinischer Chronographen die Exodus ins achte Jahr-
hundert vor unserer Aera herabzurücken, veranlafste einen anderen zur XXIV. Dynastie ;
die Memnonstatue, die seit dem ersten Jahrhunderte unserer Aera viel von sich reden
machte eine Anmerkung zur XVIII. Dynastie i), die Josephus noch nicht kennt noth-
wendig. Wir vermuthen endlich, dafs die Zusätze zu den ersten Königen bis auf Chufu,
der angeblich von demselben verfafsten Upd ßißKog die wir nur als ein alexandrinisches
Machwerk zu denken haben entnommen waren 2). Die Anmerkung zum ersten Könige
der XVIII. Dynastie (Amosis) hält Niemand für manethonisch, wohl auch nicht die zum
siebenten Könige der XXVI. Dynastie. Die Behauptung ist daher nicht zu kühn, dafs
uns die Anmerkungen der Tomoi, von dem Wenigen abgesehen das aus den Bruch-
stücken bei Josephus, die wir ebensogut besitzen als die Chronographen, geflossen ist,
gar kein echtmanethonisches Gut erhalten haben.
Die Sonnenfinsternifs am 10. März 601 n. u. Ae.
L. Stern verdanken wir die Mittheilung einer koptischen Inschrift aus Theben, welche
einer Sonnenfinsternifs vom 14. Phamenoth der vierten Jndiction gedenkt, die um die
vierte Stunde des Tages eintrat. Ein Jahr wird nicht genannt. Stern vermuthet, dafs
das in der Inschrift genannte Jahr mit der vierten Jndiction 736 oder 721, 706, 691,
1) Derselben Ansicht ist auch Lepsius, Aegypt. Zeitschr. 1870 p. 114.
2) Wiener Studien, 1882, p. 41.
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 1 1
g2 Historisch -philologische Analekten, [II. Heft
676, 661, 646, 631 oder früher gewesen sei (Aegypt. Zeitschr. 1878 p. 12). Hier kann
die Rechnung allein Sicherheit verschaffen. Schon eine annähernde Rechnung ergab,
dafs für den Zeitraum, an den man aus antiquarischen Gründen bei unserer Inschrift
denken kann und der natürlich viel weiter abgesteckt wurde, als es Stern thut, nur die
Finsternifs vom 10. März 601 (bürgerhch) den gegebenen Bedingungen entspricht. Die
Elemente und näheren Umstände der Finsternifs werden auf Grund der Oppolzer'schen
Syzygien-Tafeln von H. Ginzel, der mir freundhchst in seine Rechnungen Einsicht ge-
stattete, an anderer Stelle veröffentlicht werden. Für unseren Zweck genügt die Mit-
theilung, dafs die Südgrenze der Totalität etwa von der Oase Farafra über Minieh und
den südlichen Theil der Sinaihalbinsel gieng, dafs in Theben, welches südlich von
der Totalitätszone gelegen ist, die Finsternifs nicht total aber doch sehr bedeutend war,
nämlich 11.04 Zoll. Das Maximum der Phase trat um 21'' 54™ w. Zt. ein. Die vierte Stunde
ist, wie man sieht, ganz correct von Sonnenaufgang ab gezählt. Die Inschrift ist sonach
in erwünschtester Weise datirt; hätten wir nur einen ähnlichen Text aus der Ramessiden-
oder Thutmosiden - Zeit!
'Aario'avyjg.
Diodor berichtet I, 60 von einem Aethiopenkönige mit Namen 'A>iTiadvric,, der den
gewaltthätigen König Aegyptens Amasis gestürzt und gerecht regiert haben soll. Der
Name hat, soviel mir bekannt ist keine befriedigende Erklärung gefunden. Ich schlage
vor, ihn in Ax \^ Fürst und Tia-avTig zu zerlegen, welcher letzterer Bestandtheil wohl in
dem durch die bekannte Aethiopenstele überlieferten Namen An n I I Nasi)-Tosnn
vorliegt. Dafs wir es hier mit keinem altüberlieferten Königsnamen zu thun haben, ist
nach allem, was wir vom Lande Kus wissen, sicher (vgl. die lichtvollen Auseinander-
setzungen von Lepsius, Nubische Grammatik, Einleitung). Der Name mag unter den
Nachfolgern des Piänchi oder gar des Ergamenes üblich gewesen sein, und ward von
dem Gewährsmanne Diodors auf die ältere Zeit übertragen. Eine Deutung dieser äthiopi-
schen Königsnamen zu geben ist bei dem jetzigen Stande unserer Kenntnisse einfach
unmöglich. Die Unhaltbarkeit der Etymologien von Brugsch [Geschichte Aegyptens
p. 731 fl. — Unter den auf Kw ausgehenden Namen fehlt 1.1. übrigens der gewifs nicht
zu verachtende XlKkw ßaa-iXia-xog lüovßddwv, C. I. Gr. 5072] hat Erman auf Grund der
„Nubischen Grammatik" von Lepsius abschliefsend dargethan (Gott. gel. Anz. 1880
p. 1053fl.).
Bei der Frage nach der Sprache des Aethiopenreiches von Meroe ist das Gewicht
einer Stelle bei Herodot nicht zu unterschätzen. Bevor Kambyses den Kriegszug gegen
die Aethiopen beginnt, beschliefst er Kundschafter auszusenden und läfst zu diesem
Behufe Ichthyophagen, welche die Sprache der Aethiopen verstanden, aus Elephantine
kommen (III, 19 arnUa \xirsni\x7ti:ro e| "EXt^a\,rivr^c, nöXioc, twv 'Ix2'vo(^a.ywv dvdpCüV Tovg emarani-
vovg Trjv Ki^ioni^a yXwaaav). Wir haben doch wohl hier an Bewohner der Küsten des
rothen Meeres zu denken, welche über Elephantine zu Kambyses kamen. Wie die viel
südlicher wohnenden Bewohner von Punt, waren auch die Ichthyophagen, welche die
Sprache der in Napata residirenden Aethiopen sprachen, ein Kuschitisches Volk.
AA/VSAA f ^
??
1883.] von J. Krall. 83
Der Todestag Alexanders des Grofsen.
„Ideler hat in seiner berühmten Abhandlung „über das Todesjahr Alexanders", dann
kürzer in seinem „Handbuch der mathematischen und technischen Chronologie" die
grundlegenden Erörterungen über die chronologischen Daten in der Geschichte Alexan-
ders gegeben und die seitdem von Anderen fortgesetzten Untersuchungen haben ent-
weder keine neuen Momente hinzugefügt, oder die von ihm gewonnenen von Neuem
verdunkelt". Indem wir diese Worte Droysen's [Geschichte Alexanders II, 344] voll-
inhaltlich acceptieren, wollen wir es versuchen festzustellen, wie sich zu dem von Ideler
als Todestag gewonnenen 11. beziehungsweise 13. Juni v. u. Ae. [je nachdem man die
Angabe der Ephemeriden — 28 Daisios — oder die des Aristobul — 30 Daisios — zu
Grunde legt^)] die Angabe einer Quelle, die man als unhistorisch ernstlicher Erwägung
nicht werth anzusehen pflegt, verhält. Wir meinen die Angabe des Pseudo-Kallisthenes,
Alexander sei am 4. Pharmuthi gestorben [111,35 iysvvi^ärri fxh ovv Tvßtov ty] veofxrjvia, dvaToXyjg
ovarjg, hsXBvrricrB dl ^apixov3-L TBrpd6\, dvcriag, so cod. A — die anderen halten sich an den
römischen Kalender: lyEVvrj'B-T] fxh 6 'AXi^avdpog jUTjvog ' lavvovapiov vBOfxrjVLO., dvaroXrig ovay\c, rov
riKiov, sTsksvrriaE 6a jutjvo; AttplXKiov veojutjvi«, dvaswg ovaiqc, rov r[Kiov, nai sadKrjcrav rrjv -^fxipav rrig
TsKBvrrjg avTov vsofxrjviav dia rov 'AXs^a.v$ pov viov TsrfXEUTryxevott]. Und doch zeigt der „Alexander-
roman" eine so genaue Vertrautheit mit ägyptischen Verhältnissen, mit dem ägypti-
schen Leben überhaupt, dafs man ihn für culturhistorische Fragen mit grofsem Nutzen
zu Rathe ziehen kann. Zudem wird man nicht bestreiten können, dafs in Alerandria,
wo der Leichnam Alexanders ruhte, der Todestag Alexanders bekannt sein konnte —
heifst es ja beim Julius Valerius III, 98: obitus autem eins diem etiam nunc Alexandriae
sacratissimum habent. Ebensowenig wird man daran zweifeln können, dafs die ägyp-
tischen Chronologen das makedonische Datum, welches als Todestag beim Eintreffen der
Nachricht in Aegypten angegeben wurde, auf das ägyptische Jahr zu reduziren im
Stande waren.
Prüfen wir nun die Angabe des Pseudo-Kallisthenes näher. Da dessen schrifthche
Aufzeichnung in die ersten Jahrhunderte unserer Zeitrechnung gehört (Zacher, Pseudo-
Kallisthenes) , so spricht alle Wahrscheinlichkeit dafür, dafs wir es beim 4. Phar-
muthi mit dem alexandrinischen Jahre zu thun haben; damit stimmt das Doppeldatum
„1. April" — freihch hätten wir genauer den 30. März zu erwarten. Das alexandrinische
Jahr ist unter Augustus eingeführt worden, es liegt nahe zu fragen, wie es früher ge-
halten wurde, d. h. ob man bei Einführung des alexandrinischen Jahres den Todestag
Alexanders von einem anderen Tage auf den 4. Pharmuthi verlegt, oder ob man auch
schon vor Einführung des alexandrinischen Jahres den 4. Pharmuthi als Todestag ge-
halten hatte. Wir haben an einer anderen Stelle zu zeigen gesucht (Studien zur Ge-
schichte des alten Aegyptens I.) , dafs vor Einführung des alexandrinischen Jahres (von
^) Die Differenz zwischen Aristobul und den Ephemeriden läfst sich vielleicht durch das
bekannte Factum erklären, wonach Alexander bei der Belagerung von Tyros den Monat, dessen
T^tuxag man eben zählte um zwei Tage zurückdatieren liefs, um den Ausspruch des "Wahrsagers
Aristander, der die Einnahme der Stadt für denselben Monat verkündet hatte, zur Wahrheit
werden zu lassen. So mochte es kommen, dafs man im allgemeinen Verkehr den 30. zählte,
während man in der unmittelbaren Umgebung des Königs, welche an dem erlassenen Befehle
festgehalten haben mochte, erst beim 28. angelangt war.
11*
34 Historisch- philologische Analekten, von J. Krall. [II. Heft
der kurzen Episode des kanopischen Jahres abgesehen — und selbst hier ist es zwei-
felhaft ob die Doppeldatirungen wirklich auf das Wandel- und das Kanopische Jahr gehen)
man bei Datirungen sich stets des Wandeljahres bediente. Wir haben ferner in Über-
einstimmung mit den griechischen Quellen zu zeigen gesucht, dafs die Feste — einige
wenige ausgenommen — an den Monatstagen, an denen sie von Alters her gefeiert wur-
den, haften blieben und in Folge dessen mit dem Wandeljahr einen grofsen Kreislauf
durch die Jahreszeiten beschrieben. Bei Einführung des alexandrinischen Jahres hat
man an diesem Principe nicht gerüttelt. Das alexandrinische Jahr war nichts anderes
als das festgesetzte Wandeljahr. Man erklärte, das Wandeljahr in seiner damaligen
Stellung (kuto. rrjv vvv xaräaracriv rov Hoafxov hatte man zu bei der Einführung des Kanopi-
schen Jahres gesagt, 1. 40 u. 41) sollte durch Einlegung eines sechsten Schalttag's alle vier
Jahre zum festen, eben zum sogenannten alexandrinischen werden. Ganz so wie man
es bei Einführung des Kanopischen Jahres gethan hatte. Aus dem Vorhergehenden er-
giebt sich, dafs die Einführung des alexandrinischen Jahres keine Änderung an dem
Datum des Gedenktages des Todes Alexanders herbeigeführt haben kann und ferner,
dafs der 4. Pharmuthi in den vorhergehenden Jahrhunderten mit dem Wandeljahre alle
vier Jahre um einen Tag sich gegen das julianische Jahr verschoben haben mufs. Die
Rechnung hat nun festzustellen auf welchen Tag (julianisch) der 4. Pharmuthi des Jahres
323 V. Chr. fiel.
In der Tetraeteris 325 — 322 fiel der 1. Thoth auf den 12. November, folglich der
4. Pharmuthi auf den 13. Juni d. h. auf den Tag, den Ideler auf ganz anderem Wege
als Todestag Alexanders gefunden hatte. Vom 13. Juni war der 4. Pharmuthi wegen der
Verschiebung des Wandeljahres im Verlaufe von etwa drei Jahrhunderten zum 30. März
gekommen, mit der Einrichtung des alexandrinischen Jahres ward er ein für alle Mal
an den 30. März gekettet.
So gefafst wird die Angabe des Pseudo-Kallisthenes als eine der werthvoUsten
Stützen der wie ich ausdrücklich betonen will, in manchen Puncten anfechtbaren Ideler'-
schen Berechnung zu gelten haben, zugleich aber auch als weiterer Beleg für die Richtig-
keit der oben angedeuteten chronologischen Ausführungen. Historisch werthlos ist da-
gegen die Angabe über den Geburtstag Alexanders, von dem keine authentische Kunde
vorlag. Man wird wohl nicht fehlgehen wenn man annimmt, dafs die Horusfeste am
1. Tybi (Brugsch, Drei Festkalender, p. 3) den Anlafs dazu gegeben haben, als Ge-
burtstag Alexanders den 1. Tybi anzugeben. Nach dem Leben der Götter haben die
Aegypter das ihrer Könige nachgebildet. Der auch durch die Ephemeriden als Zeit des
Todes bezeugten dvaii^ ward für die Geburt die etvaroXif entgegengestellt. Ungenau wird
wie beim Tode dem 4. Pharmuthi die voujwijvia des April so hier dem 1. Tybi die vovfxrivia
des Jänner gleichgesetzt.
Wien, 22. April 1883. J. Krall.
1883.] Der ägyptische Feldzug des Assur-bant-pal, von P. Haupt. 85
Der ägyptische Feldziig des Assur-banl-pal.
Nach dem zehnseitigen Cylinder (R^ I) des British Museum Col. I, 1. 52 — 114
und Bruchstücken von DupUkaten desselben.
Übersetzt
von
Paul Haupt.
"/«a majrt gv'rt'a ana mdt Mahan u mät Meluj(T(_a luallik ^^ Tarqü sar mät Mvmr
u mdt Küsi ^* sd Asür-a^a-iddina sar mdt Asiir abu hdnü'a ^^ apiktdsu ishvnü-ma ibeht
mdtsu; u sü Tarqü ^^ dandn Asür Istar u ildni rabüti beldnVa imst-ma ^^ ittakil ana
emüq rdmdnisu; elt sarrdni ^^kepdni sd qirih mdt Musur vpdqidu abu bdnü'a ^^ ana ddki
j^abdti u ekem(u) mdt Musur illika(ni) ^° strüsun erum-ma usib qirib ali Mempi ^^ al sä
abu bdnü^a iksuduQ-ma) ana misir mdt Asür uttru^^ ^' alldku j(antu (^ina^ qirib Ninu^a
illikd-ma ^^usannd dti; elt epseti anndti ^* libbt egug-ma issärux kabattt^^ ^^ asst qdte'a
usalli Asür u Istar Asürttam ^^ adkt emüqe''a sirdti sd Asür u Istar ^^ umallü qdtü^a, ana
mdt Musur u mdt Küsi ^^usiesera j(arrdnu; ina metiq girrVa ^^ esrd sind sarrdni sd ajt
tdmdim qabli tdmdint u nabdli ^° arddni ddgil pdnVa tamartdsunu kabittam ^^ina maj^rVa
issüni-ma unassiqü sepe'a ^^ sarrdni sdtunu adt emüqesunu elippdtisunu ^^ina tdmdim u
nabdli ittisdbe^a ^*ur^u paddnu usasbitsunüti ^^ ana nardrüti {^amdt^^ sd sarrdni kepdni
''^sd qirib mdt Musur arddni ddgil pdnVa ^^ urrü^is ardt-ma allik adt al Kar-Bdntti
''* Tarqü sar mdt Musur u mdt Küsi qirib al Mempi ^^ aldk girrVa isme-ma ana epes qabli
kakke *"(m) tajdzi ina*^ majrVa idkd sdbe tajdzisu ^^ina tukulti Asür Bei Nabu ildni
rabüti^^ beldnVa *^ (dliküt ide'a') ina taj[dz seri rapsi askuna apikti sdbesu *^ Tarqü ina
qirib al Mempi ismd taj^te sdbesu ^* namrtri Asür u Istar is^upusü-ma illika^^ mdxür *^me-
lamme sarrütta iktumusü-ma ^^ sduzdHnü^imit ildni supur same ersitim ^^ al Mempi
umassir-ma ana süzub napistisu^^ ^^innabit ana qirib al Nia^^ ^^ ala suätam asbat sdbe^a
usei'ib usesib ina libbi
''Nihr^ sar all Mempi u SdW^
^^ Sarlüddrt^^^ „ „ Si'inu^'^
Var. utira.
Var. kabitti.
Vgl. Lyon, Sargontexte S. 59, Z. 7.
Var. ana.
Var. Asür Istar u ildni rabüti.
Var. illiku.
Das Original bietet Zl-tim-su.
Könnte auch Ni'u gelesen werden.
An andern Stellen wird der Name Nikkü geschrieben.
Schrader würde statt Sd^a Sa-ai lesen.
Der Name bedeutet im Assyrischen: »Lang lebe der König".
Könnte auch Si'anu (SVunu') gelesen werden.
86
Der ägyptische Feldzug des Assur-bani-pal,
[II. Heft
sar
alt
'^ Pisan^uru
^* BukkunannVipi^^ „ „
^'Naxke „ „
^^ Butub{sti^'> „ „
®^ ünamunu „ „
^^ Bü'dma^^ „ „
^*"' Susinqu „ „
^°^ Bukkunanni^ipi*^ „ „
^ ^"^^^^wrM ''ansini „ „
' Bukurninip **^ „ „
^^^ Lamentu „ „
' Ispimdtu „ „
^'^^ Mantime''an^e „ „
^^° sarrdni annüti pf(dti kepdni sd qirib mdt Musur
Nat;(4''>
Pisaptu^^
X<it}[irih0
Xininsi
ZabnütV^
Pindidi^^
Busiru^^
Bunubu^^
Axni
Pixel' ttixurunpiki '*^
PisapdV a^^^
P annüti
SVa^uiu
Xiinuni
Tdni
^^^updqidu ahu bdnü^a sd lapdn tebüt
Tarqü ^^^ piqittdsun umasserü imlu sera ^^^ utir-ma asar piqittisun ina inaskanisun ap-
qidsunüti ^^^mdt Musur mdt Kusu sd abu bdnü^a ihsudu ana essüti asbat.
Das heifst: Col. I, 52: „Auf meinem ersten Feldzuge zog ich nach Aegypten und
Aethiopien. ^^ Tarqü, der König von Aegypten und Aethiopien, ^* den Äsarhaddon, der
Vater, mein Erzeuger, ^^ besiegt und sein Land erobert hatte; dieser Tarqü ^* verach-
tete die Macht A8Ü7's, Istars und der grofsen Götter, meiner Herren, "und ver-
traute auf seine eigene Stärke. Gegen die Könige, ^Mie Stadtobersten, welche mein
Vater in dem Lande Aegypten eingesetzt, ^' zog er zu Mord und Plünderung und Er-
1) Statt des t kann auch d oder ^ (^ , -b) gelesen werden.
^) Statt des k kann auch g oder q (», p) gelesen werden,
3) Statt des s kann auch u^, statt des p auch V gelesen werden.
*) Könnte auch PukkunannVapi gelesen werden.
5) Weiter unten wird die Stadt X^^X*^^^^^ genannt.
^) Könnte auch Za'inu oder Sa'anu, SaHnu gelesen werden.
7) Oder Sapnüti?
8) Statt des b kann auch p gelesen werden.
^) Var. Bindidi; statt der beiden d kann auch t gelesen werden.
10) Oder Tahnaxti, DabnaXti?
11) Oder Ibtixardiesu? Könnte allenfalls auch Ipti^arsa^esu gelesen werden.
12) Die Assyrer werden den ersten Theil als pirdti, stat. constr. von pi^ätu „Gau, Statt-
halterschaft" gefafst haben.
1^) Var. (wohl nur aus Versehen) Pisapdinüti; es kann übrigens auch PisaptVa oder Pi-
sahtVa gelesen werden.
1*) Oder Pukurninib? Kur hat auch noch die Lautwerthe mad(t,t), sad{t,t), lad (t, t),
nad (t, t).
15) Oder NVu?
1883.] von P. Haupt. 87
oberung des Landes Aegypten aus, *" drang auf sie ein und setzte sich fest in der Stadt
Mempi, *^ der Stadt, die mein Vater erobert und zum Gebiet des Landes Assyrien hin-
zugefügt hatte. *^Ein Eilbote kam nach Ninua und *^ brachte mir die Kunde. Über
diese Thaten ** ergrimmte mein Herz und brauste auf mein Gemüth; '^ich hob empor
meine Hände, flehte zu Äsur und htar von Assyrien ; ** ich sammelte meine gewaltigen
Streitkräfte, mit denen Asür und Istar *^ meine Hand gefüllt; nach Aegypten und Aethio-
pien richtete ich den Zug. Während des Vorrückens meines Heerzuges *' brachten 22 Kö-
nige von der Küste des Meeres, der Mitte des Meeres und dem Binnenlande, ^°die als
Vasallen meinem Winke folgten, ihren schweren Tribut "zu mir und küfsten meine
Füfse. ^*Ich liefs diese Könige sammt ihren Streitkräften und ihren Schiffen "zu Wasser
und zu Lande an der Seite meiner Krieger '* Weg und Pfad nehmen. " Zur (schnellen?)
Unterstützung der Könige, der Stadtobersten, '®die in Aegypten als Vasallen meinem
Winke folgten, "brach ich eilig auf und zog bis zur Stadt Karhdntt. ^^ Tarqü der
König von Aegypten und Aethiopien, hörte in der Stadt Mempi " von dem Herankom-
men meines Zuges und sammelte zum Kampf der Waffen, *° zur Schlacht vor mir seine
Krieger. "In der Kraft Asürs, Bels, Nebos, der grofsen Götter, meiner Herren, *^die
mir zur Seite standen, schlug ich in weiter Feldschlacht seine Krieger. *' Tarqü hörte
in Mempi von der Niederlage seines Heeres, ^*die Macht Asürs und Istars warf ihn
nieder und er zog sich zurück, ^^Überwältigt hatte ihn der Glanz meiner Majestät,
*®mit der die Götter über(?) Himmel und Erde mich geschmückt. ^'^Er verliefs die Stadt
Mempi und flüchtete, um sein Leben zu retten, nach der Stadt Nia, ^^ Doch nahm ich
auch diese Stadt, meine Krieger liefs ich einziehen und drinnen sich niederlassen.
^^Niku der König der Stadt Mempi und Shäa usw.
^^° diese Könige, Statthalter und Stadtobersten, welche im Lande Aegypten ^" mein Va-
ter eingesetzt, die vor dem Nahen Tarqus ^^^ihre Posten verlassen hatten, füllten das
Feld. ^^^ Zurückführte ich sie an den Ort ihrer Posten, an ihren Platz setzte ich sie.
-'^^ Aegypten und Aethiopien, das mein Vater erobert, nahm ich von neuem im Besitz.
Zeile 134 erzählt dann der König, dafs er die rebellischen Einwohner der Städte
iSa'a, Pindidi^) und Sfinu^) mit dem Schwert getödtet, ihre Leichname an den
Galgen gehängt, und ihnen die Haut abgeschunden 3) und die Stadtmauer damit über-
zogen habe. Von den zwanzig aufrührerischen Königen wird nur Nikü begnadigt
und wieder in der Stadt Sd^a eingesetzt, während sein Sohn Nabü-sezib^anni*')
die Stadt X^^J^^^'^^^ (v-^jci-^) erhält. Nach Tarqü''s Tode besteigt sein Neffe
ürdamane, der Sohn des np'O Sabakü^) den Thron, setzt sich in den Städten Ni''a
und Unu fest, sammelt ein Heer und belagert Memphis, zieht sich beim Herannahen
Sardanapals aber sofort wieder nach Ni''a zurück, das von dem assyrischen König er-
obert wird, ebenso wie die Stadt Kipkipi, nach der Urdamane von NVa aus flüch-
tet. Mit reicher Beute beladen kehrt Assurhdntpal nach Ninua zurück.
^) Oder Pintiti; Var. Bintiti {Bindidi).
2) Oder SVanw, Var. Sa^anu (Sa^inu).
3) VR. 2, 4 sind zwischen su und tu die Zeichen mes-su-nu is-xu zu ergänzen : maskesunu isxutü.
*) Vgl. |aTir?,S3 Jer. 39, 13.
*) Oben hatten wir Xat^iribi.
^) Dem biblischen nid entspricht im Assyrischen SaVe,
88 Der ägypt. Feldzug d. Assur-bam-pal, v. P. Haupt. — Erschienene Schriften. [II. Heft 1883.]
Bemerkung zu dem vorstehenden Aufsatz des Herrn Haupt.
Die vorstehende Bearbeitung dieses wichtigen Textes war mir von Paul Haupt
mitgetheüt worden um sie meiner Arbeit über die Lautverhältnisse des Aegyptischen
einzufügen. Da mir indefs die Zeit fehlt, die fragliche Arbeit abzuschliefsen, so gebe
ich Haupt's für unsere Fachgenossen so vielfach interessanten Aufsatz schon jetzt.
Die Transscription Haupt's, die in einigen Punkten von der des Standardalphabetes
abweicht, ist in die in dieser Zeitschrift übliche geändert worden; für Haupt's ar, ?, <?,
und s steht also ^, f, § und s. Ich bemerke noch dafs Haupt ^ als s und ^yyy als s
auffafst, während die meisten Assyriologen das erste für s, das zweite für s halten.
Doch betrifft diese Meinungsverschiedenheit nur den ursprünglichen Lautwerth der bei-
den Zeichen, darüber dafs die Assyrer der Zeit Assurbanipals der Haupt'schen Trans-
scription entsprechend ^ s und ^ yyy s gesprochen haben, besteht kein Zweifel. Schwe-
rer wiegt für den Aegyptologen die Meinungsverschiedenheit über den Werth des
TITT, in dem die meisten ai sehen während Haupt es als aa fafst; sein Sd'a Tdni wür-
den andere Saai Taini umschreiben.
Einige der Namen habe ich GGA 1883 p. 110 besprochen; was ich dort zweifelnd
über scLa bemerkte nehme ich jetzt zurück. Trotz der auffallenden Schreibung wird
die Stadt doch mit Sais identisch sein, da ihr Herrscher den saitischen Namen Neko
führt. An _^j]® darf man nicht denken, da die Assurbanipaltexte das alte ® noch
stets mit ^ wiedergeben; die Verschiebung zu «, die meine Deutung voraussetzte, war
also um 700 v. Chr. noch nicht eingetreten. Ich komme in meiner Arbeit auf diese
Fragen zurück. Adolf Erman.
' Erschienene Schriften.
Revue Egyptologique, publice par MM. Brugsch, Chabas, Revillout. H""^ annee, no. U. UI. Paris, Le-
roux. 1881. 4°. p. 49 — 320. Autographe pp. 72. Table du numero: Lenormant, Lettre sur les mon-
naies egyptiennes. — Revillout, Second extrait de la chronique demotique. — Id., Statue d'un ministre. —
Id., Les aflfres de la mort. — Id., Le serment decisoire. — Pierret, Le groupe pehti. — Revillout, La
requete d'un Taricheute d'ibis. — Id., L'antigraphe des luminaires. — Id., Entretiens philosophiques d'une
chatte et d'un chacal. — Id., Un quasi mariage. — Id., La femme et la mere d'Amasis. — Id., Un prophete
d' Auguste et sa famille. — Id., Authenticite des actes. — Id., Le papyrus grec XHI de Turin. — Id., La
loi de Bocchoris et Tinteret ä 30 pour 100. — Id., Les reclus du Serapeum. — Id., Le roi Anchmachis et
le roi Harmachis. — Id., Les pensions alimentaires. — Id., Donnees metrologiques des prets de ble. — Id.,
Nouvelles mesures agraires. — Id., La tenue des livres en Egypte. — Id., La valeur de Thuile. — Id., Les
mesures de capacite. — Brugsch-Pacha, Le mot grec o-uvKaoc ecrit hieroglyphiquement. — Stern, Quelques
poids egyptiens et assyriens. — Ledrain, Note metrologique. — Golenischeff, Lettre sur denx poids de
sa coUection. — Revillout, Poids semitico-egyptiens. — Aures, Lettre sur les donnees metrologiques des
nouvelles statues assyro-chaldeennes du Musee du Louvre. — Oppert, Lettre sur le meme sujet. — Revil-
' lout, Comparaison des mesures egyptiennes et hebraiques. — Id., Premiere lettre ä M. Lenormant sur les
monnaies egyptiennes. — Id., Note sur les plus anciennes monnaies hebraiques. — Id. , Seconde lettre ä M.
Lenormant. — Id., Un bilingue monetaire. — Id., Un rapport de police. — Id., Contract de mariage du
temps de Darius. — Id., Li vre d'incantation. — Id., Les poesies bilingues de Moschion. — Id., Revue bi-
bliographique. — Id., Note sur 1 equerre egyptienne. — Id., Correspondanee numismatique. — Id., Aug.
Mariette-Pacha. — Id., Planches contenant les traductions mot-ä-mot des articules demotiques.
Hugo Landwehr, de papyro Berolinensi no. 163. Dissertatio inauguralis. Berolini. 1883. 8°. 35 pp.
cum tabulis duabus.
A. Mariette, les Mastaba de lancien empire. Fragment du dernier ouvrage de A. M. , publie d'apres le
manuscrit de l'auteur par G. Maspero. 3. livr. Paris, Vieweg, 1883. (S. 161 — 240). Fol.
Leipzig, J. 0. Hinrichs'sche Buchhandlung. — Verantwortl. Redacteur Dr. R. Lepsius, Berlin, Kleiststrasse 1. (W.)
Buchdruckerei der Königl. Akademie der Wissenschaften in Berlin (G.Vogt).
89
Zeitschrift
für
Ägyptische Sprache und Alterthumskunde
herausgegeben
von R. Lepsius
unter Mitwirkung der Herren H. Brugsch, Ad. Erman und L. Stern.
Einundzwanzigster Jahrg. 1883. Drittes Heft.
Inhalt:
Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, von A. Erman. (Mit
3 Tafeln) — Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville, par G. Maspero. — Zum Funde von
Der el bahari, von A. Wiedemann. — Varia, par K. Piehl. — Erschienene Schriften.
Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser
Zauberpapyi'us.
Von
Adolf Erman.
(Mit 3 Tafeln).
Der Papyrus Anastasi DLXXIV der Bibliotheque nationale enthält eine Reihe von
Zauberformeln in ägyptischer Sprache, die zuerst publicirt zu haben das Verdienst Eugene
Revillouts ist. Er hat in den Mel. d'archeol. eg. et assyr. III einen Theil der ersten
Seite in Lichtdruck und die gesammten Formeln in Transscription veröffentlicht. Dank
dem freundlichen Entgegenkommen der Direction der Bibliotheque nationale und der
gütigen Vermittelung des Herrn Professor Alfr. Schöne (dem ich auch an dieser Stelle
meinen Dank ausspreche), kann ich meiner Arbeit die fraglichen Seiten des wichtigen
Papyrus in photographischer Kopie beifügen; es werden dadurch die griechischen Ge-
brauchsanweisungen der Formeln zugänglich und der ägyptische Text wird in manchen
Stellen berichtigt.
Eine Interpretation dieser Formeln hat meines Wissens bisher Niemand versucht;
ReviUout hat (1. 1.) eine Reihe von Worten zusammengestellt, die in ihnen vorkommen
und einige Sätze aus der ersten Hälfte des Textes übersetzt; ebendort bespricht er die
paläographischen Fragen die sich an unser Manuscript knüpfen. Stern führt in der
Grammatik einige mal Formen aus diesem „altkoptischen" Texte an. Freilich ist es
ein gewagtes Unternehmen, sich auf diesen schlüpfrigen Boden zu begeben und ohne
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 12
90 Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [IIL Heft
Zweifel wird mein erster Versuch noch manchen Irrthum in Einzelheiten enthalten.
HoffentHch setzen Kenner des Koptischen meine Arbeit fort, dankbar genug ist sie.
Auch der Londoner Papyrus (Ä. Z. 1868 p, 19f.) wird dabei einer neuen gründlichen
Bearbeitung unterzogen werden müssen.
Der Werth den diese Texte für die Geschichte der ägyptischen Sprache haben,
liegt nicht etwa in ihrem hohen Alter (denn sie mögen kaum ein oder zwei Jahrhvin-
derte vor unseren ältesten koptischen Texten verfafst sein) sondern wenn ich so sagen
darf, in ihrer Alterthümlichkeit. Es sind die einzigen alphabetisch geschriebenen
Sprachdenkmäler, die uns aus der heidnischen Zeit Aegyptens überkommen sind und
das besagt mehr als man zunächst denken mag. Denn als die Aegypter das Christen-
thum annahmen und für ihre christliche Litteratur die griechische Schrift adoptirten,
da brachen sie vollständig mit der literarischen Tradition dreier Jahrtausende. Die
demotischen Texte waren im Wortschatz und in der Grammatik noch von der alten
Überlieferung beeinflufst; die koptischen dagegen geben die Sprache der ungebildeten
Menge, die keine alten Erinnerungen besitzt. Daher ist das Sprachgut der koptischen
Bibel ein so vielfach anderes als das der heidnischen Texte; mit dem alten Glauben
und der alten Schrift ist auch ein beträchtlicher Theil der Sprache ins Grab gesunken^).
Wir kannten bisher auch die letzte Phase heidnischer Sprache ausschliefslich
aus den demotischen Texten, die in ihrer wüsten Schrift nur ein sehr unbestimmtes
Bild derselben erkennen lassen. In unseren Zauberformeln lernen wir sie nun genauer
kennen, denn dafs diese Formeln aus einem demotischen Buche transcribirt sind, lehrt
schon ein flüchtiger Vergleich mit den Texten die Revillout neuerdings publicirt und
übertragen hat. Insbesondere die zweite Hälfte unseres Textes, die Liebeszauber ent-
hält, stimmt zum Theil wörtlich mit den von Revillout in der Revue egyptol. I p. 169 ff.
veröffentlichten „Amatoria" überein 2), Bei der grofsen Rolle die die Magie im späte-
ren Aegypten spielte, ist es ja auch natürlich, dafs man die magischen Texte den hel-
lenischen Landsleuten zugänglich machte. Man übertrug ihnen die Gebrauchsanwei-
sungen ins Griechische und schrieb ihnen die zu sprechenden Zauberformeln aus den
demotischen Charactereu so gut es gehen wollte in ihre phonetische Schrift um ^). Es
ist sehr wohl möglich, dafs bei genauerem Nachsuchen in den erhaltenen ägyptischen
Zauberpapyren die demotischen Originale zu den Formeln des Pariser Papyrus aufge-
funden werden.
Der Papyrus dem unser Text entnommen ist, ist ein Sammelcodex, der auf seinen
eng geschriebenen 66 Seiten magische Schriften verschiedener Art und verschiedener Zeit
^) Man kann sich diesen Procefs leicht veranschaulichen, wenn man bedenkt welche Wir-
kungen es auf die arabische Sprache haben würde, wenn die heutigen Aegypter zum Christen-
thum überträten und europäische Schrift annähmen. Die ganze Tradition die die heutige ara-
bische Schriftsprache beherrscht und sie immer noch an den Koran und das Altarabische an-
knüpft, würde durch einen solchen Schritt durchschnitten werden.
2) Es ist einer der anscheinend unausrottbaren Irrthümer, dafs schon in dem Hochver-
rathsprocefs unter Ramses III. Liebeszaubereien vorkommen. An der fraglichen Stelle (Pap.
Lee 1, 4) ist n mri die bekannte Conjunction die im alten Reich n mrut, im mittleren n mrlt lautet.
^) Später hat sich dann eine selbständige griechische Zauberlitteratur entwickelt, der die
Berliner Zauberpapyrus und wohl auch das meiste in der grofsen Pariser Sammelhandschrift
angehört. Diese späteren Stücke sind leicht kenntlich an der Einmischung griechischer Mytho-
logie und an den metrischen Stellen.
1883.] von A. Erman. 91
zusammenstellt. Auch auf seinen späteren Blättern enthält er nach freundlicher Mit-
theilung des Herrn Prof. Schöne viele barbarische Worte unter denen wohl noch ägypti-
sches sein ma»', indefs anscheinend nichts was den zusammenhängenden Texten der ersten
3 Blätter an die Seite zu stellen wäre. Folgendes ist nun der Inhalt dieser 3 Blätter:
Blatt la — leer gelassen.
A. (Ib) nur oben vier Zeilen, anscheinend eine magische sinnlose Formel.
B. (IIa, 1 — 6) magische sinnlose Worte und eine Notiz über die zu wäh-
lende Zeit — wohl der Schlufs einer Beschwörung.
C. (7 — 21). Aegyptische Anrufung an Osiris, Althabot, Anubis und Thoth,
zu dem Magier zu kommen und seine Fragen zu beantworten.
D. (22 — 47). Unter dem Titel bXbtyj ausführliche griechische Anweisung zu
einem Opfer. Welchem Dämon es dargebracht wird und was es be-
zweckt, ist nicht zu ersehen.
E. (116, 48 — 57 und Illa, 1 — 11). Ebenso detaillirte Angaben über das „Her-
auswerfen" der „am vorerwähnten Tage übrig gelassenen Theile". Der
Magier bindet einen Scarabaeus über eine Lampe und ängstigt dadurch
den „gerufenen" Dämon so lange bis er ihm antwortet.
F. (12 — 16). Aegyptische Formeln die bei Unterbrechung dieser heiligen
Handlung zu sprechen sind.
G. (17 — 21) — ägyptische Formel die als „Schutzmittel" bei der „vorer-
wähnten" Ceremonie dient.
H. (22 — 24) — Worte die beim Abbinden des Käfers zu sprechen sind.
I. (25 — 26) — ein Schutzmittel.
K. (27 — 32) — „eine andere an Helios". Der Magier stellt einen Knaben
als Medium vor sich und ruft den Dämon ägyptisch an „auf diesen
Kleinen " herabzusteigen.
L. (33 — 54 und III a, 1 — 7). Lange ägyptische Beschwörung; nach Er-
zählung des Ehebruchs des Osiris und der Nephthys wendet sich der
Magier gegen eine Frau die sein Zauber zwingen soll, sich ihm hin-
zugeben.
M. (8 — 16). Aegyptische Formeln die „das Herz von NN. erregen sollen".
N. (17 — 21). Wie der Zauberer aus seinem körperlichen Befinden während
des Zaubers auf das Befinden seiner Gehebten schliefsen kann.
O. (22 — 27). Eine andere ägyptische Formel um „das Herz zu erregen".
P. (28 — 30) — wie man diese Formel umändern mufs, wenn man sie gegen
eine Frau richtet.
Q. (31 — 37) — ebenfalls ein Liebeszauber gegen eine Frau.
(38) ein Paragraphenzeichen, der dazu gehörige Text ist nie geschrieben.
Blatt III 6 — unbeschrieben.
Diese lange Reihe von Zauberformeln sondert sich wie man sieht, inhaltlich in
zwei Theile. Die Abschnitte B — K gehören alle (oder doch die meisten) zu einer
grofsen mehrtägigen Zauberhandlung, die der Magier unternimmt um Antwort von dem
12*
92 Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [IIL Heft
Dämon zu erlangen. L — Q hingegen enthalten ausschliefslich Formeln für Liebes-
zaubereien, ohne Angabe etwa dabei zu beobachtender Ceremonien. Da nun aufserdem
die ägyptischen Texte in L — Q eine besondere Orthographie und viele besondere
sprachliche Eigenthümlichkeiten haben und da nur ihnen Varianten beigefügt sind, so
unterliegt es keinem Zweifel, dafs unser Zauberbuch aus zwei verschiedenen Werken
dieser wüsten Litteratur compilirt ist; B — K entstammt dem einen, L — Q dem an-
deren. Ich bezeichne im Folgenden die Abschnitte B — K als I. , die Abschnitte
L — Q als II.
Es ergiebt sich nun aber, dafs I. in der Gestalt wie es im Pariser Papyrus vor-
liegt unvollständig ist, denn in Abschnitt E wird auf vorhergegangene Ceremonien Be-
zug genommen, die weder in B noch in C und D vorgekommen sind. Dem Texte I.
fehlt also der Anfang, wahrscheinlich weil der Schreiber der Pariser Handschrift ihn
in seiner Vorlage nicht mehr vorfand. Er liefs delshalb vor I. ein Blatt leer, um
eventuell das Fehlende später aus einem andern Manuscript nachtragen zu können.
Nun ist aber auch II. anscheinend nicht vollständig, ihm fehlt der Schlufs und
auch hier hat der Schreiber mehr als eine Seite leer gelassen, um seinen Text künftig
ergänzen zu können.
Es scheint mir daraus mit ziemlicher Wahrscheinlichkeit hervorzugehen, dafs I.
und II. schon in der Vorlage des Schreibers der Pariser Handschrift in der heutigen
Weise verbunden waren. Diese Vorlage war eine Compilation verschiedener magischer
Schriften, nur ein Fragment dieser Compilation ohne Anfang und Ende lag unserm
Schreiber vor.
Es ist dies insofern interessant, als daraus folgt, dafs die ägyptischen Texte un-
seres Buches durch mindestens drei Hände griechischer Magier gegangen sind — es ist
a priori wahrscheinlich, dafs sie dabei ziemlich stark verderbt worden sind. In der
That bietet H. eine Reihe augenscheinlicher Fehler in der Schreibung des Spiritus
asper, der, wie wir unten sehen werden, öfters über einem falschen Buchstaben steht,
oder auch ganz verloren gegangen ist.
Es bleiben noch die merkwürdigen Varianten zu erwähnen die in H. über eine An-
zahl von Worten geschrieben sind, und die man vielleicht als Emendationen eines Be-
nutzers des Textes aufzufassen hat. Da sie sich in I. nicht finden, so stammen sie
aus der Zeit als I. und II. noch nicht vereinigt waren. Es sind folgende:
für Men.
lies
neM (2,40; 3,10)
„ C^TI
w
ccTe (2, 52. 53)
„ -oeAni
»
■»eAne (3,2)
„ «MeOT
r>
üMd^oTP (2,47)
„ eoM
n
e.oM (2, 54)
„ &n&i
»
en*.i (2,51)
„ n^q
v>
neq (2, 47)
„ lom
n
i*.Tii (2, 53)
„ OTTMenTOD
r>
OTAvenTo-y (2, 44)
„ ICOT
n
lOTTT (2, 34. Weiterhin steht auch im Text immer iott)
„ pwc und
p(oi
n
poc und poi (3, 5)
j, ridwfcooT
55
n6.feoiT (2,46)
1883.] von A. Erman. 93
für KoiTi lies koitc (3, 2)
„ &OIOI-» „ fctjOtO-» (3, 1)
j, ne£i-»{x) „ net^oco (2, 40)
„ ^H „ TXH (2, 43)
„ <^e „ ^T (2, 47).
Es sind wie man sieht meist dialektische Unterschiede, die hier als Varianten no-
tirt sind; doch ist der Corrector bei der Verbesserung des Textes keineswegs conse-
quent verfahren, er verbessert lom aber lälst oti stehen, bei ^eAm führt er die sahidi-
sche Feminalendung ein aber bei andern Worten lälst er die unterägyptische unange-
tastet. Die einzige Variante die auf keiner dialektischen Nuance beruht, ist «.tt für
«"e — ob hier vielleicht eine unrichtige Transscription des demotischen Zeichens vorlag?
Über die Zeit in der unsere Texte niedergeschrieben sind, enthalte ich mich jeder Ver-
muthung, läfst sich doch nicht einmal das Alter der Pariser Handschrift angeben. Die
im Folgenden gegebene Lesung ist auf Grund der Photographien aufgestellt; auf dem
Original sind vielleicht manche Stellen besonders im griechischen Text der ersten Seite
noch zu lesen die mir unkenntlich geblieben sind. Gern hätte ich den Text in der
Schriftform des Originals gegeben, leider besitzen wir aber in Berlin nur die häfsliche
Schrift der jungen boheirischen Handschriften. Ich habe defshalb auch darauf verzichtet
den Zeichen die der Papyrus für 2. "^^d uj verwendet ihre genaue Form ^ und ^* zu
geben und habe dieselben durch 7 und ^ wiedergegeben i). Ich bitte also den Leser
zu beachten, dafs 7 im Folgenden h und is" s zu sprechen ist. Die verschiedenen For-
men des Spiritus asper habe ich auf zwei Ji und Jn reducirt.
Text lind Commentar.
A. (follb).
£ld.eAKOTek°KIKÄ.TOTFTÄ.p&.°€K€nnK
Ai^°oMer'd.'Ä.4.iMa)nK*^iOÄ.nÄp«.iTHTOC
. . \^enT«.n5(^OT5(^eco5(^ .
Magische unägyptische Worte, dazwischen o fjieyadaifxwv x«t o dnapairrivoc, „der grofse
Dämon und der unerbittliche".
B. (fol. IIa, 1—6).
•^wo-y . (S'&ju.k'i . d..p«.£iennkK . ÄHTpö^c^eTr . £ik<Ve
ciTen^«!' Ä^pTen fieriTen <k.Kpö>Ci em? , oirknTT .
£i«lA& . (S'oirnA*. . cpÄ.7enne •^c^eitne Kü.^V.Ä.ö'oir
5 Aiog <Jß &. sTTi d\ pvaTiurji; dß e cnkovp'
7] aiK
Diese unverständlichen Worte enthalten die Zeichen 7 und (^ die unser Text bei
der Umschreibung des Aegyptischen für h und s verwendet, daneben indefs auch die
^) Ich will damit keineswegs sagen, dafs das koptische (3* aus diesem Zeichen unseres Pa-
pyrus (welches dem ® entspricht) entstanden ist; vielmehr halte ich (S" nach wie vor für einen
Abkömmling des
94 Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III, Heft
unägyptischen Laute "^ und ^. Aegyptlsch ist diese Formel also nicht, ob sie aber nicht
vielleicht einer anderen Sprache angehört? Die genaue Wiedergabe der Laute läfst
denken, dafs dies nicht leerer Galimatias ist.
Die Notiz am Schlufs „Donnerstag erste Stunde, bei dem Schutzmittel ^)(?) aber
„fünfte Stunde; ein Kater oder eine Katze (?)" bildet die Gebrauchsanweisung der Formel.
1y . -•, , ,
/oTCoTq OTCipe . neponTH Hnnft htkä^hcc .
neTiinpHciiTin CT^ioirio iiefecoT ncTTev
7<^e). nnoTS-ßc . nnepoTre . exe neq . eooir nn&.
10 s'd^^toM . eirtoTq Ä.<V«Ä.JitoT . eni Cj).fi«wiu^ «ä.i
eroirn cvojTq ewA^coni^i hotto e>.n«k7Te
CToi iiTeMnitbiFTe eirioTq e>.noirn . npejunTOö*
ii7«^nciHce Tfc*.*iT(o-!r otttcoot iiTep 7ciMe
15 -eooTTT . nio nio ncö^&e ottu)-!? iiTep 700iFitT .
A.5C noirV . Ä,pc.*-** • ^'■^P*^ ^fepe^ cikfid^O)-» ///eö.K(3'7ik.
(^Iis. epenT . co.feo.s'TA.Tiene.pennMHT
(S'AcüT (S'<V(jot . *.nex7Te nen*.pen ö'encT .
7enTH A*Ä.peqTCoMq . Ti€T7ei\nd>Hp . Avei.
20 poTToVAe HceT e70irrx licej-i otiü n«wi
e.<^tofi eTiJ-noTMMOoiP epo7 k
„Komme (?) Osiris, du König der Unterwelt, du Herr des Begräbnisses, der im
„Süden von This wohnt, welcher Antwort giebt (?) zu Abydos, der da Pnubs.
„Sei nicht fern! Dessen Ruhm an meinem (?) .... ist.
„Komme (?) Althabot; bringe mir Sabaoth herbei".
„Komme (?) Althonai, grofser . . . . , ruhmreicher; bringe mir Michael herbei, die-
„sen Engel der bei Gott ist".
„Komme (?) Anubis, der aus dem Gau von Hansiese, der auf seinem Berge wohnt,
„ein .... welcher Frauen ....".
„Thoth, dieser zweimal grofse, der weise, ein .... welcher Männer ....".
„Achnui acham abra abra Sabaoth, . . . Akschhaschha ist (?) mein Name, Sabaschha
„ist mein wahrer Name. Schlotschlot, Ruhmreicher ist mein Name".
„Denn (?) der in der Unterwelt ist, möge er sich vereinigen mit (?) dem welcher
„in der Luft ist, mögen sie aufsteigen und eintreten und mir antworten für (?) die Sache
„welche ich sie frage ".
Z. 7. Das Zeichen mit dem dieser Paragraph beginnt, ist sonst nicht gebräuchlich.
In oTtoTq, cTcoTq sucht man ein dem ^xe \xoi der griechischen Zauberformeln ana-
loges Wort; Revillout schlägt oTcoTfe vor, dessen Bedeutung mir jedoch nicht
ganz zu passen scheint. Das e in e-ywTq könnte Imperativpräfix sein, vgl.
unten eni und eMov für *>ni und «kMov.
TH ist natürlich die cr^M '^ ^ der alten rehgiösen Texte ; die spätere Ortho-
graphie -k ist wohl auch dat zu lesen und nicht duat. Mit dem Stamme
n ^ hat das Wort wohl gar nichts zu thun, denn das entsprechende De-
1) Dies Wort auch bei Parthey I, 197 als Überschrift; vgl. auch ib. I, 266.
von A. Erman. 95
rivat desselben duat „das Kabinet des Königs" wird im A. R. stets r\
geschrieben und niemals dat wie unser Wort. Der Leydener gnostische Pa-
pyrus umschreibt es (V. X, Z. 15 von unten) nach Lauth tih.
Die Titel ncpoIiTH nnH& iiTK*.Hce bilden die genaue Übersetzung der gewöhn-
lichen Epitheta P >ic "^ und \z^ ^ | P k^=^l des Osiris,
Z. 8. Die folgenden Titel nennen drei berühmte Kultusstätten This, Abydos und
das nubische Pnubs, über das man Brugsch Dict. Geo. 335 vergleiche; es ist
wichtig, dafs wir hier ungraecisirte Formen dieser Stadtnamen kennen lernen.
Mit dem „Süden von This" ist wohl Abydos gemeint. Ob ich -sioTru} rich-
tig fiisse weils ich nicht; doch scheint es auf Z. 20 unseres Textes wirklich
„antworten" zu bedeuten, wie das gewöhnliche poiroi). Der auf Pnubs bezüg-
liche Titel ist mir ganz unverständlich; c^a. ist wohl nicht der Possessivarti-
kel, da unser Text die Aspiration des t k und n sonst nicht kennt.
Z. 10. Nach der Trennung n«.-(S'*.Au)M scheint *. das Suffix l^^. zu sein; sonst könnte
man auch an ein Compositum mit a oder 4=«^ ^^Vl ^^^'i^®'^-
Z. 11. Ob Ä>A^toiid.i aus "^N entstellt ist, wie man wegen des ce^^Ä^cü-» denken
kann, bleibe dahingestellt. In eu-o ist o wohl ^'"^ a . Ä^ne^^Te ist zweifellos
der Typhontitel ^ ^ äa-phti^ der auch als Hyksosname in der Form 'Andxvag
überliefert ist: sie ist correct denn die tonlose Form von /o „grofs" 'e mufs
nach dem oben S. 39 Anm. aufgestellten Lautgesetz zu a werden.
Z. 12. Revillout denkt für s'ö^q an den im Unterägyptischen -xHq erhaltenen Stamm,
also der Gott „am nächsten stehende" Engel.
Z. 14. Die Stadt '^o^ncmce entspricht oflfenbar dem „Haus des Isissohnes" ^^.JJo] ■>
das wie ich aus Br. Dict. Geo. p. 659 ersehe zwischen Koptos und Dendera
genannt wird. Die dort vorgeschlagene Identificirung dieses hansiese mit igenecHT
ist unmöghch. Auch Dümichen's (Geschichte p. 125) Gleichsetzung mit dem
heutigen el Haseh scheint mir nicht zuläfsig.
Das folgende Wort T)Qd.'iT(DT scheint dem Zusammenhang nach einen Anubis-
titel zu enthalten — ist es zu kühn, wenn ich ihn mit dem gewöhnlichsten
von allen, mit ^^^^ j,der oben auf seinem Berge" identificire? Dafs ^ in diesem
Titel als Nisbe ® zu fassen ist, ist doch wohl zweifellos; in allen alten For-
meln und Titeln wird die Nisbe ja defectiv geschrieben. Wie aber in *san
con pl, *s7iau cuhtt und in *har 2P ^- suflF. *hraf gpe^q beim Antreten der Plu-
ralendung oder des Suffixes der Stammvokal vor die Endung trat, so könnte
er auch in *tap beim Antreten der Nisbeendung umgesprungen sein: tpai.
Vgl. indefs «s'toM „Garten", Nisbe <*'Me „Gärtner" und touj „Grenze", Nisbe
Teige „Nachbar".
Revillouts Erklärung unserer Stelle durch „qui porte les montagnes" (eT&*.iTioT
= cTqiTiooT) ist jedenfalls unzuläfsig; das e gehört zu nee und ist durch einen
Zwischenraum vom t getrennt; auch müfste dies wohl nq*.i -- oder erqi — lau-
ten. Zudem ist sonst nichts von einem solchen Bergetragen bekannt.
Z. 15. Dafs -»ooTTT hier der Gott Thoth ist wird bewiesen durch die Epitheta „der
grol'se der grofse, der weise" — das mo nio entspricht seinem Titel . Was
die Worte ovtwott iiTep 7ciMe, otttout nTep 7ooirnT bedeuten, vermag ich nicht
96 Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III. Heft
zu errathen; g^ciMe und g^ooiritT sind in c£iMe und ^ooitt zu emendiren. Im
zweiten Theile des Papyrus werden diese Worte cimc und ootht geschrieben.
Z. 17. Zu der schwierigen Stelle [J-?]eÄ.K(3'7*-(3'7ei. epenT . CÄ.fcö.cS'^ewnenewpennMHT vgl.
was der Magier in H. beim Abbinden des Käfers spricht Td^pno ^«.pno epmT (sie) .
7*.pKonend.pennMHT, vielleicht: „NN. ist mein Name, NN. ist mein wahrer
Name"? Das Wort pei^n wird ja in der Verbindung "tp*^" auch noch im Kop-
tischen mit den Suffixen verbunden (vgl. Stern, Gramm. §198); mht dürfte
auf-^/^^hj „wahrhaftig" zurückgehen.
Z. 18. Ob <S<£. für •se steht ist etwas fraglich, da C sonst das Zeichen <^ für -x ver-
wendet.
Z. 19. Vor neT7cnn*.Hp erwartet man ein e.
Z. 20. Das seltene Verbum ToVAe belegt Stern (Gramm. §324) aus der Pistis So-
phia. Über ,^-ioira) siehe das zu Z. 8 bemerkte.
Z. 21. Für *- ist vielleicht <*. d. h. lia zu lesen.
aXernj • Trpoayvsvcrag t, rj/s^ iX'^wv r . . . .
t] /]5 o-eXifv»]5 £15 rönov .tto.. vwS->jv . . .
.oüfl-Tt OLTTO rov lÜBiKov Tzpiv l7:LKk\y'C,yi\cLxiTov ....
25 a.vrov 7] ciXKwg xar axXtia-[9-£v]ra vv...
Tvoiiqaov btti dvo 7rX.ii'[3']cyv utt . . totud
xv'i'wv Ik ^vKwv iXäivwv rovr [eu^nv xX^jcr...,
cvpav dvTBXovrog x ■ui'^ \npo
Tspov TTplv dvarsiXri o riktog i[y rjotg av.v
30 rov ßwfjLov TrXt^povg dl dvEX^-ovrog tov...
dia-xov aTCOTSfJiWv T-qv KZ^ak-qv oKzKT^pvovog
rikziov o\oKzv>iov bi/ de, rov rpd\yYiKov
TropnvpBVBig Trporspov Trplv HX105 av[aT£iXy]?.. ..
ßcüjuo'v • a/TOT£jui/£tg 6s rov dkEHrpvova ....
35 va<n avWaßwv jut^^evoj aWov avrov aar
rov r/]v ju£v KZ(^aKy\v dg rov Trorafxov ...
ro ^£ aifia dTrodB^a.fxsvog rJ] ds^tot x^l.'-P'''"
. . ro KoLTTov awfxa rw ri\x\xivw ßwixuj BJ7rav[ct\2^B[g
Kat svdWov r<M 7ioTa\xw orav ...niu
40 ßaTrria-diJLsvog dvanodil^wv dvi'K^'Bt
^.BcrajXBvog xai avinoari av.E.o. . ottt.jw.
d\ jU£ra ravra. vvxrLKopaytog Xo. .x.wr.v.. .
(Tl. X/50fou TVTtpu) ißswg rovg 6(p2'aX[xovg....
xai emrBreXBaixivog . acdf . Trouyjv . . . [vuxti-
45 XOpUKOg XP^ ^'^ tßBiOg TVTBpW iBl BL...
7rp7](rag ro wov kcli £i'£i[5] ro Turspov xai 7rp[»](ras....
ovrwg xpoiö-fljuEvog.
„ Nachdem du sieben Tage dich gereinigt hast, so gehe wenn der Mond ....
„ist an einen Ort, der [nicht weit ab] vom Nile liegt ehe er ihn überschwemmt
„und ihn (oder anders: der (schon) überschwemmt ist). Mache [daselbst einen
1883.] von A. Erman. 97
„Altar] auf zwei Ziegeln aus Ölbaumholz, das heifst , ehe die
„Sonne aufgeht [auf?] den Altar. Wenn aber die Sonnenscheibe voll aufge-
„ stiegen ist, so schneide einem fehlerlosen, ganz weifsen Hahne, den du am Halse roth
„färbst, den Kopf ab, ehe Helios [auf?] den Altar [aufgeht?]. Du schneidest aber indem du
„den Hahn mit den .... farst(?) und nichts anderes Nachdem du den Kopf
„in den Flufs geworfen hast und das Blut mit der rechten Hand aufgefangen (?) hast,
„so lege den übrigen Körper auf den brennenden Altar und springe in den Flufs . . .
„ . . , . Wenn du dann dich gebadet hast, so kehre zurück und steige hinauf indem du
„ und Danach [nimm] den eines Nachtraben und salbe (?) die Augen
„mit dem Flügel eines Ibis und wenn du fertig bist, so des Nachtraben, ge-
„brauche (?) ein Ibisei, mit dem Flügel indem du das Ei verbrennst und den
„Flügel hineinwirfst und den . . . verbrennst, indem du so dich salbst (?) ".
Z. 23. sksTYj, ein unbekanntes Wort; ii{Kirr\, woran man denkt, steht wohl sicher nicht.
Z. 31. der „ganz weifse Hahn" wird auch bei Parthey H, 73 geopfert.
Z. 33. Vielleicht ist sogar nzpTropzvHc, zu lesen.
Z. 43. Man könnte hier das uixpoiov zu einem Farbennamen ergänzen, so dafs
von einem „ farbigen Nachtraben" die Rede wäre. IMir scheint aber
der Zusammenhang ein Verb wie „salben" zu verlangen und da auch Z. 47
ein XP<''°""M£*'°S vorkommt, so möchte ich in Ermangelung eines besseren vor-
schlagen xpoiza^rai mit xP^^^'^^i- 2U identificiren.
E.
TrpoayvBvaag ^ t]/^ ... rrjv a-sXifvyjv ....
teXiVov yeviaS'aL emtjucov aai. dvri
50 aTTEXoV^i'oS w^'' '^^ iaS-iSLC, [xipoc, 7]|ui[o-u?.. . .
.ai'aov KaraXiixnavov Im Ti]c, 7rpo>ie[L{xivrig
rjfR h dyysiw KaKKaivw l^)' ov xat cv h... .
otvov aTrEXojwsvog' creXrjVJjs äis 7rX»]p[
iX^wv si's Ttt aTrrikiwTLKa [xipri Trjg 7ro\B[wg y\
55 T% KWjXTig y\ T% oiKictg jaov^j iv atrotg.... [expt
xpov rd xaraXEL^Brivra jJ^ipt] xai avrog ....
STTÄVeXS'S ETTl TOV TOTTOV (TOV Kai ä7rOxX[Et£..
?
11, 1 p>f ffe TTpoXdßri sdv ydp TrpoXi^jucJ)^^ dno-Kkuri vn' avTov'
TTplv sx.pi\pYjg de rd jJLEpidta xaXajuov -/t^piKOV cug Tt-q'xJJüv
dvo 7n{§ag Iv tt] yr^ oXiyov iTriKBiiKtfxivov xai s^aprrj-
cag avrov S'/3i|i 'ittttov apasvog ndv^apov Tov Tav/:ojuop{/)[ov
5 ytard ro jxiaov ds$£jxivov vrroS^eg avrw iv Xexavrj Kaivr]
oo'Tpa.KLvrj Xvxvov yiUivov I^t^jujuevov wg ttjv ärjutda
TOV Xv'xi'ou EtJjixEff-S'at oXiyov rov xavä'dpov' o-tt^S-i juet« to ek-
pixpciL rd \iipf\ /tat dgsK^züv Kai dnoKXiaai drapa^og- Iniatri-
cTETCti ydp KXrjS-Etg koi dvayKaaEi (te aTTEikijüv hoTr'kog ano-
10 Xufrat TOV Kav^-apov av ds jut) Tapax-9'% M'il^s otTroXuo-rjg
£ot' av XP''?/^*'^"^'*] °'oi- ^i^i- ovTU} ra'xiwg avrov anoXvaov
„Nachdem du sieben Tage dich gereinigt hast und [bemerkst] dafs der JVIond . . . .
„geworden ist, so indem du dich des .... enthältst, von welchen du die
Zeitschr. f. Aegypt. Spr. Jahrg. 1883. 13
T.
98 Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III. Heft
„Hälfte ifst welche an dem erwähnten Tage übrig gelassen ist in einem blaugrünen Gefäfs
„ indem du dich des Weines enthältst. Ist aber der Mond voll geworden,
„so gehe nach den östlichen Theilen der Stadt oder des Dorfes oder des Hauses . . .
„ . . . und wirf die übrig gelassenen Theile heraus und du selbst steige auf dei-
„nen Ort und schliefse (ihn) zu, damit er dich nicht ertappe, denn wenn du ertappt
„wirst, so wirst du von ihm abgesperrt. Ehe du aber die Theilchen herauswirfst, stecke
„ein ländliches Rohr von etwa zwei Ellen etwas schräg in die Erde und befestige an
„ihm mit den Haaren eines Hengstes den stiergestaltigen Käfer, den du in der Mitte
„anbindest und setze unter ihn in einem neuen thönernen Topfe eine neue brennende
„Lampe, so dafs der Rauch der Lampe den Käfer etwas erreicht. Nachdem du die
„Theile herausgeworfen hast und hineingegangen bist und zugeschlossen hast, so stehe
„unerschüttert, denn der Gerufene wird erscheinen und wird dich nöthigen indem er
„sich mit Drohungen waffnet, den Käfer abzulösen. Du aber lafs dich nicht erschrecken
„und binde ihn nicht ab, bis dafs er dir und dann binde ihn schleunig ab".
H, 8 Iniaraa^ai steht hier natürhch für l^iaTaaSrai, das gewöhnliche Wort für Gei-
stererscheinungen.
F.
oTOiv ^\ {MiWrig kuSt' i^fxipav iv ttj dyvHO. la^inv xaX
xotjuao-S-ai HTvk rov Xoyov npoc, Z ovmp jasra to lupi-
\\jai iTvavzk^iiüv TräXtv spstg : Kpoir&ei :
15 n*. iiMe7|xl ""^^ • "i'^o nTiün . eMOTrn*."! eroim
7s.e dwHOK CA.£i€pToir(3' nnoiTTe o eTCTitne
„Wenn du aber bei Tage in der Reinheit essen und schlafen willst, so sprich die
„Worte siebenmal (??) 1), die du auch wenn du nach dem Herauswerfen hinaufgehst
„wiederum sagen wirst".
„Krubei".
„Der mit hölzernem Flügel (?), der mit geflügeltem (?) Gesicht komme zu mir herein,
„denn ich bin Sabertusch der grofse Gott der im Himmel ist".
Was KpoTcfeei bedeuten kann sehe ich nicht, es steht allein durch Interpunction und
einen leer gelassenen Raum abgesondert. In den folgenden fast ganz verständlichen
Zeilen ist das artikellose ne zu bemerken ; man darf es nicht wie Revillout thut mit dem
folgenden ^vXaxrrjpLov verbinden, da dieses deutlich von ihm getrennt ist.
Gmot steht für «.motp, wie oben eni für a^ni stand. Ob ich Tojn richtig mit S. Ton,
Tton (?) und Me^x mit S. Me^e identificire, ist mir zweifelhaft.
G.
ipvXaxTrjpiov tov TrpoxeLfxivov ypdxpov sig yaipTriv xa3-apov
aifJiaTt, dno X^VS ■*] Tiodog ywaiKog eyKvov to npovno-
KHUtvov ovoixa. KUi ^opsT TTsp] TOV dpiaTEpov ßpax(o~
20 m Xivw ö'-jj'crag' eaTlv de tu ypacpofXBva ö'thit jxi'^"
„Amulett des erwähnten: Schreibe auf ein reines Blatt Papier mit Blut von der
„Hand oder dem Fufs einer schwangeren Frau den untenstehenden Namen und trage
^) Die Richtigkeit dieser Übersetzung ist mir sehr fraglich; vielleicht soll o ?>o7o? 7r§og Z
heifsen „die bei Z erwähnte Rede".
1883.] von A. Erman. 99
„ihn um den linken Arm, indem du ihn mit Leinwand umwickelst. Was du schreibst
„ist aber „ Ich bin es der da bindet und löst".
H.
a.7co\vcni;' dTroKvauc, roy x.avS'cipov dni' 7*.pKo [7]*>Pk[o]
epittT . 7«wpKoneTi*.pennMHT . : (J)uXarr£ to[v](3'£
a^odpa. Yj Trpa^ta x/j[o]jujuuov
„Abbindung. Wenn du den Käfer abgebunden hast, so sage: „Oharko Charko ist(?)
„mein Name(?), Charko ist mein wahrer Name". Bewahre diesen sehr, ".
Was soll bewahrt werden? der Käfer? und was bedeuten die letzten Worte?
I.
35 (l)v'kaKTr]pLOv Trpoa ^atjuovia^ojusj/og o^k kotf | hK
1
Lesung und Übersetzung dieses Abschnittes bieten Schwierigkeiten. Vielleicht ist
zu verbessern npoc, dainovi^oixhovg „Schutzmittel gegen Besessene".
K.
akKrj Trpog (y a-Lvdovidaai; Kaxa K£(f)aX^5 f^^XP' tto^Öüv
Vfxy^ Kora' xcu 7rpOKuo^wvi<j-ag TraWa aTyja-ov yia[T]dvTi
rov Yikiov nai Xiys rov Koyov Karomv avTov arac,
30 e>nR . £!Jk.pCid.pia)«^ . &öwp£ie>.piO)«^ &.nK . necKOTrT|'
|eiö.70 «.-^(ond^i eAcoÄ.1 Cik.&ö.ü)-» Ä.Moir e70irn eni
KOiri linooir . ö'ee.noRTie fe«.pJi&.pi(x)e^ :
„Andere (Beschwörung), an Helios. Wenn du dich von Kopf bis zu Fufs in Sindon
^gekleidet, einen Hymnus gesungen und vorher geschellt hast, so stelle einen
„Knaben der Sonne gegenüber und sage folgende Worte, indem du vor ihm stehst:
„Ich bin Barbarioth, Barbarioth. Ich bin Peskut laho Adonai Eloai Sabaoth,
„komme herein zu diesem Knaben heute. Denn ich bin Barbarioth".
Z. 27. Auch Ducange kennt dies Zeichen für ''Wkioc,.
Z. 28. Die Abkürzung ujuv' ist wohl sicher ujuvrjVag zu lesen, Kord ist mir unverständ-
lich. Die Lesung TrpoxwdujvLa-ai; scheint mir sicher; das Simplex xod^mvi^m heifst
eigentlich klingeln, hier hat man wohl an das Sistrumgeklimper zu denken,
mit dem die heilige Handlung eingeleitet wird.
Z. 32. Revillout liefst Mel. 3, 37 mKovi nnoo(3'e (sie) was er „diese kleine Tafel" über-
setzt; da aber nw^'e ein Femininum ist so ist diese Identification unmöglich i).
Vielmehr ist mit s'e wie noch oft im Folgenden -xe gemeint. Unter dem koti
ist der Tratg, der reine Knabe zu verstehen, dessen sich die ägyptischen Be-
schwörer beim Anrufen der Dämonen als Mediums bedienten.
Dafs KOTi allein für ujHpe koti steht, kommt auch sonst vor, z.B. Zoega 328, 21.
*) Die Form nooö'e in Stern's Grammatik § 129 ist demnach zu streichen.
13*
;100 I^iß ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III. Heft
T ' - - -
jl HTe ireTHROirnnTooT nMepe niS'toM ei<^ovi^
35 ^^ TO ci coTtt epi ec &£i(^enc . ^e &po T&<3'cpi
[hci] tS'ot fxi^&.S'oiiS' IÄ.TI e». ejupH x.^ ^''"" ^^ ^°-**
^^Te ö'enTU) opn . nepMooT nieTb|Te «"ec
^^ S'ertd.poY eit hö^ioitt n&.nÄw»boiPT nd^n^s-ao
OTT no^iJoTT Äw'f £ioA iTenT*>pei encuie a.i kimc
mumm ^ .> ^ ^^^jw
40 ^^^ (5eceiteli-&(o ecenKÄ^TKe mch oTcipi
[S'e oTMejriTö'A.ipe nÄ.pe HTCTd^^epi hci
^^^ [nes'd.jc nÄ>q (S'eoiTMenTS'kYpi nd^pd^KTC n*.*ioTr [t
[ne>n&.-»]oo'5'T , neknis.-&ooirT . hä^iottt . otmchtco ».noK
45 ^^ fe ncTö'e.q nkc S'eTioTni Ta^ö'ept hci|
^^^ epHC «ne cticaiit ii hä. £icot oTon
^^J ii HH-e^oM iiAieoT S'e ö'in&.q tieAq Ti*.£ieAq
TieKTi(3'e>.<V.Ä.OTS' lioAtT . njwniTi&c' lifeenine
^ ecjAioTi^'iie noTri'&T' n&eniiie n «».Tpe
50 ^^^p nö'caq eq(3'c)OMe iipeT& eqbp<3' rine&A&.|
Rev. _ » *^ / _ >- < ? ^
eqd.cijcooir nncq&enini ene^i iiMoq cht ctjoii|
Aioq eit necnon noircipe jweiq TenceMe
cJMoiTov Ä.Kecep ibni TicewTi eTeMecKÄ.Te e^ji^ ^^
Rev. ceTe , «>^i. , / I-
e]c«kTi ni&e nici ni'&e com ni'&i e<Vcoi2i ni&i
111,1 &010J-0- . ni&i eTKnewöwiTOT pni . ennö.iö.(3'ncekTi
CKe*>i"ToirpHi hc^ht nnjUÄ^OTce nKe>.Td>KOiTi
_ ^ j^yi. _ _ , ,
n -»eAni n«^H it niM . nMccieniM . T(S'A.ni ni
HMOC nnkV HniM cjueciertiM iicTi' nncTen;
5 TOOTc . CTOOT . TieTii pcoc cpcoi lieTeil5(^HC e^d^HT
ncTenecHOT itciMC eitökKOir n oorriT . e5(^eii
TIOTI TI&.Te e^^eviTIOTTnOT TIOTnOT^)
Eine zusammenhängende Übertragung läfst sich von diesem schwierigen Texte nicht
geben; ich beschränke mich darauf ihn satzweise zu besprechen.
Z. 33. Revillout überträgt „celui qui vient de la montagne de l'Amour" — schwer-
lich richtig ; denn auch wenn man sich über das zu erwartende efeoA hinweg-
setzen will, so bleibt ein Mepeo ohne Object doch ein Unding. Entweder ist
ItMepc gleich Äilueepe „Mittags" oder Mcpens'wM ist ein mit „Wüste"
(vgl. Dum. Gesch. p. 168) zusammengesetzter Ortsname. Das erste Wort ist
wohl HTe zu lesen, was ^hhtc sein könnte. Wahrscheinlicher ist mir aber,
dafs diese Beschwörung wie die Mehrzahl damit begann, dafs der Magier
^) Revillouts Lesung (Mel. 3, 37) noirno-y ist irrig; danach ist bei Stern, Gramm. § 130"
zu verbessern.
1883.] von A. Erman. 101
sich mit einem Gotte identificirte : „ich bin der der da kam" d. h. Thoth.
Im folgenden spricht der Text dann freilich von Thoth in der dritten Person,
aber mit Z. 44/45 nimmt der Magier wieder die Rolle des Gottes an: „ich
bin der der zu ihr sagte".
Z. 34/36. Vergleicht man die Sätze:
/«-__; »- •- "- »
Z. 34. CTÖ'OTä. Ö'OICS' €I«.TC . 5(^Ä» CJWpH eCTHC ^i. COM
„,..'- , I- I- f-
Z. 36. -K^ov 5(^«k<3'oi(3' I4.TI Ä. ejwpH ^(^eeTH «k. com.
so sieht man dafs sie sich durch die Suffixe unterscheiden, der erste hat das
Suff. 3 fem. (lewTc und gTHc), der zweite das Suff. 2 fem. (iÄ.'t und ^th).
Und in der That ist dieser letztere eine Rede die an eine Frau gerichtet ist,
denn die ihm vorhergehenden Worte sind ohne Zweifel zu übertragen:
„ihr Vater o ging hinein zu ihrer , er frug sie: warum meine
„Tochter «
Die Angeredete ist, wie sich aus dem Folgenden ergiebt, Isis; der Sprechende
ist ihr Vater n*>n4.«ooirr, d. h. wohl Thoth (vgl. das oben zu I, 15 bemerkte),
der nach Plutarch (de Is. cap. 12) einigen als Vater der Isis galt. Für das
nekna. vor seinem Namen schlägt mir Bergmann scharfsinnig a^v^^^ y\ '^^
vor mit Hinweis auf Mar. Abyd. 11, 42 und Destruct. des hommes Z. 73 —
eine Erklärung die mir sehr plausibel scheint i). Auch An. 3, 4, 12 redet der
Dichter Thoth geradezu "^ ^J ^ J „du Affe" an. Der Titel „Affen-Thoth"
entspricht dem iw ch-» „Esel Seth" der in der magischen Litteratiu* gebräuch-
lich ist. Vgl. Revillout in Mel. III. p. 36.
Die Rede des Thoth an Isis bleibt leider unklar; nach dem folgenden ver-
muthet man dafs Isis von Eifersucht gequält ist, die Stelle mag also etwa
den Sinn haben: Thoth kam zu der welche traurig war. Er frug sie: warum
bist du traurig. Bei tgoVai und Tät^ denkt man an ein Bestreuen des Ge-
sichtes mit Staub, cAipn und eoM erinnern an pAiH und a.oom, an Thränen und
Seufzer.
Z. 36/38. In (S'enTO) kann man ignTco „Sindon" sehen, das Kleid der Göttin. Z. 37 ge-
hört schon zur Antwort der Isis, vielleicht ist also der Schlufs von Z. 36
nes'e.c [ne.q] „sie sagte zu ihm" zu lesen. Das nJö'ena.poV eit nö^ToTT könnte
etwa bedeuten: „dafs mein Vater fragt, warum ich (traure)". Bemerkens-
werth ist die rhetorische Figur „mein Vater Panathout, Panathout mein
Vater", die bekanntlich für die religiöse Litteratur des alten Aegyptens
characteristisch ist.
Z. 39. Von den coordinirten Verben *.ViioA und Ä.iRiMe ist das erste durch seine Vo-
calisation auffallend und wohl in Ä-itwA zu verbessern. Was das Substantiv
in ^itR Te.pei bedeutet weifs ich nicht; das Object zu feo<V ist gevnfs ^enc^iMc
zu lesen.
Z. 40/44. „ Ja Nephthys 2), sie schläft mit dem Osiris [und nicht schläft ?] mein Bruder,
*) Ä.ni. wäre die correcte tonlose Form zu en, das ja nach /wvaaa ^e\ '^^ zu urtheilen
for ien' steht.
2) Die Form nefee^to, Var. ne^«<o mit ihrem langen o ist bemerkenswerth. Dem alten
IJ ^ ht entspricht also nach späterer Aussprache betont ho, tonlos hat- (cfr. Hathor).
102 I^iß ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III. Heft
„der Sohn meiner Mutter mit mir". Er sagte zu ihr: „das ist ein Beischlaf
„vor dir meine Tochter Isis". Sie antwortete ihm: „das ist ein Beischlaf vor
„dir mein Vater Panathout, Panathout mein Vater".
Diese inhaltlich wichtige Stelle bietet zum Glück keine Schwierigkeit. Zwei-
felhaft kann nur die Auffassung des ce in Z. 40 sein. Mit dem nft^g^pn nö^^pe^K
„vor dir" ist wohl gemeint: ein gegen dich gerichteter Ehebruch.
Zur Sache selbst vergleiche Plutarch, de Is. cap. 14, der erzählt dafs Osiris
der Nephthys aus Irrthum beigewohnt habe und dafs Anubis die Frucht
dieser Verbindung gewesen sei. In älteren ägyptischen Quellen ist diese
Sage bisher noch nicht nachgewiesen, doch widersprechen die Angaben der-
selben ihr durchaus nicht. Bergmann theilt mir nämlich über die Familien-
verhältnisse des Anubis folgendes mit: „Als Vater des Anubis wird inschrift-
lich Osiris genannt (z. B. Wilkinson, Mann. a. cust. 2. Aufl. III. Taf. 35. Lep-
sius, Wandgemälde Taf. 23); einmal auch Ra (im Pap. magique Harris, s.
Chabas in Mel. III, 2. Bd. p. 261) und zwar als Vater des Anubis Sapti.
Als Mutter des Anubis kenne ich die Bast (Mariette, Abyd. I. pl. 30) und
auch die Nephthys (Pap. mag. Harr., Mel. 1. c. p. 261). Nach dem Pap. mag.
Harris ist also Anubis Sapti der Sohn des Ra und der Nephthys. Osiris
und Nephthys habe ich nun allerdings bisher nirgends nebeneinander als
Eltern des Anubis aufgeführt gefunden, aber es könnte, nachdem einerseits
Osiris als Vater und andererseits Nephthys als Mutter des schakalköpfigen
Gottes genannt werden, ganz wohl der Fall gewesen sein, dafs in alten Göt-
tergenealogien Anubis als der Sohn beider figurirte".
Z. 45/46. Nach einem unklaren o-s-MenTw für das man an tocu „empfangen" denken
könnte, scheint sich der Magier mit Thoth zu identificiren und der Isis Muth
zuzusprechen : „ich bin der zu ihr sagte : stehe auf meine Tochter Isis".
Höchst bemerkenswerth ist in dieser Stelle die Form <3'*-q, die natürlich dem
^=^1 entspricht. Sie war schon aus ncs.ei.q bekannt, doch konnte es bei dieser
dunklen Verbindung zweifelhaft bleiben, ob ihr 'Xö.q wirklich auf die altägypti-
sche Verbalflexion zurückgehe. Jetzt kann dem neT<s'&.q gegenüber von einem
Zweifel nicht mehr die Rede sein und wir lernen in
■S.&.I <:&&»
'S&R -SHTn
die Flexion der altägyptischen Verbalform ^ ^^'^— kennen, von der bisher
nur verstümmelte Reste in den Hülfsverben vorlagen^). Freilich ist auch dieses
■xö^q nicht treu erhalten, da das Verbum -xu) ja seinen zweiten Radical (dascss)
eingebüfst hat, aber das eine lehrt 'XÄ.q doch: die Vocalisation der flectir-
ten Formen war eine andere als die des Infinitivs. Wie es -j^io und ■s.e.q
heifst, wird es auch in alter Zeit iöd und m^T/" geheifsen haben und wir dürfen
dies ohne Zweifel auch auf die anderen Verba übertragen deren Infinitive im
Koptischen ein w haben. Also kiot qdd „bauen" Mczs>| |aK.=^_ qadf „er baut",
coDTAv sodm „hören" ^ v\ ¥^ sadmef „er hört" 2).
^) Die Formen wie ne^o^q „er ist grofs'^ n&.iycoq „er ist viel" mit vorgesetztem n, die
sämmtlich von Adjectiven hergeleitet sind, darf man wohl nicht mit ite-s.i.q zusammenstellen.
2) Ich will natürlich nicht behaupten, dafs die betreffenden Vocale auch im Altägyptischen
genau ö und a waren, obgleich dies ja auch möglich ist.
1883.] von A. Erman. 103
Z. 46. Isis wird wohl aufgefordert sich hinzubegeben „zum Süden von Ne, zum Nor-
„den von Nabot, es befindet sich dort". Wenn man das zweite in
n*>&ioT ändern will, so hiefse es „nördlich von Abydos;" sonst könnte man ne
wohl auch auf n3 Theben deuten. Wer sich an dieser Stelle befindet, läfst sich
aus dem Text nicht ersehen; die Aufzählung seiner Glieder im Folgenden
läfst aber an Osiris denken.
Z. 46 — 49. „Denn nimm ihm (Var. sie haben ihm genommen) sein Auge, der mit dem
„Auge, der mit dem ehernen Fufs, der mit diesen eisernen Fersen
„durch (?) einen doppelten eisernen Nagel".
Nach dieser unverständlichen Stelle läfst der Text eine kleine Lücke als be-
gönne mit dem Folgenden ein neuer Abschnitt.
Z. 50 — 52. „Er ist an seinem Kopf, er ist verdreht an seinem Fufs, er ist ver-
„schlossen an seiner Zunge, er ist leicht (?) an seinem Eisen. Es sind(?)
„diese in ihm, mein Leib ist .... in ihm in dem Blute des Osiris
„ . . . " Den Schlufs verstehe ich nicht, das letzte Wort könnte Me^ sein.
Z. 53. Hier mufs der Übergang zur eigentlichen Beschwörung liegen, man erkennt
pioHH „handarbeiten, spinnen" und „diese Flamme" „welche nicht einsichtig
ist", aber der Zusammenhang bleibt unklar.
Z. 54 — III, 2. „ . . . jedes Feuer, jedes Kochen, jedes . . . . , jede Arbeit, jedes
„welches du machen wirst auf diesem Feuerofen, die wirst du thun an dem
„Herzen des " Auch in den analogen demotischen Texten soll Feuer
( || ) das Herz der Geliebten verzehren.
Ich habe n*>i äö'Hcö.ti gefafst als nei*.igncÄ>Te, obgleich die unverkürzte Form
des n&T dabei anstöfsig ist. Den Satz aber mit n«.! zu schliefsen und mit
*>u| einen Fragesatz zu beginnen („jedes Feuer welches du machen wirst in
diesem. Welches Feuer wirst du an dem Herzen machen?") verbietet das
plurale Suffix in eRe*.yToir, das sich doch nicht auf den Singular ^igncdwTe
beziehen kann.
Das wunderliche iinMÄOirce ist vielleicht in zwei Worte zu zerlegen; es fehlt
ja das Verbum von dem das Folgende abhängen mufs.
Z. 2 — 7. „Mein .... zu legen an den Nabel des Leibes der NN. , es zu bringen (?) den
„ der NN. und dafs sie gebe was in ihrer Hand ist in meine Hand,
„was in ihrem Mund ist in meinen Mund, was in ihrem Leib ist in meinen
„Leib, was in ihren weiblichen Gliedmafsen ist in meine männlichen Glied-
„mafsen, gleich gleich, augenblicklich augenblicklich".
Diese Stelle die an Deutlichkeit nichts zu wünschen übrig läfst, findet sich
ganz ähnlich in den demotischen Liebeszaubern. In koiti darf man kaum
xoiTTi sehen, die Variante kcotc spricht für ein ägyptisches Wort. Das n%M.
eMccieiiiM entspricht den demotischen Formeln ^ ^ 'l^ und ^ 1 1 3 -^ -^ll j^
NN. Sohn (resp. Tochter) des NN., in denen das mittelste Zeichen wohl
eigentlich 2J) darstellt. Welches Derivat von Mice in Mecie vorliegt, ist schwer
zu ermitteln; vielleicht das alte Parti cip. passiv. |TJ jl (1 (1 in tonloser Form.
Möglich wäre dafs das unerklärte sahidische Mcige him „irgend einer" aus
Mccie niM corrumpirt wäre. Was ist aber das e das vor Mecie steht?
104 I^iß ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III, Heft
Für Tö"*.« i'ni Tveifs ich keinen Rath, man erwartet eine dem ura.* parallele
Infinitivform; vielleicht steht es irrig für Tö'meine.
Die weiblichen und männlichen hott müfste man nach dem Koptischen durch
„Häuser" übertragen; es liegt aber zweifellos ein ganz anderes Wort vor.
Die demotischen Liebeszauber nennen nämhch am Schlufs der stereotypen
Aufzählung der Körpertheile der Gehebten stets die ^ p i die „Gheder". Da
^P-, „Haus" im Kopt. h"i plur. hot gegeben hat so wird auch das gleich-
lautende ^ p „Glied" ebenfalls zu m plur. hot geworden sein und dieses
ist unser Wort.
Überblicken wir noch einmal den Inhalt von L. Der Magier erzählt, dafs Thoth
zur Isis kommt und sie traurig findet; er fragt sie nach dem Grund ihres Kummers
und sie klagt ihm dais Osiris ihr imtreu geworden sei. Thoth fordert sie auf sich an
einen gewissen Ort zu begeben — wohl um dort irgend einen Zauber an dem untreuen
Gatten auszuüben. Diesen Zauber spricht dann der Magier selbst, natürlich nicht
mehr um den Gott zur Liebe zu bewegen, sondern um eine irdische Frau, deren Namen
er nennt, zu berücken. — Diese Beschwörung also ist ganz nach dem Schema der
älteren ägyptischen Zaubertexte angelegt; man vergleiche z.B. die Schlangenbeschwö-
rung die Herr Grebaut S. 27 ff. dieses Jahrgangs übersetzt hat.
M.
T
l-H
iieci enoTTi niM cMecie niM . TekTÄwircüTOC
. .. nejw. . •
10 eS^oii _^en "^•'^ CAiecie «im . <5e Ä.nKTo
^/
ciuto «kUK no-yp cmnoTrp Ä.nK . e^noirn eqti
hkAoav . nwoT RnpH eqTiiiMoq ecS'ennepo
OTFCi'pi nepb oTcepoTenkfepe Ä^Td^nnec^i (sie)
HnTO THpq S'cKeneLci üc^ht Rhim . eMe
15 cieniM . (3*6 e'ieAiMi ncTen necHT epoi eiuM
eAiecieiiiM Tei" nnooir .
Z. 8 — 10. Das <^o\ in diesem und in den folgenden Texten scheint ein Verbum der
Bewegung zu sein; man könnte etwa an S. ig*' B. ujö-i das alte i\ , den-
ken. Die folgenden Worte heifsen offenbar „bis zu den Königen von iJkhah",
d. h. der Nekropole <==> '^'^ ^ ' ^^ von Abydos, deren graecisirter Name
'AXxat' längst von Lauth (A.Z. 1866 S. 36) im Leydener gnostischen Papyrus
nachgewiesen worden ist. In den nächsten Zeilen erkennt man einzelne Worte,
so A^^e „sprich", hotti „Gott", Te^Ta^irwirbc „vmd ich entsende es", aber der
Zusammenhang bleibt unklar.
Z. 10—12. „Denn ich bin To der Sohn des To, ich bin Pur der Sohn des Pur, ich
bin Anubis der die Ruhmeskrone des Ra trägt und sie dem König Osiris,
dem König Osiris-Unnophris aufsetzt". In dem unverständhchen hhi das der
Text hat ist wohl das h zu streichen, so dafs man 6z = qi erhält; ebenso liegt
es nahe, die Worte to und noirp in no und noTs-np „der grofse" und „der ge-
waltige" zu verbessern 1). Einen andern Fehler nAonA hat der Schreiber
selbst schon in rAom corrigirt.
1) Ein Wort oirp „grofs'^ existirt nicht, nach Ausweis aller griechischen Transscriptionen
ward "^^^ OTHp gesprochen; tonlos lautet dies Wort natürlich OTp.
I
1883.] von A. Erman. 105
Z. 13 — 16. „ der ganzen Welt, damit du erregest das Herz der NN., damit
„ich wisse was in ihrem Herzen ist — zu mir — zu dieser NN. — heute!"
Das räthselhafte Wort nec^i ist vielleicht aus ncLci corrumpirt, das im Folgenden
so oft vorkommt und gewifs mit ne^ce identisch ist. Der Wunsch zu „wissen was in
ihrem Herzen ist" kommt auch in Q. vor. Ob ich die Schlufsworte richtig fasse weifs
ich nicht.
__ ^-
croü \ByovTog lav cri'eX.05 7ro\vg Iv Tot» arofxx-
Tt yevijTtti voBi OTL vwan xat ßovXsrai aoi
XaXrjffai' läiv x«o'H*j<''*J TrXuaTctxLg ßovXsruL
20 Trpo's ae eXS-fiy* euv de 7tTa.py\c, dt'g* ■^ kcu npog-
oXotikripsi xal aivipx^'^'^'- o2rzv sartv lav xe-
(/)aX.apyrjVr]5 nau daxpvcrrji; voau rj xai teXsvtS.
„Wenn während du sprichst vieler Speichel im Munde entsteht, so merke dafs sie
„krank ist und mit dir sprechen will. Wenn du aber sehr oft gähnst, so will sie zu
„dir kommen. Wenn du aber zweimal niest, so ist sie auch ganz gesund und kehrt in
„ihre Heimath zurück. Wenn du aber Kopfschmerzen hast und weinst, so ist sie krank
„oder stirbt auch".
Der Abschnitt giebt an wie der Magier aus seinem körperlichen Befinden während
der Beschwörung auf das Ergehen der Frau schliefsen kann, gegen die er seinen Zau-
ber richtet. Das acv in Z. 17 ist nicht ganz sicher; in Z. 20 scheint mir das ^ y.ou
überflüssig.
_ O.
0*01 eTne neLci ikS*©! ncÄ.Tö'&.nS'i ö'oi
enno-yn neLci ii -»(joTr-e^ . iicd.ita.fim rvcLci
25 ncl^HT nniKO* cnöoT |ti MencÄ.U)CTi (oder AiencÄ^lttTTTi ?)
neLci iit^HT* n oircipi nc&.HCi' «CLCi
nnpH iic*«.novö"xix neLce it c^ht
nniAV cMecie niM . nci.niAi cMccie niM .
Z. 23 — 24. Zwei parallele Sätze, deren zweiter etwa bedeuten könnte: „eile (?) zum Meer,
„errege den Thoyth nach den Schiffslasten", während der erste der mit „eile(?)
„zum Himmel" beginnt mir ganz dunkel bleibt, ti^iiin ist wohl ».oirein „Schiffs-
last". Ob der Gott Thoth oder der nach ihm genannte Monat etwa den
Schiffen besonders gefahrlich war, weifs ich nicht.
Z. 25 — 28. Auch dies parallele Sätze, die mit Ausnahme des ersten ganz klar sind:
„errege das Herz des Osiris nach der Isis, errege den Ra nach dem Lichte,
„errege das Herz des NN. nach der NN."
In dieser ganzen Zauberformel sind es männliche Wesen, die weiblichen oder
weiblich gedachten Wesen nachjagen sollen; es ist also ein Spruch der einen Mann
zur Liebe zwingen soll. Dafs man ihn indefs nach den nöthigen Änderungen auch
gegen eine Frau verwenden kann, lehrt der folgende Paragraph.
P.
Tctiira vmp yvvaiycwv' otolv 6e y.ara. ywai.-
30 Koyv, \iyt haXKa.'^ rag 3"/]XEias lnop(uv
Im Tovc, appsvag.
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 14
\QQ Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [III. Heft
„Dasselbe für Frauen. Wenn gegen Frauen, so sage es kreuzweis, indem du die
„Frauen zu den Männern hin lockst (?) ".
Der Sinn ist offenbar dal's in jeder jener Formeln das logische Subject mit dem
Object vertauscht werden soll; man soll sagen: „reize das Herz der Isis nach dem
Osiris, reize das Licht nach dem Ra". Aber für emxpdw „streicheln" kann ich die hier
nöthige Bedeutung neoce „reizen" nicht nachweisen.
__ Q.
(S'e. e(3'bine eccö • ej^bine ecoiroiM ei3'oi[TTe
eciiKOoioT . MenKeoire eieneep ecTHC
_ 1- — 1-' _ i- I — , ■-
iiTd^neep c^cht iiT&.Tieep ticthot [njTÄ.neep
35 Tecö'OAVTC u ^e ceTH KenTe^necp iiec"S'OTS'|
/ .. _ /. .i ■- .. _ ?
eneTCMTiecHT t^is^cpoir MenntTec | ov')q_ J
eenTiOTi ti'oti TiOTTnov -rioTnoT
„Sprich: Wenn sie trinkt, wenn sie iist, wenn sie mit einem andern schläft — ich
„werde ihr Herz schauen und werde ihren Leib schauen und werde ihren Athem schauen
„und werde ihre drei schauen und werde ihren schauen, bis dafs sie
„zu mir kommt und ich erkenne was in ihrem Herz ist. Was thut sie mit dem wel-
„chen sie entflammt (?) hat? Gleich gleich, augenbhcklich augenblicklich?"
ntoüjpe hat hier noch die Bedeutung des alten (1 ] -^^ , im Kopt. ist es nur
vom Schauen der Träume im Gebrauch.
Die unbekannten Worte «s'eceTHKc und nMÄ.ne>.Aie»i sind beachtenswerth; bei dem
letzteren denkt man unwillkürlich an ^^^^ J <=> M?> „überall wo ich will", was
gut in den Zusammenhang passen würde.
Z. .37 kann man wohl kaum anders übersetzen, als hier geschehen, befriedigend
ist diese Übertragung freilich nicht. Mit geringer Änderung erhielte man tyA.[nTe]c-
poTMe ü~ „bis sie ihm Liebe i) anthut".
Die Sprache der Zauberformeln.
Die Texte die wir hier zu erklären gesucht haben, gehören dem oberägyptischen
Dialekte 2) an und zwar einer Nuance desselben, die nicht ganz mit der sahidischen
Schriftsprache übereinstimmt, sondern sich dem fajjumischen Dialekte in einigen Punk-
ten nähert. Dabei ist freilich ein Unterschied zu beachten: Die Texte die dem ersten
grofsen Cyclus von Beschwörungen angehören (C — H) und die beiden ihnen folgenden
(I — K) bilden auch sprachlich eine Gruppe für sich; sie stehen der sahidischen Schrift-
sprache viel näher als die Texte die die Liebeszauber enthalten (L — Q). Damit soll
nicht gesagt sein, dafs sie zwei verschiedene Mundarten repräsentiren; beide mögen am
selben Orte niedergeschrieben sein, aber der Mann der die erste Gruppe schrieb besafs
1) Nach dem in Sterns Gammmatik (§ 490 a. E.) aufgestellten Gesetze sollte es dann eigent-
lich eipe noiTAie heifsen. Doch ist die fragliche Regel nicht unverbrüchlich, vgl. ä.kS'h •* oTcg^iAve
HökK (Zoega 295) und eLni*oTrT«.eio .... ei^ni^oTCOOT (Psalm 28, 2).
*^) Wie das auch schon die Worte ppo, kotti, mK lehren.
i
1883.] von A. Erman. 107
eine consequeutere Orthographie als der Verfasser der zweiten. Beide standen z. B. oft
Lauten gegenüber die wohl weder e noch i, weder o noch «. waren; da schrieb der
Flüchtige unbekümmert bald so bald so, der Genaue schrieb sie aber consequent nur
e und nur o.
Ich stelle im Folgenden zusammen wie sich unsere Formeln in den charakteristi-
schen Punkten verhalten und sondere dabei die beiden Gruppen wieder als I. (=C— K.)
und II. (==L— Q).
n, K und T bleiben stets unaspirirt; I. bietet als Ausnahme das unsichere <^6.nnoir£ic,
IL in Q. nur die Unform c^cht, die ja auch im boheirischen Dialekt unmöglich wäre.
Das -»toir-e ist die gräcisirte Form von S. -»oott B. «^cootct.
Den Wechsel zwischen & und q kennt I. nicht. Hingegen hat II. Formen wie
perfii „sein Ful's" ne£iAö.[c] „seine Zunge" und bietet aufserdem in t^inn wahrscheinlich
A für ov.
Das A wird in beiden nicht häufiger gebraucht als in der sahidischen Schriftsprache;
nur IL weist ein ganz vereinzelt stehendes eAtofe für p^oj& auf.
Das it wird der folgenden Labialis nicht assimilirt, es heifst nnep*, Rmht, nMoq
u. s. w. Vereinzelte Ausnahmen in beiden; I. hat mmoot und nTeMnnoTTe, IL ncTeunecHT
in Q. neben neTennecHt in M.
Die merkwürdige Einschaltung eines n in die Sylbe met^ die für das Sahidische so
characteristisch ist, läfst sich in IL nachweisen, das mehrfach das Präfix mcht« bietet.
Und noch einer gewifs verwandten lautlichen Erscheinung begegnen wir: beide Gruppen
schreiben für g^ooTT „männlich" 7ooirnT und ooirnT.
Die alten Laute h hj sind wie im Sahidischen in einen einzigen zusammengefallen.
In der Bezeichnung desselben, die ja mit griechischen Buchstaben unmöglich war, schei-
den sich beide Gruppen. I. bezeichnet ihn durchgängig mit 'j^ und schreibt für n^ und
T7 (^ und -e. Also für altes ^': ero-vn, 7en
für altes h: «^o, 700-irnT, cwn^
für altes h: «^(ofe.
IL hingegen hat für dies h gewöhnlich nur den griechischen Spiritus asper, der die
Formen ü hat, z. B. pm, eoTs-n, iTen, neAviT, *., seltener fügt es dazu noch das grie-
chische x« X«**", x«*^ (lißs hets), x*' für £ht, gHTc, ^a.. Natürlich wird auch hier für
ph und th ^ und ■» verwendet, z. B. -»h mit der Variante t^h. Sehr merkwürdig ist
nun aber, dafs in IL dem h zuweilen noch ein oder zwei e hinzugefügt sind, die wohl den
barbarischen Laut dem griechischen Munde ermöglichen sollen. So ex^n, ex^n, ee«
neben en für ^ und mehrfach ecTHC für ^thc. — Übrigens hat sich diese Verwendung
eines kleinen Häkchen zur Bezeichnung eines der wichtigsten Laute der ägyptischen
Sprache gerächt, der Schreiber unserer Handschrift hat ihn oft genug ganz übersehen
oder ihn an eine falsche Stelle gesetzt. So begegnen wir in IL «.po für *.^pO/ "mc für
cg^iMe, oTi für g^oTe, ttd^pen (sie) und nÄ>p&.K für ne.gpH und ne^g^pö.K u. a. m. — Endlich
ist noch zu bemerken, dafs in dem in IL oft wiederkehrenden Worte negci das 2. durch
L bezeichnet wird, wohl einen zu Buchstabenhöhe vergröfserten Spiritus.
Lehrreich ist die Bezeichnung der drei Laute uj, 's. und ö*, für die das griechische
Alphabet ebenfalls kein Zeichen besafs. IL drückt alle drei mit dem einen Zeichen
<^ aus, es hat es z. B. für -x in nets'e.q, (S'e, «"loq
für ö* in (^ä^Aä.otcS'
für ya in ö'epi, (S'd.Ype.
14*
208 Die ägyptischen Beschwörungen des grofsen Pariser Zauberpapyrus, [IIL Heft
Auch I. verwendet das <^ stets für ig und einmal auch (Taf. 1, 17 s'e) für -s. Für ge-
wöhnlich aber hat es für -x das Zeichen «^ : so in -xi, -ssnoir u. s. w. und einmal (F.)
hat es sogar den gewöhnlichen koptischen Buchstaben: -xe. Ob I. etwa auch <^ von ig
und 'S. trennte, ist leider nicht zu ersehen.
Für sahidisches e>- steht nicht selten e, so bietet I. die Imperative eni und cmot
(in K. ÄMo-ir) und pen „Name" efecoT „Abydos" Und ebenso in IL: fceA „Auge" per
„Fufs" und Varianten wie c*.ti : cctc, n*.q : neq.
Anders steht es mit dem Wechsel der Endungen e und i; I. hält sich ganz von
ihrer Vermischung frei und schreibt stets correct Hce, kj^hcc, Toi'Ae, oTcipe, nnoTTe.
Hingegen II. hat hier gar kein Princip, neben einander steht mfie und nifii, (S'iKipe und
ö'&.'ipi, oTci'pe und oTcipi.
Ähnlich steht es mit betontem o, das I. streng beibehält, während IL ettRö^TKe für
iiKOTK, oTenkfepe für Uennofre, i*^ni für lone schreibt und unmittelbar nebeneinander oti
und e>-Te gebraucht.
Auch im Gebrauche des (j^> weicht I. anscheinend nicht von der Schriftsprache ab,
während IL einerseits Iott neben icot, AienTo-y neben MenTco und andererseits sogar ca'oine
„wenn" und oitoim „essen" bietet. Man möchte diese letzteren Formen für Fehler hal-
ten, aber auch Taf. III, 1 ist fctüO)^ als Variante zu toioi«^ notirt.
Der Halbvocal wird — mit Ausnahme der Präposition it — fast stets durch volles
e bezeichnet, also ünep, npcM, iTe« u. s. w. Nur ganz vereinzelt steht in I. ^ (F.)
und in IL das auch für die sahidische Orthographie unrichtige itcthott „ihr Athem".
Die Brechung des Vocals ^) ist in I. in dem einzigen Falle wo sie stehen müfste, merk-
würdiger Weise durch den langen Vocal wiedergegeben : TtoMq für TooMq, vielleicht nur
ein Schreibfehler. Hingegen IL schreibt correct tootc, (3'boMe, neep* und ükcoüjt^ da-
neben freilich stets a'epi für igeepe. Bemerkenswerth ist die Schreibung peher^ der
Schreiber glaubte zwischen beiden Vocalen einen Hauch zu hören. Betont wird die
erste Hälfte des Lautes.
Dem S. «-i B. hY entspricht in I. «^'i : ni>^\, während IL wieder schwankt: neM«.T aber
pHi. Interessant ist die Art wie das beiden Dialekten gemeinsame e^i" behandelt wird, I.
schreibt Ka^itce, IL aber «"«.Ipe und ö'kYpi. Man beachte das Schwanken des Accents und
dafs IL zwischen den beiden Vocalen sogar einen Hauch zu hören glaubte, *- und *i wur-
den also hier deutlich getrennt gesprochen. — Für tä>"i „diese" (absolut) bietet IL die
mittelägyptische Form tci.
Für S. oei B. u)i setzen beide Texte oV : ToYAe, ovoiit.
Bei S. HIT B. HOTT schliefst sich IL der unterägyptischen Orthographie an : khot
und auch I. bietet einen Götternamen hott o .
Ä^T kommt nur in H. vor, in «'«.Ae^oT^ und Td^Tioiro ist es beibehalten; hingegen in
AieoT „Mutter" und ÜMeo-ir (Var. üMikOir) „dort" ist das *. wieder zu e geworden.
Dem S. oov B. ojot entspricht in I. oot : eooir, mmoot, nnooT, -»oott; denn ob das
unklare tojoit, twt in C. hierher gehört bleibt ungewifs. Auch IL hat oot in itnooT,
Aiooir und nA.ne.VooTT, daneben indefs auch cjot für eooir und ^wT-e.
Für S. woT schreibt IL tov in Twirm; merkwürdig ist täwItioto für S. t&.toto B. tawOto.
In der Verkürzung der tonlosen Formen verfahren beide Texte ganz correct; 11. JH
^) Vergl. hierzu Sievers, Phonetik p. 167 der darauf hinweist, dafs solche „Silben mit
Doppelgipfel " den sogenannten singenden Mundarten ihr Gepräge verleihen.
1883.] von A. Erman. 109
liefert das schöne Beispiel oTci'pi : orcepoTcnkfepe i). Wenn in I. nnoTTe o stellt, so be-
weist dies wohl nur, dals beide Worte hier getrennt gesprochen wurden (so wie in
u|Hpc tgHJw), und ebenso wird man in II. bei ne»i «.(S* „dieser Ofen" eine Trennung der
beiden Theile annehmen müssen, hat doch der Text sonst richtig m und ti als tonlose
Demonstrativa.
Endlich erwähne ich noch dals das Qualitativ und die vor Suffixen gebrauchte
Infinitivform des Verbums eipe boheirische Form haben: oV für o in I. und «.Ttoit für
&.&.-!r in II.
Es bleibt noch übrig die Accente zu erwähnen, die beiden Theilen imseres Textes
beigeftigt sind; am häufigsten in II., I. ist mit Ausnahme der ersten Zeilen von C. hierin
sehr sparsam. Da die Spiritus in unserem Papyrus oft von ihrem richtigen Platz verrückt
worden sind, so steht leider zu befürchten, dals auch den Accenten zuweilen ein Gleiches
widerfahren ist; trotzdem verdienen sie bei einer Untersuchung über die Betonung des
Koptischen vollste Berücksichtigung. Ich will heut nur einiges hervorheben, was be-
merkenswerth ist.
Man spricht 'ioW, *ibne, *ikTc, ikTi.
Es heilst ebo-v, -»oott, mcot (Mutter), TioTni.
Während man ueoire, otc (fern sein), ovon, a^iiin sagt, heifst es auffallender Weise
oVok) (antworten).
Merkwürdig ist eAcofe und eq&i' nuAoM in denen das tonlose Verbum accentuirt ist
und ebenso scheinen Nebenaccente unverdienter Weise bezeichnet zu sein in (^e.<s'% nkcj
(=: ■xe -xi ne>>q) und ncTcS'ü.q nkc (neben ne^kq nÄ.c).
Dafs beide Texte manches Alterthümliche bewahren was dem Koptischen verloren
gegangen ist, versteht sich bei ihrem heidnischen Ursprung von selbst. Dahin gehört
in I. der Gebrauch von ne ohne Artikel und die Adjektiva mht und o. In II.
iieT(*'Ä.q „der welcher spricht"; Aiecie „Kind"; hot „Glieder"; noocope mit der Bedeutung
„sehen"; nifiie das sich sonst nur im Mittelägyptischen erhalten hat; enud^TRe für hkotk
das noch deutlich seinen Ursprung aus eine und KOTneT verräth. Andere Archaismen
werden noch in den vielen Worten enthalten sein, die ich unerklärt lassen mufste.
Einem Kenner der demotischen Zauberlitteratur bieten diese Texte ohne Zweifel noch
weitere Ausbeute.
^) Der erste Berliner Zauberpapyrus giebt in der einzigen ägyptischen Stelle die er ent-
hält (Z. 251 f.) eine etwas andere tonlose Form für Osiris. Es steht hier «wnoK «.noirn d^noK
oircipc^pH dwitoK toctüT ccopoonoTTiep d>noRneoircipenenTis.cHT t«.ko „ich bin Anubis, ich bin
Osiris-Ra, ich bin , ich bin Osiris den Set getödtet hat". Es mufs natürlich Td.Koq
heifsen, aber der Papyrus hat dies q nicht, wie ich nach Einsicht des Originals versichern kann.
\
210 Reponse k la lettre de M. Edouard Naville, [III. Heft
Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville.
Par
G. Maspero.
Boulaq, le 22 Mai 1883.
Monsieur et tres-honore confrere.
La critique bienveillante que vous adressez ä mes essais sur la vocalisation des
noms propres egyptiens, peut se diviser en deux chapitres. Dans le premier, vous
examinez quelle valeur il convient d'attacher ä la double vocalisation rd, ri, que j'ai
attribuee, selon la position, au mot O . Dans le second, vous examinez un certain
nombre de transcriptions que j'ai proposees ä la suite d'etudes non publiees. Vous nie
permettrez de repondre successivement aux objections que vous avez soulevees sur tous
les points.
I.
Ma these est celle-ci: O prononce tres anciennement i?a i), avait conserve cette
prononciation, quand il entre en composition partout ailleurs qu'ä la fin des noms pro-
pres, raais avait pris la prononciation Ri ä la fin de ces memes noms. Pour bien
etablir cette these j'ai täche de montrer que les mots en O final ont des transcrip-
tions en lettres grecques qui prouvent la valeur ?'<", et les mots en o initial ou me-
dial des transcriptions qui prouvent la valeur Rd.
Vous ne contestez pas les faits relatifs a la transcription Rä; mais vous niez les
faits relatifs ä la prononciation i=zH = ^ — d. Votre premiere objection porte sur ce
fait que les Grecs, en habillant ä leur fa^on les noms egyptiens, y ont Joint des flexions
propres ä leur langue, si bien que les terminaisons-y]? de ME/x^f"??' Ovd(^prii;, OuVijua/3>]5,
peuvent ne rien renfermer d'egyptien. J'admets qu'il en est ainsi dans bien des cas,
principalement quand le nom egyptien se terminait par une consonne: ainsi, dans les
noms que j'ai cites 'Ijuou'^rjg, 'AjweW^i^?, TIbtbvscIxjjtyii;, qui se composent du mot egyptien
Imhotp, Arnenhotp, Petenefhotp 1 , tel qu'on le prononpait ä l'epoque grecque
Sans voyelles finales, et de la marque->]5 de la declinaison. Mais, il faut, comme vous
le reconnaissez avec moi, examiner chaque cas particulier; et ici, le cas particulier c'est
de savoir, si les mots termines en O se presentaient dans des conditions telles, qu'il
faille considerer la finale >]g qu'il ont dans les transcriptions grecques comme une simple
marque de declinaison. Vous admettrez comme moi, que le son qui repondait ä v= — d,
quel qu'il soit, avait trop de valeur pour etre tombe dans la prononciation comme les
voyelles legeres en v\ ä la fin de [1 "^ ' ü ^v ^ ®^^* ^^ ®^ pareil cas, pour
transformer le mot indeclinable egyptien en mot declinable grec, il suffisait d'ajouter la
finale 5. Dans votre hypothese r^*^ U O se pronon9ait Menkerd ou Menkere: en ajou-
tant 5 ä ces terminaisons on aurait eu Msyx^pag, Menkere -g. Je ne vois pas quelle dif-
ficulte les Grecs auraient eu ä former la forme Me/x^P"?? si le nom egyptien s'etait reel-
leraent prononce Menkerd. La terminaison-ag etait une forme frequente dans le dialecte
1) Zeitschrift 1882, p. 126: „Pour les mots vocalises en i, comme pour les mots vocalises
„en 6, on a la preuve d'une prononciation tres — ancienne d de la lettre v= — d."
1883.] par G. Maspero, 111
des Grecs-Macedouieus d"Egypte, 'A/j^uti-vo; {Pap. du Loucre, p. 134), B/jVaj ou Byja-og
(Id., p. 242 — 243), Br^aa-oii (Id., p. 251), Ks<\>u\ag (Id., p. 294), Kowag (Id., p. 330),
XsovTä; (Id., p. 391, 394, 395), Udm; ou Uamg (?) (Id., p. 132, 146, 172, 177), XaXßag
(Id., p. 316), etc.: des mots eomme Mr/x^P^Sj Ovct(^pSii, OvaLfxapSi; auraient ete tellement
conformes ä Tanalogie qu'ils se seraient formes tout naturellement si les formes originel-
les avaient ete Menkerd, Ouahbrd, Ousimard. L'objection que vous tirez des transerip-
tions des noms perses, par exemple, ne me parait pas avoir de valeur en la matiere.
En premier lieu, il s'agit entre nous de la transcription non pas meme des noms egyp-
tiens en general, mais d"un petit nombre de ees noms, non pas de la transcription des
noms persans. En second lieu, les epoques ne sont pas les memes: les transcriptions
de noms perses sont de trois siecles plus ou moins anterieures aux transcriptions de
noms egyptiens de lepoque ptolemaique. En troisieme lieu, ees transcriptions nous
ont ete transmises par des gens de langue ionienne et ont ete faites dans des condi-
tions que nous ne connaissons pas: au contraire, les transcriptions des noms egyptiens
que j'etudie out ete faites par des gens de dialecte different, qui vivaient en contact
joumalier avec les indigenes qui portaient ees noms, et tachaient de reproduire par la
parole d'abord, par lecriture ensuite, les sons qu'ils entendaient comme ils les enten-
daient. Toutes ees considerations reunies me portent ä ecarter les comparaisons etran-
geres que vous avez instituees et ä me renfermer dans le cercle tres-restreint de 1 etude
sur laquelle porte votre critique. Tenant compte de ce qui se passait en Egypte au
milieu de la periode ptolemaique, au troisieme et au second siecle avant notre ere, j'af-
firme qu'un nom prononce Menkerä par les Egyptiens contemporains aurait ete decline
'M.syyjpa.g, par leurs concitoyens d'origine grecque. La conclusion ä tirer de cette afßr-
mation est evidemraent quune declinaison Mr/xs'cr;, Ovd^p-qj, Ovinixapr^g, repond ä un
prototype oü O final ne se prononpait pas rd. Le point ä discuter entre nous me
parait donc rester celui-ci: lequivalence .^^ — a ^^ -/] que Ton releve dans ees noms pro-
pres nous permet-elle d'admettre une prononciation ri des parties de ees noms qui ren-
ferment la finale C ?
J'avais cm pouvoir admettre sans discussion la valeur t de r pour le dialecte greo
de lEgypte, des Tepoque ptolemaique. Vous pensez que mon affirmation est un peu
risquee, et, comme vous m'aviez allegue tout ä Iheure Tautorite des transcriptions grec-
ques, vous malleguez ä present Tautorite des Septante. Javoue ne pas savoir ä priori
comment les Juifs hellenisants dAlexandrie ou de Syrie vocalisaient les noms hebreux,
ä lepoque oü fiit faite la traduction du Pentateuque; mais, s'il m'est prouve que, dans
le dialecte grec dont ils se servaient, r avait la valeur i long, je n'ai aucune objection
a croire qu'ils ont prononce Israel, Ismail, comme les Arabes et lirousaUm, comme fai-
saient presque les Assyriens Oursalimmou, a plus forte raison Ouaphrts et Petephrts. Or,
les fautes que renferment les papyrus Grecs semblent bien montrer que, sous les Pto-
lemees dejä, liotacisme prevalait en Egypte. La mauvaise cbance veut que je n'aie ici,
ä Boulaq, que deux des recueils de papyrus grecs, celui de Paris et celui de Leyde.
Les exemples que j'y ai recueillis en courant ne sont donc quune faible partie de ceux
qu'on pourrait recueillir. Je crois pourtant qu'ils ont quelque valeur:
!"■ H = EI. La valeur t de n est prouvee par les nombreux exemples comme x^P-*
(Pap. Louvre, p. 322, pap. no. 50), ov jir^ d^ui aürv;y (bvyTv (Id. ibid.), bTttci. 'ApjotaHi a7r[ß\j7ai
ixyiv (Id., p. 344 p. no. 51), Ttspii (Id., p. 339, no. 55 bis, 1. 51, 52, 53, 54, 56), h tou sUpov
(Id., p. 342, no. 57), ysXu pour jjlÖu (Id., p. 343, no. 57 bis, 1. 6), etc. Cela dit, on a:
112 Reponse a la lettre de M. Edouard Naville, [III. Heft
aai 6pw[ra.g\ Ait^ujuag ec riv dtdao-xaXXrj'o) Toßr][T05]. Pap. Louvre, no. 51, p. 323, 1. 10.
TY] td u)|U7]v jue £v 'AXs^avdpria jue efvat. Pap. Louvre, no. 51, p. 324, 1. 29 — 30.
E^et jAv ovv ^Yifj.o&MYi Traidiqa 7vpoffy.sKKy\pM\xivov. Pap. Louvre^ no. 63, p. 370, 1. 17 — 18.
'Ap>]U) l-YN, Pap. Louvre, no. 54, p. 331, 1. 18, pour 'Apsu«
Ixjuay^a. Pop. Louvre, no. 52, p. 327, 1. 7; no. 54, p. 333, 1. 60; syjuayrja, Pap. Louvre,
no. 54, p. 331, 1. 10, 21; p. 332, 1. 40; p. 333, 1. 65 etc., pour sKjuayera.
npia x^"*]«"? Pap. Louvre, no. 54, p. 331, 1. 14; x^^^^^ no. 57 bis, p. 348, 1. 9, x']*'^*
pap. no. 64, p. 333, 1. 68 etc., pour xi^vet«.
ßa(|)r]w Pap. Louvre, no. 53, p. 329, 1. 9; no. 54, p. 331, 1. 11, pour ßa(|)£iuj.
To 7tpoy.i\isvov davr\ov, Pap. Leyde O, p. 77, 1, 32, pour ^avsiov.
2°- £1 = 7].
(5'ta To l|U£ Ev xarox^^ ovroi d^waxBiv. Pap. Louvre, no. 35, p. 294, 1. 36.
Mevvt'dft TW lm\xs'krirH. Pap. Leyde E, p. 30, 1. 11; D, p. 29, 1. 18; les memes fautes
dans les duplicata conserves a Paris.
t\w\ t[o]ü 'Avoußi[£tou iTrtoToJret. Pap. Leyde H, p. 48, 1. 1.
a7r£i[Wrotj]\ijuv?] <l>x*)^' Pap- Leyde L, p. 55, col. 1, 1. 8 et col. 2, 1. 2.
II arrivait presque regulierement dans le langage populaire que £ devant une voyelle
prit le son i: rov ßaaiKzia. y.a.i ttiv ßaaikstaa-av (Pap. Louvre, no. 31, p. 284, 1. 24 — 25), pour
ßaariXia, Huja-tdwvBMV (Pap. Louvre, no. 41, p. 306, 1. 1) pour Iloüa-i^cyviwv, ri^jv Im vorov Tuopiav
(Pap. Louvre, no. 1, p. 49, 1. 38) pour Tvopnav etc. La lettre -q remplace souvent e, pro-
nonce i dans cette position, comme on l'a dejä vu plus haut pour le mot xi^^^"* qu.i est
ecrit indifferemment x^i'-'^"» XW^"-i X^>'^«5 on a ailleurs rjcüj, tos pour ecdj (Pap. Louvre, no. 55
bis, p. 338, 1. 35 et un grand nombre de fois dans les papyrus du Louvre et de Leyde);
Tjav (sav) jur) S-EXig (sie), (Pap. Louvre, no. 58, p. 343, 1. 11); ra. dr^ovra (Pap. Leyde E, p. 30,
1. 10); hvr^a. (Pap. Leyde C, p. 118, col. 1) pour Iwia, etc.
3°- ri=v. La valeur i de v est prouvee par de nombreux exemples tels que raXdv-
Twv rpla. Yjfxvav (Pap. Louvre, no. 58, p. 344, 1. 4 — 5); rptg Yifxvav (Pap. Louvre, no. 58, p. 344,
1. 10); Tai5 AvdifjLatg (Pap. Louvre, no. 57 bis, p. 343, I. 12) etc.
>tal T?]v XoiTvvv Tvdaav Pap. Louvre, no. 63, p. 368, 1. 178 pour Xot7r>]v.
»jjucüv pour vfxwv Pap. Leyde H, 1. 11, p. 48 et rumi pour ujun* (Id., 1. 12)
4°- enfin rj = oi, si, comme je le pense, le mot ^vou du Papyrus no. 35 du Louvre
(p. 335, 1. 11, 12, 14) est reellement pour otvov.
II me semble qu'en voilä assez pour assurer la prononciation i de i^ ä l'epoque ptole-
maique. Je ue vois pas pourquoi ceux qui ecrivaient (Jidao->taXXi^'üj, 'AXz^cnvdpiqa., smfXBXri-
T£L, XotTTvv, et pronon^aient dans leur propre langue didaskalUo, Alexandria, epimeliti, lipin,
auraient prononce autrement que Mengkeris, Petephris, Ousimans, les noms indigenes
qu'ils ecrivaient Msyxiprig, Tlsri^prig, Ovainäpr^c,. Je pense que la demonstration presente
vous suffira, et que vous ne m'imposerez pas la besogne de montrer, par les inscrip-
tions et les papyrus d'epoque contemporaine, que l'iotacisme regnait en maitre dans le
dialecte grec d'Egypte a l'epoque imperiale.
Du Grec passons au copte. II est bieu admis aujourd'hui que la transcription de
l'Egyptien en lettres grecques n'a ete faite ni en un seul jour, ni par une seule per-
sonne. Avant la Constitution definitive du Systeme d'ecriture copte, on avait dejä es-
saye souvent de rendre des textes egyptiens en lettres grecques. MM. Goodwin et
Revillout ont publie quelques uns des fragments qui subsistent de ces premiers essais.
1883.] par G. Maspero. 113
Pour eviter toute difficulte, j'emprunterai mes exemples avix transcriptions grecques des
papyrus demotiques soi-disant gnostiques. Ces transcriptions accompagnent les termes
magiques et permettaient aux enchanteurs de reproduire la prononciation exacte des
noms qu'ils employaient, chose de premiere importance dans les sciences occultes. Elles
ont donc ete faites avec la valeur des lettres grecques teile qu'elle existait au moment
de la redaction des manuscrits, soit vers Fepoque des Antonius, et h doit y avoir le
son t. Des transcriptions comme niujTeiTHi a^ . ^ ^ "TI" (Revillout, Rev. Egypt.^
T. II, no. IV, pl. 62, 1. 25), iid.uje.AVHi /^>^1] \\ c— i> ^. (Jd-, 1. 26), nous donnent des
prononciation contemporaines Vi pour le groupe , maison. Or hi est aussi l'ortho-
graphe copte du mot ancien . Si hi, mot egyptien employe en magie, sonnait <?,
pourquoi veut-on que m, mot copte ideutique pour le sens et l'orthographe, ait sonne
de maniere differente? J'avoue volontiers ne pas savoir comment s'est faite la transcrip-
tion definitive de l'Egyptien en lettres grecques, mais, ce que je ne puis admettre sans
preuve, c'est que ceux qui l'ont operee les premiers, et qui etaient accoutumes au son
du grec comme au son de rEg}^ptien, aient donne aux lettres grecques d'autres valeurs
que Celles qu'elles avaient dans le dialecte grec de l'Egypte. Si h sonnait i en grec,
comme le prouvent les iotacismes sans nombre que renferment les inscriptions et les
manuscrits du temps, en transportant le signe h dans Tecriture nouvelle de l'Egyptien,
ils ont du le transporter avec la valeur i qu'ils lui entendaient. II est possible que
plus tard les mots coptes ecrits en h se soient modifies et que leur h ait pris parfois
la valeur ^, ä: ceux qui ont essaye de savoir si un Arabe d'Egypte prononce w^?^
taiib ou taieb, se rendront compte aisement de la facilite avec laquelle un meme son
peut etre interprete e par les uns, i par les autres. Ce qui me parait etre conforme
ä l'analogie, et ce qui Importe ici, c'est qu'au debut h ait eu la meme valeur dans les
mots egyptiens que dans les mots grecs, dans oTHHfi, dans hi, que dans ht^h ou dans
hAhh, dans -p>]5, que dans pn, soleil. C'est, vous le voyez, mon opinion que je main-
tiens entiere contre la votre : © r"^ U se prononpait ä l'epoque ptolemaique Menghhert et non
Mengkherä^ pn en copte se prononpait ri au debut, non pas rd ou »v, et tous les noms en
O final dans l'ecriture avaient une syllabe finale en rt dans la prononciation.
Reste ä examiner l'expression [] 1H 'AjuovpacrcJv^rjlD. II vous donne „un argu-
1 AAAAAA I T II I I
„ment decisif en faveur de la prononciation Amon-Rä." J'en suis d'autant plus aise
qu'il m'a fourni, ä moi comme ä vous, la preuve certaine de cette valeur tres-ancienne,
que j'ai signalee en passant, de .= — o =A dans ^^ O . Seulement Rd me parait etre,
ä l'epoque ptolemaique, remplace par Rl dans le courant de la langue, et je considere
que dans 'Aixovpaawvß-i^p, la valeur archa'ique Rd etait conservee de la meme maniere que
dans ojji I 1 'PausVo-Ti;, par suite de l'entree de „ ® ^'^ composition. La question
entre nous est donc de savoir, si, ä l'epoque ptolemaique, l'original egyptien [1 1 ^
est vraiment un mot compose, ou s'il formait encore, comme vous l'assurez, plusieurs
mots independants Fun de l'autre. L'analyse du terme grec (1 i 4= fm P^^^* nous eclai-
rer ä ce sujet. II Importe peu pour le point en litige qu'Anovpa soit un ou deux mots.
D'autre part awvßr^p presente tous les caracteres d'un mot compose. Le premier element
I ^ , I ci s'y fond avec le second au point de perdre son o et d'absorber son awwv
finale dans aa/\aaa initiale de ] i ; le second 1 1 s'allege de sa premiere voyelle et garde son
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 15
-11^ Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville, [IIL Heft
<=> finale. Je n'ai pas besoin d'expliquer les jeux d'accent qui produisent ces modi-
fications; la simple constatation du fait suffit ä prouver qua a(JüveT^p ne faisait plus qu'un
seul mot ä l'epoque ptolemaique. Si donc vous tenez ä voir dans (I 1 ^ un en-
semble de mots independants, nous sommes amenes ä decomposer cette locution en
deux groupes ou plutöt en deux mots composes 'Ajuovpa- et -awvßrjp. Faut-il en rester
lä? Ammon-Ka n'etait pas le seul dieu qui put joindre ä son nom des epithetes carac-
teristiques. Osiris s'appelait parfois ^^ T et Isis, ^^^ "^^ ^ VN , pour les distin-
guer d'autres formes d'Osiris et d'Isis; Osiris s'appelait^^^J^ J| ß^ "^^ , Hör, ^^^^
ij ^ , C\ m etc. Certes ces locutions sont frequentes dans les textes de l'epoque pto-
lemaique: cependant les Grecs les ont toujours transcrites d'une maniere constante, "Oo-tptg
*Ovvo<J)/:ts,^Iö-t5 QipfjLcvßig, en deux mots, 'Apairjui^, 'Aporipic, en un seul, et non pas ' Oa-opcwo^pLc,
(cfr. 'Oaöpamg), 'lasßipfxovßLi;, on^^pog Sti^atg et 'Qpog oripig. II y avait donc des cas oü le
pretre faisait de l'epithete un mot distinct du nom divin: alors le Grec le sentait et
declinait les deux mots separement "OinpLg, "Ovvocjipi;. II y en avait d'autres oü le pretre
egyptien liait le nom divin et l'epithete de maniere ä n'en faire qu'un seul mot: alors
le Grec le sentait et rendait le tout par un seul mot, 'Apa-irjaii, Apcripig. Si iJ^;!^:!,']^
avait ete prononce par les Egyptiens en deux mots comme j] J| J^^ I Jf ' ^®^ Grecs
l'auraient decline en deux mots 'AfjLovprji;, Imßrip, comme "Oaiptc,, ''Owc^pig. S'il Tont ecrit
'Afxovpaa-wvß'tip covame' Apaitjjig, 'Apcrjptg, sans decliner (j , c'est que l'ensemble [1
I ^ etait prononce d'une seule venue comme "^^k J] et, par suite, ne formait plus
qu'un seul mot ä l'epoque ptolemaique. o avait donc la meme raison de se pro-
noncer Rd dans (] ,vvwv"a 1 ^ que dans O JT] M 1 et ma demonstration reste intaete de ce chef.
II.
Les transcriptions que vous combattez dans la seconde partie de votre lettre sont
Celles des noms III' "^"^1 ^ ' Or=^ ; Celles des deux noms en ||i |1 finale, j^jT
et o^ fn I ; Celle du nom [J ou ü •
CiVV*' Uli AAAAAA I AAAAAA Jj
J'ai transcrit I I I ' ^ ^^=1 >> ®^ ® i*""^ ^ , Nqfriou, Binotri ou Binoutrou, Men-
kJioprirt ou Menkhopirrt: vous n'admettez d'autre transcription que Neferou^ Bineterou,
Menkheperrd. Avant de vous donner des raisons en faveur de ma lecture, vous me per-
mettrez d'examiner les raisons que vous alleguez en faveur de la votre.
„Evidemment, dites-vous, les anciens n'ont pas prononce khoper. Cette prononcia-
„tion repondrait ä une orthographe ® ^ m? °^ ® i ^ O ^"® ^°"® n'avons
„ jamais rencontree." La presence de co, o, oo, dans les derives modernes de ce mot et de
T . I , n'est donc pas un fait antique: eile s'explique par la chüte de <==> finale, qui,
remplacee en copte par un e ou un \, a produit dans la premiere syllabe un allonge-
ment qui n'existait pas dans l'ancienne langue. Je ne sais pas queUes raisons speciales
vous avez d'affirmer si resolument qu'une prononciation antique kho repondrait neces-
sairement ä une orthographe ®^v ou ®T^v. • D'autres Egyptologues, M. Keinisch,
jpar exemple, vous affirmeront non moins resolument que la voyelle inherente de T est
1883.] par G. Maspero. 115
a, la voyelle inherente de ® est ^ ow^), et par suite quune prononciation Kliaper re-
pondrait ä ® T ^^v , une prononciation Khovper, Kkoper, repondrait ä ^ . Sans
insister ici sur le Systeme des voyelles inherentes, je vous ferai observer qu'un mot con-
struit exterieurement sur le modele de ärf , comme i'^^^ uans ses deux sens de
membre et d'etoile, a donne en copte lyio&ig M. m, igconu) T. M. ne, brachium, et tywnuj
T. n, Stella. Le mot ^^ ne renfermant point<cr>et n'ayant perdu aucune consonne finale,
vous ne pouvez pas expliquer la presence de w dans ujtonig par Tallongement qui re-
sulterait du remplaeement de «ciri par uu e ou un i. Yous devez donc admettre que la
prononciation ancienne a pu etre Khopesh, bien qu'on ne trouve jamais Toi-thographe
® ^^^ ,— n— , <^u ® X ^^^ 1— tr— 1 ^^® vous reclamez pour une prononciation Khoper. L'identite
de forme des deux mots , , Tidentite de vocalisation de la premiere syllabe
dans les derives modernes, ujwm, ujwnuj, me parait indiquer pour les epoques anciennes
une identite de vocalisation du ® initial, et si la presence de 6 derriere kh dans la prä-
miere syllabe de ujtonig n'a pas besoin pour s'expliquer d'un allongement produit par la
chüte d'un <r^> final, je ne vois pas pourquoi la presence de 6 derriere kh dans la pre-
miere syllabe de Khopr^ igioni, a besoin pour s'expliquer de semblable artifice. D'ail-
leurs, la chüte de r finale n"a pas pour efiet iuevitable de modifier la vocalisation de
la syllabe precedente dans les langues oü eile se produit. La chüte de r dans la pro-
nonciation des infinitifs franpais donner, soujjlei\ visiter, marier, n'empeche nullement la
premiere syllabe de ces mots d'avoir la meme voyelle que les originaux latins donare^
etc., et les difierences de son qu'on remarque entre amare et aimer par exemple pro-
viennent de toute autre cause. De meme la chüte si frequente de r finale dans la
prononciation actuelle de l'anglais, porte\ docto\ banne'' pour porter, doctor, banner, n'a
aucune influence sur la voyelle des syllabes precedentes por-, doc-, hau-. Je ne con-
nais donc aucune raison, ni dans ce que je sais de l'egyptien, ni dans ce que je sais
d'autres langues, pour admettre que la presence de od, o, oo etc., dans les derives coptes
noT'^, no-&Te de | . tyconi, ujwne de O , soit due necessairement ä la chüte d'un <:=:>
finale remplacee par e ou i. Pour T , votre explication me parait d'autant moins soute-
nable que le copte a conserve ces deux mots sous la forme pleiue T ■> et sous la forme
ecourtee par chüte de «=rr> : dans les deux cas vous avez la vocalisation o de la pre-
miere syllabe, «o-rqe T. bonus, et en composition, c-^omo-s-qi, M. c^noyqe T. bonus odor,
noqpe T. noqpi M. titilitas, pnoqpe, pnofepe T. utilis esse, epnoqpi M.
Cependant tout en niant que 6 de la prononciation Khoper appartienne ä l'ancien
egyptien, comme vous le trouvez dans les transcriptions grecques 'Ne(\)ipc-w<ppL^, I W ^ ,
et pour I et T dans "OwocPpig, BivwOpig, vous essayez de retrouver l'origine de cet o, w,
non dans l'egyptien mais dans le Grec. „Dans un nom comme 1 T *^ , ce qui devait
„frapper un Grec, dont l'oreille etait attentive aux voyelles, c'etait l'e tres bref au com-
^) Die Aegyptischen Denkmäler in Miramar, p. 287. „So lautete z. B. ® sowohl mit als ohne
das vocalische Supplement (® v\) = X*^ " ^* P" ^^^» ^' "^^r inhärente Vocal von ® ist V> , der
^on I aber ^ ; ... vgl. "^ ^ und '^ ^ ^ ;iu, der Geist; J | 9 ""«^ J ^ | 9 A'«/'
der Schlund"; etc,
15*
-^^Q Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville, [III. Heft
mencement du mot, et T ^^ ^^ ^^ ^^' c'etaient ces deux sons qui donnaient au mot
„sa physionomie. S'agissait-il de mettre une terminaison grecque ä la finale ^ , im-
„possible de l'adapter a cette lettre ^ , aussi fallait-il rejeter cette voyelle siir une syllabe
„precedente avant IV <^r> ; le son ^ ne se perdait pas, et i T V\ devenait 2»]<J)oi)/3i;,
„Vyj provenant de la chüte de I'aaaaaa .« De meme pour ^^1 ^^ • rJ^'y ^^^^
„ayant son importance pour la pronouciation du mot u'a pas ete perdu: il a ete rejete
„en arriere, cette fois entre la premiere et la seconde consonne, et nous avons les transcrip-
„tions "Ovvo4>pig et "OwucKppK;. De meme pour le roi Bivwßpig-, ä lire ce nom, il y a une
„probabilite qu'en Egyptien il doit se terminer par v\" et en effet nous trouvons h ^^
"^ ^ v^ dans la liste royale de Saqqarah. Voilä votre these et j'ai tenu ä l'exposer
avec vos propres phrases pour ne pas m'exposer ä la denaturer involontairement.
Votre demonstration repose sur la presence d'une finale v\ qui aurait ete pronon-
cee ä l'epoque oü les Grecs entrerent en rapport assez frequent avec l'Egypte pour
faire les transcriptions que nous avons. Je pourrais vous demander des maintenant si
la voyelle^, qui jadis avait termine les noms (I n V^ ' H rT^ ^ ®*^'' ^'^*^^*
pas dejä ou tombee entierement, ou affaiblie en une autre voyelle qui n'aurait pas ofiert
la meme difficulte de transcription que v^ pour les Grecs, un e par exemple, □ v "^'
^ V^ Te, M (2 W> , igHpe etc. Toutefois je prefere prendre votre raisonnement tel que
vous l'avez conpu, et j'admets pour le moment avec vous qu'on ait dit en egyptien, sous
les Ptolemees, Neferou, Ounneferou, Bineterou. Vous affirmez qu'il etait impossible d'adap-
ter une terminaison grecque ä cette finale ^ ; mais avez-vous bien recherche ce que
devenaient en transcription les noms en v\ final, dont Y^ etait encore prononce au mo-
ment oü les Grecs etaient en rapport constant avec les Egyptiens? L'^ final des noms
princiers ^^r;^ y)"» •> ecrit ou non, me parait etre suffissament prouve par les
transcriptions assyriennes contemporaiues, Niqou, Tarqou. Herodote, qui represente une
tradition dejä ancienne, rend ^t?-> V> par NsxcJs (II, eh. 152, 158, 159), accentue NExcyg
par Diodore (I, eh. 33), et les autres transcriptions, tout en indiquant une pronoucia-
tion Nekäou avec un ä tres bref, declinent la finale en vi> de Tegyptien sur les difie-
rentes formes des themes en o) du grec, Nex^uj (Septante, Manethon etc.) gen. ]y£X«<^vo$
(Jos. Änt. J. X, 5, 6), N£x«!^'5 (Josephe, Bell. 5, 94), Ne/acJ larpoc, {Pap. Casati, 48, 6) Ne-
X£U(^'. De meme r—, . devient, dans Manethon-Eusebe Tapanog, dans Manethon- Africain
Tdp-Koc, (contre les formes QapaUrjc, de Josephe, Ant. Jud. X, 1, Tapaxjjg Syncelle), TsapKwg
ou Tsdpy.m dans Megasthenes cite par Strabon (L. I, 61 xai Tsapxw tov klSionoc, et L. XV,
687 KOL TsdpKma tov AißioTtoi.'). Un nom ancien oü Vou final ait eu quelque chance de
rester est celui du roi , , qui est ecrit de maniere ä paraitre signifier Taureau des
Taureaux, et renfermait une terminaison plurielle: il est en effet rendu Kaigx«>Sj Kaiaxi^g,
X005, Xcüog dans les listes manethoniennes. Si maintenant je m'adresse aux noms d'epoque
ptolemaique dont nous avons de maniere certaine l'original egyptien, je trouve UsrsixijTovg,
lUrBfxöaTcvg, IlaTEjuoVTous , gen. IlaTBfjioaTovToc, pour P^ "t h^ lo (Brugsch, Sammlung De-
motisch- Griechischer Eigennamen, p. 12, no. 63), ^pLcronrovg j p^ -^ Q O {Id. p. 13, no. 83)
oü l'element s'est adapte a la declinaison grecque sur le modele des noms en -oug;
1883.] par G. Maspero. 117
^ißaXxoc, o I <:i_ y:^\\\^Ao^ o" ^^ iioni Neko a pris la forme grecque en-og pour son
final (Id., p. 12, no. 77); NEX^<|)apu5 S/3 ^ Yy^"^-^ > oü la terminaison pronominale
du pluriel ^'^^ ^^ , a pris ime terminaison grec en -tg, {Id., p. 14, no. 99); 2^o-
Toug, gen. ^-noToxiTQc,^ Poi ^^ i^ , oü la terminaison est declinee de la meme fa^on
que dans ngTEjuso-Toug, ^pKroixrovg (Id., p. 14, no. 108); Torcrjg, \ *C\ ^K ' ^^^ ^^ flexion
■yjs a ete jointe sans difficulte ä 1'^ final de ^ '^ ü ^ . Joignez ä ces noms, de l'authenti-
cite desquels vous ne sauriez douter, puisque le papyrus Casati nous donne l'un apres
l'autre Toriginal egyptien et la transcription grecque, des noms comme | -, oü le copte
^o face, nous montre un o final qui subsiste en Grec, Tfü/g, gen. Tawrog, Tax^'ss Tax«a)s; 2uJg
a cote de ^waog, Zwaig pour le nom du dieu Shou ()<2r]4i et d'autres dont je vous epargne
l'enumeration pour ne pas trainer en longueur. II me semble que ces exemples vous mon-
treront comment les Grecs s'y prenaient pour adapter ä leurs declinaisons V x\ final de
lEgyptien : Brugsch l'avait indique longtemps avant moi (Lettre ä M. le Vicomte de Rouge,
1850, p. 66).
L'impossibilite d'une transcription reguliere d'^ final une fois ecartee, je ne vois
plus quelle raison cet Y> aurait eu de sauter par dessus les syllabes, pour aller s'inter-
caler dans l'interieur des mots egyptiens. A ne tenir compte que de la finale, il n'y a
aucune raison pour laquelle vos formes Neferou, Ounneferou, Bineterou, ne pourraient pas
etre transcrites 'Ovvi^povc, ou 'Oyvo(|)/30iig, NsAspmg, Bivßippvc, etc. II me reste donc ä vous
donner les motifs pour lesquels je crois que les Gi'ecs ont du transcrire ''Ono^pic,, Bi'vcu-
epic, etc., et pour lesquels j'ai transcrit ä leur suite Binoutri, Ounnofri, Menhhoprirt ou
,1 et ^ que j'ai
recueillies jusqu'ä present:
1°- I . — Au debut, ou au milieu des mots, parfois conserve <rr> finale, INV
^spX^pric, ou N£4)£Xx^P^5 O T U ? parfois la perd HtTzvt^wrric,^ D A I •> ^^ vocalise la pre-
micre syüabe en e ]\£(|)£/o-, INscp-. JLe nom Sxejuioc^/itg est trop incertam dorthograpne
pour qu'on puisse le faire entrer en ligne de compte: le -pig final appartient peut-etre
au mot T, et 2/<£juic(J)pt5 serait 'ss^v I 1 T ecourte comme \^\A, mais il est peut-etre
aussi l'equivalent de ©, et le mot \ aura ete ecourte en -juiocj)-. De toute mauiere, je
n'aime pas beaucoup m'appuyer sur les noms que les listes de Manethon sont seules ä
nous ofirir: Torthographe en est trop douteuse. — A la fin des mots, T garde parfois
son <=> finale, OvvQ<^pic, et ses derives Ta6vvo<^pic, etc., le plus souvent, il la perd: Kpvov^ig,
^^. Iy\^, Kovou(J)ts, probablement I et ses variantes X£vou(|)tg5 ILovqv^lc, etc., HaTpao-
vivov^ic, ou naTpav£voD(|)is, Uavrvov^Lc,^ Hdvov^ic, ou ^olvov^k;, litnaphov^Lc,, 'Opcravoucf), ^Optravov-
(jjig, '0/3j-evoü^i$5 TdvQv^Lc,, "Lix^ov^ic, 'Ss=v T . Partout ici la vocalisation de est ou; la
seule exception serait 'Ho-evE^ug, si ce mot repond, comme je le peuse, ä, n '^ I Mi •
Deux mots d'usage tres-jfrequent presentent des formes tres-usees: T A©
[*M£'vvo(f)pts], MEV(|)ig, ^.\3 'Ovvo(|,/:ig, ^OjLt(|,tg. ' """^
2°- . — Je ne connais pas d'exemples de noms oü \ ait la premiere place. A
la fin des mots, il a quelquefois conserve le ==:^> final: 'AjjLovpaaovßr^p et son derive Tajxovpa.-
118 Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville, [III, Heft
a-6v3rip; 'übvbvovtyjolc, p , [(^^ > y 1 o (ß'^ugsch, Sammlung, p. 12, no. 57); BivwßpLg. II l'a
perdu dans ^sfjiivovßi, |j •=^^^ ""^^ |' ^^ dans des noms de ville comme I^Bßivwro; s=5j M^,
MivovßLg, Tsoivovßtg.
3°' M est beaucoup plus rare en transcription grecque que les deux mots prece-
dents. Je n'en connais d'exemple ä peu-pres certain que y's^ ^i^*/ ^ -» ■^>^^ ; ^"'x~
TTTfiiq. Des deux exemples que vous citez, N£(f)£po-wxP'S peut etre T «^ .t H^ ou
O T |i| , aussi bien que I w ; Mto-a'c/jpy;^ est probablement O i"""^ ^ , mais les lepons
des listes de Manethon sont trop iucertaiues ä son egard, pour qu'on accueille la forme
actuelle de ce nom autrement qu'avec reserve.
Le copte a pour ces mots les equivalents que vous savez no-s-^, noir'^e, noirqi, noqpe,
ujconi etc.; c'est-ä-dire, qu'au moment oü on cessa d'ecrire la langue avec les caracteres
antiques, les formes | • I ' ^ ' avaient pour voyelle ä la premiere syllabe les sons qui
repondaient ä '^ , § . soit ot, co, o. Donc un Grec et un Copte qui auraient eu ä ecrire
au meme moment '-' l^ l'auraient ecrit, comme on a fait, Ila^vovrLoc, ou üd^nnoiFTe.
Mais la vocalisation en v\ ot, de ] ne datait pas evidemment du jour meme oü les Egyp-
tiens ont commence d'ecrire H en lettres grecques: un grec qui vivait avaut ce temps
aurait dejä du transcrire Q | en Yia.(^vovrioi; ou liaKvovTLoc,. Cela revient ä dire que,
si haut on retrouve une transcription "Ovvo<^pi(;, par exemple, si haut cette transcription
repondait a une prononciation oü la syllabe de I avait un v> pour voyelle. L'in-
duction a d'autant plus de force que le mot est plus usite: car un mot usite, une fois
passe en transcription, doit tendre ä s'immobiliser dans l'orthographe, quels que soieut
les changements qui survienneut dans la prononciation. Celui qui a ecrit "Ovvo<^pL(;, Bf-
vfjoSpLg entendait donc Ounnofr..., Binöthr... avec un o, ou, ä la premiere syllabe de I , \-
Mais, d'apres le meme raisonnement, celui qui ecrivait ^z^^px^pr^c,, 'Ne^ipjwxpi'9, en-
tendait egalement 'Ne(l)£p- pour le meme mot T. quailleurs il entendait No(f)p... Aussi me
demandez-vous pourquoi je prefere la transcription de T en finale ä la transcription de
I en initiale ou en mediale. La reponse est facile: le copte qui emploie les mots I ^ ) , M
ä l'etat libre, les vocalise en ot, oo, o^ noTr-re, «oTqe, ujwne etc. Les exemples que j'ai
donnes pour montrer que, dans l'Egyptien de l'epoque ptolemaique, il y avait ce que Pey-
ron appelle un etat construit dans le copte, indiquent suffisamment qu'ä cote d'une vo-
calisation du mot absolu, Hör, Moni, Amen, il y avait en compositiou des vocalisations
secondaires Har, Ment, -emen- etc. Entre N£(|)£/:x¥^5 et "Ono^ptc,, l'autorite du copte nous
oblige ä croire que voc/jp.. etait la prononciation absolue, vt^sp- la prononciation secon-
daire de I . Dans certains cas oü la voyelle vj^ disparaissait eu compositiou, comme
dans MEjuc^tg, 'Ofi^ic,, 'AfjLovpaaovßrjp, cette disparitit>n tieut ä des jeux d'accent dont il est
aise de se rendre compte. La forme MijjKptg, la plus usitee des trois ne date pas de
l'epoque grecque: la version assyrienue Mimpi prouve qu'elle existait dejä au VII® siecle
avant notre ere. Une contraction aussi forte ne peut s'expliquer qu'ä la condition de
placer l'accent sur l'antepenultieme dans la forme pleine: Mennofri, Mennophi, Menn'fi
et par assimilation de ?^ äp, Memphi, Mimphi. La voie par laquelle -^^ T a du passer
pour arriver ä 0/a(|)is est evidemment la meme: 'Onno/ri, Oäonnofri, 'Onnoß, 'Onn'ß =
1883.] par G. Maspero. 119
'Omphi. Pour -acvßripi -awv$-^p, le cas est plus complique. L'original J. | | | ren-
O a AAA/^A I I I
ferme deux accents, Tun sur I ^ l'autre siir ] : sans faire la theorie de l'accent dans
les mots composes, je dois rappeler que, daus ces mots comine ailleurs, les syllabes qui
n'avaient pas naturellement ou perdent l'accent sont Celles qui tombent, les syllabes
frappees de l'accent Celles qui restent. Dans le compose awvßrip, quelle que fiit la place de
l'accent dans chacun des mots 1 et | | | pris isolement, les accents antiques etaient
sur ao- -^rj. La place de la syllabe nou, entre l'accent de uc- et l'accent de -Srip, suffit
ä expliquer Taffaiblissement et la chute de Y\ . En resume les formes Mifxijyig, "Ojucjjtg,
"AjjLcvpaa-wvßrip ne peuvent etre invoquees justement en faveur d'une vocalisation, nefer,
neter, contre la vocalisation nofr.., noutr.. qui resulte des observations precedentes.
C'est, je crois une raison du meme genre qui a determine la lecture SaxTryjptg du nom
MU [1 [1 ^^ 3 : la voyelle ^ de placee entre la syllabe accentuee Shä et la
syllabe accentuee ptt\ a disparu comme la voyelle *^ de | | | dans -awvßrjp. Que, dans
des mots du type de (I [I , l'accent puisse etre place entre la seconde et la troisieme
consonne, le fait est prouve par le copte iy<^Hpi 31. 't/ «jTiHpe, T. portentum, prodigiurrij
mirari.
Ces points discutes pour la premiere syllabe, il me faut examiuer quelles voyellcs
devaient prendre les syllabes suivantes.
1°' j . Les transcriptions nous donnent la forme ecourtee vcvßi pour le sin-
gulier, SsjuEvout'tj Ts/ssvou^ig, et pour le pluriel la forme complete vocalisee de plusieurs
manieres: [Bi]vcü^/3t[i;], ['Ajucüv/jaao'Jv^r;/:, [Tev£]vouT*]öi[5]. Je viens d'exposer les motifs qui
m'obligent ä voir dans -vßyjp, la meme forme noutir qui est dans -vcuT-/]pi5. J'iucline a penser de
meme que h ^^^ Y^ ■> repond ä une prononciation ptolemaique Binoutir, Binotir,
oü la presence de l'accent principal sur Bi, dans le complexe Bi-noutir, aura determine
la transcription en un trisyllabe Btvcü^ptg avec accent sur Bt'- et suppression de i entre t
et r: toutefois cette assertion pouvant preter au doute, je m'occuperai des formes bien
constatees vcuri^jo, v[cu]^r],o. Notons d'abord qu'elles nous ont ete conservees, de premiere
main, par des papyrus d'epoque ptolemaique, oü H echange avec EI et a la valeur d'un
l long, si bien que vovßi = noutl et vcvT-/]p, v[ov]$Yjp = noutir. Le copte presente deux cas
analogues: 2.^0 M., ^to T. cheval., et ö^g^o T. tresor, au pluriel g-^wp M. ^fojp, ^Tcocop T.,
Ä>giop M. A>g;t»P; Ägtüojp, i<2S'? T., oü la voyelle est breve au singulier dans la forme ecourtee,
et longue au pluriel dans la forme complete. Nous avons donc, pour l'epoque ptole-
maique, un veritable pluriel brise egyptien noutir ä cote d'un singulier nouti. On peut
meme remonter plus haut. A cote de i>-2P> 2.'*^°' oü p est tombee au singulier, le copte
a o-yoop T. M. chien, oü p subsiste et qui fait au pluriel oTTg^cup M. On peut en conclure
que le pluriel brise noutir existait, non-seulement ä l'epoque oü la racine | avait perdu
son <cz=> au singulier, mais ä l'epoque oü eile n'avait pas encore perdu cet <rr>, c'est-
ä-dire avant la XX® dynastie, oü l'on a dejä des exemples de >/s=j(I , ^ \\ ä cote
de ^r H (Cfr. Melayiges d'Archeologie., T. I — II, p. 140): de meme qu'on avait oirgop
et oTg^iop, g^To[p] et g'fwp, et, pour sortir des mots termines en p, cnoq, cncoq, ig^oA, ujAioA
(Cfr. Stern, Gr. Copte, p. 105 — 106), on avait en ancien egyptien noutir (puis nouti) et
noutir. Je n'ai pas encore trouve un moyen de savoir queUe voyeUe finale avait le
singulier noutir dans les anciens temps, ni meme s'il avait une voyelle finale. Au plu-
riel, la formation noutir suppose une forme anterieure noutirou, qui explique les ortho-
120 Reponse a la lettre de M. Edouard Naville, [III. Heft
graplies antiques H V i^^ ' * ^^^^ ^® ^^^^ ^^ ^^^ considerations qui m'eloignent trop
de mon sujet: pour Je moment, il me suffit d'avoir constate que le mot H avait la pro-
nonciation nouti (nouth") au singulier, noutlr au pluriel, des le debut de l'epoque ptole-
maique et meme quelque temps auparavant. Bien entendu, ces faits ne regardent que
I pris comme substantif. H pris comme adjectif pouvait sans doute recevoir la termi-
naison adjective en \\, [j[l, et se vocaliser noutri: c'est lä un point sur lequel je n'ai pas
encore d'opinion, non plus que sur la vocalisation de | employe comme verbe. De meme,
je ne veux prejuger en rien la question des dialectes, ni decider si, ä cöte d'un noutir
memphitique, on ne doit pas admettre iin nouter thebani.
2°- T devient, sous la forme ecourtee, vc^i-c,^ vw^i-c,^ copte «oTqi, norqe, et sans voyelle
\ov^ dans 'Opo-avou(|), si cette orthographe n'est pas une abreviation pour 'Opträton^ic, qu'on
trouve ä plusieurs reprises dans le papyrus Borgia public par Schow. Pour la forme
non ecourtee, Ne(J)£/5x(ö>]5, '^zi^ipio^^pi'; donnent un e entre '^■.-^^. et <r:>: cet emanque dans
"Ovvc^pic, ainsi que dans le copte noqpi, noqpe. La transcription N£(f)£/o- est ä «o-yqi, no-yqe,
-vo(|)/5tg, ce que -ejuev- de TIsTEjuEvcüc/jig est ä "Ajujuu^v et Msi/rs- de Msvrejui^g est ä MoJv^Tjg, un
affaiblissement du premier mot en composition: eile n'a de valeur que si l'on peut prouver
par ailleurs que les voyelles y contenues sont bien les voyelles du mot pris absolument.
Nous avons vu que la premiere voyelle de T pris absolument etait V\, ot, o, od et non e:
que faut-il penser de la seconde? Le copte et certaines transcriptions grecques nous
donnent no-s-qi, no-yqe, et nous avons vu plus haut que la voyelle finale de no-s"^ est celle
qui se trouvait entre c^ et <:z> de \ : l'analogie nous permet de supposer que la
voyelle finale de noTqi est celle qui se trouvait entre ^ ^^ et <cir> de T , noufir.
D'autre part, certains noms propres tels que T (1 (1 (Lieblein, Dict, p. 166, no. 500),
T ""^^(1^ (/d, p. 12, no. 48), m'ont amene ä penser qu au moms dans certains de ses
emplois la racine I avait la terminaison adjective en |l 11 , ü , \\, ce qui donnait pour
la forme pleine nouflri^ qui devenait aisement noufri^ nofri. L'examen du substantif
copte «oqpi, noqpe, t, oü le i, e, n'est que la terminaison moderne du feminin, nous
montre que, vocalisee noufir^ noufiri ou noufri^ la racine T perdait sa voyelle mediale
par l'adjonction d'un Suffixe et devenait au feminin T ^ ^ "^ Nofrtt. J'ai pense que
le Suffixe pluriel ^K devait produire ä peu pres les memes efi'ets que le suffixe (j (1 <=i du
feminin; et que si T + (1 [1 ^ devenait nofr-it, T + V"' ^^^ß^'i-ou pouvait devenir
Nofriou, comme [] V^ ari^ compagnon, devenait epnoT, epH-»\ Voilä l'origine de cette
transcription T T T Nofriou que vous qualifiez d'„orthographe hybride n'ayant pas sa
raison d'etre." Sa raison d'etre est, comme vous le voyez, assez complexe, et je puis
parfaitement m'etre trompe en transcrivant Nofriou, au Heu de Nofrou, Noflrou, Nofe-
row. la seule transcription qui ne me paraisse avoir aucune chance d'etre exacte est
celle de Neferou. Quant aux autres mots oü se trouve I O® ^^^ transcrirai sans hesi-
tation pour la periode ptolemaique: Ounnoufri ou Onnofri; Nofirkert avec un Ö et un e
tres-legerement prononces et tendant vers e, Neferkert. Ici encore, je ne m'occuperai
pas de la question dialectale que je n'ai aucun moyen de resoudre. J'ai fait mes de-
monstrations sur le dialecte memphitique: raais il va de soi que la transcription Nofriou
par exemple, ne m'empechera pas d'admettre une transcription Nofreou coexistante, le
1883.] par G. Maspero. J21
jour oü il me serait demontre que le dialecte thebain autique mettait, comme le mo-
derne, un E oü le dialecte inempliitique a regulierement un /.
3°- Pour ^ les exemples sont moins nombreux. II me semble pourtant, que la
voyeUe i, e, de uiconi, u}tone doit etre rancienne voyelle intercalee entre D et <cr> de
pour les memes raison que j'ai dejä donnees ä propos de noT'J- et de no-yqi: en tout
cas, la seule transcription certaine que uous ayons, celle de Sax^rrjoi^ donue 7; = t ä cette
place. Le verbe M pourra douc se transcrire Khopiri, Khoperi, Khopirou etc., selon
la voyelle finale qu"ou lui trouve daus les textes. Quant au mot ^ fiforme^ deve?iir,
les variantes ^ H ^ ';^| ' ' semblent en faire un derive en (1 i de la racine ^ et lui
assurer une prononciation Khöpri, Khopriou analogue ä nofri^ nofriou. C'est pour cela
que dans des noms comme Q i""*^ ^ Stahle est la forme du soleil, j'ai transcrit Menkko-
prirt: je crois pourtant que la forme Menkhopirrt repondrait mieux ä l'euphonie que la
precedente.
De^r=^|T| et^^^n] il y a peu ä dire: j'ai repondu ä votre argumentation sur ces
noms en repondant ä votre argumentation sur les noms precedents. La premiere syl-
labe du second est transcrite Osr- ou 0oyr-: j'ai adopte Thout-^ mais Thet- est conforme
ä l'analogie des formes Ment-, Har- ä cote de Mojit-, Hör- et Thetmosis doit avoir
existe regulierement a cote de Thoutmosis. Pour ce qui est de la finale n\ , eile a deux
formes, l'une ^Ajux^-t, pour le roi Thebain, l'autre Ajuao-tg pour le roi Saite; elles sont
justifiees par des noms de particuliers *Ajuaa-i; (Inscript. d'Ibsamboul: cfr. Parthey, Aeg.
Persotiennamen^ p. 7) , "'Ajuwo-ij (/c?., p. 11). Le copte a presque perdu la forme en o me-
dial: eile ne subsiste plus ä ma connaissance que dans -uoci, M. Ventreni gerere. En
revanche, les formes Aiec, c. svf. AVd.c-, .ucvct-, .uice, mici, predominent dans les deux
dialectes. Le meme fait devait dejä avoir commence ä se produire ä lepoque grecque,
car on trouve dans Herodote "Auas-ij: une transcription de _^3^ (jl , ^""^^^^ (f| ? selon la pro-
nonciation du temps aurait meme produit quelque chose comme la transcription de | m] ,
<^^[T| ' . oTA^gcMMici, iyei..uici, c'est-ä-dire Thotinisi, Thotmise etc. Pour qu'on ait transcrit
Te^jucuo-is, "AfX'xa-i.g, "Ajuctj-t;. contre l'analogie du reste de la langue, il a bien fallu qu'on
ait entendu pronoucer Tethmosi ou Thoutmosi , Ahmos, Ahmas ou Ahmasi. C'etaient lä
des vocalisations antiques, mais ne sait-on pas de reste que les noms propres immobi-
lisent souvent des formes archaiques? Frangois, Lestrange^ Duchdtel, sont chez nous des
archaismes que Tonomatologie a preserves ä cote de Franpais, UEtrajige et Duchdteau.
Reste Mini. Vous demandez pourquoi je fais Min dans la premiere syllabe,
tandis qu'elle est Msv- daus Msjuc^tj? J"avais repondu d'avance ä votre question en citant
des listes de noms oü un mot egyptien est vocalise d'une maniere dans im nom et d'une
autre daus un autre: ainsi, 'Apfxai; et '0|3ö-ayou(/)is. D'ailleurs ma transcription Mini ne
repose pas plus sur le texte d'Herodote que la transcription usuelle Menes. Hero-
dote n'emploie jamais le nominatif; il dit ä laccusatif Sus-lX^vo-ul ob Trp'Zrcv Klyvirrcv zXsycv
Mr,va (11,4 cfr., 11,99) et au datif, u5j 6= -uJ Mrjvi rouVc«... ce qui suppose un nominatif
Myj'y. Diodore de Sicile en adoptant l'orthographe Mrjvag n'avait pas besoin de songer
aux terminaisons des noms latins grecises Kt'vvag, ^vXKag, et ne se donnait certainement
la peine de transcrire un nom egyptien Mena: il prenait le nom tout grecise dans Tun
des auteurs qu'il compilait, et la terminaison en -a;, frequente dans les noms du dialecte
grec d'Egypte, montre que cet historien etait d'epoque ptolemai'que. Ailleurs, il semble
Zeitschr. f. Aegyp:. Spr., Jahrg. 1333- 16
222 Reponse ä la lettre de M. Edouard Naville, [III. Heft
l'appeler Mvtvrjg (I, 94) probablement d'apres une source difierente de la premiere. Le
seul historien qiii, apres Herodote, ait eu des renseignements exacts sur l'Egypte, Jo-
sephe, ecrit MivaTcc, {Ant. J,, VIII, 6, 2); l'auteur du Traite sur Isis et Osiris (Ch. VIII),
donne Muvloc,. En resume, mettant de cöte Herodote dont je n'ai pas etudie de fort
pres toutes les transcriptions, les ecrivains d'epoque grecque ont pour la premiere syl-
labe un son l long: c'est en effet celui qu'on trouve dans les listes de Manethon M>f-
V7]5. Les derives coptes rendent le meme temoignage; car, ä cöte de la forme aiott«, ils
ont la forme tres-usitee mho, T. B. avec la flexion passive interne. Quant a Yi final,
llllllf fll |V
je le tire d'abord de l'orthographe [1, qui a pour Variante relativement frequente
M , d'oü la lecture Menei de Champollion. (j est le verbe ei, i, venire^ ire: qu'il
faille y voir une Variante capricieuse de iJ ou un calembourg sur le nom du roi Min-i,
celui dont Valier dure^ la presence de ce signe n'en assure pas moins une valeur finale
ei, I = ( au nom du roi Mint. J'ajouterai plus tard une autre preuve tiree de la loi
d'orthographe d'apres laquelle, lorsqu'un mot renfermait deux fois la meme voyelle,
on n'ecrivait que la derniere, IJ □ V Än°^'pou^ ^ v\ , T°^mou etc., mais cela
fera l'object d'un article special sur les noms des rois des premieres dynasties. Pour
le moment, il me suffit d'avoir donne les raisons de la lecture Mini, qui etait celle du
temps de Manethon. Quant ä s'etonner de rencontrer une valeur i ä un (1 final apres
avoir rencontre une valeur i ä un v.^ — a , je ne vois pas qu'il y ait lieu de le faire. [1
et ^ — D ne sont apres tout que des Supports de voyelles ; si les faits nous montrent que
dans certains cas ils servent Tun et l'autre ä supporter la voyelle ^, nous devrons
bien nous incliner devant eux. Je viens de parier assez longuement des raisons qui
me portent ä admettre pour certains mots l'equivalence ^ — a = h =i: pour l'equivalence
(I = [I M == i dans les noms propres et les finales en IlM, je vous renvoie a une note
de mon memoire sur le Papyrus de Berlin public dans les Melanges (T. III, p. 139, note 5).
J'ai repondu longuement ä vos critiques, d'abord parce que j'attache un grand prix
ä votre jugement, ensuite parce que la question me parait etre une de Celles qui s'im-
posent le plus directement ä l'attention des Egyptologues. Jusqu'ä present nous avons
presque travaille entre nous, nos travaux ne sortaient gueres du cercle tres-etroit qui
nous est propre. II importait donc peu que certaines difficultes inherentes au Systeme
graphique egyptien fussent negligees par nous: du moment que nous savions que a, pointe
de differentes manieres a, ä, a, n'avait point la pretention de representer toujours et partout
le son a, mais n'etait qu'un signe conventionnel destine ä rappeler le caractere ü, quelle
qu'en füt la valeur voyelle dans la prononciation egyptienne, nous n'avions pas besoin
encore, dans l'etat de la science, de rechercher dans quel cas cet a, ä, a de nos tran-
scriptions devait sonner comme un a, dans quels cas comme un ^, dans quels cas comme
un 0. Du moment qu'on etablissait que \\\ etait un suffixe verbal et O ] J]r — - un
roi de la XIX® dynastie, on pouvait, sans grand danger pour les inities, se dispenser
de determiner si 11 [i devait se lire ^t, tai^ ta^ tha etc. et G ] jj !> — ^ Ra-user-ma-setep-en rä,
Usermard Stepenrd, Ousirmart sotpenri ou autrement encore. Aujourd'hui il n'en est
plus de meme. Les philologues viennent chercher des renseignements dans nos memoi-
res sur des points de philologie comparee: l'histoire teile que nous l'avons etablie par
nos recherches penetre dans l'enseignement classique. Nous devons ä ceux qui ne sont
pas du metier de leur fournir des materiaux qui ne soient pas falsifies par nous. Pre-
1883.] par G. Maspero. 123
nez le traite du regrette Eneberg sur les prouoms semitiques et vous verrez qu'il s'est
servi de notre transcriptiou a du pronom ^ , tJ 5 sans songer meme ä. la mettre en doute
et a se demander, si (1 et m^ n'etaient pas prouonces i. Prenez toutes les histoires d'Egypte
et vous y verrez meiitionne couramment des RAmenkheper, des Rausermä qui sont faux
de notre aveu a nous. Toutes ces erreurs ne sont pas encore passees assez complete-
ment dans le domaine public pour qu'on ne puisse y remedier, et j'ai tente d'y reme-
dier pour l'histoire. Cela va, dites-vous, creer une confusion inextricable pour les gens
qui ne sont pas du metier. Je le regrette, mais ä qui la faute? A ceux qui s'obsti-
nent encore aujourd'hui ä transcrire Räsqenen sachant que cette lecture est fausse, ou
ä ceux qui essaient de prendre une forme plus voisine de la prouonciation egyptienne?
Vous trouvez que la methode employee n'est pas saine. C'est possible, je suis mauvais
juge de mes propres oeuvres. Du moins ai-je essaye de proceder du connu a l'inconnu et
de ne pas etablir de regles generales en la matiere: j'ai pris chaque nom isolement et j'ai
täclie d'en determiner le son d'apres les transcriptions grecques, voire assyriennes, et
les derives coptes. II est probable que je nie suis trompe sur bien des points: se
tromper est un malheur commun a tous ceux qui commencent une etude, et je ne pense
pas y avoir echappe plus qu'un autre. Tout ce que j'ai dit serait faux, que je ne m'en
estimerai pas moins heureux si je reussis ä attirer l'attention sur le sujet de la vocali-
sation egyptienne et si je parviens ä faire rejeter par nos collegues certaiues formes
barbares de noms propres et de paradigmes grammaticaux que nous avons jusqu'ä
present admises sans examen.
Zum Funde von Der el bahari.
Von
A. Wiedemann.
Kurz nach der Entdeckung des Königsschachtes von Der el baliari wurde mehr-
facli die Frage erwogen, ob es neben diesem Schachte noch andere Verstecke gegeben
habe, in denen man versucht hätte, die Mumien ägyptischer Pharaonen oder Mitglieder
ihrer Familien vor profanirenden Händen in Sicherheit zu bringen. Maspero vermuthete
auf Grund einer Reihe kleiner in den Handel gelangter Gegenstände, dafs es den
Arabern gelungen sei, einen Schacht mit Königsmumien aus der 22. Dyn. zvi entdecken.
Dafs ein solcher Schacht vorhanden war imd wohl schon seit längerer Zeit den Ara-
bern bekannt ist, wird, wie es scheint, dadurch bestätigt, dafs zur Zeit der Lepsius'-
schen Expedition und auch schon früher zahlreiche Gegenstände, welche Mitgliedern
der ersten Generationen der Herrscher der 22. Dyn. mit in das Grab gegeben worden
waren, zum Vorscheine kamen. So wahrscheinlich es jedoch ist, dafs diese Denkmäler
alle aus ein und demselben Schachte stammen, so wäre es doch möglich, dafs sie mehrern
Gräbern entnommen sind, so dafs einstweilen die Existenz eines Königsschachtes aus
der 22. Dyn. noch zweifelhaft bleiben mufs. Dagegen glaube ich, auf Grund eines
altern Fundes, die Existenz eines ähnlichen Schachtes aus der Zeit Amenophis HI.
nachweisen zu können xmd möchte mir erlauben, die auf diesen bezüglichen Notizen
hier zusammen zu stellen.
Bei seinen Ausgrabungen in Schech Abd el Qurna stiefs Rhind auf einen erbroche-
nen Grabeingang, welcher einst mit der Cartouche Amenophis IH. versiegelt gewesen
16*
;124 Zum Funde von Der el bahari, [III. Heft
war. Man gelangte durch denselben in eine unausgeschmückte, etwa 40 — 50 Fufs
im Quadrat messende, von 6 Pfeilern getragene Halle. In einer Ecke dieser Halle
fand sich ein tiefer herabführender Gang, vermittelst dessen man eine Kammer erreichte,
deren Eingang gleichfalls ein Siegel getragen hatte. Hier zeigte dasselbe jedoch keine
Cartouche, sondern ein Schakal imd darunter 3 Reihen von je 3 knieenden Männern
mit auf den Rücken gebundenen Händen. Am Boden dieser gleichfalls ausgeraubten
Kammer lagen Mumienreste, Knochen, Binden, Bruchstücke von Mumienschachteln und
vor Allem 14 Holztesseren in Stelenform, deren jede oben von einem Loche durchbohrt
war (Rhind, Facs. of two papyri pl. 12). Letztere befinden sich jetzt in Edinburgh.
Auf jedem dieser Täfelchen fand sich der Name einer Prinzessin, von denen 2 als
zur Familie Tutmes HI. gehörig bezeichnet waren. Da der Schriftstyl auf allen Tafeln
der gleiche ist, so haben wir auch die andern Prinzessinnen in etwa die gleiche Zeit
zu setzen. Mehrere Tafeln waren gleichlautend, so dafs durch dieselben im Ganzen
nur 10 Prinzessinnen genannt wurden, nämlich Nehau^ die Tochter einer Prinzessin Sa~
Tum, Ta-ui , Ta-ta, Pet-ka-äa, Pet-pui, Ptah-merl-t, Sa-t-Hor, Nefer-Amen, Uäal und
Hen-t-Än. — Über den Zweck der Täf eichen blieb man im Unklaren; Rhind machte
zwar darauf aufmerksam, dafs es wohl Mumienetiquetten sein könnten, wie sie aus
griechischer Zeit in Aegypten nicht selten vorkommen i), wufste sich aber die Prinzes-
sinnennamen auf denselben nicht zu erklären. Seine Vermuthung, es seien Etiquetten
für die Mumien von Sklaven der betrefienden Prinzessinnen gewesen, war unwahrschein-
lich. Analoge klarere Funde wurden später nicht mehr gemacht vind so mufste dieses
Grab ein Räthsel bleiben, welches erst jetzt durch den Fund von Der el bahari gelöst ist.
Betrachten wir den Fund genauer, so fällt sogleich seine Analogie mit dem Kö-
nigsschachte auf Zunächst ist hier zu erwähnen die Versieglung des Grabes, welche
sich in gleicher Weise in Der el bahari gefunden hat, nur dafs dort nicht mit dem
Namen des Königs, sondern mit dem von Priestern, wohl denjenigen, welche das Be-
gräbnifs geleitet hatten, gesiegelt worden ist. Diese Sitte des Versiegeins von Gräbern
war übrigens in Aegypten auch sonst gebräuchlich, so berichtet ein Turiner Papyrus
(ed. Pleyte und Rossi pl. 47 1. 5 ff.), dafs sowohl das Grab Ramses H., als die Gräber
der königlichen Kinder in ähnlicher Weise verschlossen waren. Das Innere des Gra-
bes erinnert wieder an den Königsschacht, beide zeigen roh ausgehauene Kammern und
Gänge ohne Inschriften und Verzierungen, als habe man die Mitglieder der Königsfa-
milie der Ehre eines ausgeschmückten und beschriebenen Grabes, wie es sonst fast jeder
Aegypter erhielt, nicht werth gehalten. Dafs die Tesseren wirklich Mumienetiquetten
waren und dafs sie sich an den Leichen der Persönlichkeiten befanden, deren Namen
sie tragen, steht bei unserer jetzigen Kenntnils des ägyptischen Alterthumes fest. Dann
spielen sie dieselbe Rolle, wie die Tinte-Aufschriften auf den Särgen von Der el bahari.
Wie hier auf den Särgen und Mumienbinden der Name des in ihnen ruhenden Herr-
schers genannt wird, so geschieht dies in unserm Grabe durch Holzetiquetten, welche
an der Mumie festgebunden waren. Beide Male sollte dadurch die Person, der die vor-
liegende Leiche angehörte, bezeichnet werden. Die Parallele zwischen unsern Tesseren
und den Inschriften geht aber noch weiter. In einigen der Inschriften werden die Per-
1) Cf. Le Blant, Rev. arch. N. S. XXVIII p. 244 ff., 307 ff.; XXIX p. 179 ff., 231 ff., 304 ff. —
Zwei derartige Etiquetten wurden Anfang 1882 durch den Bischof von Limerick in Theben er-
worben. Ihre Inschriften lauten: 1. {i)Xsv^sfj.ixiv{2')^y]g ^xj'yciT^^ Qi)'^§iuov TToi{i)ij.Yjv und II. (i)K£-
TiTTy^g Ui(?)(2)>Mi> 'flfl/(3)6üt' ETCiut/ (4) X r. Zu letzterer vergl. Le Blant No. 6.
1883.] von A. Wiedemann. 125
sonen genannt, welche die Mumie an ihre Ruhestätte gebracht hatten, ihre Namen dien-
ten als Zeugnils für die Authenticität der betreffenden Mumie. Dasselbe ist bei den
Tesseren der Fall; zwei der Tafeln aus dem lihindschen Funde nennen aul'ser der be-
treffenden Prinzessin noch die Namen von 4 Beamten, welche deren Begräbnils besorgt
zu haben scheinen. Ein Gleiches geschieht auf einer 3ten Tessere, welche genau in
demselben hieratischen Schriftstyle geschrieben und in gleicher Form abgefal'st ist, wie die
Rhind'schen, also wohl aus demselben Grabe, wie diese, stammt. Es gelang mir, letztere
Anfang: 1882 in Theben zu erwerben und möchte ich bei der verhältnilsmäfsiscen Selten-
heit derartiger Tafeln ihre Inschrift in hieroglyphischer Transcription hier mittheilen:
„Die Prinzessin Suten-jä-t aus dem Hause der Königskinder, welche ging zu ihrer
Zeit. Der ...uu Sen-ka-ka, der Wächter Ta, der Wächter Nefer-u-er-hä-t-f, der Wächter
Nefer-renp-t.'*^
Der Text ist leicht verständlich. Die ersten drei Zeilen geben uns den Namen der
verstorbenen Prinzessin Siäen-j^ä-t, einen Namen, welcher auch sonst als weiblicher
Eigennamen auftritt. Dann folgen 4 Beamtennamen, von denen sich die 3 letzten auch
auf der Rhind'schen Tablette No. 3 — das zweite <:==> des Namens Nefer-u-er-hä-t-f ist
auf unserer Tablette unklar, es könnte event. auch ein '^^^ sein, die Rhind'sche Tablette
giebt xms hier die richtige Lesung — die 2 letzten wohl auch auf Tablette No. 2 fin-
den. Beide genannten Beamtenklassen hatten mit dem Todtenkulte zu thun und er-
scheinen in den auf die Necropole bezüglichen Papyris nicht selten. Die Sa-ti waren
vermuthlich die Wächter der Necropole, wenigstens kommt sonst sa-u in dem Sinne von
Wächter häufig in Verbindung mit Gebäudenamen vor (cf. Deveria und Pierret, Mel.
d'arch. I p. 61ff.). Das Amt der — uu ist unbekannt, ebenso wie die sichere Lesung
der betreffenden Gruppe. Deveria, der sie eingehender behandelt hat, las dieselbe (Journ.
asiat. 6 Ser. VI p. 345; X p. 449 ff.) erst üh{i^ dann matlu (für letzteres cf. Brugsch, Wör^
terb. VI p. 543); Erman (ägypt. Zeitschr. 1879 p. 78 ff.) liest ähu; Brugsch übersetzt (z. B.
Gesch. Aegypt. p. 636) das Wort mit Rath. Vielleicht ist Uu zu lesen und diese Leute
gleichzusetzen den sonst (Brugsch, Wörterb. I p. 246) TJu genannten Beamten, welche
u. a. die Todtenbekleiduug zu besorgen hatten, dem Sinne nach würde wenigstens diese
Bedeutung eine entsprechende sein. — Wie die Authenticität der Königsmumien von
Der el bahari und ihre Translationen durch hohe priesterliche Beamte beurkundet wur-
den, so haben hier niedere Angestellte der Necropole die Echtheit unserer Prinzessin-
nenmumien bezeugt
Alle die Punkte und Analogien, welche wir bisher besprochen haben, stimmen
übereiu, um uns zu zeigen, dafs in dem von Rhind eröffneten Schachte in der That
die Mumien einer Reihe von Prinzessinnen während der Regierung Amenophis III. ge-
borgen worden sind. Ebenso wie die Mumien von Der el bahari ruhten dieselben nicht
in einem wirklichen Grabe, sondern in einem rohen Felsenschachte. Dieses Auftreten
einer zweiten derartigen Grabstätte bringt uns die Frage wieder näher, aus welchem
Grunde man diese Mumien dergestalt an einer Stelle aufgehäuft habe. Leicht erklär-
126 Zum Funde von Der el babari, von A. Wiedemann. [III. Heft
lieh wäre es, dafs man die Mumien verschiedener Personen in ein Grab brachte. Die
juristischen Papyri haben uns gezeigt, dafs die Sicherheit in der thebanischen Necro-
pole keine besonders grofse war und dafs sich grofse Diebesbanden gebildet hatten,
welche die Gräber systematisch ausraubten. Die hierdurch hervorgerufene Gefährdung
der Leichen würde das Zusammenbringen derselben in ein Grab an und für sich er-
klären, wenn man die neue Grabstätte dann besser hätte überwachen können. Allein
dies war gerade bei dem Schachte von Der el bahari nicht der Fall. Dieser lag ent-
fernt von den thebanischen Tempeln und den Necropolenanlagen an einer schon im
Alterthume vollkommen einsamen Stelle. Hier hätte man die Mumien eher den Dieben
zur Beute gegeben, als vor ihnen geschützt. Man könnte weiter daran denken, man
habe in dem Schachte ein Versteck schaffen wollen, um die Mumien nicht vor den
Einheimischen, vor denen man den Transport einer gröfsern Anzahl Särge doch nicht
hätte geheim halten können, sondern vor einem auswärtigen Feinde zu verbergen. Für
den Schacht von Der el bahari würde dann event. die von Ammian Marcellin XVII. 4
berichtete, sonst freilich unbelegte Eroberung Thebens durch die Karthager am Anfange
ihrer Machtausbreitung, also um 800 v. Chr., in Betracht kommen. Allein für den
Rhind'schen Schacht, dessen Anlage unter der Regierung Amenophis III. , in einer ganz
friedlichen Periode, erfolgte, ist eine ähnliche Erklärung nicht möglich. Hier scheint
vielmehr die Bestattung in einem rohen Schachte eine von Anfang an beabsichtigte ge-
wesen zu sein. So sind wir denn für die Beantwortung der Frage, wie es möglich war,
dafs in der Blütheperiode der ägyptischen Macht Prinzessinnen ein so wenig königli-
ches Grab erhielten auf eine anderweitige Erklärung angewiesen, welche zunächst nur
durch Hypothesen möglich ist. Hat man etwa die Leichen der Mitglieder der könig-
lichen Familien nur auf kurze Zeit in ihren prächtigen Gräbern im Biban el Moluk
und sonst beigesetzt, dann aber die Mumien aus diesen Gräbern entfernt und ohne
ihren Leichenschmuck und das werthvollere Todtengeräth an einer einsamen Stelle bei-
gesetzt, um die Leiche vor der Habsucht von Diebesbanden zu schützen? Waren also
die Königsgräber nichts als prächtige Kenotaphe, in denen die Mumien nur kurze Zeit
ruhten? — Ich würde es nicht wagen, diese auf den ersten Blick paradox erscheinende
Vermuthung auszusprechen, wenn uns nicht aus dem Alterthume ein direktes Zeugnifs
vorläge, welches sie zu bestätigen scheint. Herodot (II. 169; cf. III. 16) erzählt näm-
lich, Amasis habe sich zwar in Sais ein prächtiges Grabmal errichten, seine Mumie je-
doch hier nicht beisetzen lassen, vielmehr wäre letztere an einer versteckten Stelle be-
graben worden. So hätte sich also Amasis zwei Gräber herstellen lassen, ein pracht-
volles Kenotaph und ein einfaches wirkliches Grab. Analoge Verhältnisse könnten
naturgemäfs auch früher in Aegypten vorgekommen sein, sie würden die Existenz der
besprochenen rohen Mumienschachte für die Leichen vornehmer Persönlichkeiten, und
manche Eigenheiten dieser Funde, vor Allem das Fehlen werthvoUer Gegenstände in
denselben, erklären. Einen Beweis für unsere Annahme, welche einstweilen wenigstens
wahrscheinlich zu sein scheint, könnten freilich nur spätere, klarere und von den Ara-
bern noch nicht in Verwirrung gebrachte Funde bringen.
Bonn, 4. Juni 1883. Dr. A. Wiedemann.
1883.]
Varia, par K. Piehl.
127
Varia, par Karl Piehl.
§ 1. Le sens originaire du groupe ^^JY^ n'est pas „prendre, enlever" („nehmen,
wegnehmen", Brugsch^ Dict. hier. VII, page 1345), mais plutot „tirer" — „ziehen".
Cela nous est demontre par un passage qiie j'ai extrait du tombeau de Rechmärä ä
Scheik-Abd-el-Gourna. Nous y voyons deux individus, Tun appele [M, l'autre ayant
hl quahfication de ö , dont le premier est debout du cöte gauche, le second du cote
droit d'un objet ä moitie eflface, qui, au moyen de cordes attachees aux deux extre-
mites, est tenu par les deux hommes. L'un tire du cöte gauche, l'autre du cöte droit.
La representation est accompagnee des deux legendes suivantes:
-) i\\MK
ö
^5P
1
"^ I
„Le honkal dit: C'est moi qui le tire
b)
du cöte sud"
ö
ci W I
„L'embaumeur dit: C'est moi qui le tire
du cote nord".
§ 2. Le groupe l ^wvaa [Brugsch^ Dict. hier. VII, p. 1158] se retrouve dans l'ex-
pression ^^ l^'^vw\ „boucher en chef", parmi les titres de l'un des fils de Rameses III,
mentionnes au temple de Medinet-Habou. Le personnage en question sappelle: rC^ y-
AVSApV\
§ 3. En attendant que M. U. Bouriant piiblie le tombeau de Rämes ä Scheik-Abd-
el-Gourna, je me permettrai de communiquer ici quelques inscriptions que j'y ai copiees.
Elles interessent toutes la religion.
a) Dans la porte qui mene ä la chambre sepulcrale on voit ä droite, dispose en
lignes verticales, dont le bas a ete en partie efface, le texte suivant:
o
-^
I
9
[Nyx^
I \>
I O I
\^
^f-^,'jp^iii!äte'i:T^ni
AAAAAA
<£? I
I I I I
\>
'i^f J
.*^^crr^
^
9 AA/V^.^A Q
AAAAAA Li I IJ AAAAAA
„;i
/VAAAAA / "*
rMir mmm
ra
AAAAAA I
128 Varia, [III. Heft
„ C'est le prince heritier, ami de dieu de la maison royale, gouverneur et no-
marqvie Rämes qui dit: Je suis venu en paix ä ma syringe, sous la faveur du bon dieu.
J'ai ete le favori du roi de mou temps, et je n'ai rien ote aux ordres, qu'il a donnes.
Je n'ai pas commis de peches envers les hommes — afin de (pouvoir) rejoindre mon lieu
de repos ä l'occident de Thebes.
C'est le prince heritier, prepose^) ä la joie dans tout le pays, sem^ raaitre de tous
les , chancelier, gouverneur et nomarque -Rämes, qui dit: O dieux, seigneurs de la
region inferieure, genies funeraires qui etes dans , qui me faites parvenir au seig-
neur de l'eternite. Je l'adore, je fais qu'il soit venere, j'occupe le Heu de prosternation
parmi les grands qui appartiennent aux suiveurs de , que je recoive de l'abondance,
de meme que leurs saintetes, en gateaux d'Ounnefer que vous me preparez afin que
j'aime Lorsque j'etais sur terre, je faisais des offrandes aux dieux, je au
cycle divin en son entier; je purifiais, je sanctifiais les autels (?) par devant le „tau-
reau de sa mere", je nourrissais les Rois de la Haute et de la Basse Egypte (c'est-ä-
dire: les ancetres royauxT) j'affectionnais Amon dans son temple, les femmes royales et
les enfants royaux favorisant sa personne, je n'ai pas omis {litt.: resiste) de
prononcer leurs noms au jour de cliaque jour".
Le texte etant comble de lacunes, je ne puis garantir d'avoir saisi partout le vrai
sens du fond.
h) En face de cette inscription il y a, ä gauche dans la porte, un hymne ä Amon,
qui malheureusement est ä moitie detruit. Voici ce que j'en ai pu lire:
J , .v,,-^ v\jv^ , , I s^ <^3> _2r ) I 1 <r::r> Jl I 1 I .
1) J'ai eu l'occasion, plusieurs fois pendant mes etudes, de relever l'expression 4 ["wT J
I <!=> ^\ I \> <:^> comme vai-iante de '^-— -^ I <c=r> etc. Cela corrobore les vues que j'ai ex-
primees autre pavt [Cfr. Becueil de Travaux, III page 72 et le Museon Janvier 1882], relati-
vement au sens du groupe *^— ^ , «=rr> de certains titres. Je vois du reste avec plaisir, que M.
Erman [Zeitschrift 1882, page 5] a fait des observations analogues ä celles-la. Si je ne me
trompe pas, il faut compter <:rr> du groupe ^ „prepose, chef" ä la categorie sus-mentionnee de
<crr> • Cela me parait resulter des donnees d'une Serie de coffres en bois, qui ont apparteuu
aux familles de pretres de Montou de Thebes et sont conserves au musee de Boulaq. Un_in-
dividu s'appelle ici une fois: ^? — ^ H ? ^"^^ ^^ ^%^ "^^ '^ R ,A_ '"'^ "^ ^ ^ ^^^^^
^^ , une autre fois: ^==^n?^-%^^ Sic ^'^^^
^ — ^ ,^ . . . "=1 n i ""^
y ■■ . Une autre caisse mentionne un certam VU ii^. < \\-c<s. ^:^-*:llr^
Ces exemples ne sont pas uniques. Les coffres de Boulaq m'ont donne au moius une demi-
douzaine d'exemples analogues. Je me rappeile avoir vu une caisse qui partout n'avait que la forme
Q ^ (nulle part J^ ). Quant ä ^^^ de 1^ , je crois devoir l'expliquer de la meme ma-
niere que dans f\ ? <= ä cöte de f " ° , ^ Aii >c^ ä cöte de ATt ^^ , etc. M.
Brugsch a dejä, il y a 15 ans (Wörterbuch), releve l'existence de ce ^|\ prosthetique, qui
plus tard a forme le sujet d'une etude approfondie publiee par M. Ceugney (Recueil de M.
Maspero II, fasc. I).
1883.J
par K. Piehl.
129
i
ii^^mu^iftii
<\ VVAAAA
_S^^^lll)>nE
ic I
iiiii^yo
II I O O
Je ne suis pas sür d'avoir bien lu la fin de la ligne 3. Les lacunes ont dans
l'original plus d'etendue que dans la copie.
c) Du cöte gauche de la porte d'entree se voit un petit texte qui se retrouve
tres-souvent dans les tombeaux de la XVIII'^ dynastie. Le tombeau de Rämes nous
le represente en etat intaet, ce qui est assez rare. Voici le texte en question:
eil 5P
I O I
U
f
[k]sfe%^f'ifp:i\^q:iPH^-iSfiM((^ii
PTffl®®®=f;^^4IP^£!^o^
I I I
o
III
„C'est le gouvemeur de la ville de Ne-i^en, propbete de la deesse Maat, gouv^er-
neur et nomarque Rämes, triomphateur, qui dit ä ton ka: J'adjure ton pere, la vie,
Horchuti qui se leve ä Thorizon en son nom de lumiere du disque solaire, afin qu'il te
favorise, qu'il t'aime, qu'il te rende prospere, qu'il te donne des millions d'annees, que
ta memoire soit etablie par des fetes de trente ans, tous les pays etant sous tes sandales,
qu'il ecrase tes adversaires — vivants ou morts — que toute joie soit aupres de toi, que
toute sante soit aupres de toi, que toute vie soit aupres de toi, que tu sois etabli sur
le tröne de Ra eternellement", —
C'est au ka d'un roi (Amenophis IV) que s'adresse ici le defunt. Parmi les grou-
pes hieroglyphiques de notre texte je releverai celui de X \\ — du reste tres-frequent
dans les inscriptions de cette epoque — qui me parait etre une forme dialectale de
oj „monter, se lever".
d) Fragment d'inscription qui a ete tracee au-dessus de la porte d'entree:
Zeitschr. f. Aegjpt. Spr., Jahrg. 1S83. 17
230 Varia, [III. Heft
■^ ^ 1 3^ ööö <=» I \m 1 1 w # iii ^ i I li^ I vp'
Le groupe ^^^ ^® retrouve au Papyrus Prisse [IV, 3] sous la forme de ^ "^^ ,
comme au Papyrus Ebers. La qualification de y|u' ne m'est connue par aucun autre texte.
Elle signifie peut-etre „celui qui discerne le vrai". On peut alors rappeler le titre
^^'^ \j .-^.^ _ cite par Brugsch, Dict. hier. V, page 57.
Nous n'allons pas pousser plus loin le depouillement des textes du tombeau de
Rämes, convaincu que les egyptologues auront bientöt entre les mains une edition com-
plete des textes et des representations qui couvrent les murailles de ce monument im-
portant.
§ 4. Le dernier signe de ce groupe a ete rendii „Gerichtsstätte", par M.
Brugsch [Dict. hier. V, 391]. De son cöte, M. Erman l'a traduit par „die Stadt N^n".
Kous inclinerons volontiers ä cette derniere opinion, bien que nous n'en connaissions
pas les raisons d'etre. Cependant des variantes, comme , ^ ^ " ■ ^ doivent
bien mener ä l'idee qu'il peut s'agir d'une ville ou d'une localite. C'est lä probableraent
aussi la raison principale de la traduction „la ville de Ne;!(en" du signe en question.
Pendant mes etudes au musee de Boulaq, j'ai releve un monument — coffre en bois
d'epoque tres-recente — qui n'est pas sans importance pour la decision de la question.
La dite caisse appartient ä un certain | v ^ v *^M ^ ^ ü ^ qui
a eu pour pere un individu du nom de S ^^ ^ . Les variantes des titres de ce
dernier sont celles-ci:
/wwvA _B^ C3SZ) 1 I I 5^ I ilii<r> ®
Chaque forme n'est empl«yee qu'une seule fois sur le monument.
ce qui nous mene ä supposer que dans ce cas particulier les trois traits i du groupe
I ne sont qu'un caprice d'orthographe^).
On connait la qualmcation ■^^^ @ <=> ^ji^ , si commune ä toutes les epoques. En
comparant celle-lä ä '|\ ® ^^ du coffre de Boulaq, on est force d'admettre
pour le groupe ^ de cette derniere expression un sens de localite, et la localite ap-
pelee Eileithya^ portant dans les textes egyptiens le nom de @ , il n'y a pas d'autre
moyen, que de voir dans ^^^ ^^ © , comme dans le groupe g, , cite au commence-
ment de cette note, une fonction, ayant rapport ä la susdite ville.
§ 5. 1] ^^^est une forme du mot ^^ , copt. a>i „faire" [Brugsch, Dict. hier. V
page 6] forme que j'ai relevee au grand temple de Philae. Dans la seconde porte prin-
cipale on voit ä gauche sur la muraille une representation qui montre Ptolemee IX,
accompagne de son epouse Cleopatre, offrant ä la deesse Isis le Symbole ij ^ij jj . Le roi
est cense prononcer le discours suivant:
1) M. DümicTien a donne [Zeitschrift 1882, page 96] un autre exemple de la meme espece
de caprice d'orthographe.
1883.] par K. Piehl. 131
rrr"yimTAT.?.rMVr^^\-^Unn
>m <='\ I I ^-^-^ 1 V#=fc( Q£^ # 1 AAAA/«T lli I D -ZT Jltf 1 il3 1 AAAAAA AV/VV\ .^SiJ ®
Bs il y — i f^^^y]
„Nous t'ofii'ons un champ de 12 schoenes ä l'occident et de 12 schoenes ä l'orient,
total 24 schoenes, avec toutes les choses qui y sont, et avec le dixieme de tout ce qui
vient de la Nubie, comme les rois ancetres, les augustes, ont fait — depuis (?) Sounet
jusqu'ä Komset"^).
II est k propos de rappeler qu'aussi le copte a couserve plusieurs formes du mot
qui correspond ä l'ancien [I ^^, • ^^^^ .
§ 6. Petit fragment de texte provenant d'un tombeau de ScJieik-Äbd-el-Gourna.
A part ce fragment qui court au plafond de la premiere chambre (le tombeau est du
type commun), toutes les inscriptions ont ete detruites.
I J i"^® 'VS!i"Lr-W^rpflls|kiiiiiiiiiiTü^
AA/N/<AA AAAAAA
'— niniiiiiiiiii-i^:E-pfe^^q^
§7. J'ai dejä autre part 2) releve Texistence du titre 1 <ci=> Cä^ • tJn des
tombeaux de Gournat-Mourrai a ete bäti pour le compte d'un certain (J [H I qui
portait la qualification de I <:;> ^Ä^ . Un passage des inscriptions du tombeau
en question nomme le defimt ,^— n )=-^ 1 <r:> ■ ^^ n ^==i \\ fn I , d'oü il re-
sulte que ^erep (s^em^) sereket designait un fonctiounaire, attache ä la necropole thebaine.
Le roi dont il est question etait sans doute Amenophis I, qui avait un culte tres-repandu
dans la dite necropole, au moins dans sa partie meridionale^) — temoin plusieurs tom-
beaux de Gournat-Mourrai.
Je ferai remarquer, en passant, que la designation [j semble avoir ete em-
ployee surtout pour la partie sud de „l'occident thebain".
§ 8. Stele peinte sur la muraille d'un tombeau de Scheik-Abd-el-Gourna. Cette
inscription est tres mutilee — toute la fin en a ete efiacee — et par-fi par-lä on voit
sur la muraille des traces d'une autre stele peinte, par dessus la quelle notre texte a
ete surcharge. Nous avons donc a faire ä un palimpseste. Du reste, je n'insisterai
pas plus longuement sur l'usage, si repandu en Egypte ancienne, d'usurper des monu-
ments d'autres persounages et d'autres epoques; ce procede a ete applique depuis Tage
des pyramides jusqu'aux basses epoques, et chaque eg}^3tologue pourra en citer force
exemples.
^) Cfr. Denkmäler lY, 27 &. C'est evidemment de Takompso qu'il s'agit ici. Faut-il cor-
riger en H» ^^ etc.?
2) Recueil de Travaux, Vol. II, fasc. 4: Petites notes de critique et de philologie § 29.
^) J'ai vu pourtant ä Scheik-Abd-el-Gourna un tombeau, contenant une representation da
roi et de sa femme noire, adores par Thonorable (jpi ) { r-__, . T 1,
i bl U ywNAA\ ' ■■■ ■ ' < — > 1 c
17
132 ^aria, [IIT. Heft
En haut, au cintre du monument, on voit la combinaison de symboles suivante:
U
Au dessous de cela a ete tracee en lignes horizontales l'inscription que voici:
-iL°i';iiiiiiiiiiiiiiiAA:=^ir^iT^i^tk]^[s]^
^\z:^^:^^' ■ <"
^^
i=^^L=ZlX D II U=^C=^i ^s^. ^^ ö 11 1 i i iii -I7:\=^^_i I I JJ^Ü
^Pi^MIIII^ftlllKKkÖllMIIIA^f^iirk
1 1 1 1 1
nnn 1 1
^ ^ ®
AAA^AA
— ^ iiiiM$s§44l ^ ® ^iiii I iJib^jSiri
'%%%%%%si\ _B5^iiiPPiPPPPPiiiü
Toute la fin de Ja stele (qui a du avoir probablement une vingtaine de lignes) a
ete detruite. Malgre l'etat delabre du monument, il nous a semble meriter d'etre pu-
blic, C'est qu'il contient quelques formules et quelques expressions curieuses qui res-
semblent surtout ä Celles de certaines steles funeraires, datant de l'epoque de la XII®
dynastie.
§ 9. jjik|j Cette forme du nom du dieu Osiris qui nous est fournie par la stele
C. 3 du Louvre, n'est probablement pas fautive, parcequ'elle se retrouve ailleurs, p. ex.
au Papyrus Ebers. Si cette supposition est exacte, la forme en question est due ä la
chute du r final. Dans ce cas, la forme flo JV du nom du dieu infernal qui surtout
cJ \S V\ .1111111111. O c\ ra
caracterise les basses epoques est un compose du meme ordre que (1 ^/l ' ^ ^i^
rJf \jr 5 ^^^- II 6st vrai que des formes comme .<2>- j| , ^ "^^ IMl ®^^' ^^ meme
nom sont tres-communes pendant l'epoque ptolemaique, mais dun cote le «cz> (et va-
1883.] par K. Piehl. 133
riantes) de cette periode de l'orthographe egyptien a assez souvent la valeur de vo-
yelle, de l'autre cöte la forme J] O j| pourrait fort bien expliquer | J| etc.
Pourtant, je ne nie pas la possibilite de la -vieille theorie qui voit en nO j) une
Variante derivee (par etymologie populaire?) de j\J], I i| etc.
§ 10. En etudiant les representations qui couvrent les monuments de la vallee
du Nil, on voit bientot que, loin d'etre tracees au hazard, elles annoncent tout au con-
traire chez leurs auteurs une intention premeditee eu egard a la place qu'elles occu-
pent. P. ex. si l'on parcourt les tombeaux, on trouvera, que teile representation ac-
compagnee de tel texte, a ete reproduite dans le meme coin de chaque tombeau appar-
tenant ä un groupe restreint de cet ordre de monuments. De meme pour les temples
egyptiens, oü chaque tableau, chaque peinture ont leur raison d'etre et sont figures lä
oü ils se voient, parce que le canon necessitait un pareil arrangement. Maintenant il
est vrai que la regle souffre des exceptions; mais peut-on etablir des regles qui portent
le cachet de l'infaillibilite! Et du reste, il est possible que les soi-disantes exceptions
se rangent sous des regles d'ordre superieur au point de vue logique.
Je n'ai pas la pretention d'entreprendre cette fois un examen de l'ensemble des
cas, dans lesquels on peut observer le fait que je viens de mentionner; une pareille
entreprise, faute de materiaux, serait tout ä fait au dessus de mes forces. Mon but se
borne ä relever une particularite d'orientation qui parait avoir ete observee pour les
temples de l'Egypte, particularite dont on n'a pas jusqu'ici, je crois, tenu compte. Le
terme „orientation" etant une notion geographique, il faut que j'explique ce que j'en
entends dans le cas present, oü je me suis permis de l'employer, dans un sens un
peu different en partie de l'ordinaire.
Les deux couronnes royales de l'Egypte / ) hei „la blanche", celle du sud, et >/
teser „la rouge", celle du nord, ne sont pas seulement des denominations de coiffures
du pharaon, mais s'emploient comme on sait aussi pour designer les notions geogra-
phiques „sud" et „nord". Cela etant le cas pour Vecriture, on doit s'attendre ä le voir
refleter dans les representations des monuments. En eflfet, chaque egyptologue a du
avoir l'occasion de noter des exemples de cette derniere circonstance. A cette occa-
sion, je me borne ä rappeler la (premiere) salle hypostyle du temple de Denderah, oü,
ä droite de l'entree, c'est-ä-dire du cöte du nord, le roi orne de la couronne rouge
est reconnu comme roi de la Basse-Egypte, tandis qu'ä gauche, c'est-ä-dire du cöte
du sud, il porte la couronne blanche et est nomme roi de la Haute-Egypte^).
L'emploi comme moyen d'orientation des deux covironnes /J et >/ dans les repre-
sentations des monuments est donc admis par tout le monde, et aucune autre couronne
royale ayant ete rencontree jusqu'ici dans un pareil role, je prends la liberte de pro-
poser pour les deux couronnes en question la designation de couronnes d'orientation.
Evidemment je ne veux point par lä contester que d'autres termes dont on use pour
la meme chose ne manquent d'ä propos.
^) D'autres exemples de la meme particularite se voient p. ex. ä Karnak, dont le sanc-
tuaire de granit rouge montre du cote du nord le roi coiiFe de >/, tandis que du cöte op-
pose du sanctuaire, il porte /j ; de meme sur l'obelisque de Hatasou et au temple de Medinet-
Habou, oü dans la grande salle peristyle les rois ancetres representes sur la muraille ä droite
de l'entree, portent la couronne du nord; etc.
134 ^^aria, [III. Heft
La particularite de Temploi des deux couronnes d'orientation ä laquelle nous ve-
nons de faire allusion, est tres-repandue. Elle se voit presque dans chaque temple de
l'Egypte. C'est du moins l'experience que l'autopsie des dits monuments nous a fournie.
Chaque porte^) de temple est en general ornee de representations qui, en plu-
sieurs registres, nous montrent le pharaon, dedicateur du temple ou de la partie du
temple dont il s'agit, en adorateur et sacrificateur devant les dieux ou un des dieux
du samt lieu. Les montants de la porte nous fönt voir, dans chaque registre, le roi
devant une divinite 2). G'est le linteau qui le plus souvent represente le roi devant la
triade du temple ou une triade congenere — par deux fois; de fapon que le linteau
etant coupe verticalement en deux (au point de vue ornemental), la partie gauche cor-
respond au montant gauche, et la partie droite au montant droit.
Les couronnes dont le roi est coiffe varient pour les differents registres — les for-
mes des couronnes royales sont tres-nombreuses, dejä ä l'epoque des dynasties thebai-
nes, et vers les basses epoques elles paraissent augmenter considerablement — mais on
retrouve toujours parmi celles-lä les deux couronnes cTorientation. De ces dernieres, celle
du nord est niise sur la partie nord de la porte, et celle du sud sur Vautre partie. Cette
regle a ete appliquee partout oü nous avons pu examiner de pres les temples egyp-
tiens, p. ex. ä Thebes, oü Medinet-Haboti, Der-el-Medine, Karnak en fournissent de tres-
bonnes preuves. De meme ä Ombos, ä Edfou, ä Philae etc.
Cette Observation a un certain interet, parce qu'elle nous permet de juger plus
nettement de la maniere dont les egyptiens ont Oriente toute une serie de localites de
leur pays. Encore, eile nous fait voir entre autre qu'une porte etant (selon l'acception
moderne) orientee en est-ouest, le montant est doit representer le roi coiffe de /j , celui
de Tonest le representer coiffe de sJ ^). Cfr. p. ex. le temple de Chons ä Karnak. Cela
corrobore la these que l'on a soutenue que selon l'acception des Egyptiens les points
cardinaux se suiveut; sud, nord, est, ouest, puis que, dans le dit cas, est correspond ä
sud et ouest ä nord.
Je ne puis maintenant developper ma these, faute d'espace et de photographies
necessaires; eile a ete pourtant verifiee sur nombre de monuments. J'espere du raste
pouvoir bientot consacrer un travail special ä la matiere. En attendant, les egyptolo-
gues auront le loisir de controler et de completer mes observations; peut-etre meme
sauront-ils, determiner le sens des autres couronnes dont le pharaon est coiffe dans les
representations des temples egyptiens.
En terminant je me borne ä relever comme resultat de mes observations, relative-
ment ä l'emploi des couroinies d'orientation dans les representations qui couvrent les
faces des portes de temple egyptiennes:
^) Je distingue la notion de porte d'avec celle de pylone. Ce dernier renferme toujours
une porte qui comme d' autres portes de temples obeit, par rapport ä l'ornementation, aux re-
gles que nous avons indiquees ci-dessus.
2) II parait que certains principes aient determine la disposition des ofFrandes que le roi
fait ä teile divinite dans les differents registres, ainsi que le choix des differentes couronnes
pour chaque cas. Nous reviendrons peut-etre prochainement ä ces questions qui doivent avoir
un interet particulier pour la resolution de plusieurs problemes archeologiques d'ordre superieur.
^) Cette regle souffre des exceptions qui probableraent sont dües a une inadvertance de
la part des lapidaires egyptiens ou de leurs confreres, les soi-disants jjp] S^^ ^ \ t\ - '^ 'I *
i
1883.]
par K. Piehl.
135
Que les couronnes d'orientation se voient ou sur le linteau et dans le reglstre in-
ferieur des montants, ozi seulement dans le registre inferieur des montants, ou bien (par
exception) seulement sur le linteavi. Sauf ces endroits, on ne voit nulle part les cou-
ronnes d'orientation, quelque soit du reste le nombre des registres^).
§ 11. M. Brugsch a eu l'obligeance de m'indiquer quelques erreurs qui se sont
fflissees dans le Dictionnaire du Papyrus Harris No. 1 qui a paru Fan dernier. En voici
5 ö I .
les plus importantes: Page 13. ö ^^=^ ür ' n^ont ceux qui scellent les tresors, les archi-
ves, memes les crüches contenant les vins et les bieres '. — Page 17. n^^s, faute
50C -
c'est
d'impression ä la place de ^"^"^ äfZ ', — P. 27. „a la prononciation -=^[1 et ü
^=^^ OOO f\ 11 #^
le copte icoT frumentum. Voir Dict. hier. vol. IV, s. voce ^ (1 ta. Le dourra, c'est # ^
boti'\ — P. 36. _^ ^ „n'est pas Vocean Celeste. C'est manunet. la rescion fmeme mon-
tagne') de Touest". — A ces corrections communiquees par l'illustre lexicologue, j'ajoute
quelques -unes, que m'a fournies Tetude des inscriptions du Ramesseum ä Medinet- Habou:
P. 54. ^^ doit etre corrige en ^^ — P. 74. 1 "^ doit se lire 1
— P. 98
«=^^^^.. Lisez
^^.-
§ 12. )l 1 y)* ^v Ü „ ^ ^ • Cette expression se rencontre quelquefois dans les
inscriptions des tombeaux thebains, oü eile apparait en parallelisme avec certaines qua-
lifications honoraires, plus usitees dans les textes. Le signe initial est bien \ 5-, mais
un verbe \ (comp. pourtant )l<o == '^, Brugsch, Gram. page48; et Zeitschrift 1873, p. 8)
n'etant pas connu, il est fort possible que le signe en question soit une forme de fl =
^ I „etablir, etre etabli".
Je donne mamtenant les deux petits textes ^j que j ai notes contenant la dite ex-
pression. L'un (a) provient du tombeau qui porte le nom de M. Ebers {tourhat- ahou-
holes, Selon les arabes de l'endroit), l'autre (6) a ete extrait d'un autre tombeau de
Scheik-Abd-el- Gourna.
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AA/W>A
AA/WAA
■ - I l AA/VAAA
^ A^^AAA
^) Le temple d'Isis de Philae presente la particularite — unique pour moi — de couronnes
d'orientation placees sur le linteau et dans le registre le plus en haut de la porte.
^) Un troisieme exemple se voit sur la Statue de Ra-men-kheper-seneh de Boulaq, qui
aussi date de la XVIII« dynastie.
136 Erschienene Schriften. [III. Heft 1883.]
Erschienene Schriften.
Karl Piehl, Bidrag tili aegyptisk sprakforskning och paläografi. (Aus „ Nordisk tidskrift for filologi" VI
p. 23—39 und 1 Tafel). Juli 1882. 8°.
O. von Lemm, Aegyptische Lesestücke mit Schrifttafel und Glossar. I Theil, Schrifttafel und Lesestücke.
Erstes und zweites Heft. Leipzig, Hinrichs 1883. 4°. 128 pp.
W. Pleyte, Bloemen en Planten uit Oud-Egypte in het Museum te Leiden. (2® Bijlage tot de 35. Jaarverga-
dering der Ned. Bot. Vereeniging, 29. Juli 1882). 8°. 1882. 13 pp.
A.A.Linke, Skizze der altägyptischen Literatur mit besonderer Berücksichtigung der Culturgeschichte. Leip-
zig. 1883. 8°, 92 pp.
L. Stern, Die Posno'sche Sammlung ägyptischer Alterthümer. (In: Zeitschrift für die gebildete Welt 1883
S. 285—288).
Derselbe, Das Leben Josephs des Zimmermanns aus dem Koptischen übersetzt. (In: Zeitschr. für wissensch.
Theologie XXVI, p. 267—294).
BuUettino della Commissione archeologica comunale di Roma. Anno XI. Serie seconda. Roma. 1883. 8°.
Contenuto: R. Lanciani, L'Iseum et Serapeum della Reg. IX. (tav. V — XI) p. 33 — 60. — Ern. Schiapa-
relli, Sülle scoperte avvenute presse riseo. p. 61 — 103. — G. Barracco, SuUo sfinge scoperto presse l'Iseo.
p. 104 — 111. — Orazio Marucchi, Lo sfinge del re Amasi (con appendice) p. 112 — 131.
Ernesto Schiaparelli, Monumenti egiziani rinvenuti di recente in Roma suU' area dell' Iseo del Campo
Marzio. Lo sfinge di Amasi, i cinocefali di Nechtharheb, l'obelisco di Ramesse II. Roma. 1883. 45. S.
1 Taf. 8°.
Derselbe, Le migrazioni degli antichi popoli dell' Asia minore studiate col sussidio dei monumenti Egiziani.
Roma. 1883. 4°. 10 pp. (Reale Accad. dei Lincei 1882—83).
Aug. C. Merriam, The Greek and Latin Inscriptions on the obelisk-crab in the Metropolitan Museum, New-
York, A Monograph. New- York. 1883. 8°. 49 pp.
Alfr. Wiedemann, Die ältesten Beziehungen zwischen Aegypten und Griechenland. Leipzig. 1883. 22 S. 8°,
Derselbe, Zur Chronologie der Arsinoe Philadelphus. (1882. Separatabdruek. 8°. 10 pp.)
Derselbe, Sammlung altägyptischer Wörter welche von klassischen Autoren umschrieben oder übersetzt wor-
den sind. Leipzig, Barth. 1883. 8°. 46 pp.
, Revue Egyptologique, III™^ annee no. 1. Paris, Leroux 1883. 4°. p. 1 — 48: Autograph, pp. 8; 3 heliogr.
planches. Sommaire: Revillout, Association de Ptolemee Epiphane a la couronne et quelques autres asso-
ciations royales. Le tribunal egyptien de Thebes. Recits de Dioscore, exile k Gangres, sur le concile de
Chalcedoine. Les prets de ble. La vie du bienheureux Aphou, eveque de Pemdje (Oxyrinque). Le martyre
de St. Ignace. Chabas, Le papyrus Anastasi no. 6, transcrit et traduit. Index du vocabulaire mytbolo-
gique. — Revillout, Nouvelles acquisitions du Musee Egyptien du Louvre. Necrologie et nouvelles. Nota;
Sigles des divisions de la drachme lors de Tetalon d'argent en Egypte.
Eug. Revillout, Cours de langue demotique et de droit egyptien. Le^ons professees ä l'ecole du Louvre.
Paris. 1883. 59 pp. 8°.
U. Wilcken, Arsinoitische Steuerprofessionen aus dem Jahre 189 n. Chr. und verwandte Urkunden (Sitzangsber.
der Kön. Preuss. Akad. d. Wiss. 1883. S. 897—922. Taf. 9—12).
Jos. Karabacek, Die Theodor Graf'schen Funde in Aegypten. Wien. 1883. 43 S. 8°.
Derselbe, Katalog der Theodor Graf'schen Funde in Aegypten. Wien. Verlag des K. K. österreichischen
Museums. 1883. 56 S. 8°.
Aegyptiaca Pauli de Lagarde studio et sumptibus edita. Gottingae. 1883. VIII u. 296 S. 8°.
J. Halevy, Melanges de critique et d'histoire relatifs aux peuples semitiques. Paris, Maisonneuve et Co. 1883. 8°.
J. Hommel, Die semitischen Völker und Sprachen. I, 3. Noten, Nachträge, Verbesserungen und Register zu:
Die semitischen Völker und Sprachen. Leipzig, Otto Schulze. 1883. 8°.
Stanisl. Guyard, Notes de Lexicographie Assyrienne, suivies dune etude sur les inscriptions de Van. Paris.
1883. 8°. 144 pp.
C. Bezold, Die Achämenideninschriften. Transcription nebst Übersetzung, textkritischen Anmerkungen und
einem Wortverzeichnisse. Mit dem Keilschrifttexte der kleineren Achämenideninschriften autographirt von
P. Haupt. Leipzig, Hinrich'sche Buchhandlung. 1882. 8°.
D. G. Lyon, Die Cylinderinschrift Sargons IL in transcribirtem assyrischen Grundtext mit Übersetzung und
Commentar. Leipzig. 1882. 4°.
Leipzig, J. C. Hinrichs'sche Buchhandlung. — Verantwortl. Kedacteur Dr. R. Lepsius, Berlin, Kleiststrasse 1. (W.)
Buchdruckerei der Königl. Akademie der Wissenschaften in Berlin (G. Vogt).
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Zeitschrift
für
Ägyptische Sprache und Alterthumskunde
herausgegeben
von R. Lepsius
unter Mitwirkung der Herren H. Brugsch, Ad. Erman und L. Stern.
Einundzwanzigster Jahrg. 1883. Viertes Heft.
Inhalt:
Gesios und Isidoros, von G. Steindorff. — Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten,
von U. "Wilcken. — Erschienene Schriften.
Gesios und Isidoros.
Drei sahidische Fragmente über „die Auffindung der Gebeine Johannes des Täufers.*^
Von
Georg Steindorff.
Die drei hier veröffentlichten Fragmente, deren Copien ich der Güte meines ver-
ehrten Lehrers, Herrn Dr. Adolf Erman in Berlin, verdanke, sind ein gröfseres Bruch-
stück einer altchristlichen Heiligenlegende, in deren Mitte als Helden zwei fromme
Jünglinge, Tia-iog und 'lo-idtopog, stehen und deren End- und Höhepunkt die Auffindung
der Gebeine des heiligen Johannes des Täufers in der Nähe der syrischen Stadt Emesa
bildet. Leider fehlt der Anfang des Ganzen, welcher zwei Seiten der Tattam 'sehen
Handschrift (A) betragen hat, und mit ihm jede sichere Kenntnis über den wahren
oder untergeschobenen Verfasser unseres sonderbaren Machwerks. Eine zweite, etwas
gröfsere Lücke (ungefähr 2^ Seite der Tattam 'sehen Handschrift) befindet sich zwi-
schen dem Schlufs des ersten Fragments und dem zweiten Blatte von B, und in ihr
mag wohl der kurze Bericht von der Beerdigung (?) der Gebeine des einst von Paulus
auferweckten Eutychus (die ja im Anfang eine so grofse, kaum verständliche Rolle
spielen und deren im weiteren Verlauf der Erzählung nirgends mehr Erwähnung ge-
than wird), von der Knechtschaft und Befreiung des Gesios gestanden haben. Die Le-
gende von der ^Auffindung der Geheine Johannes des Täufers'^ schliefst mit Seite 45
des dritten Fragments, und es beginnt mit der letzten Seite (Cap. XVHI) eine neue
Erzählung von den Wundern, welche durch die Gebeine des Täufers in Aegypten ge-
than worden sind. Von dieser Reliquiengeschichte, welche offenbar die Fortsetzimg der
Auffindungslegende bildet, ist uns nur die Überschrift: nd.i iie ««yoM mu netgnnpe,
Zeitsclir. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 18
;138 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
ht Ä^TTUjcone efeoX-^^ri nneec Ainois.t»ioc lo^^d^nnHc nfejvnTiCTHC u. s. w. i) und eine
Mahnung des Verfassers an seine Zuhörer, unablässig weiteres Material über den hei-
ligen Johannes zu sammeln, erhalten. Hoffentlich wird uns der Zufall einmal noch
weitere Bruchstücke dieses Opus bescheeren, das trotz alles Unsinns und aller Ver-
nunftwidrigkeiten der Fabel nicht nur ein grammatisches und geographisches luteresse
bietet, sondern auch als, so viel ich weüs, einziger koptischer Repräsentant einer für
die damalige Zeit characteristischen Literaturgattung, des Heiligenromans, volle Be-
achtung verdient.
Was nun die Frage nach dem Verfasser unserer Legende betrifft, so vermag ich
dieselbe leider nur negativ zu beantworten. Bei Zoega pag. 259 (koptischer Text
pag. 266) findet sich allerdings eine Notiz des Inhalts, dafs der Patriarch Theophilus
von Alexandria, ein Schüler und einer der nächsten Nachfolger des bekannten Athana-
sius, eine Schrift y,de inventione ossium S. Joliannis et de miraculis ab eo editis'^ verfafst
habe. Ob aber unsere Geschichte mit der hier erwähnten Arbeit des Theophilus iden-
tisch ist, möchte ich sehr in Zweifel ziehen. Schon der Umstand, dafs Theophilus in
einer so bewegten Zeit jenen bedeutenden Bischofssitz von Alexandria, der einen gan-
zen Mann verlangte, innegehabt hat, dann aber namentlich alle anderen Schriften, als
deren Verfasser wir ihn kennen 2), geben Zeugnifs, dafs er durchaus kein unfähiger
und geistig unbedeutender Mensch gewesen ist. Und ein solcher war sicherlich der
Autor der uns vorliegenden Auffindungslegende, die an Albernheit nichts zu wünschen
übrig läfst.
Ist es ferner möglich, dafs Theophilus, der im Jahre 403 die „Synodus ad Quer-
cum'^ gegeii seinen Gegner Chrysostomus ins Werk gesetzt und nach dieser Zeit noch
bis 412 gelebt hat, schon 325, wenn auch als junger Diaconus, an dem Concil von
Nicaea — denn dort will ja unser Verfasser die Wundergeschichte von Augenzeugen
gehört haben — teilgenommen hat? Auch diese Frage ist, wenn man nicht etwa ein
übermenschliches Alter des Theophilus annehmen will, zu verneinen, und es scheint
mir somit zur Ehre des Patriarchen festzustehn, dafs er diese klägliche inventio nicht
auf dem Gewissen hat.
Möglich ist es vielleicht, dafs das Buch eine spätere Fälschung und auf Grund
der Überlieferung, dafs Theophilus eine solche Schrift verfafst habe, diesem unterge-
schoben worden ist; aber auch für diese Annahme liegen zwingende Gründe nicht vor,
zumal da in jener Zeit verschiedene Bücher über die Auffindung der Gebeine und des
Hauptes des Täufers ^) (u.a. eine vom Archimandriten Marcellus verfafste Schrift, nach der
das Haupt des Heiligen am 24. Februar 453 — also nach dem Concil von Nicaea — ge-
funden worden sein soll) im Umlauf waren, dieses Thema also bei den damaligen Le-
gendenfabricanten ein sehr beliebtes gewesen sein mufs.
Ein griechisches Original scheint unseren Handschriften nicht zu Grunde zu lie-
gen. Dafür sprechen nicht sowohl die zahllosen Verunstaltungen griechischer Fremd-
1) Vgl. die Überschrift der Legende „c?e morte JosepW^ Lagarde, Aegyptiaca 1. Cap. O;
E.EVILLOUT, Apocryphes coptes 43.
2) Vgl. Fabricius, bibliotheca Graeca VII 108. Theophilus verfafste auch eine Schrift
^über das Heiligtum des Erzengels Baphael'^; vgl. Zoega 611; ferner ein Leben der heiligen Xene;
vgl. "Wüstenfeld, Synaxarium 270.
■^) Vgl. Fabricius, bibliotheca Graeca X 260 f. Wüstenfeld, Synaxarium 321 ff.
1883.] von G. Steindorff. 139
Wörter und Eigennamen (HHpuiit für Ng/3Cüv), als namentlich die echt ägyptischem Geiste
entsprungene Bemerkung am Anfange des IV. Capitels: „Jene Schiflfcr aber waren
Spötter und sehr böse, wie auch ihr ja die Sorte der Alexandriner kennt; denn sie
stammten aus jener Stadt."
Wer nun aber auch der Verfasser der Legende gewesen sein mag, sicher ist sie
eine Compilation aus verschiedenen Heiligengeschichten, deren Spuren sich zum Teil
noch verfolgen lassen und die vom Erzähler, welcher in dieser Literatur wohl bewan-
dert war, in möglichst ungeschickter Weise zusammengesetzt worden sind. Vor Allem
ist die Geschichte von dem ans Meeresufer gespülten Leichnam und die Klage über
die Vergänglichkeit alles Irdischen, welche Gesios anstellt, auszuscheiden. Sie wird,
worauf mich Herr Dr. Erman aufmerksam gemacht hat, in Wüstenfeld 's Synaxarium
der koptischen Christen S. 238 vom Amba Archelides erzählt. Mit ihr scheint ursprüng-
lich die Legende von den Gebeinen des vom Apostel Paulus auferweckten Eutychus in
keinem Zusammenhange zu stehen. Ein drittes Stück ist die Erzählung von den bei-
den Brüdern und ihrer selbstlosen Pflege des Kranken, ein oft wiederkehrendes Spie-
gelbild des altchristlichen Diaconats, und den Schlufsstein des ganzen ersten Teiles
bildet die beliebte Legende von der Auffindung der Gebeine des heihgen Johannes.
Natürlich finden sich zahlreiche originelle Stellen, die wir dem Compilator verdanken
(u. a. die nette Vermuthung der Schiffer, dafs der Leichnam des Eutychus der eines
von Gesios entführten, vornehmen Weibes sei), und namentlich sind die hier und da
eingestreuten kurzen Bemerkungen des Autors (z. B. die schon erwähnte Glosse über
die Alexandriner; die bissigen Worte des Kranken über die Gesinnung der Sklaven
gegen ihre Herren) von grofsem Interesse.
Als Helden des so entstandenen religiösen Romans läfst der Verfasser die beiden
Brüder Gesius und Isidorus auftreten. Dafs diese zwei vollständig frei erfundene Hei-
lige sind, steht mir aufser allem Zweifel. Nirgends werden sie sonst erwähnt; ihr Mar-
tyrium ist unbekannt; weder in den Acta Sanctorum von Bolland, noch in Wüsten-
feld 's ßynaxar^ noch in Ludolf's Aethiopisch- koptischem Kalender findet sich ein ihnen
geweihter Festtag.
Übrigens mufs doch diese Compilation aus Legendenreminiscenzen, die bei der
Abendmahlsfeier (awa^ts) vielleicht in der von Athanasius gelobten und von Theophilus
über den Gebeinen des heil. Johannes erbauten Capelle (Zoega 259) vorgetragen wor-
den ist, einen gewissen Ruf gehabt haben. Denn es liegen uns drei von einander un-
abhängige Handschriften vor, denen die hier veröffentlichten Fragmente entstammen:
A. Sahidisches Fragment aus der TATTAM'schen Sammlung auf Pergament. Copie
Moritz Schwartze's, jetzt im Besitze Dr. Adolf Eräl^n's. Die Buchstaben der
Handschrift entsprechen denen der Classe V bei Zoega. Der inhärirende Vocal ist im
Inlaute spärlich (z. B. stets e'sn) und inconsequent (cjiTq neben «^iTq, o«o und oRö
ciiT€ und cTiTe, p und €p u. a. m.) gesetzt. Im Anlaute wird der Halbvocal vor den
Liquiden fast ausnahmelos durch einen Punkt über dem Buchstaben bezeichnet. Bei
den Verbalpräfixen der ersten Person Pluralis (tH, Tniidw, Md>.p!R i\tIi, uje^nTii
HTcpH) und dem Präfix des negativen Imperativs (Mirp) wird der Halbvocal, wie im
Boheirischeu, regelmäfsig plene geschrieben; also T€ti, Tentt**, .UÄ^peit, iiTeit, U}d».n-
T€ii, tiTepeit; Ainep. Ziemlich häufig findet sich die unterägyptische Punktation eines
für sich allein silbenbildenden Vocals: h, to, Ti>».ooi u. a. m.
18*
-tAQ Gesios und Isidoros, [IV, Heft
B. Zwei Blätter der BoRGiA'schen Sammlung; vgl. Zoega 242, Cod. Sah. CLVIIL
Abschrift Ign. Guidi's, dem ich nochmals an dieser Stelle für die sorgfältige Collation
dieses und des nächsten Fragments meinen herzlichen Dank sage. Die Handschrift
befindet sich in einem sehr verderbten Zustande. Die Seitenzahlen (q, q*.; q«^, p),
welche Zoega noch gelesen hat, sind heute nicht mehr sichtbar. Die Bezeichnung des
Halbvocals geschieht sinn- und regellos; als Beispiel für ihre Ungeheuerlichkeit diene
der Satz: ncoS «xe irecioc Ä^qMOOüge SneqoirepHTe . SiiÄ.TrRX'Tpoc -^e «».-TÄ-ttÄ.-
'Y'üjpei RiMr eM€TrMÄ.«igüine u. s. w. Diese Barbarismen und Schreibungen wie
nÄ.TKXirpoc (neben neviTKXHpoc) und •^id.eTTKH weisen auf eine grofse Jugend der
Handschrift hin.
C. Fragment der BoRGiA'schen Sammlung; vgl. Zoega 242, Cod. Sah. CLVH.
Ebenfalls Abschrift Guidi's. Die Handschrift ist mit Ausnahme der ersten und letz-
ten Seite gut erhalten. Die Seitenzahlen (Äe-Mc) sind deutlich zu lesen. Der inhäri-
reude Vocal bleibt durchweg unbezeichnet. Dagegen findet sich regelmäfsig über dem
I ein Strich, der nur bisweilen durch einen Doppelpunkt ersetzt wird. Die Annahme,
dafs etwa i eine besondere Färbung des Vocals ausdrücken soll, scheint mir ausge-
schlossen, da oft dasselbe Wort oder dieselbe Endung in einem Falle mit T, im andern
mit I geschrieben wird; z. B. es und eT „gehen;" wjme und igTne; n.&'i und n&l;
7C0cpüs.tbid^ und MÄ.pTTpiÄ., aber eTTd^aTi^. u. a. m. Am Ende einer Zeile wird in
der Handschrift das auslautende ii häufig aus Raummangel weggelassen und durch -h
über dem vorhergehenden Vocal bezeichnet z. B. e^OT"^ ^). Die Schreibungen eMMOi
(IX) und CMMOOT (zweimal in XII) sind wohl nicht der Feder, sondern dem Unver-
stände des koptischen Schreibers zuzuweisen. Zu bemerken ist noch, dafs C stets
eci'^topoc (A und B ici'^üipoc) schreibt.
Vornehmlich aus typogi-aphischen Rücksichten habe ich den Halbvocal in A und
B, in dessen Bezeichnung ja die Schi-eiber selbst höchst ungenau verfahren, nicht ge-
setzt, sowie in C den Strich über dem i weggelassen. Was nun die Worttrennung
anbetrifft, in der noch immer keine Einheit erzielt ist, so bin ich darin im Wesentli-
chen meinem hochverehrten Lehrer, Professor Paul de Lagarde gefolgt 2); manche
Inconsequenz hierin sowohl, wie in der von mir gesetzten Interpunction und in der
Einteilung des Ganzen in achtzehn Capitel mag man mir entschuldigen; ich habe we-
nigstens Deutlichkeit und Übersichtlichkeit angestrebt. Die Abkürzungen der Hand-
schriften ic. ÖC^/ nniv, c-E^oc habe ich nach Lagarde 's Vorgange ausgeschrieben.
A.
I (3)Tei enni MneneioiT mm^vTc . ne'se "ici'^iopoc -xe A^^^p€llT^k.^^q
€^o\ «.Tetiniouj e-xw« HTcq'^MH, h Md^pe ottä. ngHTii qiTq nqoTOig^ii^HTq noir-
K&.ipoc^ e^TTCo nT€ K€ OTTis. qiTq MKeRdwipoc . ne-se tc«€C!OC Mneqcon "ici'^copoc «e
I das Haus unseres Vaters sehr. Es sprach Isidoros : „Lafs es uns verkau-
fen, und unter uns seinen Preis vertheilen, oder es möge der eine von uns es nehmen
^) Vgl. Stern, Kopt. Gramm. § 1.
2) Vgl. Lagarde, Aegyptiaca, Göttingen 1883; Götting. gelehrte Anz. vom 7. November 1883.
1883.] von G. Steindorff. 141
&.MOTr, MJvpoit €njs.piouKJv<TOci) itp^cTe, MccA*n T'^iÄ.e^TKH nMMdwi cnKöwipoc
Ain ne^pottoc, € uiÄ<«Ä,i>>.q enoti^. Aoino« ujÄ.tincouj e-ascoii Mne^poitoc Aineit-
iv£^e, epe rmäv uioon mä.« £ti TeiiMHHTe^^ , ne-se ■ici':^u)poc -se otttc poi n
Tencooirn &.u Mne^pwnoc Mnetti^^e . Tec»pÄ.?^H ^T^wp -su) mmoc «se npooMe ono
MnooT, pd.cT€ £^a)caq nqong^ d<tt . ne-se c^ecioc -se d.pi-ujopn nc»OTwo oai nni
AineiteiuiT noirpoMne . TKcpoMne «^e g^wcac nquitonc g*. Td^eacTciÄ., eiguine
'^ujoon jAi ncwAVÄ. . eigwne «^e on iw n<3'eM-niyme3) MnnoTTe Td».§oi, «jme «ca.
OTpcoAie its'tof}, Ti».Ä.q (4) e^OTn end«.Hi nc^onq iiTÄ.£^e, g^wc eiujoon jm ncuiMÄ..
€KU)e<ti ep HÄ.!, nnoTTTc n&.'^ wd^i nTiyMico A*nHi AinÄ^eiooT ^ «enoTrpevttioti
itTne, Ä.Trüj c€njs.Tcowfe€ Atn e^e.unujÄ. AiMoq gAi n-sice iiAinH-ye .
II. ^cujwne «xe, nTepoTroirco €T^ MneTTcouj mw iteTrepHT, ivqTwoTn n&i
«recioc, üvqei -cfcoX e-sit Od.\Ä.ccÄ.*)^ eT€ nuo(5' ncoit ne, owc equjme iice»^
oTTKOTTi tieien-igcaT KÄ,Td>. «egfimre eTujoireiT Ainei kocmoc . eqAioouie -^e 01
n€Kpo r[eÄ.AdiCCJv, »^qg^e es-cMMis. npcoMC, eqttH's-e6oA, ut Ä.qMOTr, e d^ nooeiAi
no-sq encKpo «e^v\^^cc^s. . e^q^e en€qKdipd.ttioit mw T€qs'i*2s ciitc aa.« TcqoTre-
pHT€ ciiTc, etro it^Tr\ton^).MAm qo) oT-a.e ttj&.?^p ^iooott, i<AX&. neiro «ee iioTe-
und wohnen in ihm eine Zeit, und der andere es nehmen zu einer anderen Zeit." Es
sprach Gesios zu seinem Bruder Isidoros: „Komm, wir wollen gehn nach dem Gerichts-
höfe morgen, damit du festsetzest den Vertrag mit mir für einen (kurzen) Zeitraum und
die (ganze) Zeit, welche wir lebend zubringen. Kurz wir teilen unter uns auf die Zeit
vinseres Lebens, während der Ort zwischen uns bleibt." Es sprach Isidoros: „Wir
kennen aber die Zeit unseres Lebens nicht. Sagt doch die Schrift: 'Der Mensch lebt
heute, morgen aber lebt er nicht'." Es sprach Gesios: „Sei du der erste, und wohne
in dem Hause unseres Vaters ein. Jahr; das andere Jahr dagegen steht es vinter mei-
ner Gewalt, wenn ich noch im Leibe bin. Wenn jedoch die Heimsuchung Gottes mich
gefafst haben sollte, so suche einen Kranken, setze ihn in mein Haus und betrachte ihn wie
mich, als ob ich im Leibe wäre. Wenn du dieses thust, wird Gott mir Ersatz geben für das
Haus meines Vaters in den höchsten Regionen des Himmels, und es wird mir vergol-
ten werden das, wessen ich würdig bin, in der Höhe des Himmels."
IL Es geschah aber, als sie ihren Vertrag fertig abgeschlossen hatten mit einander,
da machte sich Gesios auf, ging hinaus zum Meere (er war der ältere Bruder), wie
wenn er einen kleinen Handel suchte gemäfs den eitlen Werken dieser Welt. Wäh-
rend er aber ging an der Küste des Meeres, stiel's er auf einen ausgeworfenen, todten
menschlichen Körper, den die Wogen an die Küste des Meeres geworfen hatten. Er
fand seinen Schädel (xpaviov) und seine beiden Hände und seine beiden Füfse vertrock-
net. Nicht war Haar oder Haut auf ihnen, sondern sie waren wie Elfenbein, indem
^) Es ist, worauf mich Herr Prof. de Lagarde, dem ich überhaupt für mannigfache Hülfe
vielen Dank schulde, gütigst aufmerksam macht, ei.pio«n6.TToc „Areopag" zu lesen.
2) Vgl. dagegen V. on taihte AineneAa.t'oc (sie). Der Sinn dieser Stelle ist: „während
der Ort keinem von uns beiden ausschliefslich zugesprochen wird."
3) Die Abschrift: n(3'eii-nigine.
*) Stern, Kopt. Gramm. § 228.
*) ^Yjoog. von Holz?
]^42 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
Ä.et^d.tiTi«ott, € Am ?V.&.i<Tr m^htott £itm npcogr WAiMOTT-tieiooTe, evigeei iiMMes,Tr.
«Teirnoir Ä.qd».Md«.^T€ a*moot, (5) ds.qcoKOTr encKpo e-SM nujto . iie ottmä. c«^s.p ne
eqecTr^Ä-Te haijs. eTMMd^Ti), e Mit Xa.&.t itpooMe itg^HTq . Ä.-yoi Ä.q£ico\-efio\
Mneqr^dwKid^piOK, €t MHp eT€qes.n€, Ä^qMopq €TÄ.n€ MncTMOOTT, d^q-^nnnoTfe^)^
CT o« Teqs'i's, eT&\'2S. MneTMOOTT . A^q^MOOc, d^qpiAie eneTMOOTTT^ eq-xco aimoc
•se OTOi OTOi junKd^g^ mh nnepMec . ot ne «t A.i'snoq enei kocmoc; h ot ne"^-
KevenTq ummä^i, einHir efioX-g^Ai nei kocmoc^); eiujoon £^couiT gM nei kocmoc
nee Mnei Ktowc, € mh niieTMÄ- «gHTq . ot ne ng^wfi nnc^pnMd». Mnei kocmoc,
H OT ne nujoTTigoTr Mnei kocmoc; ^&.nc <7Ä.p epon Tnpn ne, CTpen ep e^e MnÄ.i,
Ä-TTüi pojMe WIM, ht Ä.Tr-snoq enei kocmoc . ä^ttu) neq'xa) niiÄ.i, epe neqpMeiooire
cgoTTO enecHT e-sn neqoiroos'e evTto enecHT e*XM ncoiMd^ MneTMooTT . d^Trai
neq-sco mmoc «se oi nTÄ.Ad>.inwpoc npcoMe, u) (6) nefiinn, u) npooMC, ä.uj
n^pHMÄ»- TenoTT neTnjs.-ig-neiee mmok, expcK -sitott egpd^i eneK<5'i's . Mnncwc
js.qKOTq epoq, ne-SÄLq ose m njvi Ä.n Md>.TrÄ..Ä».q ne nT Ä.qMOir, ä-Wä^ dk.noK
nMM&,q ne . d^noK ujs.p wMMö^q, is.non*) ottcoima. noircoT, ä-ttu) OTrcd^p^ noTtoT
ne KT Ä.«t^opei mmoc MnecnÄ.tr, ä-tui oTrnneTMJv noTrtoT ne kt ä. nnoTTe
^e.piTe MMoq nd.i mu nei pwMe, «t Ä^qMOTr . nTepeq-jse wä-i "^e, Ä.qKÄwd>.q kä.-
gHTT nneqKÄ.Micion mh neqeJapHKin^) m«. neq«i§is.Kid».pion, Ä.qco7reAoTrto?V.OTr6)
Nichts an ihnen war durch das Schlagen der Wasser, die mit ihnen fluteten. Jetzt
ergriff er sie und zog sie an das Gestade auf den Sand. Denn ein ruhiger Ort war
jener Ort, indem kein Mensch dort war. Und er löste seine Kopf binde ((i)ay.i6kio\i) ,
welche um seinen Kopf gebunden war, er band sie um den Kopf des Toten, er gab
die Goldstücke, welche in seiner Hand waren, in die Hand des Toten. Er setzte sich,
er beweinte den Toten, indem er sprach: „Wehe, wehe über Staub und Asche! Was
ist es, was ich erworben habe für diese Welt, oder was ist es, was ich mit mir nehmen
werde, wenn ich gehe aus dieser Welt? Auch ich bin in dieser Welt wie dieser Leich-
nam, in welchem kein Atemzug ist. Was bedeuten die Schätze dieser Welt? oder was
bedeutet der Ruhm dieser Welt? Müssen wir doch alle wie dieser werden, imd jeder
Mensch, welcher geboren wurde für diese Welt." Und er sprach dies, indem seine
Thränen niederflossen auf seine Wangen und nieder auf den Körper des Toten. Und
er sprach: „O du unglücklicher Mensch, o du Armseliger, o du Mensch! Welche Schätze
werden dich jetzt bestechen können, sie in deine Hände zu nehmen?" Darauf wandte
er sich zu sich und sprach: „Nicht dieser allein ist es, welcher gestorben ist, sondern
ich bin es mit ihm. Denn ich mit ihm, wir sind ein Körper, imd ein Atem ist es,
welchen Gott geschenkt hat mir und diesem toten Menschen." Als er dies gesagt hatte,
entblöfste er sich von seinen Unterkleidern und seinen Hosen imd seiner Kopfbe-
^) Die Abschrift: ne otai*> r<s.p ne eqecTp(l«^7e ne nM*. cTJUAiÄ^-y u. s. w.
2) ZoEGA 35 (Zeile 3), wo ninoirfi „Goldstücke" bedeutet.
3) Die Abschrift h ot ne'^nö.enTq emmr n.uMd.i u. s. w.; vgl. Tim. « VI 7.
^) d^non als Copula ein Boheirismus für S. e>n. Vgl. Stern, Kopt. Gramm. § 304.
^) Das koptisch -arabische Glossar No. 45 der Pariser Bibliothek hat, wie mir Herr Dr.
Ermän gütigst mitteilt, fcpcKion J-.*J'j"**^'. Es ist tu ß^cema, braccae.
6) coTeAoircoA- (ohne ausgeschriebenen Halbvocal co-yAoTtoA Peyr. lex. l9Sb) stat. pronora.
eines fünflautigen Zeitwortes *coTO?VoTeA = cotAcoA „einwickeln."
1883.] von G. Steindorff. 143
enReec .uneTAiooTT, &.qgMooc gd>.gTHq . Ä.irco «eqpiMe cpoq ne nee Mneqcoti
H neqeitoT .
IIL eqiyoon OTit ^n tci MllTUI^vn£THq iitci A*me, eic ottosoi Ä.qei g^n edk-
<V.Ä.cciv, €qiiÄ>.woon€ ctiahcoc, e uiÄ.TMOTTe epoc «äc cepdwKOTrcd. . *». imeeq qos'OT
eneupo, -xe eTwexeipe nT€^pl^^- AinccoMis,, Ä.Tr(7)g€ enujHpe-ujHM, eqgMOOc-
egpivi MÄ.TrÄ.Ä.q, eqpiMe €TKÄ.ice, €T KH-eg^pd^i MneqeMTo-efeoX . ne-SÄ^-y ii&.q ote
neig^Hp, ot epoR ne nei kcoooc, ck^mooc, enpiMe epoq; TennÄ^T CÄ-p enpwKg^
ni\eKcnX&.|)(|^iio« egoTit epoq, ^oic e nencoit ne h neneitoT ne . ne-XÄ^q *^e n.b^T
-xe £n oTTAie, to itivciiHTT, ndwcoii ne . ne'js^.TT nÄ.q «xe ö^tm eKp ott, eKgMooc,
eKpiJue; mh OTen^) &om. mmok pw eTOTwocq nuecon; Ttooirn^) ^e. ncTOMcq
nr«TivA.oKnMMes.n.Js.ni»-Tr'xe3)eRHn€Ä.uj B.
MnoAic, HTen-siTK epoc , ne<2&e «recioc (90) epoc . ne's^vq rid^T ns'i c^ecioc
«e qottg ns"! n-soeic, «se mix s'om mmoi -se ii&.c«ht, qowg n^yi n-soeic ty^. nie-
eTWMCMMoqMnei MJv, nTdwfecoR eKeM^^. we^, ote mmii uj<5'OAi mmoi*) CTtOMC
Ä.XAe>., nMÄ. e'^nis.fecoR epoq, nÄ.tiTwc MnöwRuicoc §n ottm»., UTivfiuiR cRCMd.,
'^WÄ.'SiTq nMMdwi TÄ.T(A)MC MMoq £M &>XA^v nMJw, e'^iidwfioiR epoq, ni>^nTüic
nM2k. eTMMÄ.i!r, n^.! eK.iioR e'^iiÄ.fewK "^ndi'siTq epoq nMM[d>.i] iitä.tü)[mc]
epoq, Td<(3'to, eipiMe epoq Mneg^ooT MMoq nTJv[s'üi eJipiMC epoq [MnegoJoTT
mh TeirujH, u|i^nTd>.ei e£ioX-gii ctoMev m« [TeTujH mjevii"^ nei
TÄ.fio)R epd^Tq MnnoTTe . d^TTOi jvttmoo- fiioc mii ti (?)
ne Mn'2soi egOT«, d^TTd^ (8) Aoq . e^AXd^ 's©! , iw
deckung, wickelte sie um die Gebeine des Toten und setzte sich zu ihm. Und er beweinte
ihn wie seinen Bruder oder seinen Vater.
III. Während er nun so derartig mitleidig war, siehe, da kam ein Schiff auf dem Meere,
welches an einer Insel landen wollte, die Serakusa (Syrakus) genannt wird. Die Schiffer
sprangen an die Küste, damit sie die Notdurft des Leibes verrichteten, sie fanden den
Jüngling allein sitzen, indem er den Leichnam beweinte, welcher vor ihm lag. Sie
sprachen zu ihm: „Freund, was ist dir dieser Leichnam, dafs du dasitzest und ihn beweinst?
Denn wir sehen den Brand deines Innersten gegen ihn, als wenn es dein Bruder oder
dein Vater wäre." Er sprach zu ihnen: „Fürwahr, meine Brüder, mein Bruder ist
es." Sie sprachen zu ihm: „Und warum sitzest du und weinst? Ist es dir denn mög-
lich, ihn wieder zu erwecken? Drum mache dich auf, begrabe ihn und schiffe dich
ein mit uns! Siehe, zu welcher Stadt gehörst du, damit wir dich hinnehmen?" Es sprach
Gesios: „So wahr der Herr lebt, nicht ist es mir möglich, ihn hier zu begraben und
anderswohin zu gehn. Sondern wohin ich auch gehn werde, überall werde ich ihn
mit mir nehmen und ihn dort begraben, wohin ich gehn werde, und ihn immer be-
weinen bei Tag und Nacht, bis ich aus dem Leibe scheide und zu Gott gehe." Und
sie landeten das Schiff und brachten ihn darauf; aber sie thaten dies nicht aus Liebe
1) Für OTen vgl. Zoega 436 (Z. 1). 538 (Z. 30).
2) Die Abschrift tcütot« <^e.
^) Zu e.nÄ.TT mit folgendem -xe vgl. VI e.ii*>Tr t^^p •xe e-yeipe iin*>i THpoT „denn siehe, sie
thun dies alles."
*) Die Hs. MMMoi.
144 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
nnoTTTe c^^oth epoq, ä.\7V.&. eTOTTwuj
cgÄ.pnA-'re mr ct iiTOOTq ivT(o nce^^- [mu eJT UTOOTq ^».^[ui] itce"^
efeoX MneqRectOM&. gn oir^wpes. ec- MnequeccoMd». eiioX [tioj^^uipewi) ec-
OTTHT . OTTHTT .
IV. nT€po7rT&,\oq "xe, &.Trep-^coT. IV. WTepoiTÄ.TV.e'^e, Ä.Trp-ocoT.
Ä.q'Y itd^v niyMOTite itc&,T€€p€ ngÄ.T Ä.q'V WÄ.-y nujA*07rit€ ncd>.Te[€]pe ngd^T,
OÄ. «Reec MneTMOOTTT, ujö^itTOTTTd^AooTT igd>.nTO'yTi.A.[o] nuReec Mn[€-
itMMÄ>q, Ä^TTCo Ke qToe ncis.T€ep€ £d< neq- tmoJott WMMJvq . ö.q'^ kc qTO g*^ neq-
cü)M&. MMiit MMoq, eq-xü) mmoc iid^.'y coiMÄ. mmih MMOq, eq'sci) mmoc «e e^pi
•2S€ «SITU etlTOUJ UTe\€KÄ.O«Id>. . TÄ.^dk TÄ.t«d.nH UMMÄ-I IlTeTIl'ÄIT eJlTOUJ tiT\c-
ud^p we T&.I poo T€ Te^wpÄ. MnenTevq- KivoitiA. . tä.^ä- c>Ä.p Te^oopd». eTMM&.Tr
AioTT (Kd>.TJs. e^e eT epe nujd>.'S€ It^liT^>iMOK Tdw-nptOMC nenTivqMOT^) [Kis.]Tdk ee ct
ncÄ. en) . nneeq «^e ottii eTMMivTr we epe . . ä.'xc hä^t .... qujd^n hhot
genpeqcKonTci ne ä^ttoo Mnonnpoc ene- , , . «^e €TM[MJs.Tr] TÄ.?V.oq (9l) [2.]^**"
goTO, RivTd. e^e eTCTitcooTrii g^woiTTHT- peqcRORTei [n]e d^irai Mnonnpoc, rä.tä.
Tit juni?€KOc iinpMpÄ.ROT€ • 'se ne gen- e^e ktcoth eTeTttcooTrn itnpMpi^ROTe .
efeoX ne gii TnoAic eTMM&.TT.Ä-'yui iiTe- ne genefioX c«d.p gn TnoXic eTMAiÄ.Tr
poTTgMooc, evTTUjev'Sie Arn cecioc, npoiMe «e . Ä.-yto UTepoirgMOOc, Ä.TUjes.'xe mh
AinnoTTTe, eTT-xo) mmoc iijvq "xe npu)- ngJwöioc irecioc, npojMe MnnoirTe, eT-
Me eT nd<noTrq, Te«(9)TÄ.pRo mmor «suj mmoc -se ncon, TiiTÄ.pRo mmor
MnnoTTTe nd^i, ct eRU|MU}e nd^q, expcR MnnoTTe, ct eRujMUje wis^q, -se epe
Td^MOti Qte epe nei pcoMC, üt üvqMOir, nei pcoMe, ht d>.qM07r, nn epoR rä.tä.
Hn epoR «xiti MMOiv, enei-XH d.nnd>.Tr e^uj ncirin?enidi, enei-xH Ä.n«dwTr [eJneR-
epoR, epe ueR£l^v\ Meg itcnoq, eTTHg fi&.\3^ €...irg ncn[oq] 2'^^^g.
zu Gott mit ihm, sondern weil sie das, M'as er bei sich hatte, rauben und auch seinen
Leib in einem fernen Lande verkaufen wollten.
IV. Als sie ihn aber hinaufgebracht hatten, schifften sie weg. Er gab ihnen acht
Silberdenare für die Gebeine des Toten, damit sie dieselben mit ihm hinaufnähmen, und
noch vier Denare für seinen eigenen Leib, indem er zu ihnen sprach: „Nehmt uns in
die Gaue von Lycaonien! denn vielleicht war dies gerade das Land des Toten" (wie
die Geschichte uns nachher erzählen wird). Jene Schiffer aber nun waren Spötter und
sehr böse, wie auch ihr ja die Sorte der Alexandriner kennt. Denn sie stammten aus
jener Stadt. Und als sie sich gesetzt hatten, sprachen sie mit Gesios, dem Gottes-
manne, indem sie zu ihm sagten: „Guter Mann, wir beschwören dich bei dem Gotte,
welchem du dienst, uns zu erzählen, ob dieser tote Mensch dir gehört oder nicht, da
wir ja dich gesehen haben, wie deine Augen voll sind von Blut, welches mit Thränen
gemischt ist, dadurch dafs du weinst bei Tag und Nacht. Ist dir vielleicht eine grofse
^) Zu g^n (A) fehlt in der Hs. der Raum.
^) Die Hs. TenT&.qAVOT.
^) Nach ek,n«A>-ir scheint nur ein Buchstabe zu fehlen.
1883.] von G. Steindorff. I45
g^i pcweiH, £^iTit ee eT €KpiMe mmoc g^iTK [ee eT €]KpiM[€] [M]n€-
AinegOOTT Mtt T€TUIH . b^^HlT^) nTi>. OTT- g^o[oir] [e^pHTr] IlTÄ. OTttO^ MMOTIt,
\\o& «eMTOti ujcone n&.K nMMÄ.q nis.piv ecuitonc uevK exfiHHTq n&.pd«. otto« kim.
oToit itiM . Ä.Tto ÄkimevTT cTTAiHHiye, € Ä.imÄ.Tr r'Ä.p eTTMMHUie, e d< iteireioTe
&.TMOT n&\ ne-yeioTe mh neTTUjHpe mot, d^Trco Mnitii*>.ir €t^iXÄ.tie^p(onidk.
tiTooTOTT Mit neTUjfieep Ai« neTTCTrc*- uti Mine .
i^enHc, i^TTU) MnenniVT et^iAd^nopconiÄ.
UT€i Mm€ eneg^.nTVHii TeriTivpKo aimok nXnn TllT^^pKo mmor mr-
AinnoTTe^eTpeRTd.Moit encKfeiocTHpq. KOTTe, CTpen tä^moii eneKiiioc.€n[€i]-
enei-^H npoc neiicKonoc Ä.«oji ottc^imc «^h k&.tö». n[e«]cKonoc d<[noii] 2^
Tc TÄ.I ti«o<5' m^enoc nis.pd».poK, ht ä, neKOTtouj ei €*2scoc, d^KetiTc e^oX om nni
«neceiOTe, dwuei enujMMO tiMMis.c, d>.-yui npoc n €t eiwiÄ-Tr epoq, A^.^€RT^s.oo ecei
MMOC, econg, A.KOTro)uj ecei mmoc, ccmoottt . ivTco Mepe nei ^^wfe nÄ.i euj-totl^e^e!
MMOK. (10) nneTo-ard<Ä.fi «xe cfccioc ne-si^q -se tti>.ciiH"T, nnoTTc ncT cooth noco6
niM.HTepeq'xe Ud.i 'a^e, d^qT&.-spo nTCTTAiitTi^e^HT . ö^Tüi ä^tt^co, eTrp&.uje, eTTMCCTre
ose n enT d^TTMeeire epoq oiTMe ne .
V. Oifis. «^e efcoA-n^HTOT OTt^oneTC ne^) MnojtHpoc . Ä.qne€iie Teq^vc^€
Ä.qui&.^e Mit j\n&.TrRAHpoc, cq'xoi mmoc «se MÄ.penKd>.Tr oslc ot ncT €im&.Ä.q
Mnei pcoMC, d^TTü) M nnoTTTe hä.-^ ngrnq a^n eneqcnoq CT^e nnofie, ut d.qÄ.d.q .
ndiiiTüic nnoTTe ne ht jvqn^pd.'^i'xoTr MMoq nd^n, iiTeneniTiMev iiivq eT^e
nno<5' tiKofie, ut Js.qis.&.q . ne-se g^oeine ose Mis-pe«pcoTf! MMoq itTeimo-sq ee&.-
Behaglichkeit (?) mit ihm gewesen mehr als mit Allen? Und wir haben viele gesehen,
denen ihre Eltern und ihre Kinder und ihre Freunde und ihre Verwandten weggestor-
ben sind, und doch haben wir niemals eine solche Menschenliebe gesehen. Allein wir
beschwören dich bei Gott, uns dein ganzes Leben zu erzählen. Da nach unserer An-
sicht dies ein Weib ist von edlerem Geschlechte als du, auf welches sich dein Beo-eh-
ren gerichtet hat, so hast du sie aus dem Hause ihrer Eltern geführt, bist mit ihr in
die Fremde gegangen, und nach dem, was wir sehen, hast du es nicht erreicht, dich
an ihr zu sättigen, so lange sie lebte, und hast dich nun an ihr sättigen wollen, wo
sie tot ist. Und dies kann dir nichts nützen." Der heilige Gesios aber sprach: „Meine
Brüder, Gott weifs Alles." Als er aber dies gesagt hatte, stärkte er ihre Thorheit. Und
sie freuten sich fortwährend, da sie dachten, dafs das, was sie gedacht hätten, wahr wäre.
V. Einer aber von ihnen war ein böser Mörder. Er verstellte seine Sprache und
redete mit den Schiffern: „Lalst uns sehen, was wir mit diesem Menschen thun wer-
den; und nicht wird sich Gott seines Blutes annehmen um der Sünde willen, die er began-
gen hat. Überhaupt hat Gott ihn uns übergeben, damit wir ihn bestrafen für die grofse
Sünde, die er begangen hat." Es antworteten einige: „Lafst uns ihn töten und ihn in
1) Zur Construction «.pH-y mit folg. Perf. II vgl. Stern, Kopt. Gramm. § 375 (pag. 217)
und §527, avo (im Beispiel Mino. 188) der gleiche Gebrauch dieses Tempus im abhängigen
Satze sich findet.
2) Es folgen noch a.Trco kö. MecT -sw ^x C£i it , mit denen
ich nichts anzufangen weifs.
^) Besser ne oTc^oneirc ne.
Zeitschr. f. Aegypt. Spr. Jahrg. 1883. 19
]^46 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
ne-se oeitKOOTre «xe aamom, d>.Wdw M^s.pe«'2SITq eTeg^püiMdiniJs.1) iiTenT&,Ä.q efioA.
OTr(ll)en2) g€i\pMTeii'^iÄ.3) whtt enMdt eTMM^^.'^^ «gd^g^iicon, criyme iicev np^.»?-
AiÄ..Tiiv nT€i Mine . ne-xe £e«KOOT€ -se €nigÄ.n gi tootw egwfi UTei Mine, qn*.-
i£[2s.<2&e MW. npM-Te^capiv-eTMM2vTr «se e^ni? OTreAeTe^epoc, Hcceine-egpÄ.i €'2soan
noenneeooTT m\\ oTTKin-^Tnoc itTe hmott . ne-se ottä. nd».q gn nnis.TrK?V.Hpoc,
eTrpM-nuHMe ne, -sie nety^Hp, enoTOiuj e'ssooc nd.K gM nei u}d<'2:e . nToq -^e
ne'XÄ.q 'se ö^-sic, necnHir . ne'Sd.q «se Kd<n e OTev^oc MMine niM ne nei pcoMe,
eT TÄ.\H?f nMMd^R*), £n TeKX^y-T^H Ci)..p KM€ MMOq n^OTTO nÄ.pö. ne^pHMÄ.
Mnei KOCMOC . js.non g^tocon MnooT Rcooirn -sse OTenTd^it Te^oTciüs. eg^OTrn epoK,
eocoTfe MMOK, ne^e gcoooK on eT eRcooTrn 's.c d^Kei enen<5'i'2t gn TMHTe MneA&.-
c»oc^) . TenoT «^e Ä.non, eic g^HHTe eic TeK\|rT|)(^H is.n^d>.pi^€ mmoc nd>-K, d.?V.Aiv
nujd.'2ie, eT ennd.'sooq m^K^ ö^piq: €n(l2)ui*.n noog^ eTei noXic nT€nT&.d.R e£ioX,
AvnepoTeno nMircTHpion e6oA, «jÄ.nTen'si nTeRd^coir, d^XAd». gMOOc mäwR £&.gTn
iteK-sicooTre, «jd^nTe OTefiOT ngooTT oireine, e>>.Trco Mnep'xooc Udw-y -xe «».non^) gen-
KdwTTRXHpoc, 's.e nne ne£jpes.^iMOC yyine ^n ne-xHir nces'nTR, eRUjÄ.n OTroiuj^)
enooT . nTivTr^e-nes.! nis.q, eirneiee MMoq "xe Mnnciv oirefeoT ngooir TennHir
das Meer werfen mit dem Leichname, welchen er geliebt hat, und das Gold, welches
er bei sich hat, rauben!" Es sagten Andere: „Nein, lal'st uns ihn vielmehr in die Ro-
mania nehmen und ihn verkaufen! Tendier (?) kommen zu jenem Orte oftmals, welche
solche Geschäfte suchen." Es sagten Andere: „Wenn wir Hand anlegen an ein
derartiges Werk, wird er zu den Leuten jenes Landes sagen: 'ich bin ein Freier',
und man wird Böses und Todesgefahr über uns bringen." Es sprach zu ihm einer von
den Schiffern, der ein Aegypter war: „Freund, wir wollen mit dir in dieser Geschichte
reden." Er aber sprach: „Redet, Brüder!" Er sprach: „Auch wenn ein Ding irgend-
welcher Art dieser Mensch ist (?), welcher mit dir hinaufgebracht worden ist, denn in
deiner Seele liebst du ihn mehr, als die Schätze dieser Welt. Wir haben, wie du
jetzt weifst, dir gegenüber die Macht, dich zu töten, wie auch du andererseits weifst,
dafs du in unsere Hände gekoaumen bist in der Mitte des Meeres. Nun aber, siehe,
dein Leben haben wir dir geschenkt, aber das, was wir dir sagen werden, thue! Wenn
wir diese Stadt erreichen und dich verkaufen, so offenbare nicht das Geheimnifs, bis
wir den Lohn für dich genommen, sondern sitze bei deinem Herrn, bis ein Monat von
Tagen verflossen ist, und sage ihnen nicht, dafs wir Schiffer sind, damit nicht die Zoll-
beamten (?7rpa^tjuoi;) in den Schiflen suchen und dich finden, wenn du fliehen willst."
Sie sagten dies zu ihm, indem sie ihn überredeten: „In einem Monat von Tagen kom-
men wir und nehmen dich aus dem Lande deiner Knechtschaft." Es sprach Gesios:
^) 'PuoiA.avtu „das römische Reich."
2) Vgl. Iir, 1. Stern, Kopt. Gr. § 368.
3) Etwa dasselbe wie Td.n-2kie. Zoega 266? Aus der unmittelbaren Verbindung pAiTen-^ia..
folgt wohl, dafs Ten-^ie^ eine Stadt ist; vgl. Stern, Kopt. Gr. § 182.
*) Unklar; vielleicht hat der Schreiber nach nMMd.K etwas ausgelassen.
^) Die Abschrift Mnen€*A&.POc; vgl. I, 2.
6) Vgl. 11,6.
^) Die Abschrift otcjujt.
1883.] von G. Steindorff. 147
WTen-xiTK g.ii nKÄ.g^ i\T€K.unTg.M^d>.X . ne-se necioc -se ot ne nTwig utkäicc
.unÄ.coi\; OTÄ.TS'o.u ire^p nÄ.i ne, €TpÄ< niv^pi^iTei AiAioq . ncxe n««<TRXHpoc «e
.U.UII \^&OM MMoiXf eniyÄ.n Te».&.R efioA, nTe«cg&>i nTK&>ic€ haimäwK, ä^^Aä. mä.-
petiTOMcq ^n OTMiv, eqepö^itevK, encooir« M.vioq, nc^TÄw-spe neu^HT kä^Xwc itee
«npioMe THpoT, e ujA.-yTco.wc AineTeiujT h ncTcoit . eq-sw «^e itn*.i, ä. npn
g^ioTn.ne'sc cecioc «ie (13) HÄ.cnHT, Kev&-T, igÄ.nTe noTroem ei-e^pivi, jv-trco d^noK
-^niviyme iiTe thttuI), nee eTeTnoT&.igc, T^^€p-i^.«Ä.UJ itHTit .
VI. Gt€i «^e epe nneTOTÄ.is,£» c^ecioc-) enKOTK , epe itKeec AineTMOOTT
OM. neqg&,MHp . £ii TnÄ.ige -^e UTeTujH ä^tcmh igoone ujis^poq efsoX-gii nueec
AineTMOOTT, ecsco .umoc «xe ijecioc, irecioc . Ä^Anetoc n eriT d^Kdidk.q, e iurcooTrn
Ä.tt, KW*^«! .wneqfeHKe, eRcooTit. enei'^H &> nei puiAie Ainonnpoc s'w, e'y«o<5'ne(5'
MAiOK, «xe neviiTtoc otcwacä. ncg^iAie ne n&.i, €t eRTwoTn £*^poq, is."yto M&.pe
na^i igwne eqoTong^ nd^R ef»oX, «xe evnoR ne ncaiAid. neiTTTr^oc, n eriT js, nA-T-
^oc n*.nocToAoc TOTnocq e£»o\-£ii neTMOOTT MRCcon^), eviroo nei coim«^, eT
eRitÄ^T epoq, d^q^wne noTniCTOc MnnoTTe . is.-ya) «m MnegooT*), ht Ä.T'^iajRei
ncjw n&.nocToAoc giTit nnpcon^^^ &.-yqei Ain*.ca).viÄ., d^Tncsq ee&-\ö<ccd>., e-ifsoi
MMOC «e (14) ec^ocon d». n&i's. nnd^nocTo^oc ^tog^ ^P°^/ *^ Tenn*^RdkÄ.q Ä.n on
„"Wie steht es mit der Beerdigung meines Bruders? Denn mir ist es unmöglich, ihn
loszubitten." Es sprach der Schiffer: „Nicht vermögen wir, wenn wir dich verkaufen,
das Begräbnils mit dir (im Contracte) zu verschreiben, sondern lals uns ihn begraben
an einem dir behebigen Orte, welchen du kennst, und du magst dein Herz hübsch
beruhigen, wie alle Menschen, wenn sie ihren Vater oder ihren Bruder beerdigen."
Indem er dies sagte, ging die Sonne unter. Es sprach Gesios: „Meine Brüder, lafst
mich, bis das Morgenlicht heraufkommt, und ich werde suchen , wie ihr es
wünscht, und euch den Eid leisten."
\1. Als aber der heilige Gesios schlief, waren die Gebeine des Toten in seinem
Schofse. Um Mitternacht aber ward zu ihm eine Stimme aus den Gebeinen des Toten,
welche sagte: „Gesios, Gesios! fürwahr das, was du gethan hast, indem du nicht wuistest,
dafür wirst du Lohn empfangen wissend. Da ja diese bösen Menschen dabei geblie-
ben sind, dich zu verspotten, dafs dies allerdings ein weiblicher Körper sei, welchen
du trägst, so möge dies dir offenbar werden, dais ich der Körper des Eutychos bin,
welchen der Apostel Paulos wieder erweckt hat von den Toten, und dieser Körper, welchen
du siehst, einem Gottesgläubigen gehörte. Und von der Stunde an, wo die Apostel
durch Nero verfolgt Avurden*, nahmen sie meinen Leib und warfen ihn in das Meer,
indem sie sprachen: 'Insofern die Hände der Apostel ihn berührt haben, wollen wir
ihn nicht lassen in unserer Nachbarschaft.' L^nd bis jetzt steuert Jesus meinen Leib,
1) Vor HTC THTTTn (vgl. Stern, Kopt. Gr. § 299) fehlt wohl ein von igine abhängiges Nomen.
2) Die Abschrift ^reocioc.
3) Acta XX 9—12.
4) -sm n; vgl. Stern, Koj^t. Gr. § 567.
19*
;148 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
wettCTr«£^cjopiJs. . d^Tco ajö. tckott ihcotc KefeepitA.!) Mne^cco.vid>., nd^nncTAiÄw «^e
lyoon Mti Kd^nocToXoc Mne^picTOc . TeiioTT ore njvpevKJs^TVei MnnoTTTe gn neu-
gfiHTc THpoTT, Ä^TTUi qnj)».cooTrTn n&.K . n&.€iOTe Men nujopn ne. ^enefioX ue git
TXeKevOJiid,.!) : nTepencoiTM Ok.e eneujnnpe witd^nocToXoc , j>.nTtooTrn, &.n£i(OK
MHHuje on nTdkTV.«?©, ^>w'y•2^0K0^^ €.Sio\ . tchott &€. epuj».n ««evirKA.Hpoc d.HÄ.uKÄ.'ze
aiÄ. ni<qei-pooTruj ga^poK . nnoTTe c»d^p riÄ.c'Ä-eoc neT nd.qei-pooTruj ^d>.pon gi
OTTCon . dwTTco on jM neipi^cMoc wim, eT whtt e-soiK, d^-xic -se §m
B.
VII. (99) €iOTe ne UMis. €TMAiÄ.Tr . Ä-TTü) nnes^TTK^Hpoc d.TT&.'JSpe
ixosoi Kd.\coc giTK «gdwir^yi^A, «jd^nTe noToeiii ci-efioA Mn€qp&.CT€.Ä*.Trujm€ i\cä.
nXiMH«, €T€ u€Trcooirn MMoq, ekTTMOoue mii-soi^) egoirii epoq.ncon *^e <?€cioc
Ä.qMOOUje imeqoTrepHie« ni\*^TrKiV.Trpoc (sie) «^e Ä.-yd.nd^.^oipei «ä^tt eiteTM&.n-
ujuine.Ä.TTOj «Tepeqei cneqni, AinGq"^ Mneqoiroi enniAincqcon ncooTrTii3)^Ä.\?Vev
dN,q£i(jiiK, &,qaroi\e e'!r€KR7V.HCI^s>^ is.qigiii€ itci^. negfc[H]Tr€ Aineqcon £iTn neeirpoir-
poc nTeKKAHcid., eq-ÄOO mmoc nd.Tr «xe nivciiHTr, e<p&. u TeTncooirn &.ri Mnei
con ciiis.'y, KT &. neTcioiT aiott, otä». «se «recioc, R€ otö». -se ici-^uipoc . ne'JSÄ.T
ttd^q «xe €ic OTTKOS' noToeiyy, «simt «^ c^ecioc €i-efeo?V. giTOOTq Aineqcoit, Ä.iroj
mein Geist aber ist mit den Aposteln Christi. Jetzt nun rufe Gott an in allen deinen
Werken, und er wird dir den rechten Weg zeigen. Meine Eltern waren ursprünglich
aus Lycaonien; als wir aber gehört hatten die Wunder der Apostel, machten wir uns
auf, gingen zu dem Orte, an dem sie waren, und wir empfingen ihre Zeichen und
Wunder, wie ihr es gehört habt über mich in der Apostelgeschichte, dafs ich starb
und wieder erweckt wurde, und noch viele andere Heilungen wurden vollbracht. Jetzt
nun, wenn die Schiffer dich zwingen wegen meines Leibes, widersetze dich ihnen nicht,
sondern wirf meinen Leib in das Wasser in aller Ordnung und trage Sorge für dich.
Denn der gute Gott ist's, der Sorge tragen wird für uns zusammen. Und ferner in
.allen Versuchungen, die über dich kommen, sage: „In
VII (Das Land seiner?) Väter war jener Ort. Und die Schiffer befestigten
das Schiff" gut durch die Anker, bis das Morgenlicht am nächsten Tage erschien. Sie
suchten den Hafen, welchen sie kannten, und landeten mit dem Schiffe in ihm. Der Bru-
der Gesios ging zu Fufs; die Schiffer dagegen wandten sich zu ihren Plätzen. Und als er
nach Hause ging, eilte er nicht gerades Weges zu dem Hause seines Bruders, sondern er
ging, kehrte in einer Kirche ein und fragte nach den Umständen seines Bruders bei den
Pförtnern (S-upoypos) der Kirche, indem er zu ihnen sagte: „Meine Brüder, kennt ihr denn
nicht die zwei Brüder, deren Vater gestorben ist, der eine Gesios, der andere Isidoros?"
Sie sprachen zu ihm: „Siehe, es ist lange Zeit, seit Gesios weggegangen ist von seinem
*) Hvße^vaw, ebenso \eK*.oniJs. für Avxcccutcc.
^^- Hs. evTAtoone n-xoi
J
3) Vgl. boh. nccooT-ren Acta XXI 1.
1883.] von G. Steindorff. 149
AincqeiAie -ste ot ne ht a^quicone MA<oq.K&n ItT^^ neeTpioit OTOAiq, mthcooth
Ä.M, H iiTe«. OTnneT.WÄ. niy.viAio Topnq €g€«Ai&. itepH.uoc, d^q^toTfe MMoq . tcwc
pto TinoTTC n€T cooTit Ates^Tdwd^q AinTtouj, «T [i^Jqigwne Ai.w[oq]
(lOO) JwTto neqco« p-g^H^ie n«*.q ige^ T[€]no-!r . Ä.qs^iit€ -^e itoirpu^Me n^ycofe,
Ä.q'siTq €£oirn eneqHi, ^vq'^wiÄ^Konei «d^q, eq'so) mmoc «se ot-^iäv^tkr T€ ht
&.ICMIITC MW nÄ.C01t, Mn&.T€qfe0L>K-efloX glTOOT .
VUI. itÄ.1 -^e, iiTcpoifsooT n*wq, Ä.qTuiO-yii nTn&.uje UTeTtgH, d.qT(ogM-
€£OTii enpo Mneqcon.d^ neqcoit cootm eTcqcMH, &.qcoTroaiiq, Ä.qToaoTiii), e\.qiwc-
n».7€ MAioq Ä.^CD d^q-sitOTq en cht d«.qigo)ne MMoq, eq-xw m.uoc -se ».i-sooc «se
n&.iiTOic UTA. n€eTr[pion] otoair h i\tä. k€ £^wfe iiTei Aune ujcone .umok, ä.kmot.
&,i0'i«€ \oinoti Mnei pcoMe n&LoSi, ä.i€i-
K€ AiMoq egoTtt encnni, dwi-xiÄ-KOitci^) C.
€poq gjM. neRAiepoc, er CRTi^g^o MAioq (35) AiMoq
OK TOTciÄ. n«€it€ioTe . dwi's&ooc i^d^p g-^i £11 TO^^CI^k MncneiuiT . d^i-sooc c»i>wp -sc
nÄ.£HT «se €«:^ocon auuk u}Hpe ujoon et^ocon mm ignpe ujoon Wd^it, ügö^cigca-
KÄ.n, n&.[n]Tü3c cnuid^tt [eipe AiJnncT- ne, enigiikK eipe AinneTite^noTq Ain nei
WÄkKOTq enei pwAie, nitoTTe «d^dkd>.q pooMC, nre rhottg a^a^q haimä.« £tou>«.
nMAi&.it ^cown g.u neqlaHAiiw AinttÄ.T, g.M.neqfeHAiÄ., CTgivgOTe, eitfiHR €pe».Tq.
ennex^toR epdwTq . &.qoTüiU|ic» n&i ueci- Ä,qoTüiig6 -xe w<3'i i^ecioc, ncsd^q Aineq-
oc «se a^XHetoc ne^con [MjAiepiT d^itoR con -se otiTOc^) Ä.noR ne ns'cafi avTrco
es.iioR ne ni efeiHK, ä.«or ne nei tä.\ä.i-
Bruder, und er wulste nicht, was mit ihm geworden ist. Mögen ihn die wilden Tiere ge-
fressen haben, nicht wissen wir es, oder ein fremder Geist in Wüsteneien ihn wegge-
schleppt und getötet haben. Bis jetzt weifs Gott allein, was mit ihm geworden ist
Und sein Bruder betrauert ihn bis jetzt. Er fand aber einen kranken Menschen, nahm
ihn hinein in sein Haus und wartete ihm auf, indem er sprach: „Einen Vertrag habe
ich geschlossen mit meinem Bruder, bevor er von mir oresransren ist."
VIII. Als sie ihm dies gesagt hatten, machte er sich auf um Mitternacht und
klopfte an die Thür seines Bruders. Sein Bruder hörte seine Stimme, erkannte ihn,
stand auf, küfste ihn und fragte ihn nach dem, was ihm geschehen war, indem er sagte:
„Ich habe gemeint, dafs ja die wilden Tiere dich gefressen haben, oder dafs etwas
anderes derartiges dir zugestofsen ist, und du gestorben bist. Demnach fand ich
diesen Kranken, brachte ihn hinein in unser Haus und pflegte ihn mit deinem
Teile, den du besitzest von dem Vermögen unserer Eltern. Denn ich sprach in mei-
nem Herzen: Insofern wir kein Kind haben, wird allerdings, wenn wir Gutes an die-
sem Menschen thun, Gott es uns thun auf seinem Richterstuhle in der Stunde, wo
wir zu ihm kommen werden." Es antwortete Gesios: „Wahrlich, mein gehebter Bru-
der, ich (C) bin der Kranke und ich bin der Elende, ich bin dieser Unglückliche, ich
bin ärmer als alle Lebenden, und wenn dies es ist, was du gethan hast, so hast du
1) Hs. ö.qTCüOT H-
2) Hs. Ä.K'xid.Konei.
3) opruig; ebenso n&nTOC für irauTuug XIII.
150 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
noipoc, d^ttOK ne ngHKc nd^p*. oTon niM, eTong^, ivTroo ciys^e ne^i ne ngwÄ, iit
d^Kivd^q, €ie oiiToc js.Rnie€ mmoi, eiotig, dwiroi) ^.Kniee ivtä^v^tt^h ^n iid.t»d».^oM.
MnR€ fvicoM . €T£ie nevi nävp^eviOK *sooc 'se '^pTcotg CTp^. mot, itTÄ-witg^, nT&.€iMe
n €T OTTd^igT MW n €T M0CT€ mmoi .
IX. iviroo UTepeqoTüi, eqige^'xe mm neqco«, d^qfeoiK-e^OTrn eneqni g« ot-
«yenH, d^que^TT enpcoMe ns'tofj, eq«ROTK, e^TTO) Aineq-si-fiOTe epoq £^o\coc cTfee
iiitos' MnX'Ti'H Mit IICÄ.UJ, €T gM neqcüiMÄ., i>.Wd. d^q'V MneqoTOi epoq dvira)
Ä.qevcnÄ.7e MMoq äwTco d^q-soKMcq £it otmoott «eepMooit ö^tto) ^.qp - dii?*.nH
MMMd>.q KJs.\aic Ä^TTco €qujd.ii MOTTTe encji^ein, nqeine MMoq ujÄ.poq, cTpeq ee-
pd^neire MMoq €(?).... euj (?) (36) q-xooc K*.q «se d^MOir Kcre^epd^neTe
MndiC(A)Me>c MMin emmoi . ncToem c*&.p, «eTTOTTtoM MMoq, e ne uidiircoROTr egOTH
cpoq nei), eoircoM MnujOMiiT Mit «eirepHTr . ä.tAo c'Ä.p, eiro iicnÄ.Tr, ö^Tp-
igoMiiT , MM.n. oTi^ c^e^p «sco mmoc eit ct u|oon nis.q ^e noiri we^), ä^XAä. itepe
TCTnpog^ivipecic THpc ujoon it^e iiTÄ.-ttdwnocToAoc Mne^picToc, RivTÄ. ^e o«
MT Äwq'sooc \\&\ ngÄ.t7ioc nes.TrXoc nÄ.nocTo\oc -xe itiM neTigwite, esse n -^uioiiie
e^n nMM&.q3); u) tmiitmä.i-pol)M€ MnitotrTe, co nis.M€pd<T€ . &.nÄ>Tr i[»&.p «se eireipe
iittd.1 THpoTT eTjfee TeTTdwiTi^nH Mit neiTMe eg^OTii ennoTTC .
X. Ä.c[ajüi)]n€ «ÄL-e noirgooT, epe cecioc eioo imoTepHTe MneTujwne, *. ncT-
tya>ne A.cnÄ.TC ltT^s.^€ itirecioc, eq-xco mmoc itivq -sse miwr tcohot, w n^.'xoeic
llCOll, nCR^MOT UJHn TOiMOT, €p€ nilOTTTC X^'P''^^ tlHTIl nilA.l7d.e011 llTAlllT€pO
iiMnHTre . -se dwTeTiieipe iimmj).i tioTrnö. £m nd».§ic€ aiii Tö.e\iv^ic . &.qoTrtoigfe
mich zufrieden gestellt (?;r£i3-£tv), wähi'end ich lebe, und hast zufrieden gestellt meine
Seele mit den Gütern der andern Welt. Deswegen sagt das Archiv (?): 'Ich will, dafs
ich sterbe, damit ich lebe, auf dafs ich kenne das, was mich liebt, und das, was
mich halst."
IX. Und als er mit seinem Bruder zu Ende geredet hatte, ging er hinein in sein
Haus in Eile, sah den kranken Menschen daliegen und verabscheute ihn durchaus
nicht wegen der grofsen Wunden und Geschwüre, welche an seinem Körper waren,
sondern er eilte zu ihm und küfste ihn und wusch ihn mit warmem Wasser und
erwies ihm Liebe gar sehr und wenn er den Arzt rief, brachte er ihn zu ihm, damit
er ihn heile [Er] sprach (?) zu ihm: „Komm und heile meinen Körper!" Denn
ihr Brot al'sen sie, indem sie sich zu ihm zu begeben pflegten, um zu dreien mit ein-
ander zu essen. Denn sie hörten auf, zweie zu sein und wurden drei. Denn keiner
sagte in Bezug auf das, was ihm gehörte: „das ist meines," sondern ihre ganze Den-
kungsart war wie die der Apostel Christi, gleichwie auch der heilige Paulos, der
Apostel, gesagt hat: „wer ist krank, und ich bin nicht mit ihm krank?" O die gött-
liche Menschenliebe, meine Lieben! denn siehe, sie thuen dies alles wegen ihrer innigen
Liebe zu Gott.
X. Es geschah aber eines Tages, als Gesios die Fülse des Kranken wusch, da
küfste der Kranke das Haupt des Gesios, indem er zu ihm sprach: „Ganz treflflich,
mein brüderlicher Herr, Dank werde dir sehr zu Teil, indem Gott euch begnadet mit
1) Hs. ne. 2) ji(.ta IV 32. 3) Cor. ß XI 29.
1883.] von G. Steindorff. 151
n<5'i öecioc, ne-ssi^q «Ä-q -xc ntioTTC neTcooTW, ^^s.cott, -xe n o-yÄ.r»Ä.nH ä.ii t€,
€n€ipe MMOC «AiMd^K, ivXA*. oTT^x^^pecac ne« ivTco g^jvnc epoK g^iowR ne, eTpen
•^iÄ.Konei epoii g^n TMiiTcpo «MnHTre £i<£^TM ne|)(^picToc, neii'soeic ivTco (37)
netinoTTTe nencoiTHp . e^TTw aiiihcä. iie>.i ne-se i^ecioc mw eci'^copoc AvnpcoMe
n&oiSi «€ neugfeHp, MnpMecTre gM ncKg^HT «äc €II'^iä.ko«€i €poK £^ti ott^mot h
on oTnpooJs.ipecic MMnTMÄ.i-ujAiA\.o, aimou, e^^Ad^ cpe neneitoT ^peoicTei
Mn€K€ia>T AinrtdiT, eiroiig, ng^en^pHMd«. € iiÄ.ajüiOTr, dwTco muc ncKeiuiT dwitevc«-
K&.7e MneneiüJT Avn€;)(^peaic , eqoitg . Aoinon HTcpe ncKeiuiT aiot, ä^ttoi) htc
nton MOT, ^oicon d.U'sooc «se Tirniv^cane itd^R KgAi^&.?V. enAVd. Aine|)(^p€üic, €T
epon . Xoinon ueXeTe nd^K g^cxjc «soeic, ä-ttoo ^vllon g^oocoit TmiÄ.caiTAt iicoiK g^wc
oMOiv\ . nTiv-yse-nivi i7Ä.p nivq, -se mhucoc nqoTcauj e-xw «OTUjev'se epooT
nqujine §HTq Aineinio«? iiA-^itoMis. . ene g^enev^iu)Ai&>TiKoci) ^TÄ.p ne gÄ. iie-yeioTe.
XL dtcujwne -xe £^n ne^ooir MnKd^ipoc Aineti^eenoncopoii GTfce riÄ.Hp, CTe n
ceRcpÄ.2) Ä.«, e^ iien?V.T«7H THpoT, eT gAi nccoM*. AinptoAie, p-oTö^MOAie, dvToo ä.
neqcojMÄ. THpq ujwne, equjeuj-c^-feton eSioK eAiÄ.Te .Ä.qA<.o7rT€ eirecioc Am eci-
•xwpoc, nc'Sdwq i\Ä.Tr "se €T6e ott TeTuo nd^AieAHC e^oTn^) cpoi htci £€ THpc,
eiigoon gii «€i no<5' AvnXTnH «ä^tt&.^s'o ; (38) £iwk UTeTnujme «ca. OTpu>Ai€
itcdieiti^), nqe'i itqeepd.n€Tre MndiCC)aAiÄ..OTnX7reH '^*>.p, e nc gAi neTtic(jaAi2v d.«,
den Gütern des Reiches des Himmels! Denn ihr habt mir Barmherzigkeit erwiesen in
meiner Not vmd meiner Bedrängnis." Es antwortete Gesios nnd sprach zu ihm: „Gott
weifs, mein Bruder, dals wir dir nicht Liebe erweisen, sondern eine Pflicht ist es;
und auch du mufst uns dienen in dem Reiche des Himmels vor Christus, unserem
Herrn und unserem Gott und Heiland." Und darauf sprachen Gesios und Isidoros mit
dem Kranken: „Freund, denke nicht in deinem Herzen, dals wir dir aus Gnade oder
principieller Nächstenliebe dienen; nein, sondern unser Vater schuldete deinem Vater
zur Zeit, wo sie lebten, viel Geld, und dein Vater drängte unseren Vater nicht wegen
der Schuld, so lange er lebte. Da nun dein Vater gestorben, und der unsrige gestor-
ben ist, so haben wir gemeint, dals wir dir Sklaven sein wollen anstatt der Schuld,
welche auf uns lastet. Nun gebiete uns als Herr, und wir wollen dir gehorchen als Die-
ner." Sie hatten ihm nämlich dies gesagt, damit er nichts zu ihnen sage und sich
nicht schäme vor ihrem grofsen Ansehen. Denn angesehen waren sie von ihren Eltern her.
XL Es geschah aber in den Tagen der Zeit des Spätherbstes ((/)3'ivo7rwpov) in Folge
der rauhen Luft (eig. wegen der nicht temperirten Luft; xEpavvujui), da eiterten alle
Wunden an dem Körper des Mannes, und sein ganzer Körper wurde sehr übelriechend.
Er rief Gesios und Isidoros und sagte zu ihnen: „Weswegen seid ihr nachlässig gegen
mich auf all diese Art, da ich mich in diesen grofsen, unheilbaren Wunden befinde? Geht
und sucht einen Arzt, damit er komme und meinen Körper heile. Denn eine Wunde, die
nicht an eurem Körper ist, was macht sie euch für Not?" und nun liefen sie beide in
^) Hs. ge H- Ä.^ia)jiid>TiKoc.
2) Ps. §c( 10 (Lagarde, Aegyptiaca 207).
^ ) Hs. eg^OT -T-
*) Hs. nc«s. orpcoMC nc&. oirpwMe nc&ein.
152 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
OTT ne neTng^couj gÄ^poc; &.Troo nTe-ynoT ÄwTrncoT gti otiios' «igTopTp MnecrtÄ.Tr,
ocac euj-sc OTd^noKAHCic e T^».-^ppo Te^), d^Tco d».-yg€ €ircÄ>£^iiis.p^H^iö.Tpoc, *».-y-
€ine MAioq egOTii iyes.poq, evirco i^qujesv'se mh neTcgcone, eq-sto mmoc «xe otr neT
'^-gice i\Ä.K gM neKujcone u<5'Ä.^e: d^qoTrcotgfi «s"! neTUjcone, eq-Äoo mmoc -se KTpo)
Äip«^Hgid>.Tpoc^ €io «e^e, €ig*2ie epe oircHqe cco\n-efeoA itndwMeXoc MnegooT mu
T€TUjH.d>.iyu) ne-se nÄ^p^H£id>.Tpoc nes^q -se eujcone CKUj&.u2)^nd».feeK€ iidw'i, igiv'ip
T&.(3'OM THpc UMMÄiK enneTMd^noTTq.ne'se neTUjcone i\&.q -xe OTTiiTevi mmä^tt ngM-
ojs.\ ctiÄ^T, e ttdw-nd.eiu)T ne . epujd^n nenriÄ^ Tdwgoi, ujdwi^d^pi^e mmoott hä^k .
Ä,qoTf (jL)Uj£i n&i ncjvei«, eq'xu) mmoc «sc ottä. ii^htott pcoujc mmoi, ä^ttco nne ot) a.
udwp neKUjMUje goocoK . d^TOi i>>.qoTeg^-cdw£ri€ nTCTmo-y ««yi nptoMe n&oiSi^ CTpe
cecioc Mit cci'^üipoc ei «cedig^-epe^TOTT MneqAiTO-eiaoA, Td^-peqcoiTn i\Ä.q hotä^
IIOHTOTT . d.TOO nUJHpe-UJHM CHÖ^TT CTMMÄ.TT ItglCÄ.C'C^eAoC iS-TCI, dwTTdwg^-epivTOTr
MRMTo-efeoX MnpuiMC iicd>.ein ivtrca d^-yncs-KAH (39) poc Mit ueTepmr Mnecnd.Tr :
n CT epe ncK^Hpoc nd.TJs.£^oq, nqujoine ngM£is.A MncÄ.ein, ivTco nTe tiRe otis.
•^livKonei eneTOjoine.d.Trui is. ncK^Hpoc ei eos.n i^ecioc, eTpeq p-gMgd.\ Mnce^-ent,
a^TTco neqeipe ne nTeq^rnepHciÄ*. ^n ^oofe him . ncd^em -^e d^qgice, d^qR*». TOOTq
efioA, dvTro) Mne ?V.&.cvt nccoTHpi^^ ujoone nis.q.d.7ra> ne «jÄ-pe iineTOTrd>.di£i eci-^io-
poc Qsooc MnpoiMC ncs'oofi oie nÄ>con, Md.pn'sooc Mnei poiMC ncd».ein^ nqcooXn-
e&oTV. nnoTdwMOMe, ct §m neKcioM*^ . Meujei^K Kn&.MTon noTKOTi . ivqoTTcaujfe -^e
M(5'i neTujtone, ^e'x^vq njvq -se ^Mg^v\ ^T^vp niM eqMOCTe Mneq-xoeic • ujd>.qenie
grofser Aufregung, wie wenn es ein königliches Decret (aTroKpicrts) wäre(?), und trafen einen
Oberarzt; sie brachten ihn hin zu ihm, und er sprach mit dem Krauken, indem er sagte:
„Was ist es, was dir in deiner Lahmheit (eig. lahme Krankheit) Schmerzen bereitet?"
Es antwortete der Kranke, indem er sagte: „Herr Oberarzt, mir ist es, wie wenn ein
Schwert meine Glieder bei Tag und Nacht abschneidet." Und es sagte der Oberarzt
zu ihm: „Wenn du mir meinen Lohn giebst, so biete ich dir zum Besten meine ganze
Kraft auf." Es sprach der Kranke zu ihm: „Ich habe da zwei Sklaven, welche Eigen-
tum meines Vaters sind. Wenn dein Mitleid mir zu Teil wird, schenke ich sie dir."
Es antwortete der Arzt, indem er sagte : „Einer von ihnen genügt mir, und der andere
soll deinen Dienst verrichten." Und es befahl nun der Kranke, dafs Gesios vmd Isido-
ros kämen und sich vor ihm hinstellten, auf dafs er sich einen von ihnen auswähle.
Und jene beiden engelgleichen (^la-dyysXog) Jünglinge kamen, stellten sich vor den Arzt
und warfen beide das Loos mit einander: der, welchen das Loos treffen würde, solle
Sklave des Arztes sein, und der andere den Kranken pflegen. Das Loos, Sklave des Arztes
zu sein, fiel auf Gesios, und er verrichtete seineu Dienst (yniripzaia) in allen Dingen.
Der Arzt aber mühte sich, liefs ab, und keine Rettung ward ihm. Und der heilige
Isidoros pflegte zu dem Kranken zu sprechen: „Mein Bruder, lafs uns diesem Arzte
sagen, dafs er die Geschwüre an deinem Körper herausschneide. Vielleicht wirst du
dann ein wenig Ruhe haben." Es erwiderte der Kranke und sprach zu ihm: „Jeder
Sklave hafst ja seinen Herrn; er bringt alle Qualen über ihn, indem er ihn töten will.
^) In dem mit £(dc euj-xe eingeleiteten Satze fehlt das Prädicat; vgl. Stekn, Kopt. Gramm.
§ 618. 629. 2) Hs. cKuje. -h-
1883.] von G. Steindorff. 153
««(oq 11A&.CÄ.110C niM, eqoTTcoig cmotott MMoq . errde nÄ.i c»d».p eROTcouj, eTp*.
MOT, nc^ujuine iieXeire^epoc . evirco eq-xo) uitd».! «d^q, we MeqoTwgM gÄ.poiq en-
THpq, ä.Wä. neqKüi iiii€qfe&.\ enecHT nee iiitei gMgÄ>A, cTcoiTM iicev neT-si-
COOTC .
XII. Ä-Tw MitncÄ. ttÄ.1 jwqMOT n.&\ npcoMe iKS'tofe, i^TpiMe epoq n.(^\ uecioc
MW. eci-^copoc &.Trco &.TKoocq £ii neT<5'i'x MMin cAiMOOT mh ii€Trd<ngo?V.OMÄ> evTTOi
Ä^TTKOTOT epooT mmih €mmoot, ct-su) mmoc «se €ic neti(40)coii Ä.qMOi!r, evtion
•^e g^iocoit Mi)^piiMOoig€ iiTiiuj'me ncÄ. neci^pd^^T, uj*^itTenMnu|d^ iiTiige ct^mot
imd^opAi nnoTTe . ivTco iiepe ne-y£id.\ igoTr€i)-pM€iooir€ e-xti iieTo^e, CTrpiMe
Mneoooir jwti TeTigH, eiroToaig, CTpe ntioTTe ^onoT epoq, ct-xco avmoc «xe K&.n
OToooT noTWT ne neiiis^^e ^i-sslm nRi>».g^, &:iip-noJßie ngHTq^).Ä.Ta) n €t [goon hä^tt
THp^j, dwircopq nn €t uj*.>dwT Martha. . Alllnc^y^ nd^i ä-tttiooitii. §i OTcon n&i c^e-
cioc Mit cci'^oopoc, d^TTMOouje MnecnÄwir ^i OTcon mh tteTepHT, eTrujme itCÄ.
oTAiÄ^, €TpeT ecT^ev7€ AiMOOT itgHTq . dwTTMOOige «^e, Jv'yei-egpÄ.i cutouj ne-
Aieccdv^) Ä.iro) iiTepe poTge ujcone, ivTHKOTK gÄ.pd».Tq hotcttXh ittone, epe ot-
Aid^ein tv7<>it^^^'id< cHg epoc nee u«ei pnHTe nd^p^eion . Ä^Trca nTepoTmÄ^ir
enei cimioii uti Mine, ne'SÄ.ir nneirepHT "xe Aii^.pnoTe^-'ston noTKOTi nTnnuoTK
Mnei Md>-.K&>i t»&.p nTÄ. iÄ.KUife nnA.TpiÄ.p^HC kuj noToine 2^ TeqÄ-ne, Ä^qnnoTK*).
Xni. n^vI «xe eTroso) mmoott mh neTepHT, ^v-TnROTK . Ä.qoTruiujfe \\&i eci-xco-
Drum willst du ja auch, dals ich sterbe, damit du frei werdest." Und während er dies
zu ihm sagte, pflegte er überhaupt nicht ihm zu widerspi'echeu, sondern schlug seine
Augen nieder wie diese Sklaven, wenn sie ihren Herren gehorsam sind.
XII. Und darauf starb der Kranke; es beweinten ihn Gesios und Isidoros und be-
gruben ihn mit eigener Hand und auf eigene Kosten (ava'Xujjua) und wandten sich zu sich
selbst, indem sie sagten: „Siehe, unser Bruder ist gestorben; wir aber wollen gehen
und die Einsamkeit aufsuchen, bis dafs wir würdig sind und Gnade finden bei Gott."
Und ihre Augen liefsen Thränen herabströmen über die Wangen, indem sie weinten bei
Tag und Nacht, da sie wollten, dafs Gott sie bei sich aufnähme, indem sie sprachen:
„Auch wenn ein einziger Tag unser Leben auf der Erde ist, so sündigten wir an ihm."
Und alles, was ihnen gehörte, verteilten sie an die, welche der Barmherzigkeit bedurf-
ten. Darauf machten sich Gesios und Isidoros zusammen auf, sie gingen beide zu-
sammen mit einander, indem sie einen Ort suchten, um sich an ihm auszuruhen. Sie
gingen aber, kamen hinauf in die Gegenden von Emesa, und als es Abend geworden
war, legten sie sich nieder unter einer Säule von Stein, auf der ein Bild gemalt war in
der Art dieser alten Tempel. Und als sie dieses derartige Zeichen (^a-/]fxsLov) gesehen
hatten, sprachen sie miteinander: „Lafs uns ein wenig das Haupt stützen und uns hier
niederlegen; denn auch der Erzvater Jacob legte einen Stein zu seinen Häupten und legte
sich schlafen."
Xin. Während sie dies mit einander sprachen, legten sie sich niedei'. Es ant-
wortete Isidoros imd sprach zu seinem Bruder: „Überhaupt mein Bruder, dürfen wir
^) Hs. igoiro. 2) Revillout, Actes et contrats S. 7.
3) 'E.US3-« Stadt in Syria Apamene. *) Gen. XXVIII 11.
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1S83- 20
254 Gesios und Isidoros, [IV. Heft
poc, ne'ses.q Mneqconi) -xe njvWToc^)^ nÄ.co«, n THAinigÄ. Ä.n, eenKOTR^) Ainei
AlÄ..MHnOT€ OTMÄ. IipnHT€ TI€, €TrigMUJ€ €1 (4l) '^(oXott tt^HTq gÄ. OH KUCI ^OOIT.
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nuec^ivi €TMÄ.€iii ncTÄ.Trpoc, eqcHg . ä-tco tie oirgcofc eq^ooT nc, eqigoon gjw, nei
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nnoTTe, nnd>.iiTOKpÄ.Tüip, Miip'siTn egoTn enipÄ.CMOc*) . eTei^) oth eirnROTK,
i^TCCOTM CTCMH, €CUiiy-eÄoX, eCÄüJ MMOC -Ste OTK €^€CTei ndkK €«1 tlT€Cg^IMG
MncRcon^) . Ä.'yto ne-SA^T nneTepHT «se evAne^ojc thothtt efioX-Ainei gui£i n&.i
ju.necii&.Tr, &.irio Mne oto« jumok «xi-c^iMe enTHpq.n\HK rä-jitoc oir<'^Ä-ni&.(sic)-
Tc HT Ä-cigcone mmow . &.pHir i?Ä.p OTrcnoq ne nÄ.i, itT diirndkgTq e£io\ gti
OTf's'iits'onc, eqü)üg-€fio\ htci ^e, «jä.iit€ nitOTTe p neq^Ä^n Mti w cht Ä.TgaiT6
MMoq . MMKcuic "^e Ott Ä.-yct^pevi^i're mmoott enp&.tt'^) mrioot (sie) Mtt nignpe
Mtt nenneTMÄ. eTO'jr&.Äkfe, «».tukotk . ä-ttü) UTepoTT kkotk, öwTcoitm on €T€cmh,
cctoyg-efeoA ngoTO, ecsoi mmoc «se ottr eaecTci nd^R ne (sie) e-xi nTec£iMe MneR-
cott.Ä.irü) Ä-TciOTM eTccMH ttOTTMHHUje ttcon Ä.'jru) &.Trp nu}opn ngooTT mk nMeg-
cttdwTT Mtt nMeg^[goMttT, eTcoiTM^) eTecMH MMnnne *
XIV. (42) A.TTO) ttTepOTTWOTtt ttgTOOTe, Ä.TUJÄ.'Xe Mtt neCttHTT ttR^npiROC
ttTnoXic eMeccÄ. «ste enoTwuj €Ä.nd.nTÄ> eneneiwT nenicRonoc äw-tw nTtt-xo) epoq
uns nicht hier niederlegen. Vielleicht ist es eine Tempelstätte, an welcher Götzenbil-
dern gedient wurde vor diesen Tagen." Es entgegnete Gesios, indem er zu ihm sprach:
„Siehe, ich sehe am Anfange der Buchstaben ein Kreuzeszeichen geschrieben. Und
wäre es etwas Böses, was an diesem Orte ist, so würdest du nicht eine Spur des
Zeichens des Kreuzes des Herrn an ihm finden." Und als sie dies mit einander ge-
sprochen hatten, sprachen sie das Gebet des Evangeliums, indem sie sprachen: „Herr,
Gott, Allmächtiger, führe uns nicht in Versuchung." Während sie nun noch dalagen,
hörten sie eine Stimme rufen, indem sie sprach: „Nicht ist es dir erlaubt, zu nehmen
das Weib deines Bruders." Und sie sprachen zu einander: „Wahrlich wir sind beide
weit entfernt von solchem Thun, und keiner von uns nahm überhaupt ein Weib.
Indessen ist uns eine Täuschung (PlgaTroVjj) zu Teil geworden. Denn vielleicht ist dies un-
recht vergossenes Blut, welches so schreit, bis Gott sein Gericht hält über die, welche es
getötet haben." Darauf nun bekreuzten sie sich im Namen des Vaters, des Sohnes
und des heiligen Geistes und legten sich nieder. Und als sie sich niedergelegt hatten,
;hörten sie wiederum die Stimme noch lauter rufen, indem sie sprach: „Nicht ist es dir
erlaubt, zu nehmen das Weib deines Bruders." Und sie hörten die Stimme oftmals,
und sie brachten den ersten und den zweiten und den dritten Tag zu, täglich die
Stimme hörend.
XIV. (42) Und als sie morgens aufgestanden waren, sprachen sie mit den Kleri-
kern der Stadt Emesa: „Wir wollen unseren Vater Bischof trefien und ihm diese ge-
1) Hs. Mneqco -f- 2) Vgl. VIII 3.
3) Aber Aieqjwnuje. nne.ir „er ist nicht würdig, zu sehen"; Stern, Kopt. Gramm. § 456.
*) Matth. VI 13. Luc. XI 4. ^) Hs. Ä.iTtj.
*) Marc. VI 18. ^) Hs. enpe.. -¥• ») Hs. neirccoTM.
1883.] von G. Steindorff. 155
Ainei lyd^'se MMTTCTHpioti, nx ÄqoTüiug^ wä.« cfioX.d^Tco tiTepoT.viHiieTC mmoott
AinenicKonoc, ä-ttosio epoq MnTirnoc nT€CMH, tiT ä-tccotm epoc . d.qoTcoigfe n&i
nenicKonoc, nc-xjvq wskT r&e. nivcriHTT, eujcane OTn otou ngHT thtt«, üt *^q£e
£^n OTTgwfi nT€i Mme, .u^^peqcdw^toujq eJaoA-AtMoq . nd^nTOC epe nitoTTTe otcouj
e"^ Ai€TÄ,i\oid^ «HTit £*>. neTitiyopn iiiiofie.is. i7ec\oc ^ocm-egoTii^) enenicKonoc^
iie-sii^q iiivq «xe nd^eicoT, ni\OTTe ne n ct coottiv mieenn mw weTOTOng^-efeoA.,
«se n TKCooTTii &.n eneg^ MM*^nnKOTK ncgiMC «sm ne^ooT, tiT öwT-stnon, ujä^ ^otth
enooTT ngooTT . CT&e ndwi, nis^eiuiT CTOTd^d^fc, uj?Vh\ e-sco«, htc n-soeic poeic ct-
nd^peciiiiK. AinencüJMes. ujev negooT .uneitMOT . dwcujwne «^e, nrepe nenicKonoc
ctoTM €Hdii, neosÄ^q «ä^t «jse htk OT*^iRis.ioc, n-soeic, d^Trco epe iieRg^ö^n cot-
Tom^) . ^vAH^loc ^n OT.ue eic ^HHTe ävcoTcong^-efcoTV. ik^i Tc^ened^ nit eT ^itte
itCÄ. n'jßoeicS) . d.Troi ncse nenicKonoc (43) itivTr gn TecAiH unenpot^HTHc 'xe
fiüiR WTeTiip TeirujH iiTK-ypidwKH, €T€T««KOTK gM RAiÄ. eTMMA.Tr, d>.Trco epujÄ.it
Tel CMH iiTei Mine ujuine ujd<pu)Tii, «».«xic «se uji^.'se, n-soeic, MeKgMge>^\ cootm.^)
XV. cecioc «xe Mii eci-^topoc, UTepoTccoTM ene^i efcoX giTAi nenicRonoc,
AkirfecoR, eTpeT eipe rä.tä. nequjd.'xe . öwTco MnÄ.Te npn g^ojTn npoTge MncÄ>.£ife*^-
Ton, dwTno<5' ngpooTT ujujne g.vc n.viÄ. eTMMis.7r, gcoc «sse ©^(ymg^uic Te^) nee Mne-
Tpicgd>.c»ioc6).öw-!fai Mnncd». Tpe neg^pooir nTex^Ä.AMW'^iÄ. otü), A-c^cone on \\&\
Tno(3' ncMH ujÄ. HjOMnT ncon, ecsco mmoc «sse otr e^ecTei nei^R csi neiMe MncR-
heimnifsvolle Geschichte erzählen, welche uns offenbar geworden ist." Und als man sie
dem Bischof angemeldet hatte (jut^vu'.-iv), erzählten sie ihm kurz das Wesen der Stimme,
welche sie gehört hatten. Es antwortete der Bischof und sagte zu ihnen: „Meine Brü-
der, wenn einer unter euch es ist, der etwas derartiges begangen hat, so möge er sich
davon entfernen; denn Gott will euch Reue geben für eure früheren Sünden." Gesios
näherte sich dem Bischof und sagte zu ihm: „Mein Vater, so wahr Gott das Verbor-
gene und Offenbare kennt, nimmer kennen wir Weibeslager von dem Tage an, da wir
geboren wurden, bis zum heutigen Tage. Darum, mein heiliger Vater, bete für uns,
dafs der Herr bewahre die Jungfrauschaft unseres Leibes bis zu dem Tage unseres
Todes!" Es geschah aber, als der Bischof dies gehört hatte, da sprach er zu ihnen:
„Herr, du bist gerecht, und dein Wort ist recht. Wahrlich, siehe es offenbarte sich
das Geschlecht derer, welche den Herrn suchen." Und es sprach der Bischof (43)
zu ihnen mit der Stimme der Propheten: „Gehet und verbringt die Nacht zum Sonn-
tag, ruhend an jenem Orte, und wenn diese derartige Stimme zu euch wird, so sprecht:
'Rede, Herr, denn deine Knechte hören'."
XV. Als aber Gesios und Isidoros dies vom Bischof gehört hatten, gingen sie,
um zu thim nach seinem Worte. Und bevor die Sonne untergegangen war am Abend
des Sabbat, ward eine laute Stimme an jenem Orte, wie wenn es ein Gesang wäi'e in
der Art des Trishagion. Und nachdem die Stimme der Psalmodie aufgehört hatte,
ward wiederum die laute Stimme dreimal, indem sie sprach: „Nicht ist es dir erlaubt,
1) Hs. e^oTH- 2) pg ^,^ 137 3) pg_ ^y 11, 4) B«r. « III 9.
^) Hs. giücre -xe OT(3'ing^U)C Te etc.
^) To -oiTceyioui ein nach seinen Worten: c<yiog o S^eoV, ccytog It^jj^o?, nyiog K^ciuccTog, l?,l-
vjTov ^iA,ng benannter Hymnus.
20*
■I ^ß Gesios und Isidoros, [IV. Heft
coii . Ä.qoTra)ig& ns'i eci^xcopoc, ne'jti.q Mneqcon r^ecioc öw-sic ose üim ne ht
Ä>.qTo\M&. eeipe Mnei nofee htci Mine; -xe £it oTMe^) i^d^p qMnujJs. MnMOTT
AinjuTO-efioA «neqciiHTr . &.co'yo)Uj£i ':^e n&\ tccmh, ecsoo mmoc hä^tt -xe gHpoi-
«^Hc ne SIT Äwqp n&.i . igpn-THTTn «^e ngrooTe, «xi mhth noTCReTToc Mnenine
UTeTnigiKe nc*. pnc nTecTTrAn noTTKoiri ii-is.-nigA.Tr 2) hujomut MM&.^e Ä.irüi
T€Tiie.<3^me nujOMTe ngv'jk.pi*. nTd.gTg3)^ €ttomc, epe nd.u)d.d.p mh TdwUjTHii
nfeoi^) iks'ä.mottX mh T^^-^oinH^) gn OTrei — eTe n^^i ne nMo-sg^ iiujÄ.d.p, eiMHp
MMoq — ÄtTTco Tue OTei, epe TÄ.öwne ng^HTC, (44) JvTrco TKe OTei, epe Tmrn*.cic6)
nTd^Mi^pTTTpid. ng^HTc . d^TTüi uTepe TecMH «xe-nd.!, d^cXo, ecujd.'xe . t^ecioc ':^€
Aiti eci-Zküipoc Ä.TT'^ MneTOTTOi enenicKonoc, öwifjioo epoq nn ewT ^.TrcaiTM epooT.
XVI. Ä.Trco ttTeTrnoT Ä.qTüiOTn gn OTrcyenH, Ä.q'si iiMMÄ.q n^^ennpecfe-TTepoc
jM.li oeii*^iÄ.RO«oc , js.TrigiKe ^m nKd^g^ ^MnMÄ,, ht ä». nujnpe-ujHM ujd^.'^&e ummä^tt.
Ä.irai KTepoTigiKe enecHT n-ix-ajOAinT MMi>.^e, A^ir^e eigoMTe n^TT'^pi*. UTiv^rg^,
eTTKH-ejpÄwi ^n oTrTc&.iio mh o-!reTrTÄ.^i&., eTToofie iigenc5^p&.c*ic eirouj.is.'yoTcoii
zu nehmen das Weib deines Bruders." Es antwortete Isidoros und sagte zu seinem
Bruder Gesios: „Sage, wer ist es, der diese derartige Sünde zu thun gewagt hat;
denn wahrlich, er ist des Todes wert vor seinen Brüdern." Es antwortete aber die
Stimme, indem sie zu ihnen sprach: „Herodes ist es, der dies gethan hat. Macht euch aber
auf am Morgen, nehmt euch ein eisernes Werkzeug und grabt südhch von der Säule ein
wenig ungefähr drei Ellen, und ihr werdet drei Urnen von Blei begraben finden,
wo mein Fell und mein Kleid von Kameelhaaren und mein Gürtel in einer, — welches
der lederne Gürtel ist, mit dem ich gegürtet war, — und die andere, in welcher mein
Haupt, und die andere, in welcher die Schüssel meines Martyriums (sich befindet)."
Und als die Stimme dies gesagt hatte, hörte sie auf zu reden. Gesios aber und
Isidoros eilten zum Bischof und erzählten ihm das, was sie gehört hatten.
XVI. Und nun machte er sich in Eile auf, nahm mit sich Presbyter und Diaco-
nen, und sie gruben in der Erde an der Stelle, welche die Jünglinge ihnen gesagt
hatten. Und als sie ungefähr drei Ellen tief gegraben hatten, fanden sie drei Urnen
von Blei in Reihe imd Ordnung beigesetzt, mit vielen Siegeln versiegelt. Sie öfiheten
^) Hs. gn OTMOT.
2) Hujö^TT „das Mafs;" vgl.ZoEGA426 not. 42; zu ii. „ungefähr" vgl. Stern, Kopt. Gramm.^519.
3) Td>oT£ findet sich hier und im nächsten Capitel, ist also kein Schreibfehler, sondern eine
Nebenform für S. T6.ot „Blei," die sich zu B. TÄ.Tg verhält, wie S. •xa.g^'xg „gediegen" zu B. •xe.'sg.
Wie aber gegenüber altägyptischem 8 das zweite g von täw^t^ zu erklären ist, weifs ich nicht.
[Ecclesiasticus 22, 15 (Aegyptiaca von P. de Lagaede 144) steht für [j.o>.ißhog Tö.gT^, aber 47, 23
(ebenda 196) tö^^t. Der 9aidische Text von Exod. 15, 10, Num. 31, 22, Jerem. 6, 29, Ezechiel
22, 18. 20 ist nicht auf uns gekommen (Zoega 196 — 199): in der borgianischen Hds. des Job
fehlt 19, 24 die erste Hälfte des Verses, in einer andern borgianischen Hds. des Ezechiel 27, 12
fehlen die Worte x«« (ti^yiOov, neu ycca-criTs^ou, xui ixohtßBov: bei Zacharias 5, 7 heifst Blei T&.gTe,
aber ebenda 8 Td^gr. Paul de Lagarde].
*) feco neben q(o XVI.
5) Matth. III 4. Marc. I 6.
6) muu^ Matth. XIV 8. 11. Marc. VI 25. 28. Die kopt. Form des Wortes lautet Am«.«; vgl.
Lagarde, Gesamm. Abh. 118.
1883.] von G. Steindorff. 157
•Ä-e nTUjopn, d^Tge eT€igTHii nqoi it(yd^AtOT\ mk hmo-xj nuj*.&.p, eqMHp MMoq .
iKT^ TOOTOT «xe, eoTTtoii iiTM€£^citT€, dwT0'iii€ WTi^ne Ainfe&.nTiCTHC, Ä.Tr(jii ene Mtl
npoconon (sie), eqTiiTcoK eneq^o, gM nei kocmoc THpq, cpe neqfeoi Mit TcqMopT
CRen&.7€ Aincq^^o eTOTres.ivfe . evirui iiTepe uecioc mh eci-^oipoc UÄ.Tr eniios' neooir,
CT KCi)T€ en6Ä.nTicTHc, Ä^-yp-ujnHpe ene^OTro ä^ttco *^Tconc i) MnMTo-efioX MnfiÄ,n-
t'icthc Ain nenicKonoc, ct-su) mmoc -se TitnöipÄ.RÄ.?V.e'i maiok, nn€TOTÄ.d^& MMa^p-
T-ypoc diTw ^fe^s».^TICTHC, -si nc^MOT MnitOTTC e-swit, uqqi itneiw^irixi^H^) efioTV.-
gn neitcüiMdi, htkrui nctoit Mnei kocmoc htkci epd^Tq Mnc^picTOc, nqp (45)
OTtiÄ. iiMAievnMncpoo7ri\Te«&.«d>.UKH.€"y'Äai'^€nndwi dvTnROTKMneciiÄ.Tr, d^-yscaK-
eSio\ MneTpfeioc nÄ.i7c«e?V.mon.Ä.TroL> neg^ooT, ht &.-y2scoK-e£80?V. iigHTq, ne cotmut-
CltOOTC MHA-pMOTTC .
XVII. d^TTto Ä. n CHT ivTritd^TT £^n ncTfediX p-MiiTpc ni>.ii MncoTociig, ht d^nd.-
nd^ttTÄ. nMMÄ.Tr gii tctth^O'^oc rnieiKd^idw, ct-xco mmoc «sc nenicKonoc hcmcccä.
Mii ncR^Hpoc THpq CTTO MMiiTpe, «SC Ä-imÄ^-y CTÄ-ne Mn£!d».nTicTHC, ht d.cqo<3'c
gY-sM neeircidkCTHpioii nujoMnT ncon . d.cd.cn&.'^e miujHpe-tgHM cTMMevTr, ccsoo
MMOC -se onTOC Hd^nocToXoc mh iienpot^HTHC m« MMJs>pTTpoc, ik nei igHpe-
u|HM -si-rAom HTCTTge . evro) *. nÄ.Dc»e?V.oc ei enecHT, Ä.Tr\^Ä.XXei od^'xcooTr imcT-
x^X" «Jiw £^p*^i €Tne ncep-uj*^ mh KCTOTdiiv& THpoTr.d^iru) ^. nenicKonoc TtsXo
iiT&>n€ MnfeivnTicTHc e-sM neeTrciÄ.cTHpiott, g^toc eqn^s.ccao^rg-eooTn3) MnMHHiye
aber die erste und fanden das Kleid von Kameelhaaren und den ledernen Gürtel, mit
dem er gegürtet; sie legten aber Hand an, die zweite zu öffnen, sie fanden das Haupt des
Täufers, und es war kein Angesicht, welches seinem Antlitz glich, in dieser ganzen
Welt, als noch sein Haar und sein Bart sein heiliges Antlitz bedeckten. Und als Gesios
und Isidoros die grofse Glorie gesehen hatten, welche den Täufer umgab, wunderten sie
sich gar sehr und beteten in Gegenwart des Täufers und des Bischofs, indem sie sprachen:
„Wir rufen dich an, heiliger Märtyrer und Täufer, finde die Gnade Gottes für uns,
dafs er unsere Seelen aus unseren Leibern nehme, und wir diese Welt verlassen und
eingehen zu Christus, und er Mitleid habe mit uns an dem Tage unserer Not. Wäh-
rend sie dies aber sagten, schliefen sie beide ein und vollendeten ihr engelhaftes Leben.
Und der Tag, an welchem sie vollendeten, ist der zwölfte des Parmute.
XVn. Und die, welche (es) mit eigenen Augen gesehen haben, bezeugten (es)
uns zur Zeit, da wir mit ihnen zusammentrafen auf der Synode von Nicäa, indem sie
sprachen: „Der Bischof von Emesa und der ganze Klerus sind Zeugen, dafs wir das
Haupt des Täufers gesehen haben, welches dreimal vom Altar herabgesprungen ist; es
küfste jene Jünghnge, indem es sprach: 'Fürwahr wie die Apostel und Propheten und
Märtyrer haben diese Jünglinge die Krone empfangen'. Und die Engel kamen hernie-
der und sangen vor ihren Seelen her bis hinauf zum Himmel und feierten mit allen
Heiligen. Und der Bischof legte das Haupt des Täufers auf den Altar, um die ganze
Menge zu versammeln, damit sie schauten das, was geschehen war." Und da ja Ketzer
^) CK-yconc ist unterägyptisch; die sah. Form würde «.Tctoiic heifsen.
^) Gewöhnlich S. x^T^Q^ooTe.
^) gcoc (u5c), wie S. •s.e, mit Futur. IE in finaler Bedeutung.
158 Gesios und Isidoros, von G. Steindorff. [IV. Heft
THpq, iice[e^]G(jap€i Ain gut Ä.qujcone . d>.Tra) €ni'i.H gen£Ä.ipeTiROc iie npojMe
utroAic eTMMÄ.tr, ii ceMnigd». es.w, eoeoipei Mnei no& MMTfCTHpYo«, eTpeq <3'to
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XVIII. (46) m^i ne iks'om mh neajnHpe, üt js-TTUjüine efeo\-^n itK€€c Mnges.-
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OT'Äe d^uoK go) eviie oTTgiKd^noc ^re^p *>.«
sind die Leute jener Stadt, sind sie unwürdig, dieses grofse Geheimnifs zu schauen,
dafs es bei ihnen bleibt, sondern es hat sich zurückgezogen von ihnen i). Siehe, das,
was wir erfahren haben, haben wir euch wissen lassen, und bei der nächsten Abend-
mahlsfeier wollen wir euch den Schlufs erzählen, wenn Gott will durch die Gnade
unseres Herrn Jesu, Ehre ihm und seinem guten Vater vind dem heiligen Geist bis in
alle Ewigkeit! Amen.
XVIII. Dies sind die Zeichen und Wunder, welche geschehen sind durch die Gebeine
des heiligen Johannes des Täufers und des Vorläufers Christi im Frieden Gottes. Amen.
Es geschah aber, als es Gott gefallen hatte, zu ojffenbaren die Gebeine des heili-
gen Johannes des Täufers in dieser Weise, wie es hörten die, welche mit eigenen Augen
sahen die, welche seine Gebeine nach Aegypten brachten, von denen noch einige leben,
da wurden wir euch Diener (yTrripirrig) des Wortes, um euch zu sagen weniges von
vielem über den vollkommenen Menschen imd den Vorläufer Christi, den heiligen Jo-
hannes. Ihr aber lasset zu keiner Zeit ab, die, welche zu euch kommen von diesem Orte,
zu fragen über den auserwählten Menschen, Johannes den Täufer, damit ihr gar sehr nützet
wie die kluge Honigbiene, welche zu nehmen pflegt aus vielen Blumen in einen einzigen
Korb. Und es wird ja keine Zunge von Fleisch, welche zu Grunde geht, sagen können die
Tugenden jenes heiligen Mannes, und ich selbst bin ja nicht im Stande
^) Mit diesem Satze will der Erzähler den Diebstahl der Reliquien und ihre Überführung
nach Aegypten bemänteln. ^) Hs. ha-i.
3) Mit ujs'oM itA*.js.T nA*>c n&.euj-Tsco barbarische Construction!
1883.] Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten, von U. Wilcken. 159
Aegj^ptische Eigennamen in griechischen Texten.
Von
Ulrich Wilcken.
Die griechischen Transcriptionen ägyptischer Eigennamen haben als ein nicht un-
bedeutendes Hilfsmittel zur Vocalisirung und überhaupt zur lebendigen Aussprache des
Aegyptischen von je her das Interesse der Aegyptologen in Anspruch genommen.
Gerade in neuerer Zeit haben mehrere Aufsätze dieser Zeitschrift den Gegenstand be-
rührt. Sd hoffe ich, wird die folgende Zusammenstellung einiger bis jetzt unbekannter
ägyptischer Eigennamen aus den griechischen Fayyüm- Papyri des Berliner Museums
eine den Gelehrten erfreuliche Bereicherung des Materials für derartige Studien sein.
Die Papyri, aus denen ich die Namen genommen habe, stammen meist aus dem zwei-
ten und dem Anfang des dritten nachchristlichen Jahrhunderts. Da die Sammlung
noch nicht publicirt ist, wird es mir unmöglich sein, die Belegstellen für meine Le-
sungen zu citiren, und ich mui's schon darum bitten, einstweilen auch ohne Controlle
meinen Lesungen zu vertrauen. Die Namen gehören sämmtlich Bewohnern des Nomos
von Arsinoe [im Fayyum], des alten Krokodilopolis an und bieten uns so recht un-
mittelbar die griechische Wiedergabe des zu jener Zeit im Fayyum gesprochenen Dia-
lects. Aus den Papyri wie aus den Ostraka, d. h. authentischen Urkunden des prac-
tischen Lebens hervorgeholte Namen haben für sprachliche Untersuchungen immer durch
die Unmittelbarkeit der graphischen AViedergabe der lebendigen Sprache einen grofsen
Vorzug vor den in den Klassikern überlieferten Namen, deren Lesungen uns nur aus
Handschriften späterer Jahrhunderte bekannt sind. Leider sind bis jetzt die uns so
unmittelbar überlieferten Eigennamen nicht immer mit der peinlichen Accuratesse ge-
lesen worden, welche die palaeographischen Schwierigkeiten der Texte durchaus nötig
machen. Beispiele hierfür werden sich im Folgenden genug finden, denn ich werde
zugleich eine, wie ich glaube, nicht ganz überflüssige Revision der Lesungen einer
Gruppe von Namen vornehmen, die ganz besonderen palaeographischen Schwierigkei-
ten unterliegen, nämlich der Eigennamen auf den griechischen Ostraka von Elephantine
imd Syene [publicirt im Corpus inscriptionum graecarum HI]. Und ich glaube dies
um so mehr thun zu müssen, als durch G. Parthey [„Aegyptische Personennamen bei
den Klassikern, in Papyrusrollen, auf Inschriften" 1864] gerade zur Benutzung für die
Aegyptologen die Lesungen des Corpus ohne den Versuch einer Kritik, unverändert
wiedergegeben und zusammengestellt sind. Mehrere der dort evidenten Versehen hat
schon Fröhner in der Revue archeologique XI u. XH [„Ostraka inedits du musee
imperial du Louvre 1865"] verbessert, und seine Resultate sind von Goodwin in dieser
Zeitschrift 1868 bekannt gemacht. Aber auch unter Fröhner 's Lesungen sind noch
manche, die der Correctur bedürfen. Die Lesungen seiner speciell „inedit" überschrie-
benen Ostraka habe ich leider, da mir Copien nicht zur Verfügung standen, nicht
controlliren können. Zur Kritik der Lesungen der anderen Ostraka habe ich nur die
mangelhaften Copien des Corpus benutzen können. Endlich werde ich noch einige
Eigennamen von den bis jetzt nicht publicirten griechischen Ostraka des Berliner Mu-
seums hinzufügen.
160 Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten, [IV. Heft
Es folgt das alphabetisch geordnete Verzeichnifs der Namen, die ich je nach dem
Ort ihres Vorkommens unterschieden habe als Ars. [Arsinoütische] und Eleph. [Ele-
phantinische oder Syene'scheJ^).
Ars. ' k.yxopt-\i^i-';, £ws. m.
Ars. 'ÄKijjicpaig, swg. m. Vgl. Opatg.
Eleph. 'AXkex^ovfxig oder 'ATXsx^ovjjLLg. Berl. Ost. 7898.
Ars. 'ATTiag. m. Häufig.
Ars. ^'Attu/x^Sj ^t^S- III- Häufig. Schow [Charta papyracea Musei Borgiani. Rom 1788]
las den Namen ''ATri'axt? [vgl. die Copie zu X, 3] welche Lesung sich bei Par. p. 15 findet.
Ars. "ATTwmg, scog. m. Zu vergleichen sind bei Parthey die nur in Klassikern vor-
kommenden Namen ' AnoTng, 'ATtvcKpcg, A(|)a)c|)i$.
Ars. '^ApßrjHLg. m. In diesem, wie in den folgenden Namen, welche offenbar mit
jETar, dem stat. constr. von Hör componirt sind, möchte ich lieber 'Ap statt 'Ap schrei-
ben, wie es Parthey thut.
Dieser Name ist schon Par. p. 16 belegt. Vgl. ferner 'Apßrjxtg in den Notices et
Extraits [des manuscrits de la bibliotheque imperiale, Paris 1865] tome XVHI, 2,
p. 291 und 347. Der Name ist wohl identisch mit dem Namen bei Lieblein, Dictionnaire
de noms hierogl. no. 1218 ^^. <*^^^::3-^.
Ars. 'Aptv^MTYig, ov. m. Vgl. HEtsapsv&wTYig Par. p. 79.
Ars. ''Apiiiaig, Eoug. m.
Ars. 'Apixivatg, £cu$. m. Vgl. Par. p. 19 'Apixiva^g und die Composition p. 113. Taup-
jjiLvaewg [aus Schow]. Der Name ist wohl, worauf Herr Dr. Stern mich freundlichst
hinwies, zu erklären als ^^. 3^=rjj . Denn'^Ta-ig für das in dieser Zeit sonst übliche
'^Ho-ig, als Name der Göttin, erscheint auch weiter unten in den Namen üaüo-ig und Te-
vupüjivvatg. Doch ist hierzu zu bemerken, dafs auch in rein griechischen Wörtern in
dieser Zeit v und rj wechseln, z. B. ßovS^og für ßorjS-og etc.
Eleph. 'Apovyjpwvg. m. C. I. 4870, 4871. Im Corpus ist der Name überhaupt nicht
gelesen worden. Fr. u. Good. haben irrig HoaripBvg. In no. 4871 hat Fröhner den Na-
men, ohne eine Lücke anzudeuten, ausgelassen. Vgl. die bekannten Götternamen 'Apovriptg
und 'ApÖYjptg bei Par. p. 20.
Ars. '^ApouS-juts, £wg. m.
Eleph. 'ApTTciriaig. m. C. I. 4864, 4865, 4866, 4880. Par. p. 19 hat nach dem Corp.
'Apvoirjcng. Fr. hat die Lesung schon richtig gestellt. Dieselbe Etymologie, nur eine
andere dialectische Aussprache hat der folgende Name:
Ars. 'Ap^clrio-tg. m. Vermuthlich wird der Name 'Ap^driXtg bei Schow XII, 10 [Par.
p. 19] auch 'Ap<l)dYiaig zu lesen sein. Palaeographisch wäre das Versehen leicht erklär-
bar. Doch fehlt mir zur sicheren Aussage der Einblick in das Original oder eine Copie.
Ars. Ai^ag oder Asidag. m. Der Name ist bei Par. p. 34 belegt aus Pausanias 5.
21. 15, wo auch gerade ein Bewohner aus Arsinoe diesen Namen führt.
AuKCiTTwp bei Par. p. 34 [aus Schow] ist zu streichen. Es steht an der dort ci-
tirten Stelle vielmehr: diu Kdaropog.
1) Ich werde mich aufserdem folgender Abkürzungen bedienen: C. I. = Corpus inscript.
graec. III edid. Franz; Par. = Parthey, Aegypt. Personennamen etc.; Fr. = Fröhner, Revue
archeologique XI u. XII; Good. = Zeitschr. für Aeg. Spr. u. Altert. 1868.
1883.] von U. Wilcken. 161
Ars. 'EpjuoJS-, der Name einer Stral'se von Arsinoe. Vgl. hierzu die sehr häufigen
Eigennamen: QipjjLov3-Lg H£Tipjj.ov3-i.g u. s. w.
Ars. "EaovpLC,, evo;. m.
Eleph. ZjuEV7rrc/j$, torog. m. C. I. 4880. Par. p. 127 hat die irrige Lesung des Corp.:
ZfjiivßTwrog. Fr. und Good. haben die richtige Lesung. Der Name erinnert an das gleich-
falls aus Elephantine überlieferte femininale Compositum: Otv^juejUTrooj , ungenau auch 0i^-
f^EfX7^wg, ja sogar QivasvTiwg u. Öivo-e/aTrcJg in ein und derselben Urkunde geschrieben. Not.
et Extr. XVm, 2 p. 231. [Par. p. 119].
Ars. Qdrjo-ig, swg. fem. Der femininale koptische Possessivartikel tö. wird in unsern
griechischen Eigennamen bald mit 3- bald mit r geschrieben. — Der Name schon bei
Pa,rt. p. 117. Neu aber ist der, mit der Deminutivendung apLov hiervon gebildete Name:
Ars. &aiadpiov. fem. Das •>] ist wegen der Enttonung zu i geschwächt. Über der-
artige Deminutivbildungen habe ich schon gesprochen in den Sitzungsberichten der
Berliner Akademie, Juli 1883, [„Arsinoitische Steuerprofessionen aus dem Jahre 189
n. Chr. und verwandte Urkunden" p. 8 (904)].
Ars. Oipuov^ig, £wg. fem. Hiervon ist auf dieselbe Weise gebildet:
Ars. QspfxovSrdpLov. fem. Sehr häufig.
Eleph. ©tvEo-ETTTig. fem. C. I. 4890. Par. p. 119 [wie im Corp.]: ©tveo-sV/jg. Fröhner
aber hat den Namen mit dem folgenden, milsverstandenen TiVarig zusammengezogen zu
dem barbarischen Namen, QLVEJSTrYjo-i^Tanig.
Ich bemerke hierbei, dafs der bei Fr. darauf folgende Name 'lt^ixYj(ä'ovg) sicher zu
streichen ist. Ich glaube die Gruppe V7r\p lesen zu müssen. Für die palaeographische
Rechtfertigung ist hier nicht der Ort.
Eleph. 0i'y?j(7is. fem. Richtig bei Froh, in no. 40 seiner Sammlung.
Eleph. eivTreXia C. I. 4879. 4883 [richtig bei Par. u. Fr.] oder QivTrsXsicL C. L 4884
[bei Par. nach dem Corp. OivevXois]. Sehr interessant ist, dafs diese Schreibungen ab-
wechseln mit dem weiter unten zu nennenden SsvTTEXXta u. s. w. JMit mehreren dieser
Varianten ist sogar ein und dieselbe Person gemeint. Wir sehen also, dafs das sehr
häufige feminiale ßildungselement crev [== st-n Tochter des] in der Aussprache auf Ele-
phantine in jener Zeit dem gelispelten Qlv sehr ähnlich gewesen sein mufs. — Wie das
Folgende zeigt, sind derartige Zusammensetzungen auf Elephantine und Syene sehr
häufig, und zwar durchschnittlich mit der Schreibung Qlv.
Eleph. OivTrirrjaig C. I. 4868. Par. p. 119 sowohl als Fr. lesen ©tvTroVrjo-ig, was auf
den ersten Blick von der Copie scheinbar bestätigt wird. Doch lehrt die genauere
Betrachtung des t, dessen Horizontalstrich links ungewöhnlich hoch anfängt, dafs vor-
her ein e zu lesen ist. Auch läfst sich der Name nur in meiner Lesung etymologisiren:
Eleph. QtvmTop^fjiYil^ig] fem. Berl. Ostr. 7883. 8128. Vgl. unten Ueröpl^fXYi^ig.
Eleph. ©ivraTTtvig C. I. 4977. Par. p. 119 liest [wie in Corp.]: ©tvravivio-a'tog (!), was
durch Hinzuziehung des auf den Namen folgenden Xa° [::^ XaD/pa^iag] entstanden ist.
Fr. hat: ©iTTTaTTtvig.
Eleph. QixpEvavwg, wrog. fem. [wohl ungenau für Qivxpevavwi;, vgl. jenes ©t^juejUTru/g Not.
et Extr. 1. c. für ©tv^jwEjUTroug]. Par. p. 13 liest wie im Corp.: 'AvT^ixpayiariog, welch un-
geheuerlicher Name durch Hinzuziehung des vorangehenden, mifsverstandenen jutj "" [= jutj-
rpog] entstanden ist. Fr. liest: utto [anstatt jutj"^] T3-L\pev£7rwrog.
Zeitschr. f. Aegypt. Spr., Jahrg. 1883. 21
\Q2 Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten. [IV. Heft
Ars. QoüTapLov. fem. Wieder eine Deminutivbildung.
Ars. 'laLwv m. Daneben kommt die Schreibung Elaiwv vor. So glaube ich jetzt
den Namen lesen zu müssen, den ich Sitzungsber. B. A. 1. c. Fig. 10 Srjo-tcüvog [mit
Fragezeichen] las.
Ars. KspHsa-ovx^v opog. Dies ist der Name einer in den Fayyümer Papyri mehrfach
erwähnten Kome, die zu dem Verwaltungsbezirk von Arsinoe gehörte. Ich stelle als
analoge Bildung sogleich daneben den Namen eines andern Dorfes: KspKEvaipig. Beide
sind für die Aegyptologen , glaube ich, nicht ohne Interesse. Jedem wird sofort das
allbekannte KspKcicrwpog des Herodot [II 15. 17. 97] einfallen, hut rjv axi^^Tui 6 Nf^Xog eg
T£ UriKovaiov pioov koI Ic, Kavwßcv. Dieser geographischen Lage hat der Ort es lediglich
zu verdanken, dafs man ihn bisher, unter Anknüpfung an den bekannten Osirismythos,
als „Zerschneidung des Osiris d. i. des Nil" interpretirte. Man vermuthete hier überdies
Kspxoaipic, anstatt des handschriftlichen Kspuaawpog. Diese Übersetzung wird man wegen
der beiden neuen Namen nun wohl aufgeben müssen, denn analog von einer Zerschnei-
dung des Souxos, d. i. des krokodilköpfigen Subk zu sprechen, hätte dock keinen Sinn.
Herr Dr. Erman machte mich freundlichst aufmerksam auf die Gruppe Q ^ in
Brugsch's Dictionnair de la geographie. Sie ist dort als Variante angeführt für das
einfache ^ und von Brugsch mit dem Koptischen ö'oopö' verglichen, unter dessen ver-
schiedenen Bedeutungen ich für unsern Zweck die von „habitari" betonen möchte. Das
^ konnte nun, wie Brugsch durch ein Beispiel zeigt, in Verbindung mit einem Eigen-
namen verwandt werden, um Orter zu bezeichnen. Wahrscheinlich hat es also dann die
Bedeutung von „Wohnung des." Analog dem i f 'j ^TfOPT^] ^^^ Brugsch [Wohnung
des Ramses Miammi] übersetze ich KspnEcovxog und KBpKBvatpig [offenbar contrahirt aus
Kspxs-ovaipig, vgl. koptisch Teirno-ir aus Te-oirrtoT etc.] mit: „Wohnung des Subk" und
„Wohnvmg des Osiris."
Was nun das Herodotische 'K.tpKo.awpoc, betrifft, so glaube auch ich hier einen Feh-
ler der Handschriften annehmen zu müssen, zumal es für den zweiten Teil dieser Le-
sung keine befriedigende Etymologie geben wird. Auch schwankt die Überlieferung in
dem Namen dieser Stadt: Strabo XVII p. 806 nennt sie KspKsaovpa. Wenn ich nun
vorschlage, bei Herodot wie bei Strabo Kspyavaipig zu schreiben, so habe ich dafür noch
einen besonderen Grund: Das Studium der Fayyümer Papyri hat mir das Factum er-
geben, dafs die Dörfer der Nomen sehr oft nach berühmten Städten genannt wurden.
So giebt es im Arsinoitischen Gau im zweiten Jahrh. n. Chr. eine KcJjur^ 'O^vpvyx'^v,
HyjKova-Lcv, BovßdaTov, riToXejuaido; [wohl nach dem Pt. in der Thebaiis benannt]. So mag
auch unser Dorf KepKEuVt/Jtg von jener allbekannten, bei der Spaltung des NU gelegenen
Stadt seinen Namen haben. Diesem Kspxsaovx^v opog begegnen wir auch noch in ara-
bischer Zeit, im 8. Jahrh.: Dr. Wessely hat kürzlich in seinen „Prolegomena ad pa-
pyrorum graecorum novam collectionem edendam Wien 1883" ein kleines Fayyümer
Fragment aus dieser Zeit publicirt, dessen Anfang er folgendermafsen liest und er-
gänzt (p. 17):
2ijv Q(b(m)' My)vas uttu UiaoLCV Xoyoypa'.^oc, üjuouv.... 7tax(yg) ><Bpxea-aovx(og) wp(atog).
Wessely erklärt nspasa-aovxog mit Hilfe des Hrn. Prof Karabacek als „interpretatio
vocabuli arabici" etc. p. p. und übersetzt es im Anhang mit „ulcerosus" ! Ich glaube
nach Obigem keiner Begründung zu bedürfen, wenn ich vielmehr lese:
il
1883.] von U. Wilcken. 1^3
2w 0(£u») etc nax(ü)v x mi) Kspxea-a-ovxC^v) wp(ov^). [Haxtjov ist unbedingt nötig
schon wegen des im Text nachher folgenden //rjvog eipruxivov Ilaxcüv]. Das Fragment zeigt
in dem atr von Kspy.Eaa-cvx'-J^v sowie in dem w von lipov; statt opovg einen vulgären Dialect.
Ars. ]VE,3diX£Cü, für yeSdix^'x; gen. fem. Der Nominativ würde also Nsßdtx'S lauten.
Ars. Ne/LtcuS-iavr]'. f.
Ars. lÜBi^epwg, CoTog. m. Häufig. Vgl. Nsc^spsui bei Par. p. 63.
Ars. "Ovvwippig. Dies ist im zweiten Jahrhundert die im Fayyüm durchaus übliche
gräcisirte Form des bekannten Beinamens des Osiris, Un-nfr. Die Aussprache dieses
Namens in den späteren Jahrhunderten tritt uns in der Form Ovsvd<^piog entgegen, welche
in den oben citirten Prolegomenen von Wessely, p. 53 mehrfach bezeugt wird. Krall
zuerst hat in der Recension jener Arbeit mit Recht darauf hingewiesen, dafs wir hier die
speciell fayyümische Aussprache des Namens («^ für sahid. o) vor uns haben. Aber auch
schon für das zweite Jahrb., in welchem ja nach Ludwig Stern [kopt. Gramm, p. 12]
die koptischen Dialecte erst anfingen, sich zu bilden und zu entwickeln, glaube ich die
Lesung mit a, wenn auch ganz vereinzelt erst, nachweisen zu können. Schow, Charta
pap. V, 2 liest: ,U7]' TaovvM<pp£'xg [so Par. p. 115]. Es ist vielmehr, wie die Copie lehrt,
zu lesen: ju/;" Tflova(/)/3£[cti5]. Und diese Urkunde datire ich aus dem Frühling des
Jahres 191 n. Chr.i).
Ars. 'Opö-£vcu<J)i5, £wg. Häufig. Die Form 'Opj-dvov(pLg, die Parthey aus Schow hat,
ist zu streichen; auch bei Schow ist immer 'Opa-ivov(ptg zu lesen [ebenso Taopaivovi^i.g'],
wie die Copien zu VI, 24, VUI, 6 zeigen.
Ars. 'Opa-Lg. m. Sehr häufig. Vgl. die feminine Bildung. Taopcng.
Ars. Ilavyjo-ts, ecüj. Vgl. Par. p. 73.
Ars. nayojLiiffug, vrog. m.
Ars. Udvovpig, scüg. m.
Eleph. Folgendes sind die mannigfachen Varianten ein und desselben Namens:
UaTwß^ig. C. I. 4873. Par. u. Fr. ebenso.
ndwß&ig. C. I. 4874. Par. u. Fr. ebenso.
närußTig. C. L 4875. Par. p. 76 naVo-ißTig. Ft.: IIoiwßTLg.
ndwß$ig. C. L 4876. Par. ebenso. Ft.: nanSdig.
ndywTH-ig. C. I. 4878. 4882. Par. p. 74: UdvwßTtg. Fr.: TLdwTTTLg.
UamßTig. C. I. 4879. Par. p. 73: UdnßTig. Fr. liest richtig.
nanßig. C. I. 4883. Par. u. Fr. ebenso.
Ars. TlanovTwg, wrog. m. Häufig. Vgl. unten TancvTwg.
Eleph. UaTTp-fxiarrjg. C. I. 4879. 4883. Par. p. 74 liest: narrpsnißTLg. Fröhner hat
die richtige Lesung. Der Name erscheint auch auf einigen Berliner Ostraka: 7878 u.
7898; die Form HarrpsfiELTL auf no. 7882.
Ars. Ildaig, iTcg. m. [Vgl. ^ding]. Der Name auch bei Par. p. 75.
Ars. Uaa-Mv, wvog. m.
1) Schow, dem die Datirung der Urkunde entgangen ist, las I, 3: «tto M£')(^£«3 l' s'jog I«' .
Es ist vielmehr zu lesen: AA yu%si3 etc Das 31te Jahr pafst hier aber blofs auf Kaiser
Commodus, der die Regierungsjahre seines Vaters in seinen Datirungen mitzählt. Das Site
Jahr währte vom 29. Aug. 190 bis zum 28. Aug. 191. Also wurde die Urkunde im Frühling
191 geschrieben.
21*
264 Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten, [IV. Heft
Eleph. naTpaffvov(l)Lg. C. I. 48635. Par. liest nach dem Corp.: narpoc, lHov^ig. Fr.:
HäLrptxv 2vou(J)t5. Es ist aber offenbar als ein Name zu betrachten. Denn in C. I. 4877
tritt hinter denselben Namen, in genauerer Schreibung TLo-rpav avcvi^ic,, noch der Name
des Vaters. Par. p. 76 liest dort zwar nach dem Corp. IiaTpaKÖvov(^Lc, und Froh.: Ila-
TpaKiVOV^lC,.
?
Eleph. üaTXi'auri;. m. C. I. 4877. Par. p. 59 NaTXTiawTtg. Fr.: HaTXTiavrig.
Ars. Uavaipig, ewg. m. [contrahirt aus Ua-ovaipic, vgl. kopt. : «.-ypcoMe aus *w-oirpa)Me].
Vgl. Par. p. 76 [aus Herodot]. Das Pendant zu diesem Namen ist:
Eleph. TLavaig Berl. Ostr. 7881. Zwischen a und v steht ein durchstrichenes t; der
Schreiber wollte also wohl zuerst Udi'aig schreiben. Der Name kommt auch vor Not.
et Extr. XVIII, 2. 348.
Eleph. naxajutl^axt; C. I. 4876 od. Uaxdxpaxtg C. I. 4873 [wohl fehlerhaft] oder Ua-
Xo'jui^axtg ibid. 4874. 4877. Sollte hierin vielleicht jenes x"V^"' enthalten sein, von dem
Herodot II, 69 sagt, die Elephantiner hätten so die Krokodile genannt? Dafs bei ihm
der Schlufshauch ausgefallen wäre, würde sich leicht dadurch erklären, dafs in seiner
Form kein Vokal mehr folgt, der ihn stützen könnte.
Eleph. ndxvovßic. C. I. 4868; Berl. Ostr. 7422. 7879.
Eleph. na'xojuxt; u. IlaxoVX']- Berl. Ostr. 7894.
Eleph. Uclx^ixtg. Berl. Ostr. 7892. Vgl. das koptische ni^gtoM.
Ars. Tliä-Lg, swg. m.
Ars. niaovpig, eoug. m.
Ars. HeTepfxovSrig u. UerepixovSrrjg, auch einfach abgekürzt UsTsp'. Vgl. bei Par. p. 81.
Ars. ÜETEaovxog. Sehr häufiger Name. Daneben die Schreibung: IlsTecrwovxtog. Dafs
dieser Name I J ^^i^ gerade im krokodilopolitanischen Nomos ein sehr gebräuch-
licher ist, ist leicht erklärlich. Es finden sich unten noch mehrere Zusammensetzungen
mit dem Namen dieses Schutzgottes des Nomos. Nach Plinius h. n. 36. 84 erbaute
ein Petesuchis das Labyrinth, das unweit Krokodilopolis lag. In den Not. et Extr.
XVIII, 2 p. 206 wird ein IlsTEiiovxoi genannt, der gleichfalls ' A.paiv6irr]g ist.
Eleph. HeTo/j^ju^^is oder mropCR^*]? C. I. 4868. 4871 u. öfter. Par. p. 83 u. 127
hat daraus, nach dem Corp., zwei Namen gemacht: liirop und Z\irßyig. Der erstere
Name müfste selbstständig aber Hirwp heifsen, das o ist nur zu verstehen, wenn die
Silbe unbetont ist. Froh, las schon i-ichtig einen Namen. Im C. I. 4864, wo Fr. na-
rpog 7i\iYi^zog liest, ist vielmehr Ilzrpoa^iii^äftog zu lesen und daselbst ein Schreibfehler
anzunehmen. Es würde gegen allen Usus sein, der in diesen nach demselben Schema
verfafsten Steuerquittuugen befolgt ist, wenn der Name des Vaters mit Ttarpog eingelei-
tet wäre. — Zusammensetzungen mit ZjurjS- od. Zju?]t sind in dieser Gegend sehr häufig,
Tgl. auf Philae: Sju^jr, 'Lju.rjrxyjj^ u. s. w. bei Par. p. 109.
Ars. Uvs^spwg, wrog. m. Vgl. oben Nacjjspoüg.
Ars. 'Sdßcvpig, Ewg. m.
Ars. ^djjLßag. m.
Ars. 1,av(rvBvg. m. Der bei Par. p. 101 [aus Schow.] mehrfach belegte Name 2a-
VEVEUg, wird gewifs auch Xavavsvg zu lesen sein, zumal a und e leicht zu verwechseln sind.
Ars. XiyaS-ig, log. fem. Nach der hier deutlichen Schreibung ist auch wohl Sitzungsber.
d. Berl. Akad. 1. c. p. 18 [914] ItydS^iog zu lesen. [Daraals gab ich SetöS-ics mit Frage-
zeichen].
1883.] von U. Wilcken. 165
Ars. 2£xv£x^3 eiu Strafseuname aus Arsinoe.
Eleph. 2£v;raravci»Kis. fem. Berl. Ostr. 7886. Wie wir in den Eigennamen aus Ar-
sinoe und dem Arsinoitischen Nomos der speciellen Lokalgottheit, dem Subk, häufig
begegnen, so finden wir auch in den Namen der Bewohner der Kataractengegend die
Götter der Elephantinischen Trias, Chnum, Satis und Anukis wieder. Letzterer ist
ofi'enbar in SEVTraravoiJxij enthalten, sowie I^dric, in Tio-ans, vgl. weiter unten.
Eleph. IievttsXXm C. I. 4881. Par. p. 119 nach dem Corp.: OtvTreXsa. Fr. ntvvsvva^;
ferner derselbe Name ^gvTreXXta C. I. 4882. Par. p. 113: SuvTTfjuia.
XvvTrEXKia [ofi'enbar ein Schreibfehler] C. I. 4878. Par. p. 113: 'Lvvnfy.ia.
Über die Identität dieses Namens mit (divniKia vgl. oben.
Ars. SoKjurjvig, zwc,. m. Sollte in diesem wie in den nächsten Namen eine verkürzte
Form des Subk enthalten sein? Es würde sich dann hier die ursprüngliche Tenuis
statt der Aspirata erhalten habe. Vgl. oben: litr^auoovxioc,.
Ars. 'S^öüonc,, euig. m.
Ars. Xoxovwmg, ewg. m.
Ars. Sou'xa;? «• m. Schon bei Par. p. 112 aus Schow [also auch aus dem arsinoi-
tischen Nomos].
Ars. ^ovx^<^v, wvog. m.
Ars. ^ox'^Trigy ov. m.
Ars. 2ucf)tg, Bwg. m.
Ars. Tajxva2-a. fem. Vgl. das Masculinum Mva-B-rjg.
Ars. Tao vvco4)pi5 , ewg. fem.
Ars. Tctopaig, Ewg. fem. [Dafür auch kurz: To'pcrt;]. Schon bei Par. p. 115.
Ars. Ta7TBT£aovxo9' fem.
Ars. TaTTovTCüS, wrog. fem. Vgl. UaTTovToog,
Ars. Tapfiovä-tg, scog. fem.
Ars. TaaiaiTTig, to$. fem.
Ars. Too-o" für Taa-onovig. fem.
Ars. Taaovxupiov. fem., die Deminutivbildung von dem Femininum zu Xovxag. In
den Sitzungsber. der Berl. Akad. 1. c. p. 13. 14 [909 — 10] glaubte ich daneben eine
Form Taaoxäpi-ov lesen zu dürfen, deren o [statt ov] ich durch die Enttonung erklärte,
vgl. Qäiadpiov von Oarjatg. Doch ist auch an jener Stelle, fr. IV, 17, wie wiederholtes
Prüfen des ganz verdorbenen und verblafsten Passus mir gezeigt hat, Taö-ouxapto»' zu lesen.
Ars. TaffcIüKxtg, log. fem. Vgl. TlErsawovKioc,.
Eleph. Täxfi^ig- fem. C. I. 4865. Die hier einmal richtige Lesung des Corpus hat
Parthey ausgelassen.
Eleph. Tdxvov^^"^ fem. Berl. Ostr. 7422. Bei Par. p. 113 findet sich der Name
Taxvoujutg.
Eleph. Taxo\irßy]Kic,. fem. Berl. Ostr. 7423. Vgl. zu den ersten Teil den weiblichen
Namen TaxoV^"' ^o*- ^^ Extr. XVIII, 2. p. 230, auch aus Elephantine.
Ars. TsHiaaig, scog. fem.
Eleph. Turartg. fem. Dieser auf Elephantine und Syene sehr häufige Name hat
Fröhner zu mehreren Mifsverständnissen Anlafs gegeben; im Corp. ist die Gruppe nir-
gends gelesen:
166 Aegyptische Eigennamen in griechischen Texten, von U. Wilcken. [IV. Heft
C. I. 4869, Fr.: Tißno-juo'ytos. [vgl. Good.]. Dieser Name ist entstanden durch Hin-
zuziehung der nächsten folgenden Zeichen. Es ist vielmehr zu trennen und zu lesen:
TiiraTig \aoy Ißt, d. h. Tierart?, \a.oypa(^iac, ^wdsxärov sTovg.
C. I. 4870 hat Fr. richtig Tiaang.
C. I. 4871. Fr.: fx-rj^ TtnTva\sp[Lg\, anstatt zu trennen: jut]'' Tierart'«] u) [__ y'^^^^j ^jj^.
[ypat^iag] (oder juep[io-jwoi3]?).
C. I. 4884. Fr.: MyiTia-ang, anstatt: jurj" [= jut/t/jos] TitraTtg. Endlich steht der Name
noch auf dem Berl. Ostr. 7879.
Ars. <S»ar]o-is. m.
Ars. ^avYi<riov, ein Strafsenname von Arsinoe. Vgl. oben navKja-ig.
Eleph. 4>avu)(J)is. C. I. 4887. 4889. Berl. Ostr. 7423.
Ars. ^aVig, trog. m. Vgl. oben ITaVts.
Ars. <I»Ejui/o7]pi$, swg. m.
Ars. 4>ojU£vo-ouxos. m.
Ars. ^/jEjuei, Strafsenname.
Eleph. Xwvovripswvg. fem. C. I. 4869. Die Lesung des Corp.: Xwvov 'Hpv ist von
Par. mit Recht nicht aufgenommen. Fr.: XwvovrjpTrdria-ig. Vgl. zu Xwvovripswvg den oben
aufgeführten Namen 'Apovi^pwvg.
Ars. TEvajuomg. m. Der Name schon bei Par. p. 94.
Eleph. THvn-e'rrjs Berl. Ostr. 7879.
Ars. fsvapipivvo-ig, swg. m , eine ganz durchsichtige Composition, wenn man vaig gleich
Yiffig setzt vgl. oben zu 'Apixivaig.
Ars. f tvaxts, Etwo-, der Name eines zum arsinoitischen Gau gehörigen Dorfes. Es
scheint seinen Namen von einem alten König erhalten zu haben. — ^ivaxrji ist bei
Syncellus ein Pharao der XXI. Dynastie.
Ars. ''¥6vig, swg. m.
Ich habe mich im Vorhergehenden im Wesentlichen darauf beschränkt, die Le-
sungen der Eigennamen festzustellen und überlasse es nun berufenen Forschern, die-
selben sprachlich zu verwerten. — Zum Schlufs möchte ich noch den Herren Dr. L. Stern
und Dr. A. Erman meinen besten Dank aussprechen, die mich zu dieser Arbeit ange-
regt und während derselben mit ihrem Rate freundlichst unterstützt haben.
Erschienene S c h r i f t e n.
H. Brugsch, Thesaurus inscriptionum hieroglyphicamm. II. Abtheilung: Kalendarische Inschriften der alt-
ägyptischen Denkmäler. Leipzig, J. C. Hinrichs. 1883. fol.
A Wiedemann, Aegyptische Geschichte. I. Theil: Von den ältesten Zeiten bis zum Tode Tutmes' III. Gotha,
J. A. Perthes. 1883.
A. Mariette, Les mastaba de l'ancien empire, publies par G. Maspero. Livr.4. Paris. 1884. fol. P.241 — 320.
Derselbe, Le Serapeum de Memphis, publ. d'apres le Manuscr. de l'auteur par G. Maspero. tom. I. Supple-
ment. Paris. 1883. 4°. p. 173 — 202.
G. Maspero, Etudes egyptiennes. T. I. 3*fasc. Les chants d'amour du papyrus de Turin et du papyrus Harris
no. 500. Fragment dune Version egyptienne de la fable des membres et de l'estomac. — Quelques fragments
inedits de la version thebaine des livres saints. Paris. 1883. 8°. p. 217 — 300 und 8 Tafif.
1883.] Erschienene Schriften. 167
E. Schiaparelli, R. Museo egizio di Firenze. Estratto dal Catalogo generale. Vol. I. p. 197 ff. 12 pp. 4°.
Revue egyptologique, Troisieme annee. No. IL S. 49 — 100 und 8 autograph. Seiten. Paris. 1883. (Som-
maire: Seconde lettre de M. Revillout ä M. Lenormant, sur les monnaies egyptiennes. (Suite). § 3. La
Proportion des metaux monetaires. A. La piece der valant une mine; B. Le statere der de Leide et les
monnaies d'or des Lagides; C. Le passage de Pollux mentionne par Letronne; D. Le taux de l'interet; E.
La Proportion de valeur entre l'or et Targent; F. La proportion de valeur entre l'argent et le cuivre. § 4.
Etalons monetaires. Premiere periode. Seconde periode. Troisieme periode. — Note annexe sur l'argenteus-
outen. — La vie d'artiste ou de boheme en Egypte. Fragment dune piece en vers demotiques).
O. Marucchi, Viseum et Serapeum della regione IX. (mit 2 Tafeln V. VI.). Roma. 1883. gr. 8°. p. 33— 136.
(BuUettino della Commissione archeologica comunale di Roma, anno XI. num. 2. serie II).
J. Krall, Miscellen. Ein Doppeldatum aus der Zeit der Kleopatra und des Antonius. (Wiener Studien V.
1883. p. 313—318).
O. Hirschfeld, Die Krokodilmünzen von Nemausus. (Wiener Studien V. 1883. p. 319—322).
Ad. Erman, Eine ägyptische Statuette. (Zeitschr. d. Deutschen Morgenl. Gesellsch. 1883. Heft III. p. 440 — 443.
Mit 1 Tafel).
R. Lepsius, »Die altägyptischen Längenmafse " von Dörpfeld, beleuchtet. (Athenische Mittheilungen des ar-
chäologischen Instituts. VIIL p. 227 ff.). 8°.
Derselbe, Die Längenmafse der Alten. (Sitzungsberichte der K. Preufs. Akademie der Wissenschaften zu Berlin,
22. Nov. 1883). 15 pp. 8°.
Zeitschrift für Keilschriftforschung und verwandte Gebiete unter Mitwirkung von A. Amiaud und E. Babelon
in Paris, G. Lyon in Cambridge-Mass., und Theo. G. Pinches in London herausgegeben von Carl Bezold
und Fritz Hommel in München. I. Band. 1 Heft, Jan. 1884. Leipzig, Otto Schulze. 8°.
Job. Flemming, Die grofse Keilplatteninschrift Nebnkadnezar's II. in transskrib. Babyl. Grundtexte nebst
Übersetzung und Kommentar. (Inaugural-Dissert.). Göttingen. 1883. 8°. 61 pp.
Panl Haupt, Das Babylonische Nimrod-Epos, Keilschrifttexte d. Bruchstücke d. sogenannten Izdubar-Legenden
mit dem keilschriftlichen Sintfluth- Berichte, nach den Originalen kopirt und herausgegeben. I. Abtheilung:
Keilschrifttext der ersten 10 Tafeln. Leipzig, J. C. Hinrichs. 1884. 4°. 78 Bl. (Assyriolog. Bibl. von
Fr. Delitzsch und Paul Haupt. III).
Leipzig, J. C. Hinrichs'sche Buchhandlung. — Verantwortl. Redacteur Dr. E. Lepsius, Berlin, Kleiststrasse 1. (W.)
Buchdruckerei der Königl. Akademie der Wissenschaften in Berlin (G. Vogt).
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